Gameday : Matchs du Dimanche Week 5
Sommaire
Tennessee Titans @ Buffalo Bills
Atlanta Falcons @ Pittsburgh Steelers
Denver Broncos @ New York Jets
Jacksonville Jaguars @ Kansas City Chiefs
Green Bay Packers @ Detroit Lions
Baltimore Ravens @ Cleveland Browns
New York Giants @ Carolina Panthers
Miami Dolphins @ Cincinnati Bengals
Oakland Raiders @ Los Angeles Chargers
Arizona Cardinals @ San Francisco 49ers
Minnesota Vikings @ Philadelphia Eagles
Los Angeles Rams @ Seattle Seahawks
Dallas Cowboys @ Houston Texans
Tennessee Titans (3-1) @ Buffalo Bills (1-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | New Era Stadium |
| Titre | Les inhabitués des playoffs |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Titans et les Bills ont mis fin à leur disette de playoffs en 2017, mais les deux équipes ne semblent pas sur le même point d’y retourner ; les Titans s’arrachent et gagnent alors que les Bills ont fait plusieurs non-matchs.
Il serait bien que les Titans remportent largement un match : c’est à l’image de leur attaque qui n’a que 8 big plays seulement (pire marque NFL) ; chaque victoire a été de 3 points. Tennessee se bat avec ses forces et ses faiblesses, alors que son nouveau Head Coach installe sa philosophie et ose la victoire ; cela leur réussit, c’est toujours positif. Mais il est clair que cela ne va pas pouvoir vraiment durer, donc il faut profiter d’une équipe de Buffalo sur les talons mais dont la défense reste le point « fort ». Avoir récupéré Taylor Lewan était important et il devra maîtriser Jerry Hughes dans un combat de lignes qui sera très important pour protéger Marcus Mariota et ouvrir les brèches d’un jeu au sol qui a été trop discret contre Philly. Sans être aussi redoutable, le front-7 des Bills n’est pas à sous-estimer avec Lorenzo Alexander ou Matt Milano, et la couverture n’est pas à la traîne non plus. Il faudra que Tennessee soit patient avant tout.
Où est le vrai Josh Allen ? : c’est une bonne question ; est-il possible que les Vikes avaient les yeux un peu trop tournés vers les Rams en Week 3 ? Toujours est-il que le rookie a explosé à Green Bay, et il va se retrouver face à une défense qui commet son petit nombre d’erreurs, mais qui reste redoutable. Cela va commencer devant : le total de sacks n’est pas uniquement dû à elle (Allen voit parfois des fantômes et sort bien trop tôt de la poche), mais elle va devoir tenter de maîtriser le quatuor Casey – Orakpo – Morgan – Landry qui mène un pass-rush féroce à 40 pressions dont 12 sacks. En rajoutant le manque de cibles de qualité, cela ne risque pas d’aider le rookie ; le jeu au sol a besoin d’un LeSean McCoy en forme, sachant que les Titans ont une petite faiblesse à ce niveau à 4.9 yards encaissés par course. Ce n’est qu’à ce prix que le pass-rush sera forcé de se calmer un peu et s’occuper du jeu au sol, ce qui aidera Allen par rebond.
Les Titans ont la main, mais il faut toujours se méfier des équipes qui sortent d’un non-match (surtout si elles jouent à domicile).
Atlanta Falcons (1-3) @ Pittsburgh Steelers (1-2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Heinz Field |
| Titre | Plus le temps de tergiverser |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Personne n’aurait parié sur Atlanta et Pittsburgh à deux victoires cumulées après un mois, mais nous y voilà : l’une de ces deux équipes va rebondir, l’autre va s’enfoncer dans la crise.
Un autre match des Falcons, un autre déluge de points ? : ironiquement, Atlanta détient déjà le record du score cumulé des 4 premiers matchs d’une saison ; en 2016, il était de 152-124 pour les Falcons soit un total de 276 points marqués. Sans surprise cette année, on retrouve trois équipes de NFC Score… pardon South dans le top-5 : Chiefs (260), Saints (258), Buccaneers (251), Bengals (239) et Falcons (238). Stat mise à part, les visiteurs ont probablement scruté avec intérêt ce que Baltimore a réalisé contre Pittsburgh en se disant que, question puissance offensive, ils ont ce qu’il faut : avec le trio Houlio – Sanu – Ridley, ils ont largement de quoi affoler la couverture des locaux, même si le retour de Joe Haden a fait du bien. Néanmoins, il va falloir que la ligne protège mieux Matt Ryan, parce qu’elle reste inconstante et les Steelers savent mettre la pression (44 pressions dont 13 sacks). Le retour de Devonta Freeman fera du bien pour booster le jeu au sol, mais il faudra pour cela passer le trio Heyward – Tuitt – Bostic… et là encore, la ligne offensive va devoir hausser le ton.
