Gameday : Matchs du Dimanche Week 7
Sommaire
Miami Dolphins @ Buffalo Bills
Jacksonville Jaguars @ Cincinnati Bengals
Minnesota Vikings @ Detroit Lions
Oakland Raiders @ Green Bay Packers
Los Angeles Rams @ Atlanta Falcons
Houston Texans @ Indianapolis Colts
San Francisco 49ers @ Washington Redskins
Arizona Cardinals @ New York Giants
Los Angeles Chargers @ Tennessee Titans
New Orleans Saints @ Chicago Bears
Baltimore Ravens @ Seattle Seahawks
Philadelphia Eagles @ Dallas Cowboys
Miami Dolphins (0-5) @ Buffalo Bills (4-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | New Era Stadium |
| Titre | Buffalo à sa main |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Bills sortent de la bye week avec un bilan inattendu qui ne contient qu’une défaite, et ils vont chercher à l’augmenter contre des Dolphins qui sont passés à un drop de leur première victoire.
Donc l’ami Highlander revient aux affaires (surprise !) à la place de Josh Rosen… pour se prendre la défense des Bills en travers de la barbe. Ryan Fitzpatrick va avoir fort à faire contre une escouade dont on ne parle pas beaucoup mais qui fait un énorme travail avec 14.0 points encaissés par match (4e), 275.0 yards (3e) et 9 TDs au total (4e). Bref, la tâche va être corsée pour la pire attaque de NFL actuellement.
Celle de Buffalo n’est pas flamboyante non plus, ce qui devrait aider une défense des Fins qui sort d’un bon match contre Washington après avoir pris la foudre en début de saison. Cependant, elle a plié contre la course, et c’est rédhibitoire face à l’offensive des Bills : Josh Allen et Frank Gore mènent un jeu au sol qui engrange 139.6 yards par match (6e) avec 4.8 yards par course (10e), donc autant dire que le front-7 des visiteurs va devoir faire le nécessaire pour pousser le jeune QB à les battre par les airs.
Que dire, sinon que c’est un match que les Bills doivent gagner, donc un match qu’ils peuvent très bien perdre aussi ; ne pas tomber dans le piège serait une bonne marque de progression.
Jacksonville Jaguars (2-4) @ Cincinnati Bengals (0-6)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Dans la jungle, personne ne vous entend perdre |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Jaguars et Bengals ont été dégriffés cette saison, et les premiers viennent de perdre Jalen Ramsey dans un échange ; c’est un match des illusions perdues entre tigres et jaguars.
Les Jags étaient à l’équilibre avant de subir deux défaites dans des matchs serrés. Gardner Minshew II continue de déjouer les pronostics avec ses performances, même si tout est loin d’être parfait évidemment ; il devrait pouvoir s’exprimer bien mieux contre la défense poreuse de Cincinnati qui lâche 426.0 yards par match (31e). DJ Chark continue sa saison rookie flamboyante à 528 yards (3e NFL) pour 5 TDs (2e) et 11 big plays (2e) ; encore une fois, Fu Minshew devrait le chercher contre une couverture qui n’aura ni William Jackson ni Dre Kirkpatrick. Au sol, Leonard Fournette brille lui aussi comme 3e coureur NFL (584 yards) et affronter la pire défense au sol qui autorise 184.5 yards par match, 5.3 yards par course et 9 TDs ne peut que l’encourager. Autant dire que les Bengals ont intérêt à montrer les crocs sous peine de se faire dévorer.
Que va donner la défense des visiteurs sans Ramsey ? L’attaque de Cincy est bien trop inconstante, incapable d’installer le jeu au sol (56.5 yards par match – pire marque NFL), et laissant Andy Dalton se dépêtrer derrière une ligne passoire (56 pressions dont 22 sacks) ; vous imaginez ce que cela va donner face à Calais Campbell, Josh Allen & Cie ? Surtout que le retour d’A.J. Green reste entouré de mystère ; Tyler Boyd est toujours là et Auden Tate est devenu une révélation, mais même avec l’absence du #20, ce n’est pas forcément la voie préférentielle à adopter pour les locaux dans ce match. Asseoir le jeu au sol face à une défense qui est loin de dominer (5.2 yards par course) permettrait enfin de faire des longs drives répétés et d’avoir plus longtemps le ballon (27:41 – 25e).
