Gameday : Matchs du Dimanche Week 9

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Chicago Bears @ Philadelphia Eagles
Indianapolis Colts @ Pittsburgh Steelers
New York Jets @ Miami Dolphins
Minnesota Vikings @ Kansas City Chiefs
Tennessee Titans @ Carolina Panthers
Washington Redskins @ Buffalo Bills
Tampa Bay Buccaneers @ Seattle Seahawks
Detroit Lions @ Oakland Raiders
Green Bay Packers @ Los Angeles Chargers
Cleveland Browns @ Denver Broncos
New England Patriots @ Baltimore Ravens

 

Chicago Bears (3-4) @ Philadelphia Eagles (4-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 19:00
Lieu Lincoln Financial Field
Titre The Howard-Jeffery Bowl
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Difficile de dire si le coureur a bien fait de changer d’équipe à l’instar du receveur auparavant : Eagles et Bears connaissent une saison compliquée et ce match peut soit accroître l’écart entre eux, soit les laisser au contact.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Jordan+Howard+Chicago+Bears+v+Philadelphia+NbKdDrET1_xl.jpgOK, ce n’est pas tout à fait exact : au moins les Eagles sont toujours au contact du leader de leur division, alors que les Bears sont déjà à certaine distance des Packers et des Vikings. Ce serait une bonne chose pour leur attaque que le jeu au sol décolle, ce qu’il n’a pas réussi à faire (3.6 yards par course) depuis le départ de – vous l’avez deviné – Jordan Howard. Cela risque de ne pas être facile contre une défense au sol qui tient la route, et qui devrait rediriger le match sur le bras d’un Mitchell Trubisky autour duquel tourne toutes les questions ; et il n’est pas sûr qu’il puisse profiter de la couverture poreuse de Philly car elle récupère tous ses éléments un par un.

Si Chicago a plus de défaites que de victoires, ce n’est pas la faute de la défense qui continue d’être une unité difficile à perforer ; Philly reste une des attaques les plus régulières avec 49.1% de 3e tentatives (2e). Le jeu au sol a été irrégulier, mais il est plutôt efficace ces derniers temps, et il le faudra face à des Bears qui n’autorisent que 86.0 yards par match et 3.6 yards par course ; Howard voudra se montrer face à son ancienne équipe. Dans un parallélisme assez drôle, le jeu aérien a un taux de complétion trop bas (61.9% – 25e) et la couverture autorise un taux de complétion trop haut (68.6% – 27e), ce qui veut dire que Carson Wentz a une chance de trouver ses cibles ; récupérer DeSean Jackson ne serait pas de trop pour ramener le big play, et Alshon Jeffery voudra, lui aussi, briller face à ses anciens partenaires.

L’attaque de Chicago (comme souvent cette saison) a la clé du match : si elle peut avancer et grignoter l’horloge, la défense devrait faire le reste, mais tel quel, Philly est devant d’une courte tête.

 

Indianapolis Colts (5-2) @ Pittsburgh Steelers (3-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 19:00
Lieu Heinz Field
Titre Indy, clés en main
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Colts connaîtront le résultat du match entre deux poursuivants en AFC South, ce qui pourrait ou non leur mettre la pression ; toujours est-il que cela fait depuis 2008 qu’ils n’ont pas battu des Steelers qui se cherchent toujours sans les 3B (mais dont la défense trouve son rythme).