Tiens Big Ben, une défense pour te refaire la cerise… : et bonjour, monsieur du Faucon, que vous êtes endolori, que votre plumage a tâté du tromblon, sans mentir, si votre ramage duplique celui de cette saison, vous allez encore avaler du yard par le fi… bref Jean De La Fontaine adorerait la NFL, c’est rempli de bébêtes et d’histoires instructives à raconter (vous connaissez La Cloche et le Sidérurgiste, une fable poignante sur la notion de compromis ? Non ? Vous voyez, il aurait fait un malheur). Quoi qu’il en soit, Big Ben devrait avoir l’opportunité de faire des dégâts, tout comme John Conner, Antonio Brown, J2S2, Vance McDonald et le reste contre une défense qui continue de perdre des pièces importantes (Grady Jarrett sera absent pour ce match). L’attaque de Pittsburgh engrange 411 yards par match, la défense des Falcons en lâche 403… il faudra juste un peu plus d’alchimie entre toutes les pièces offensives.
Si une défense se réveille, il y a plus de chance que ce soit celle de Pittsburgh. Il sera important pour Atlanta de protéger la balle (Pittsburgh a volé 7 ballons et marqué 24 points grâce à eux), mais surtout de la voler, car les Steelers ont déjà 9 ballons perdus (pire marque NFL).
Denver Broncos (2-2) @ New York Jets (1-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Renouer avec la victoire |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les deux équipes ont démarré la saison dans la bonne colonne (les Jets une fois, les Broncos deux) avant de subir une liste de défaites ; l’une d’entre elles va stopper cette mini-série négative.
Case Keenum va-t-il exploiter les mêmes failles que Blake Bortles ? : les Jets ont fait un bon début de saison défensif, mais ils ont totalement explosé à Jacksonville ; et il y a des chances que Sanders – Thomas – Sutton puisse faire la même chose que Cole – Moncrief – Westbrook. Il va donc falloir que l’escouade défensive entière se remette la tête à l’endroit, car la défense au sol a également plié et les Broncos ont quelques armes à faire valoir. Nous avons parlé de celles à la réception – si Keenum bénéficie d’une bonne protection qui n’est pas forcément le point fort de la ligne, surtout qu’elle n’aura pas Jared Veldheer à droite – mais c’est le jeu au sol qui est le moteur de l’attaque ; le duo Freeman – Lindsay continue d’impressionner, et le front-7 mené par Leonard Williams – Darron Lee ne peut pas les laisser avancer à leur guise. Les visiteurs devront également bien protéger le cuir : les Jets ont déjà volé 10 ballons dont 6 INTs ; le même total lancé par Keenum.
Qui va faire un match complet – Darnold ou la couverture de Denver ? : pendant 3 QTs contre Kansas City, la No Fly Zone est revenue, comptant peut-être un peu plus sur les schémas tactiques que sur la qualité de ses membres ; avant de finir par imploser. Bonne nouvelle : c’est un rookie Quarterback en face, donc Vance Joseph et Joe Woods vont pouvoir ressortir leurs formations et leurs déguisements (de couverture, pas ceux pour Halloween – c’est à la fin du mois) afin de confondre un Sam Darnold dont le meilleur match a été le premier. Pour l’aider, il faudrait un jeu au sol qui avance (ainsi qu’une défense qui limite l’adversaire pour que le score n’enfle pas). Le souci c’est que le front-7 mené par Derek Wolfe et Brandon Marshall fait plutôt du bon travail, et les Jets ont déjà subi 18 run stuffs (pire marque NFL). Il faut donc que la ligne fasse un meilleur travail pour aider le duo Well Well et Darnold, sinon Von Miller et Bradley Chubb viendront dire deux mots au QB avant qu’il ait le temps de trouver Enunwa, Anderson ou Kearse.