Jacksonville part avec l’avantage, ce qui est logique vu les bilans et le talent. Pour l’emporter, les locaux devront protéger le cuir et enfin parvenir à avancer au sol.
Minnesota Vikings (4-2) @ Detroit Lions (2-2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Detroit doit recoller de suite |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Pas le temps de se lamenter sur les occasions perdues et les décisions litigieuses contre Green Bay, Detroit doit de suite rebondir dans un autre match intra-division contre des Vikings qui se sont refait une santé.
Des problèmes dans l’attaque aérienne, où ça ? Quelques petites mines ici ou là, et tout le monde redevient ami : Kirk Cousins, Adam Thielen et Stefon Diggs reforment un trio redoutable dont la couverture de Detroit devra se méfier comme la peste ; justement, cela nous promet un duel fameux contre Darius Slay, Justin Coleman et Rashaan Melvin qui font eux aussi une saison remarquable, limitant les QBs adverses à 56.5% (3e) et 82.2 de QB Rating (7e). Tout cela sans un pass-rush forcément très efficace (32 pressions dont 10 sacks), ce qui risque de laisser un peu trop de temps à Cousins pour trouver ses cibles. Néanmoins, il ne faut pas se leurrer : l’attaque de Minny passe par Dalvin Cook et ses 796 yards cumulés (2e NFL) et 6 TDs (4e) ; et c’est bien là que le noeud du problème se situe pour les locaux : leur défense contre la course est bien trop permissive avec 5.1 yards par course ; Jarrad Davis et ses partenaires doivent avant tout stopper Cook avant de penser à autre chose.
Les Lions sont 2-2-1, mais à quelques actions près ils pourraient être 4-1… voire mieux ; vous nous direz, c’est un peu toujours cette histoire avec Detroit. C’est pourquoi la franchise du Michigan n’arrive pas à s’installer durablement dans le positif : rappelons que 2016-2017 représentait la première fois depuis 1993-1995 qu’elle alignait deux saisons consécutives positives, tout ça pour faire 6-10 l’année dernière. Après un espoir entrevu l’année dernière, c’est encore le jeu au sol qui pêche en attaque avec seulement 3.8 yards par course, et cela malgré les efforts de Kerryon Johnson ; la tâche ne va pas être plus facile face à Anthony Barr et ses partenaires qui n’ont autorisé qu’un seul TD. Cela devrait encore se jouer sur le bras de Matthew Stafford dont la protection a craqué récemment, ce qui n’est vraiment pas une bonne idée avant d’affronter le duo Everson Griffen – Danielle Hunter, ce dernier faisant une meilleure saison encore avec 16 pressions dont 6 sacks. Dans l’absolu, Staffie a les armes pour avancer par les airs (même contre cette couverture), mais il lui faut du temps pour lancer.
Un match à domicile de Detroit, en plus dans la division ? N’essayez pas de prévoir quoi que ce soit, prenez votre popcorn, asseyez-vous et regardez le show. Minnesota est favori, mais les Lions vont réussir à en faire un match serré comme toujours… qu’ils le gagnent, c’est autre chose.
Oakland Raiders (3-2) @ Green Bay Packers (5-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | Que les receveurs valides lèvent la main |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Hécatombe dans les cibles de passes des deux côtés : les Raiders et Packers s’affrontent sans leur receveur #1, et cela pourrait être pire pour les locaux qui continuent de tenir à la tête de la division.