Les victoires continuent d’arriver dans l’Indiana, mais la situation n’est pas idéale : l’équipe au fer à cheval joue toujours sur un fil (tous les matchs se sont joués à une possession d’écart), Jacoby Brissett a senti la pression contre Denver et T.Y. Hilton ne sera pas là, ce qui n’est pas bon signe. La défense de Pittsburgh monte en régime et T.J. Watt (23 pressions dont 6 sacks) va lui aussi chercher à mettre Brissett sur le gril afin de ne pas lui laisser le temps de trouver ses cibles – Ghost ou pas. Cela promet un fameux duel entre les deux lignes, un que l’OL d’Indy n’est pas sûr de remporter. Il aura aussi lieu au sol bien entendu, avec un Marlon Mack toujours actif (590 yards) mais qui va rencontrer une unité féroce n’autorisant que 3.7 yards par course. Les yards vont valoir cher.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Pittsburgh+Steelers+v+Indianapolis+Colts+RvBgdE9_o73l.jpgEn face, cela va être un peu la même chose, ne serait-ce que parce que le jeu au sol des locaux n’aura ni James Conner ni Benny Snell : on cherche un coureur valide dans la Steel City qui pourrait profiter d’une défense au sol qui manque de mordant. Mason Rudolph a bien mal démarré avant de se reprendre contre Miami, et tout bien considéré on peut difficilement lui demander mieux que ce qu’il fait en remplacement de Big Ben ; derrière une excellente protection qui n’a lâché que 7 sacks (top NFL), il va devoir trouver les solutions contre une couverture qui ne paye pas de mine mais qui fait le travail. Attention néanmoins au rookie Rock Ya-Sin qui accumule les pénalités et les yards (66).

Puisque le match va se jouer à une possession, Adam Vinatieri va encore être scruté sur chaque coup de botte, surtout à l’extérieur. L’écart entre les deux équipes n’est pas aussi énorme que leur bilan l’indique, et les deux ont des absents en attaque, donc on peut s’attendre à un nouveau match serré.

 

New York Jets (1-6) @ Miami Dolphins (0-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Dark Side of the AFC East
Prévision Météo Nuageux

 

Bienvenue dans la face cachée de l’AFC East où les Jets les Dolphins ont déjà les yeux tournés vers la draft 2020.

Détournez les yeux, amis du beau football, car l’attaque des Jets contre la défense des Fins, c’est le regroupement sur le terrain des pires escouades : first downs / yards / yards à la passe / TDs à la passe / big plays / voyages en redzone / 3e tentatives / sacks / Field Goals en attaque, points / QB Rating / pressions / INTs / fumbles en défense. Au secours. Sam Darnold est retombé de son nuage de sauveur temporaire de l’attaque des Jets mais il va affronter une couverture à la rue avec un pass-rush aux fraises… quoi qu’il soit possible que la protection lui donne un coup de boost. L’attaque au sol vient de perdre Kenyan Drake et se traîne à 3.2 yards par course mais la défense au sol de Miami lâche 4.8 yards par course donc qui sait.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Vincent+Taylor+Miami+Dolphins+vs+New+York+CirLkngRUsJl.jpgHey regardez, une escouade à peu près compétente, la défense des Jets. OK, l’attaque la met souvent en mauvaise posture, mais elle n’autorise que 9 TDs à la passe (8e) et 3.3 yards par course (2e), cela mérite des applaudissements. La seule chose que Miami fait de bien cette saison c’est d’être l’équipe la moins pénalisée avec 5.6 par match pour 45.6 yards, mais à part cela, Ryan Fitzpatrick va devoir protéger le cuir et ne pas ajouter aux 12 INTs lancées (pire marque NFL aussi).

Que vous dire sinon que, de toute façon, le résultat ne changera pas grand-chose au destin des deux équipes.

 

Minnesota Vikings (6-2) @ Kansas City Chiefs (5-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre La NFC North en visite à Arrowhead
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les chocs inter-conférences continuent pour les Chiefs qui viennent de tomber contre les Packers et qui reçoivent l’autre équipe en forme de la NFC North ; des Vikings équilibrés qui ne veulent pas rater toute erreur des Green&Gold.