Si c’est la défense des Jets à Jacksonville qui se montre, les Broncos ont les armes pour l’emporter. Mais on peut penser qu’elle va tenter de rebondir, et que le match risque d’être serré.
Jacksonville Jaguars (3-1) @ Kansas City Chiefs (4-0)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Arrowhead Stadium |
| Titre | Place aux monstres |
| Prévision Météo | Risque de pluie |
C’est une discussion éternelle qui revient vers nous pour cette rencontre : vaut-il mieux avoir une attaque de feu ou une défense de fer ? Ce match est un bon exemple pour nous donner une idée. Entre des Kansas City Chiefs qui rien ne semble pouvoir arrêter offensivement et des Jacksonville Jaguars qui peuvent compter sur la meilleure défense de NFL, ce face-à-face devrait faire des étincelles.
Les Jaguars sont repartis sur les mêmes bases que l’an passé et n’ont perdu que contre leur kryptonite, Tennessee. Si Blake Bortles semble encore un peu léger lorsqu’il s’agit de faire gagner son équipe, on peut cependant affirmer que le QB est en bien meilleure forme cette saison. Plus précis, plus précieux, Bortles semble pouvoir aider son équipe convenablement. Son OL est assez bonne, mais elle devra rester sur ses gardes face au pass-rush des Chiefs, mené par le trio Justin Houston – Dee Ford – Allen Bailey (3 sacks chacun).
Pourtant, on aurait pu croire que les Jaguars allaient éprouver de grosses difficultés dans le jeu aérien, surtout après la blessure de leur WR1, mais au final, les receveurs s’en sortent plutôt bien et proposent des solutions intéressantes : Dede Westbrook (294y) commence à montrer tous les espoirs que l’on avait en lui, tandis que Keelan Cole (225y) continue son petit bout de chemin sans faire de bruit ; avec un Donte Moncrief qui commence à prendre du volume (2 TDs), les Jaguars ont des cibles à faire valoir. La défense des Chiefs devra faire mieux que d’habitude si elle ne veut pas prendre l’eau une fois de plus. Avec Eric Berry toujours en convalescence, ce sera au CB Kendall Fuller d’élever son niveau de jeu.
Au sol, les Jaguars devront faire sans Leonard Fournette, encore et toujours blessé. Le RB est excellent, mais ses blessures à répétition semblent le freiner dans son évolution. Du coup, ce sera le très bon suppléant T.J. Yeldon qui devrait avoir un rôle important, lui qui peut tout faire (230y et 3 TDs combinés). Le front-7 des Chiefs devra élever son niveau de jeu et espérer qu’Anthony Hitchens et Chris Jones puissent ralentir l’attaque adverse. Les Jaguars ont une attaque intéressante qui pourrait bien s’amuser face une défense qui prend l’eau chaque semaine.
Les Chiefs, eux, n’ont pas besoin d’une bonne défense puisqu’ils ont une attaque incroyable. L’un de ses artisans est le jeune QB Patrick Mahomes qui semble être sur un petit nuage : le QB aligne les matchs de haut niveau, et rien ne semble pouvoir le ralentir (14 TDs lancés, 1 TD couru, 0 INT). Son OL fait un très bon travail, mais même lorsqu’elle plie, il parvient à sortir sa magie ; sauf que cette fois, c’est la féroce défense des Jaguars et son pass-rush en face, notamment le duo Calais Campbell – Yannick Ngakoue (4 sacks à eux deux).
Il faut dire que Mahomes a toutes les armes qu’il souhaite pour s’épanouir : Tyreek Hill est toujours aussi impressionnant et peut marquer un TD de 50y à tout moment (364y, 3 TDs), tandis que Travis Kelce continue d’être un des meilleurs TEs de NFL (307y, 3 TDs) ; avec Sammy Watkins en embuscade pour faire payer à l’adversaire ses moindres erreurs, l’attaque aérienne des Chiefs a tout pour continuer à briller. Cependant, les Jaguars ont une des meilleures défenses aériennes de NFL et, même si les interceptions manquent à l’appel, elle peut créer des turnovers à tout moment grâce à Jalen Ramsey ou Tashaun Gipson.