Cela fait depuis 1987 (!) que les Raiders n’ont plus battu les Packers, soit une série de 7 défaites consécutives. Ils sortent de leur bye week pour aller dans le Grand Nord affronter une défense de Green Bay qui continue d’être opportuniste ; vous pensez avancer tranquillement contre elle, et elle ajoute à son total de 56 pressions dont 18 sacks pour vous arrêter ou à son total de 11 turnovers pour reprendre la possession. Il sera donc important pour Derek Carr et les siens de finir les drives, et si possible dans l’en-but. Fort heureusement, les visiteurs ont les armes pour : Josh Jacobs offre une solution très viable au sol (430 yards et 4 TDs, top-10 NFL), et Green Bay continue d’avoir des difficultés dans cet exercice avec… 4.9 yards autorisés par course aussi ; les seuls qui en ont vraiment profité, Philly, sont les seuls à avoir battu les Packers. Cela aidera Carr qui sera sans Tyrell Williams, mais il aura quand même Darren Waller pour l’aider, cependant cela risque d’être insuffisant contre la couverture menée par un Jaire Alexander qui est en tête de la ligue avec 10 passes défendues.
Et quelque soit le corps de receveurs de Derek Carr, peut-il être pire que celui d’Aaron Rodgers ? Davante Adams déjà out, Geronimo Allison et Marquez Valdes-Scantling incertains voire très incertains, Equanimeous St.Brown sur IR… il ne va pas seulement falloir que le miraculé Allen Lazard se lève et marche, il va falloir qu’il se transforme en Jordy Nelson 2.0 pour aider le #12 dans les airs ; un vrai réveil de Jimmy Graham ferait du bien mais pour l’instant les signes ne sont pas rassurants. On devrait donc voir encore beaucoup de touches pour le duo Jamaal Williams – Aaron Jones, mais il y a un hic : sans être monstrueuse, la défense contre la course d’Oakland tient plutôt bien cette saison, ce qui est toujours mieux que les années précédentes ; de fait, si les visiteurs peuvent interdire l’installation du jeu au sol du Wisconsin, c’est déjà la moitié de la bataille gagnée.
Les deux équipes aiment posséder la balle, mais ce sont les Packers qui le font le mieux (31:57 – 6e), et il faudra qu’Oakland inverse cette tendance pour espérer l’emporter, car cela veut dire qu’ils auront avancé au sol, bloqué celui de Green Bay et forcé Rodgers à faire des miracles avec des bouts de scotch.
Los Angeles Rams (3-3) @ Atlanta Falcons (1-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | Le temps passe vite |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les champions NFC 2016 et 2018 s’affrontent alors que leur saison n’a pas tourné du tout comme prévu : les Falcons ne savent plus comment gagner et les Rams ont du mal à retrouver leur superbe offensive de l’année dernière.
Les soucis offensifs des Rams viennent en partie de leur incapacité à établir un jeu au sol durable via Todd Gurley : les 4.3 yards par course sont plutôt bons, mais les 98.3 yards par match prouvent qu’il n’est pas assez utilisé. L’attaque va affronter une défense qui est à peu près aussi schizophrénique : 3.9 yards par course (9e) mais 117.7 yards par match (20e) ; bref, on ne sait pas quel jeu au sol va se montrer des deux côtés, et cela pourrait faire pencher la balance. L’incertitude est aussi présente du côté aérien : touchée par les blessures, la ligne offensive cède bien plus souvent, mais le pass-rush d’Atlanta est anémique avec 28 pressions dont 5 sacks (pire marque NFL). Néanmoins, au final, c’est bien l’absence de Desmond Trufant qui est le point majeur avec l’armada offensive en face ; il faut juste que Jared Goff ait le temps, et il pourra progresser face à une défense qui peine beaucoup trop à arrêter les drives adverses (56% de 3e tentatives autorisées – pire marque NFL).
De l’autre côté, le réveil de Devonta Freeman est une bonne nouvelle, mais il pourrait bien ne pas durer : Cory Littleton mène une défense contre la course redoutable (3.5 yards par course), même s’il est vrai qu’elle autorise un peu trop de TDs (7). Cela nous amène à un duel qui va être retentissant vu les récents changements : Matt « Arroseur Automatique » Ryan, Houlio, Calvin Ridley, Mohamed Sanu et Austin Hooper contre une couverture qui a perdu Marcus Peters (échangé), Aqib Talib (blessé) mais gagné Jalen Ramsey. Comment voulez-vous prévoir quoi que soit ? Blague à part, la protection de Ryan n’est plus du niveau d’il y a quelques années, et même si les Rams ont perdu Clay Matthews, Aaron Donald est toujours là pour en profiter. La vraie question c’est l’impact général du jeu de chaises musicales chez les arrières, et il n’est pas dit que les Rams en sortent gagnants (si Talib n’était pas sur IR, c’était sans aucun doute).