Vous vous rappelez du loup de Tex Avery (et si non, il paraît que vous avez des outils aujourd’hui pour pallier ce manque, « gogol » ou quelque chose comme ça) ? Bon, maintenant imaginez Dalvin Cook quand il a regardé le Sunday Night Football et qu’il a vu Aaron Jones gambader librement dans la verte prairie d’Arrowhead. Avant même de penser à l’emporter, Kansas City devra faire en sorte de stopper un autre #33, que ce soit au sol ou SURTOUT en réception, à moins de revivre le même cauchemar. Et bien entendu, le gros souci, c’est que si vous vous amusez à mettre l’accent défensif sur lui, avec un Kirk Cousins enfin sur la bonne voie, vous avez deux gugus qui vont aussi faire comme le loup de Tex Avery à l’idée d’être en un-contre-un (Adam Thielen sera de la partie). Bref, contre une attaque comme celle des Vikings et avec une défense comme celle des Chiefs, c’est littéralement « choisis ton poison ».

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Dominique+Williams+Minnesota+Vikings+v+Kansas+R5g1-1aDVFjl.jpgEt pour ne rien arranger, la défense des Vikes n’est pas celle des Packers : elle n’a pas de grosses failles visibles (au sol par exemple), si ce n’est qu’elle autorise un haut taux de complétion (67.8% – 25e). C’est un peu inquiétant à l’orée d’affronter le Mad Morse et son playcall de génie qui pourrait libérer dans l’espace vide un escargot tirant une caravane contenant trois familles. Et il va en avoir besoin vu que Eric Kendricks et compagnie n’autorisent que 89.4 yards au sol par match et 4.0 yards par course ; mais même là, on se pose des questions : Everson Griffen et Danielle Hunter mènent un pass-rush toujours aussi féroce (71 pressions dont 23 sacks), et la protection peut craquer ici ou là. Matt Moore a été très efficace face à Green Bay, et envoyer un Patrick Mahomes incertain n’est pas forcément la bonne solution s’il n’a pas sa mobilité habituelle.

Assez étrangement, Minnesota n’a pas gagné à Kansas City depuis 1974 mais cela ne correspond qu’à une série de 4 défaites consécutives ; les Vikes ont tous les ingrédients pour mettre fin à cela, quelque soit le QB en face. Les Chiefs sont en grand danger et vont devoir fournir avant tout un gros effort défensif pour l’emporter ; quelques ballons volés ne seront pas de trop tant que l’attaque ne les rend pas.

 

Tennessee Titans (4-4) @ Carolina Panthers (4-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 19:00
Lieu Bank Of America Stadium
Titre Les Cats doivent oublier
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Carolina sort d’une dérouillée contre San Francisco et doit rapidement oublier cela pour rebondir contre une équipe de Tennessee qui fait une saison… à la Tennessee, dans la moyenne.

Sans parler de renaissance, l’arrivée de Ryan Tannehill a fait un certain bien à l’attaque des Titans, au moins dans une catégorie : dans la redzone avec 66.7% de voyages terminant en TD (3e) ; autant dire que cela pourrait être précieux contre une défense des Cats qui en autorise… autant (66.7% – 27e). L’ex-Fin semble stabiliser un peu le jeu aérien avec, comme on s’en doutait, une plus grande capacité que Marcus Mariota à viser loin si besoin ; Corey Davis et A.J. Brown approuvent, sans oublier Jonnu Smith qui fait le complément. Pas de quoi mettre le feu à la NFL, et cela reste toujours l’attaque de Derrick Henry et ses 581 yards au sol, mais il y a une amélioration visible. Il va falloir la continuer contre Carolina qui ne se laisse pas facilement déborder en couverture (QB Rating adverse de 76.7) grâce à un pass-rush actif (84 pressions dont 30 sacks), ce qui est justement le bât qui blesse chez les visiteurs (90 pressions concédées dont 34 sacks). Henry va être crucial pour détourner Mario Addison de Tannehill et manger le temps.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Denzel+Johnson+Carolina+Panthers+v+Tennessee+DHPanHUgNdbl.jpgLes Panthers ont aussi des soucis de ligne offensive à cause des blessures, et cela s’est notamment vu contre le tractopelle 49ers ; au total, c’est 62 pressions concédées pour 23 sacks. Les Titans ont peu ou prou cette production, mais elle est très diffuse : les blitz vont bon train avec Mike Vrabel, aucun joueur n’est au-dessus de 3.5 unités ; et encore, le leader est… Logan Ryan (!). La menace va donc venir de partout pour Kyle Allen qui a subi la pression la semaine dernière, et dont la tâche ne va pas être beaucoup plus facile face à Jurrell Casey et ses partenaires. Cela va notamment être visible sur 3e tentative : les Cats n’en convertissent que 31.5% (27e) et les Titans n’en autorisent que 33.3% (6e) ; de quoi permettre aux visiteurs de contrôler l’horloge. Christian McCaffrey sera encore crucial (quelle surprise), mais il aura vraiment besoin d’aide des receveurs, de Greg Olsen… et de la ligne offensive.