Le jeu au sol n’est pas en manque de talent non plus, puisque Kareem Hunt (289y, 3 TDs) continue de courir sur les défenses adverses. Il aura fort à faire contre le front-7 des Jaguars qui peut freiner ses ardeurs avec le duo Telvin Smith – Myles Jack. Les Chiefs vont donc mettre à l’essai cette excellente défense de Jacksonville, et si cette dernière peut les ralentir un peu, cela pourrait rapidement leur ouvrir les portes de la victoire.
Les Jaguars semblent être mieux armés pour rivaliser avec les Chiefs, avec leur habituelle défense de fer. Mais les Chiefs roulent sur tous leurs adversaires depuis le début de saison et voudront frapper un gros coup à domicile contre un des prétendants au titre. Cette rencontre devrait dans tous les cas nous donner un début de réponse : l’attaque des Chiefs peut-elle continuer sur sa lancée ou la défense des Jaguars peut-elle arrêter n’importe qui ?
Green Bay Packers (2-1-1) @ Detroit Lions (1-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Duel de NFC North |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Des Packers cahin-caha offensivement mais en positif se déplacent chez des Lions qui sortent d’une courte défaite face à Dallas et qui doivent réagir.
Dans quel état va être l’attaque des Packers ? : que ce soit le QB qui semble parfois déphasé, le playcall frustrant ou les blessures chez les receveurs… le mal de l’attaque des Green&Gold est simple : elle continue de reculer sur 2e tentative (d’un yard en moyenne) et de passer beaucoup trop de temps en 3e&10+ yards avec un Mike McCarthy qui jette l’éponge, appelant une course pour 2 ou 3 yards. Aaron Rodgers n’aura pas Cobb et possiblement pas Allison, ce qui laisse Adams – Graham et des rookies ; la meilleure solution sera d’avancer au sol via l’hydre Jones – Williams – Montgomery. La défense de Detroit continue d’être transpercée par les coureurs adverses (157.8 yards par match – 5.3 yards par course – 5 big plays) ; il faudra que Corey Linsley et le reste de la ligne en profite pour montrer la voie. Pour ce qui est de la composante aérienne, cela pourrait être un peu plus compliqué contre Darius Slay et ses partenaires.
Matt Patricia va-t-il lâcher Kerryon Johnson ? : il est vrai que le rookie semble avoir le plus de jus en ce début de saison, même si le fait d’avoir LeGarrette Blount offre des possibilités intéressantes pour changer de rythme. La défense au sol des Packers, malgré les efforts de Kenny Clark ou Blake Martinez, lâche un peu plus de lest que l’année dernière, donc il faudra en profiter pour manger le chronomètre ; mais pour cela il faudra que la ligne, sans l’ex-Packer T.J. Lang, fasse son travail. En protection, l’unité s’avère efficace, mais elle va devoir lire les schémas complexes de Mike Pettine qui, comme à son habitude, envoie la pression de multiples endroits (10 joueurs différents ont au moins un demi-sack en quatre matchs !). Ce duel sera essentiel pour permettre à Matthew Stafford de répliquer le succès de Kirk Cousins avec son trio Tate – Jones – Golladay, ce qu’il est capable de faire.
Les Packers ont le 7e temps de possession moyen (31:39), les Lions ont le 8e (31:37) ; les premiers vont tenter de le faire par la course, les deuxièmes adoreraient le faire par la course. Pas sûr que les visiteurs aient l’avantage selon la disponibilité de leurs receveurs.
Baltimore Ravens (3-1) @ Cleveland Browns (1-2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | FirstEnergy Stadium |
| Titre | Garder le rythme en AFC North |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les Ravens ont un demi-match de retard sur les Bengals, donc ils ne peuvent pas faiblir ; les Browns, eux, doivent encore régler pas mal de choses pour empiler les succès.
Joseph Vincent Flacco, cet homme de la Renaissance : ou un homme qui renaît, tout simplement. Flaccash is back, boosté par la refonte du corps de receveurs : 30+ points de moyenne ! Presque 400 yards de moyenne ! 14 TDs ! 46+% de conversion de 3e tentative ! Il faut juste surveiller la ligne qui montre parfois quelques signes de faiblesse, même si elle a été solide contre Pittsburgh ; elle devra encore l’être face à Myles Garrett, Larry Ogunjobi, Joe Schobert ainsi que le surprenant rookie DE Genard Avery qui fait quelques vagues. On sait que même en pleine confiance, Flaccash peut assez rapidement tourner en Flaccnouille, sans oublier que le jeu au sol continue de tousser (3.1 yards par course) ; or, le QB et Alex Collins vont se retrouver contre une défense experte en vols de ballon avec 13, Denzel Ward et Damarious Randall menant la charge. Il va être crucial de protéger le fromage pour les corbacs (La Fontaine, le retour).