Blessures, méformes, échanges, de quoi rendre ce match assez illisible, même s’il est normal que les Rams soient donnés favoris vu les bilans. Ce qui est sûr, c’est que si la défense des Falcons ne se réveille pas, il n’y aura pas de miracle.
Houston Texans (4-2) @ Indianapolis Colts (3-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Houston contre l’histoire |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Texans possèdent un record catastrophique de 8-27 contre les Colts, le pire bilan de la NFL entre deux équipes qui se sont rencontrées au moins 30 fois ; autant dire que Houston va vouloir aller contre l’histoire pour augmenter son avance en tête de l’AFC South.
Mis à part une ligne offensive qui continue de bien porter son nom au sens figuré (56 pressions concédées dont 18 sacks), le reste de l’escouade tourne à plein régime, postant les meilleurs taux de 3e tentatives (51.4%) et de TDs une fois en redzone (71.4%) ; justement deux stats dans lesquelles la défense des locaux a beaucoup de mal à être efficace (respectivement 45.5% et 66.7%). Cette dernière fait ce qu’elle peut, mais les absences commencent à la rattraper : Darius Leonard a manqué (5.1 yards par course autorisés) et son retour sera très important pour mettre fin à la cavalcade du jeu au sol des Texans qui domine les adversaires à hauteur de 139.8 yards et 8 TDs ; le duo Carlos Hyde – Duke Johnson trouve son rythme, et Deshaun Watson est toujours dangereux avec ses jambes. Au niveau aérien aussi la situation n’est pas rose pour Indy : Kenny Moore est out et Pierre Désir est incertain ; imaginez avec Dédédé, Will Fuller, Kenny Stills et KKQT en face. Autant dire que le pass-rush ne devra pas rater Watson qui est sur son petit nuage de potentiel MVP.
On peut difficilement trouver deux lignes offensives aussi différentes dans la ligue : celle des Colts roule tel un tank bleu et blanc sur ses adversaires, ouvrant des brèches béantes pour la Mack Attack (470 yards, 4 TDs et 31 first downs) et protégeant parfaitement Jacoby Brissett (26 pressions concédées dont 6 sacks). Cependant… la défense contre la course des visiteurs a froncé les sourcils récemment avec le duo McKinney – Cunningham à sa tête ; ce sera en tout cas un sacré duel physique pour établir la dominance dans ce secteur. Du côté du jeu aérien, Brissett fait le travail et il possède l’arme ultime contre Houston : T.Y. Hilton qui torche régulièrement les Texans depuis des années. Il faudra bien entendu empêcher J.J. Watt de venir gêner le QB, et il ne serait pas de trop qu’une autre cible émerge à part Jack Doyle (par exemple, Eric Ebron qui a largement disparu cette saison avec seulement 9 réceptions).
Si on considère que le chiffre 1 représente un playcall équilibré (50% de passes et 50% de courses), Indy et Houston n’en sont pas loin : la « déviation à l’équilibre » du playcall des Colts est très faible (0.088 – 3e), celle des Texans est un poil plus grande mais sans plus (0.302 – 11e). Sans surprise il va donc falloir s’attendre à une certaine balance des deux côtés, et la défense qui forcera l’attaque adverse à s’éloigner de ce schéma se mettra en bonne position pour se simplifier la tâche et l’emporter.
San Francisco 49ers (5-0) @ Washington Redskins (1-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | San Fran-six-and-oh ? |
| Prévision Météo | Pluie |
Les 49ers continuent leur début de saison rêvé avec un déplacement chez des Redskins qui viennent juste d’arracher leur première victoire… face à Miami ; autant dire que ce test-là sera plus compliqué.