Match très serré comme vous le voyez avec deux jeux au sol puissants. Attention à Carolina qui perd un peu trop de ballons (12 – 19e) contre une défense qui aime les voler (13 – 7e).

 

Washington Redskins (1-7) @ Buffalo Bills (5-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 19:00
Lieu New Era Stadium
Titre Première compliquée pour Dwayne Haskins
Prévision Météo Nuageux, < 5°C

 

Les Bills viennent d’être dominés à domicile par les Eagles, et ils vont chercher à réagir de suite avec une autre équipe de NFC East qui va bien plus mal, les Redskins ; ces derniers ont décidé de lancer leur rookie QB au feu.

Autant le dire de suite : c’est contraints et forcés que les Reds envoient Dwayne Haskins, qui a confirmé qu’il n’était pas encore tout à fait prêt, se prendre le mur de la défense de Buffalo. Certes elle a plié contre Philadelphie, mais on peut parier qu’elle va vouloir se refaire contre une équipe de Washington déjà en grande difficulté et avec un rookie QB à sa tête. Elle va notamment essayer de remettre les barbelés au sol avec la venue d’un Adrian Peterson qui continue de grimper dans la liste des coureurs de tous les temps, mais il est un peu seul ; le fantastique rookie receveur Terry McLaurin essaie de son mieux, mais lui aussi aimerait de l’aide. Ajoutez une ligne offensive qui est dans la moyenne basse en protection, et même si les Bills ne sont pas des pass-rushers de génie, cela pourrait suffire à stopper Haskins et l’attaque des Reds.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Baltimore+Ravens+v+Washington+Redskins+A8GRwxVmr7bl.jpgIl reste néanmoins le « problème » Josh Allen : sous-entendu, le QB emmène les fans dans un tour de montagnes russes à chaque sortie, pour le meilleur et pour le pire ; à commencer par les pertes de balle (10 des 12 de Buffalo). Il devra faire attention face à une couverture menée par Quinton Dunbar qui aime réussir des INTs (8 – 5e), ce qui est presque la seule chose sympathique qu’on peut dire sur la défense des hommes de la capitale ; certes, elle limite les TDs en redzone avec 50% (8e), mais c’est encore heureux quand elle autorise 31 voyages adverses (27e). Sans surprise, c’est encore le jeu au sol des locaux qui va avoir la part belle, avec Allen bien sûr mais aussi Frank Gore et Devin Singletary face à un front-7 qui n’est pas imperméable. La couverture souffre aussi en autorisant 72.7% de complétion, et le pass-rush devra mettre la pression sur le jeune lanceur pour le forcer à faire des erreurs.

S’il n’était pas impossible de voir Philly faire tomber Buffalo, pour Washington c’est déjà plus compliqué.

 

Tampa Bay Buccaneers (2-5) @ Seattle Seahawks (6-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 22:05
Lieu CenturyLink Field
Titre Brothers of ’76
Prévision Météo Nuageux

 

Les Bucs et les Hawks sont arrivés ensemble dans la ligue en 1976, et ont le même nombre de Super Bowls dans leur histoire (un), mais leurs fortunes en 2019 sont diverses : Seattle continue à poursuivre San Francisco alors que Tampa Bay n’arrive pas à trouver la bonne formule.