Le Modhex se dirige sur un mur ; que dis-je, un mur ?… c’est la Grande Muraille ! : après La Fontaine, Edmond Rostand, parce que sur LatestHuddle, football peut rimer avec culture (classique). Ci-avant, nous avons cité le fait que Green Bay passait beaucoup trop de temps en 3e&10+ yards ; c’est la même chose à Cleveland. Devinez quelle défense force un maximum de 3e&10+ yards chez ses adversaires ? Bonne chance Baker Mayfield ; ah, au fait, l’escouade récupère son meilleur Cornerback, Jimmy Smith, pour aller avec Brandon Carr, Marlon Humphrey, Tavon Young, Tony Jefferson, Eric Weddle. La faiblesse de cette défense se situe dans le pass-rush qui n’arrive pas vraiment à décoller, mais comme Cleveland autorise 48 pressions dont 16 sacks, cela va peut-être les aider, et ne pas arranger les affaires du conducteur attitré du Modhex. Le jeu au sol sera essentiel pour avancer… si le trio Hyde – Johnson – Chubb peut trouver les intervalles contre la défense qui lâche le moins de yards par drive en NFL (20.16).
Les Browns mènent la ligue en points marqués en 2e MT (19.0 en moyenne), les Ravens en points encaissés en 2e MT (2.2) ; bizarrement on croit plus en la deuxième possibilité que la première. Les locaux n’ont qu’une réelle possibilité de l’emporter, c’est d’emmener Baltimore dans un combat de boue défensif.
New York Giants (1-3) @ Carolina Panthers (2-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | The Dave Gettleman Bowl |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Panthers sortent de leur bye week pour recevoir l’équipe de leur ancien General Manager ; cette dernière a du mal à exploiter son potentiel offensif.
Que peut faire l’attaque pour enfin capitaliser sur les playmakers ? : ne pas permettre 40 pressions dont 15 sacks ou 18 run stuffs ? Les Panthers n’ont pas forcément un pass-rush destructeur, mais tout démarre de la ligne offensive, et notamment de son côté droit où les soucis persistent toujours. Avec Kawann Short, Mario Addison et al. en face, Eli Manning pourrait encore se trouver pressé par le temps, Saquon Barkley pourrait avoir à faire les extérieurs, et voilà ce qui grippe toute la mécanique offensive des G-men (l’absence d’Evan Engram n’aidant pas). Pourtant, la défense au sol de Carolina n’est pas imperméable (4.9 yards par course), donc il y a possibilité d’avancer… si la ligne veut bien se bouger. L’ajout d’Eric Reid pourrait aider en couverture s’il se met à jour rapidement.
Est-ce que la « Run CMC dépendance » peut se résorber un peu ? : actuellement, Christian McCaffrey compte pour 37.4% des yards offensifs des Panthers – seul Ezekiel Elliott représente plus pour son attaque à 41.3%, Barkley étant 5e à 32.8% – et il serait de bon ton que Cam Newton puisse compter sur d’autres armes ; Devin Funchess fait ce qu’il peut, mais la perte de Greg Olsen a été terrible pour le jeu aérien. Les Cats aiment toujours autant courir (47.4% du playcall – 3e) et cela se voit avec 166 yards par match (top NFL) ; bonne nouvelle pour eux, les Giants ont encore du mal à stopper la course : CMC doit avoir regardé le match d’Alvin Kamara avec intérêt, sachant qu’en plus le Guard Trai Turner devrait revenir. De l’autre côté, la défense espère récupérer Olivier Vernon pour augmenter la pression sur Cam – un secteur cruellement déficient – mais il devra aussi fermer les extérieurs pour empêcher toute escapade.
Le risque principal pour les Panthers est la rouille qui suit une bye week, mais à domicile contre une équipe des Giants qui se cherche toujours, ils doivent l’emporter.