La formule idéale a été trouvée par Kyle Shanahan : une défense étouffante, un jeu au sol qui produit (179.8 yards par match – 2e), et un Jimmy Garoppolo qui complète avec précision (69.9%) sans être forcément génial non plus grâce surtout à George Kittle. Maintenant, vous prenez une défense des Reds qui lâche 4.6 yards par course et 134.0 yards par match, et vous avez compris de suite ce que le front-7 va devoir faire : boucher les trous au sol avant tout, au milieu et sur les extérieurs, afin de forcer Garo à en faire un peu plus.
Et sinon, vous voulez dire que les Reds avec leur attaque qui n’a mis que 17 points à Miami va devoir trouver un moyen de contourner une défense des 49ers qui émet une aura rappelant (gentiment) le début de la décennie ? Bien sûr, et à quelle adresse devons-nous vous livrer votre licorne arc-en-ciel ? Malgré le sérieux de Case Keenum et les efforts d’Adrian Peterson, ils vont prendre un mur qui n’autorise, pour donner des exemples, que 12.8 points (2e), 13.0 first downs (2e), 239.0 yards (2e), 12 big plays (top NFL), 151.8 yards à la passe (top NFL) ou 1 TD au sol (top NFL aussi). Il va falloir un sacré effort, à commencer par la ligne offensive face à un front rempli de choix de premier tour qui jouent comme tels, afin que l’attaque arrive à faire quoi que ce soit. Et cela commencera par protéger le cuir : 11 pertes de balle déjà (24e) contre une défense qui en vole 12 (4e).
Rien de plus évident : Washington doit trouver la solution au sol et stopper celui des 49ers pour avoir une quelconque chance de créer la surprise.
Arizona Cardinals (2-3-1) @ New York Giants (2-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Les Giants récupèrent des armes |
| Prévision Météo | Couvert |
Non seulement Saquon Barkley revient mais Evan Engram aussi pour aider Daniel Jones ; cela promet un duel de jeunes armes contre Kyler Murray qui vient d’enregistrer deux victoires consécutives avec les Cardinals.
L’Air Raid commence à porter ses fruits, mais avant de couronner Kliff Kingsbury et son rookie QB, il faut être prudent : la ligne offensive a toujours du mal en protection (54 pressions dont 21 sacks), et les pass-rushs de Cincinnati et Atlanta sont tous sauf reluisants ; or, celui des Giants tient la route avec 51 pressions et 16 sacks et Markus Golden en tête de gondole. De fait, même si la couverture des visiteurs autorise un QB Rating de 103.0, il est quand même possible qu’elle pose des problèmes aux visiteurs pour ce qui est du jeu aérien, surtout avec Christian Kirk out. Il serait idoine que le jeu au sol continue sa marche à hauteur de 5.0 yards par course, mais qu’il soit un peu plus réparti en efficacité entre Murray, David Johnson et Chase Edmonds ; DJ n’est qu’à 3.9 yards par course.
Le rookie QB de l’autre côté est content de voir plusieurs armes revenir dans son giron pour l’assister, mais il va aussi devoir affronter une difficulté de plus que les précédents adversaires d’Arizona : Patrick Peterson revient de suspension pour booster une couverture qui en a largement besoin, étant la seule de NFL sans INT et autorisant 71% de complétion, 281.2 yards et 16 TDs (pire marque de la ligue). Malgré les efforts de Chandler Jones ou Terrell Suggs qui chercheront à presser Jones, le reste de la défense n’arrive pas à stopper les attaques adverses ; si Barkley peut courir tout son saoul, le match risque d’être long pour les visiteurs.
Bien malin qui peut prédire le résultat. Cela peut aussi bien partir en feu d’artifice car les attaques ont le pas sur les défenses, et cela pourrait se finir à l’équipe qui aura la balle en dernier.
Los Angeles Chargers (2-4) @ Tennessee Titans (2-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 22:05 |
| Lieu | Nissan Stadium |
| Titre | Plus de temps à perdre |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Entre des Bolts qui continuent d’imploser et des Titans qui ont fini par s’embourber dans leur propre style, il n’y a plus le temps de tergiverser : un bilan de 2-5 serait très difficile à inverser.