Les Bucs se présentent au CenturyLink avec leurs derniers espoirs de faire quelque chose cette saison. Pour cela, il serait intéressant d’avoir enfin un jeu au sol, surtout que la défense des Hawks ne parvient pas à être constante (4.9 yards concédés par course !), et cela pourrait enfin permettre à Jameis Winston de compléter au lieu de tout faire tout seul. Remarquez, même si c’est le cas, il a aura peut-être enfin la paix : malgré l’échange pour Jadeveon Clowney, Seattle continue d’avoir du mal à créer la pression avec seulement 40 pressions dont 13 sacks ; le problème c’est que la ligne offensive en autorise 84 dont 28, donc même les locaux pourraient en profiter. Ils ont intérêt car le duo Mike Evans – Chris Godwin mène la ligue avec 12 TDs cumulés et ils sont respectivement 5e et 6e en yards ; dangereux pour une couverture qui lâche 273.2 yards par match, même si elle n’a autorisé que 9 TDs.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Russell+Wilson+Tampa+Bay+Buccaneers+v+Seattle+_RXjv7oGt_ul.jpgLes Hawks ont le playcall le plus proche de l’équilibre, mais il devrait être bien plus déséquilibré dans ce match : la défense au sol des Bucs continue de faire un carton avec 3.0 yards concédés par course, ce qui veut dire que Chris Carson et le reste de l’offensive terrestre pourraient avoir du mal à avancer. La protection a également repris ses mauvaises habitudes, et le retour de Jason Pierre-Paul dans la ligne défensive des Bucs a fait du bien, donc Russell Wilson a plusieurs raisons de se méfier de ce matchup. Pour autant, Todd Bowles devra faire attention : s’il aime les blitz, Wilson aussi car il les bat d’autant plus facilement avec sa mobilité et son intelligence, et il n’attend que ça pour allumer une mèche vers Tyler Lockett ou DK Metcalf ; il reste à voir si Josh Gordon pourra jouer.

C’est une opposition intéressante car les Bucs ont la possibilité de créer de vrais soucis pour Seattle, mais pour cela il va ABSOLUMENT falloir que le jeu au sol avance, ou alors que Winston ne lâche pas les ballons par paquet de douze.

 

Detroit Lions (3-3-1) @ Oakland Raiders (3-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 22:05
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre Enfin de retour à la maison
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Cela fait 6 semaines que les Raiders attendaient de jouer dans leur stade (quatre matchs à l’extérieur plus un match à Londres et la bye week), et ils vont essayer de rejoindre l’équilibre en recevant une équipe de Detroit qui voudrait bien se stabiliser dans le positif.

Matthew Stafford devrait pouvoir polir un peu plus son résumé de QB sous-coté qui fait silencieusement une excellente saison : le jeu au sol est toujours aussi absent (3.6 yards par course), Kerryon Johnson est sur IR, et la défense d’Oakland n’est pas facile à transpercer ballon en main avec 3.7 yards concédés par course. Ajoutez une protection pour Staffie qui fait le travail, des cibles tout le tour du ventre avec les connues comme Kenny Golladay et Marvin Jones ou l’éclosion de Marvin Hall, un manque de pass-rush récurrent chez les Raiders et peu de ballons volés (5 dont 3 INTs), et vous avez la recette idéale pour que Detroit parvienne à avancer par les airs. Rien de tel, quand votre QB a un rating de 105.3 que d’affronter une couverture qui en autorise un de 115.5 (29e).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Matt+Cassel+Detroit+Lions+vs+Oakland+Raiders+2zPxaVlq8N9l.jpgMais attention car Derek Carr a également les moyens d’avancer… et c’est surtout bien plus équilibré. Le rookie coureur Josh Jacobs fait une saison magnifique avec déjà 620 yards, et il va tenter de continuer au coeur d’une défense des visiteurs qui a du mal à se faire respecter. Il faudra néanmoins surveiller l’absence du Centre Rodney Hudson, une pièce importante de la ligne offensive ; les Lions ont eux-mêmes quelques soucis sur la ligne défensive, peinant à appliquer la pression sur le QB adverse malgré Trey Flowers. Ce devrait donc être un duel intéressant dans les tranchées, sachant qu’il faudra stopper Jacobs et mettre le précis Carr (72.6% et 103.6 de QB Rating) mal à l’aise pour l’empêcher de trouver Tyrell Williams ou Darren Waller.