Miami Dolphins (3-1) @ Cincinnati Bengals (3-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Autre vrai test pour Miami |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Fins ont été exposés comme des géants de papier face à New England, et ils doivent poursuivre par un déplacement compliqué chez des Bengals qui ont le vent en poupe.
Où se trouve le réel niveau des Fins ? : probablement entre les victoires et la défaite ; n’oublions pas que les 3 victoires sont venues avec une possession d’écart. L’équipe vole des ballons (10 dont 9 INTs, top NFL) et possède une véritable capacité à marquer juste derrière (31 points – 2e NFL) ; ce sera un danger pour des Bengals qui ont encaissé 30 points sur les ballons perdus par leur attaque (pire marque NFL). Elle ne gagne pas beaucoup de first downs (15 en moyenne – 30e), de yards (286 – 30e) ou ne convertit pas beaucoup de 3e tentative (31% – 27e), mais la défense des locaux en lâche respectivement 25 (29e), 419.2 (29e) et surtout 57.4% (pire marque NFL). Il est temps que Vontaze Burfict revienne mettre un peu d’ordre, même si c’est plutôt la couverture qui a des faiblesses. Ryan Tannehill avait fait un bon début de saison avant son rotoplaf à NE, et il possède les armes pour avancer entre Kenyan Drake, Kenny Stills, Albert Wilson ou le remuant Jakeem Grant ; Geno Atkins doit mener une ligne défensive mettant encore plus d’impact.
Et le début de saison du Ginger Ninja, on en parle ? : il y a ce match à Carolina où il n’a pas son coureur #1 et perdu son receveur #1, avec en plus un peu de malchance, qui pourrit ses stats ; mais il est sûr que Andy Dalton fait un début d’exercice 2018 vraiment intéressant. Il bénéficie d’une ligne offensive qui redevient plus une alliée qu’un obstacle, même s’il y a toujours à redire, et cela va être une tâche ardue pour la ligne défensive des visiteurs qui n’arrive pas à mettre une pression constante ; cela risque d’être un problème avec A.J. Green ou Tyler Boyd, même s’il est vrai que la perte de Tyler Eifert va encore peser en redzone et que le CB Xavien Howard fait de bonnes choses. Au sol, le retour de Joe Mixon va être important, surtout avec la blessure de Giovani Bernard ; la bonne couverture de Miami force pas mal d’actions au sol (43% du playcall adverse – 5e), et pourtant la défense parvient à limiter à 3.7 yards par course (6e) via un bon travail de groupe mené par Kiko Alonso. Cincy va donc devoir se retrousser les manches pour avancer quoi qu’il arrive.
Cincinnati a le vent dans le dos vu les résultats en Week 4, mais la défense lâche des yards, et Miami peut en profiter.
Oakland Raiders (1-3) @ Los Angeles Chargers (2-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 22:05 |
| Lieu | StubHub Center |
| Titre | Pour continuer d’exister |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Les Bolts continuent de se rendre les matchs compliqués mais sont à l’équilibre ; les Raiders voudraient bien dire la même chose, mais au moins ils ont remporté leur première victoire.
L’attaque des Raiders a-t-elle enfin trouvé son rythme ? : contrairement aux années précédentes, on n’aurait pas parié que la défense de Cleveland lâcherait 40+ points, donc ce qu’on a vu d’Oakland en Week 4 était rassurant avec, enfin, une production offensive d’ensemble qui permet d’arracher le succès. Sans pour autant dire que la défense des Bolts est un bust et même en prenant en compte le fait qu’elle a affronté les attaques des Chiefs et des Rams, on reste sur notre faim ; l’absence de Joey Bosa fait du mal au pass-rush, ce qui se répercute sur la couverture (QB rating adverse moyen de 100.9 – 25e), la défense au sol est un peu trop perméable (4.2 yards par course) et elle lâche trop de 3e tentatives (46.8% – 29e). Tout cela risque d’être exploité par Derek Carr, Marshawn Lynch, Amari Cooper, Jordy Nelson ou Jared Cook. Attention néanmoins à la mise sur IR du Right Tackle Donald Penn, même sans Bosa en face.