Rien ne va plus chez les Chargers qui n’arrivent plus à mettre un pied devant l’autre. Est-ce que Russell Okung va pouvoir revenir dès cette semaine dans une ligne offensive qui en a grandement besoin ? Ce serait une bonne chose car l’unité souffre depuis le début de la saison et n’offre pas l’assise nécessaire à Philip Rivers ni au jeu au sol. Il y a également la question de la remise en route de Melvin Gordon après son holdout, et ce même si Austin Ekeler a fait son maximum entre-temps. Il est temps que tous ces problèmes soient mis derrière, comme la blessure de Hunter Henry : le TE a fait un retour fracassant la semaine dernière, et si vous l’ajoutez au duo Keenan Allen – Mike Williams, c’est déjà une force de frappe non négligeable contre une défense de Tennessee qui est solide dans tous les compartiments. Les Bolts auront besoin de TOUTES leurs armes.
C’est peu dire que l’attaque de Tennessee, déjà emplie de questions, a connu un rotoplaf à Denver. Tout commence devant où la ligne offensive continue d’exploser, ayant déjà concédé 76 pressions dont 29 sacks ; les pires marques de la ligue. Dans ces conditions, difficile d’avoir un jeu au sol qui avance malgré Derrick Henry ; et de même pour le jeu aérien où Marcus Mariota, qui a ses propres difficultés, a été mis sur le banc au profit de Ryan Tannehill. L’ex-Fin est plus à même de sortir le gros bras, mais il n’aura peut-être pas besoin de le faire face à une couverture qui autorise 73.6% de complétion (pire marque de la ligue) ; en tout cas, il faudra déjà que sa protection tienne, sinon il n’aura pas plus de réussite que Mariota.
Entre deux équipes malades, laquelle redressera la tête ? Même avec tous les problèmes, l’avantage va toujours à celle qui a le meilleur QB.
New Orleans Saints (5-1) @ Chicago Bears (3-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 22:25 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Défense vs. défense |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Gros choc en vue entre une escouade terrifiante et une autre qui fait le travail : New Orleans veut continuer à gagner sans Drew Brees alors que Chicago sort de sa bye week et ne doit pas laisser Green Bay et Minnesota s’échapper.
4-0 sans le #9, qui l’aurait parié ? Certes la défense fait une énorme part du travail, mais l’attaque n’est pas forcément en reste ; Teddy Bridgewater a montré pouvoir s’adapter à toutes les situations, et pouvoir faire le drive qu’il faut si besoin. Il va néanmoins affronter une bestiole particulière avec la défense des Bears qui sort de son hibernation suivant une défaite frustrante, et avec une sacrée dalle ; et cela sans Alvin Kamara, blessé. Latavius Murray a prouvé être un renfort de choix, mais il reste qu’il n’est pas le zébulon #41 et qu’il va prendre le mur constitué de Roquan Smith et de ses amis (3.4 yards par course) ; surtout quand il a prouvé que même sans Akiem Hicks, il était présent. Il est donc possible que notre ami Arthur Pontsurleau doive prendre le jeu à son compte : la bonne nouvelle c’est que la ligne continue d’être efficace en protection, et qu’il possède une arme létale en Michael Thomas ; la mauvaise, c’est l’absence du précieux Jared Cook, la présence de Khalil Mack en face, et une couverture qui va essayer de couper les lignes de passe… même si on peut se poser la question de ce taux de complétion autorisé bien élevé (70.7%).
C’est le retour du Biscuit à la tête de l’attaque de Chicago, mais il ne va pas recevoir un cadeau de bienvenue non plus avec la défense de New Orleans. L’attaque des locaux reste bien insuffisante avec 17.4 points, 17.4 first downs (!) et 266.0 yards par match. Le jeu au sol n’arrive pas à s’implanter suffisamment (3.4 yards par course) et cela ne va pas forcément être plus facile face à Demario Davis et ses partenaires… même si la défense au sol des Saints a parfois donné des signes de faiblesse. Dans les airs, cela risque d’être un peu plus compliqué : la ligne offensive a perdu Kyle Long, et le duo Cameron Jordan – Marcus Davenport mène un pass-rush pas piqué des hannetons (57 pressions dont 18 sacks). Les cibles du Biscuit ne brillent pas forcément à part Allen Robinson, et cela risque de ne pas être plus simple contre la couverture des visiteurs bien aidée par le pass-rush.