Un match serré qui pourrait se jouer à un détail, comme une pénalité au mauvais moment : cela tombe mal puisque les deux équipes font partie des plus pénalisées (8.1 par match pour Detroit et 8.4 pour Oakland). Si cela se joue à un ballon volé, alors les locaux sont mal partis : Detroit possède un turnover differential de +3, Oakland de -3.

 

Green Bay Packers (7-1) @ Los Angeles Chargers (3-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 22:25
Lieu Dignity Health Sports Park
Titre Match « à l’extérieur »
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Avec la pauvre affluence dans le stade des Chargers et la capacité de voyager des Cheeseheads, ce pourrait être un match à domicile pour Green Bay ; bonne nouvelle pour les locaux : la dernière fois qu’ils ont battu les Packers, c’était à l’extérieur (à Lambeau) – mauvaise nouvelle : c’était aussi la seule, en 1984 (Green Bay mène la série 10-1).

À votre avis, est-ce que c’est une bonne chose d’autoriser 73.2% de complétion (pire marque de la ligue) alors que vous recevez un Aaron Rodgers revenu en grâce et qui pourrait bien récupérer son arme aérienne #1 Davante Adams ? La couverture des Bolts fait une saison vraiment bizarre avec 217.4 yards autorisés (6e), 12 TDs (18e), 7 INTs réussies (10e) et un QB Rating adverse de 103.1 (25e). L’ex-Packer Casey Hayward est toujours là mais la perte de Derwin James reste préjudiciable, et contre un tel QB cela pourrait se payer cash ; il faut que le pass-rush mené par un excellent Joey Bosa (7 sacks) passe la vitesse supérieure et vienne mettre la pression sur lui. Mais le pire, c’est que ce n’est même pas l’Aaron le plus dangereux pour les locaux : avec une défense qui lâche 122.8 yards par match, c’est bien Aaron Jones, flanqué de Jamaal Williams, qu’il faudra arrêter ; le #33 est devenu un vrai playmaker ballon en main avec ses 821 yards et 11 TDs (top NFL).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Aaron+Rodgers+Green+Bay+Packers+v+San+Diego+aO_mXTUVNQQl.jpgPhilip Rivers pourrait voir son souhait enfin exaucé : malgré l’activité de Blake Martinez et ses 83 plaquages (top NFL), la défense au sol de Green Bay reste son point faible ; il serait surprenant que le duo Melvin Gordon – Austin Ekeler ne puisse en profiter pour avancer et manger l’horloge par la même occasion, laissant Rodgers sur le banc. À l’instar d’Aaron Jones, « Woodcock » Ekeler (758 yards et 8 TDs) est un vrai couteau suisse qui devrait aussi challenger la défense dans l’espace sur des petites passes ; cependant Rivers a aussi des armes plus traditionnelles avec Keenan Allen dont le duel avec Jaire Alexander devrait être intéressant. Mike Williams est un peu trop transparent, mais c’est surtout Hunter Henry qui a la capacité de faire mal dans la couverture des visiteurs… du moins, si la protection parvient à tenir le Smithsonian Sackstitute et ses 43 pressions dont 15 sacks, ce qui n’est pas gagné.

Green Bay part favori, mais Los Angeles est une équipe avec du talent qui est toujours dans les matchs ; elle a juste une poisse incroyable dans les matchs serrés cette saison comparé à l’année dernière. Prions pour que cela ne se joue pas à un Field Goal pour les californiens : non seulement ils en manquent trop (72.2%) mais Green Bay les réussit (91.7%) et voit souvent l’adversaire les rater (50% !).