Si le match fait peur pour la défense de l’autre côté, alors… : Philip Rivers s’en lèche les babines. Zéro pass-rush ? Malgré un Rashaad Melvin qui fait son boulot, cela ne va pas suffire quand on a Keenan Allen, Tyrell Williams, Mike Williams, Melvin Gordon, Austin Ekeler et vous connaissez la liste par coeur maintenant. Bruce Irvin et Arden Key doivent mener une charge plus violente que 19 pressions dont 5 sacks (pires marques NFL), sinon Rivers va découper la défense à volonté ; cette dernière lâche de plus en plus de points au fur et à mesure que le match avance (en moyenne par QT : 2.5 – 6.0 – 9.5 – 12.8), ce qui explique toutes ces défaites en 2e MT. Juste une stat pour vous donner une dernière idée de ce qui pourrait arriver : 12.8% des actions offensives des Bolts sont des big plays réussis (top NFL), 13.1% des actions défensives des Raiders sont des big plays encaissés (pire marque NFL).
Ce match pourrait partir en course aux points, mais les Bolts devraient s’en tirer vainqueurs… à moins, vous savez, qu’ils commettent pertes de balle sur Field Goals manqués.
Arizona Cardinals (0-4) @ San Francisco 49ers (1-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 22:25 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | Au fond de la NFC West |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Arizona et San Francisco n’ont pas démérité en Week 4 mais ont perdu ; Arizona se retrouve comme la seule équipe sans victoire en NFL.
Ne regardons pas les stats, regardons Josh Rosen : oui ce sera mieux ; les Cards ont la pire attaque de la ligue et ça ne devrait pas vous surprendre. Le rookie a montré des choses vraiment intéressantes face à Seattle, et il n’a pas été aidé par ses receveurs qui ont commis trop de drops. La défense des 49ers aussi est décevante, encaissant quasiment 30 points et 380 yards par match ; c’est notamment à la passe que le bât blesse, avec un pass-rush qui manque d’impact et des arrières en difficulté sans Richard Sherman. Si les cibles de Rosen peuvent attraper la balle, elles auront la possibilité d’avancer ; la première d’entre elles sera évidemment un David Johnson d’abord mal à l’aise dans le nouveau système, mais qui semble prendre ses aises petit à petit. Le front-7 est un peu plus solide au sol mais DeForest Buckner semble parfois un peu seul ; il va avoir l’opportunité de faire du dégât face à une ligne offensive bancale.
Jusqu’où les 49ers peuvent-ils aller avec C.J. Beathard ? : ils peuvent battre Arizona si c’est la question ; non, ce ne sera pas forcément un exploit. Cependant, attention : la défense des Cards n’est pas si facile à manipuler, même si elle possède ses problèmes (elle passe beaucoup trop de temps dans sa moitié de terrain, ce qui arrive quand l’attaque a le pire temps de possession et que la défense fatigue). La couverture s’améliore un peu, surtout à l’opposé de Patrick Peterson, mais elle sera testée contre Pierre Garçon, Marquise Goodwin et surtout George Kittle qui fait un gros début de saison ; attention au marquage du TE. La ligne offensive devrait évoluer sans Joe Staley ce qui pourrait aider un pass-rush sympathique (sans plus) mené par Chandler Jones. Mais, bien entendu, cela ne servira à rien si les Cards continuent à lâcher 4 yards par course et 7 TDs au sol (pire marque NFL) ; la voie terrestre est le fort de cette attaque avec le duo Breida – Morris à 5.2 yards par course. Josh Bynes, Budda Baker ainsi que le reste de l’escouade doivent avant tout fermer la porte au sol.
La dernière fois que les Cardinals ont démarré une saison 0-5, il faut remonter à deux changements de noms et un déménagement ; les Saint-Louis Cardinals en 1986. Deux saisons plus tard ils partaient pour Phoenix. À part San Francisco et Oakland, on voit mal contre qui la franchise pourra l’emporter ensuite.
Minnesota Vikings (1-2-1) @ Philadelphia Eagles (2-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 22:25 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | La finale NFC semble déjà loin |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Peu auraient pensé que les deux finalistes NFC de l’année dernière auraient un bilan cumulé négatif après la Week 4, mais 2017 semble déjà loin pour Minnesota et Philadelphie.