Match défensif à venir, et le genre qui peut mettre fin à la belle chevauchée des Saints sans leur QB titulaire. Pour les deux équipes, il faudra absolument protéger le cuir et avancer au sol.
Baltimore Ravens (4-2) @ Seattle Seahawks (5-1)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 20 Octobre, 22:25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | La course avant tout |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
Un match intriguant est proposé ce dimanche, une rencontre que l’on ne voit pas souvent entre l’AFC et la NFC. D’un côté, des Seattle Seahawks qui impressionnent depuis le début de saison, notamment grâce à leur QB. De l’autre, les Baltimore Ravens capables du pire comme du meilleur. Ce qui est sûr, c’est que ce match devrait se jouer au sol avec 2 équipes qui adorent courir.
Les Ravens sortent de 2 victoires contre des rivaux d’AFC North leur ayant permis de reprendre la tête de la division. Lamar Jackson sera une nouvelle fois aux commandes : si le jeune QB a ralenti un peu son rendement dans les passes aériennes (65%, 11 TDs, 5 INTs), il a augmenté son niveau de jeu au sol en redevenant la menace que l’on connaissait (460y, 2 TDs). Avec une très bonne OL pour lui laisser le temps de lancer ou courir, les Ravens mettent les chances de leurs côtés pour aider leur QB. Le pass-rush des Seahawks aura fort à faire pour limiter le QB, même si Jadaveon Clowney et Rasheem Green restent des menaces constantes (3 sacks).
Malheureusement pour Jackson, il devra surement faire une nouvelle fois sans son WR préféré, le rookie Marquise Brown. Les Ravens devraient donc principalement se tourner vers l’excellent Mark Andrews (410y, 3 TDs), déjà parmi les meilleurs à son poste ; Willie Snead et Miles Boykin (2 TDs chacun) devraient s’occuper du reste des passes. Les Seahawks devront là aussi rester sur leurs gardes, surtout que leurs 2 Safeties titulaires pourraient être absents ; mais le remplaçant Tedric Thomson (2 INTs) et Shaquill Griffin restent des dangers à éviter.
Au sol, les Ravens sont les meilleurs de NFL et cela se comprend aisément. Outre Jackson, l’arrivée de Mark Ingram (424y, 7 TDs) a été prépondérante dans leur réussite. Le RB est un vrai plus au sein de l’attaque et les défenses adverses ne savent jamais qui défendre. Mais le front-7 des Seahawks est très bon, avec notamment 2 des plus gros plaqueurs de NFL cette saison, Bobby Wagner et K.J. Wright ; cela pourrait aider à limiter les Ravens. L’attaque des Ravens est une des meilleures de leur histoire, et si les Seahawks n’ont plus une aussi grosse défense qu’avant, cette dernière reste bonne et sous-cotée.
Les Seahawks n’ont perdu qu’une seule fois cette saison et viennent d’enchainer 3 victoires de suite. Ces victoires, ils les doivent principalement à un Russell Wilson en état de grâce. Le QB réalise une saison parfaite (73%, 14 TDs, 0 INT !!), ce qui lui vaut d’être déjà considéré pour le potentiel MVP de la saison, à juste titre. Sa force est qu’il n’a aucune faiblesse : il évite les sacks à merveille, lance des passes quasi parfaites, et peut courir facilement s’il le faut ; il a tout du QB parfait pour la NFL actuelle. Son OL, après un petit regain de forme, retombe dans ses travers, et en plus de cela son meilleur joueur (le LT) devrait manquer la rencontre. Cela n’augure rien de bon pour les Seahawks, mais ils ont la chance de jouer un pass-rush des Ravens assez fantomatique malgré la présence de Matt Judon (4 sacks).