 

Cleveland Browns (2-5) @ Denver Broncos (2-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Novembre, 22:25
Lieu Empower Field at Mile High
Titre Brandon Allen, première
Prévision Météo Quelques nuages

 

Le sixième tour drafté par Jacksonville en 2016 va connaître sa première titularisation face à des Browns qui ne s’arrêtent pas de décevoir après une intersaison alléchante.

Et décevoir est un faible mot, puisque même Nick Chubb se met à gaffer en attaque avec ces deux fumbles contre New England. Si lui n’y arrive plus, cela n’est pas rassurant avec un pendant aérien qui cherche toujours où on a caché sa boîte de vitesse : inlassablement bloqué en première, Baker Mayfield va en plus affronter une défense des locaux qui tourne désormais à plein régime, n’autorisant que 18.9 points, 17.8 first downs, 304.5 yards ou 14 TDs. Von Miller va chercher à profiter d’une protection un peu trop friable pour mettre le conducteur du Modhex sous pression et le faire dérailler une fois de plus ; il en est déjà à 12 INTs cette saison, pire marque NFL.

https://usatbroncoswire.files.wordpress.com/2019/10/brandon-allen.jpg?w=1000&h=600&crop=1Denver plonge un peu plus – et le match avec – dans l’inconnu offensif avec la titularisation de Brandon Allen. Il va sans dire que le duo de coureurs Royce Freeman – Phillip Lindsay va voir des touches pour assister le jeune lanceur, ce qui tombe bien puisque le front-7 des visiteurs est loin d’être un mur infranchissable via cette voie ; Vic Fangio devrait logiquement compter sur eux pour progresser. Demander la lune à Allen qui a perdu son meilleur co-receveur est trop compliqué, même si Courtland Sutton est toujours là et fait une saison remarquable. Il y a également la question d’une protection parfois suspecte face à un Myles Garrett lancé comme une balle et qui mène la NFL avec 10 sacks.

Cleveland est tout sauf une valeur sûre, surtout contre cette défense, mais est-ce que Brandon Allen aura assez de soutien pour manager le match sans trop devoir en faire ? Ce n’est pas totalement sûr car la défense de Cleveland fait de la résistance.

 

New England Patriots (8-0) @ Baltimore Ravens (5-2)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Lundi 4 Novembre, 02:20
Lieu M&T Bank Stadium
Titre La tête de l’AFC en vue
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Ce SNF nous promet un beau spectacle en nous mettant l’eau à la bouche. D’un côté, on retrouve des New England Patriots invaincus et portés par la défense #1 de NFL. De l’autre, les Baltimore Ravens reviennent en pleine santé avec leur attaque de feu (#2 de NFL). Autant dire que les questions que l’on peut avoir risquent bien d’être levées après ce match.

https://images2.minutemediacdn.com/image/upload/c_fill,w_912,h_516,f_auto,q_auto,g_auto/shape/cover/sport/buffalo-bills-v-new-england-patriots-5c521cef4b7ab405f2000001.jpgLes Patriots continuent leur saison parfaite en n’étant quasiment jamais inquiétés. Forcément, avec une défense aussi forte, les Patriots n’ont pas besoin de tout reposer sur les épaules de Tom Brady. Mais le quadragénaire continue d’exceller (65%, 13 TDs, 4 INTs), étant toujours capable de faire gagner son équipe si besoin. Il faut dire que saison après saison, il dispose d’une des meilleurs OLs de NFL, et elle ne devrait pas avoir trop de soucis à contenir le pass-rush amorphe des Ravens où seul Matt Judon semble capable de mettre une certaine pression (4 sacks).

Si les Patriots se sont séparés d’Antonio Brown et de Josh Gordon, leur corps de receveurs n’en reste pas moins intéressant. Évidemment, la présence de Julian Edelman est un vrai plus au sein de cette attaque, le WR étant capable de tout faire (574y, 4 TDs) et restant le meilleur slot de NFL. L’arrivée de Mohamed Sanu n’est pas passée inaperçue et il devra être surveillé de près si les Ravens ne veulent qu’il fasse son premier gros match dans ses nouvelles couleurs. Avec le retour de Phillip Dorsett (4 TDs) et la présence du RB James White (358y), les Patriots sont une nouvelle fois armés pour aider leur QB. Mais les Ravens ont une excellente défense aérienne et le duo Marlon Humphrey – Marcus Peters (5 INTs à deux) pourrait bien être un des tous meilleurs de NFL.

Au sol, les Patriots continuent de faire confiance à Sony Michel, à juste titre (464y, 6 TDs). Le RB semble enfin donner un peu de consistance au sol à des Patriots qui n’ont jamais vraiment été connu pour leur jeu de course ces dernières années. Le front-7 des Ravens est imprévisible et aura du pain sur la planche lors de ce match , mais pour parvenir à le prendre à défaut, les Patriots devront passer par le duo Brandon Williams – Michael Pierce. La Défense des Ravens brille de par son irrégularité, et le manque de pression pourrait leur être fatal face à un QB du calibre de Brady.

https://cdn.rotoballer.com/2019/09/mark-ingram-lamar-jackson-fantasy-football-DFS-lineup-picks-running-backs-quarterbacks-icon.jpegLes Ravens reviennent de leur bye week en plein forme avec en tête de faire connaitre à leur adversaire leur 1ère défaite leur saison. Si les Ravens sont aussi dangereux offensivement, ils le doivent en grande partie à Lamar Jackson. Le QB est toujours aussi incroyable à la course (576y, 10ème de NFL) et a également montré qu’il était tout autant capable de détruire une défense à la passe (63%, 11 TDs, 5 INTs). Son OL est très bonne et peut compter sur le meilleur LT de NFL pour le protéger, mais la défense des Patriots n’est pas à prendre à la légère avec un pass-rush de feu (31 sacks, top NFL) avec pas moins de 4 joueurs ayant + de 4 sacks.

Jackson devra donc vraisemblablement jouer rapidement, que ce soit au sol ou dans les airs. Au niveau aérien, il devrait pouvoir compter sur le retour de son WR préféré, le rookie Marquise Brown (326y, 3 TDs) ; il aura aussi à sa disposition un des meilleurs TEs cette saison avec Mark Andrews (449y, 3 TDs). Et si besoin, il pourra toujours compter sur Willie Snead, qui vient de signer une extension, ou sur Miles Boykin. Mais la défense aérienne des Patriots est féroce avec notamment le duo Stephon Gilmore – Devin McCourty (8 INTs à eux deux).

Bien évidemment, avec un QB aussi excellent à la course, c’est bien le jeu au sol qui est la principale force des Ravens (top NFL, 200+y par match). En plus du QB, les Ravens peuvent compter sur un Mark Ingram qui s’épanouit au sein de cette attaque ; et vu que le front-7 des Patriots a montré certaines limites à contenir la course, malgré un Jamie Collins en feu (10 TFL, 4 passes défendues, 3 INTs, 2 FF, 1 FR, 1 TD !!), ce secteur du jeu pourrait bien décider du sort du match. Les Patriots ont une défense de fer mais ils ont affronté les 5 pires attaques de NFL, donc le face-à-face avec cette attaque des Ravens sera leur premier vrai test.

https://www.si.com/.image/t_share/MTY4MDAwODI1NjY5NDYxMzc2/tom-brad-patriots-ravens.jpgAlors oui, les Patriots ont affronté les pires attaques de NFL. Oui, ils ont un des calendriers les plus faciles de NFL jusque-là (et jusqu’en fin de saison). Mais non, les Patriots ne sont pas surcotés. Une victoire chez les Ravens assoirait un peu plus leur main mise sur l’AFC, mais les corbeaux sont des spécialistes des prime-time à domicile (meilleur de NFL) et des spécialistes des matchs de retour de bye week (meilleur de NFL). Une seconde victoire de suite contre un prétendant au titre final ferait taire les doutes une fois pour toutes.