Pour aider Wilson, les Seahawks peuvent compter sur un duo de WRs parfaitement complémentaires. D’un côté, on a Tyler Lockett (454y, 3 TDs) capable de tout attraper, aussi bien sur passes courtes que longues ; de l’autre, on a le rookie DK Metcalf (336y, 2 TDs), véritable machine qui s’avère avoir son importance en endzone. Derrière eux, Jaron Brown semble prendre de l’importance, ce qui ne sera pas de trop puisque la perte du TE Will Dissly est un coup dur. C’est ici que Seattle aura du travail, puisque l’arrière garde aérienne des Ravens est menée par un duo de CBs excellent avec Marlon Humphrey et Marcus Peters (2 INTs chacun). Et avec un certain Earl Thomas qui aura une revanche à prendre face à son ancienne équipe, cela donne une défense aérienne effrayante pour l’adversaire.
Au sol, Chris Carson est un excellent RB qui peut tout faire (644y et 4 TDs, cumulés) et qui semble avoir calmé son petit passage à vide niveau fumble (2 perdus en 2 matchs) ; de fait les Seahawks ont eux aussi une super attaque au sol. Le front-7 des Ravens est capable du meilleur comme du pire, mais l’arrivée de Josh Bynes combiné au talent de Michael Pierce semble avoir un peu aidé. L’attaque des Seahawks est parfaitement articulée autour d’un gros jeu de course et d’un Wilson au sommet de son art : les Ravens ont du pain sur la planche pour ralentir le QB.
Deux attaques de feu face à deux défenses laissant planer certains doutes, cela donne une recette parfaite pour un gros match offensif. Et comme bien souvent quand c’est le cas, on pourrait donc assister à un match assez défensif et assez serré. Les Seahawks semblent sur un petit nuage et bénéficieront du 12ème homme pour sortir vainqueur du match, mais les Ravens devraient tout donner afin de frapper un grand coup sur la NFL.
Philadelphia Eagles (3-3) @ Dallas Cowboys (3-3)
| Date et Heure Française | Lundi 21 Octobre, 02:20 |
| Lieu | AT&T Stadium |
| Titre | À la croisée des chemins |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Dans une NFC East totalement remise en jeu par les trois défaites de Dallas, ce Sunday Night Football promet de valoir son pesant de cacahuètes avec la réception des Eagles.
Philadelphie vient de prendre une claque à Minnesota qui ne fait pas bien à la tête. La défense des Boys n’est pas aussi dominatrice que l’année dernière mais elle n’est pas devenue mauvaise pour autant : ce sera notamment un combat très intéressant sur 3e tentative entre une des meilleures attaques de la ligue (50% – 3e) et une des meilleures défenses (25.4% – 2e). Carson Wentz ne fait pas une saison particulièrement étincelante sur la régularité (61.2%) mais il en est quand même à 12 TDs et 3 INTs avec une bonne protection (10 sacks) ; Robert Quinn et ses partenaires devront trouver le moyen de lui appliquer une bonne pression pour ne pas le laisser trouver ses cibles. Professeur Leighton & Jayluke, qui ont connu quelques petits trous d’air cette saison (cf. vs Green Bay), devront résoudre l’énigme Jordan Howard au sol et surveiller l’explosif Miles Sanders qui s’est montré face à Minnesota.
Affronter l’arrière-garde touchée par les blessures des Eagles est le remède pour n’importe quelle attaque (280.2 yards concédés par match et 13 TDs), et il semble que l’attaque des Boys va récupérer la majorité de ses receveurs blessés. Si vous ajoutez le retour des Offensive Tackles Tyron Smith et La’el Collins pour contrer un pass-rush qui n’est pas inactif (53 pressions dont 14 sacks), cela devrait donner les billes nécessaires à Dak Prescott pour faire des dégâts. Ce sera d’autant plus important qu’on connaît la solidité de l’escouade des visiteurs contre la course : Ezekiel Elliott pourrait avoir du mal à avancer, et le jeu aérien pourrait prendre une certaine importance pour les locaux.
Nous sommes partis pour une rencontre qui pourrait être serrée, dans la bonne vieille tradition de la NFC East. C’est la couverture des Eagles qui dictera la décision dans ce match, car c’est celle des quatre escouades qui est derrière les trois autres.