Qu’est-ce qui cloche à Minnesota ? : vous voulez la réponse attendue ou surprenante ? L’attendue, c’est la ligne offensive qui continue d’être un problème malgré les renforts ; à tel point que les Vikes ont totalement abandonné le jeu au sol avec le playcall le plus déséquilibré de NFL (73.5% tourné vers la passe). Autant vous dire que face à la défense des Eagles menée par Flecher Cox et Jordan Hicks, qui voit déjà le playcall le plus tourné vers la passe (69.2%), cela va être triple dose de Kirk Cousins ; le duo Thielen – Diggs peut causer de gros soucis dans une couverture susceptible aux big plays… si le pass-rush mené par Brandon Graham ne tourmente pas la ligne offensive avant (les Eagles mènent la ligue avec 31 QB Hits). La raison surprenante, c’est que la défense craque trop souvent… et nous y arrivons.
Qu’est-ce qui cloche à Philadelphie ? : ils ont dû démarrer la saison avec le QB remplaçant et sans leur receveur #1, ainsi qu’une protection parfois inconstante, ce qui peut finir par vous donner une moyenne de 5 yards par action (26e). Carson Wentz et Alshon Jeffery sont de retour, mais attention : si la défense des Vikes lâche trop de points et de yards (via trop de big plays), elle reste redoutable sur 3e tentative (31.1% – 5e). Le pass-rush paye un peu l’absence d’Everson Griffen, mais la défense au sol fait plutôt du bon travail, ce qui veut dire que le jeu aérien pourrait être privilégié par les locaux. Jeffery, Agholor, Matthews, Ertz et compagnie vont devoir faire encore plus, alors que les coureurs seront importants pour continuer à avoir le meilleur temps de possession de NFL (34:43).
Les Eagles sont légèrement favoris car ils ont le meilleur bilan, ils sont à domicile et on peut arguer que leur « mauvais » départ est dû aux absences. Pour autant, la marge n’est pas forcément énorme, et les Vikes voudront exorciser tout un tas de démons (ceux de janvier et ceux des Weeks 2-4).
Los Angeles Rams (4-0) @ Seattle Seahawks (2-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 7 Octobre, 22:25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Los Angeles apuntan a la Manita |
| Prévision Météo | Risque de pluie fine |
Les Rams impressionnent et visent leur cinquième victoire en autant de matchs, mais ils vont devoir aller à Seattle où les Hawks veulent rebasculer dans le positif.
Est-ce un match piège pour les Rams ? : oui – c’est un match de division (demandez aux Chiefs face aux Broncos même s’ils ont fini par l’emporter), il va bien falloir que L.A. tombe sur un os défensif à un moment, et la défense des Hawks ne se porte pas SI mal que ça. Bien sûr, elle n’a pas affronté de monstres offensifs absolus (Denver – Chicago – Dallas – Arizona), et la blessure d’Earl Thomas ne va aider l’escouade face à une attaque pareille ; Jared Goff et ses partenaires pourraient encore exploser les compteurs. D’autant plus que le pass-rush continue de manquer de mordant malgré le travail de Frank Clark, et face à une protection magistrale menée par le duo de Tackles Whitworth – Havenstein, cela pourrait coûter très cher. Ce manque d’impact se voit également au sol (4.6 yards encaissés par course), et autant vous dire qu’avec Todd Gurley… bref, on a souvent posé la question de la disparition de la Legion Of Boom à Seattle, mais la ligne défensive aussi est un peu inquiétante.
Vous croyez que Seattle se rappelle du match de l’année dernière ? : les Hawks avaient pris une râclée 42-7 à domicile dont 34-0 à la pause. Il faudra que la défense fasse sa part du travail (la plus compliquée), et il faudra que l’attaque continue sur le bon équilibre trouvé contre Arizona, entre courses et passes. Évidemment, il est compliqué de trouver des espaces ou de se mettre en position favorable avec Aaron Donald, Ndamukong Suh et leurs amis qui, activement (par leur jeu) ou passivement (par leur réputation), forcent beaucoup de pénalités. La couverture a perdu un de ses deux Free Agents CBs mais a récupéré l’autre (Marcus Peters), ce qui ne va pas faciliter le travail de Russell Wilson, mais la défense de L.A. n’est pas imprenable pour autant, encaissant 5.8 yards par action (22e). Si Seattle veut batailler, il faudra absolument établir le jeu au sol, ce qui n’est pas le secteur fort de l’escouade défensive de Wade Phillips ; cela permettra aussi de manger le chrono, même si l’explosivité de l’attaque californienne lui permet de marquer rapidement si besoin.
Les Rams mettent un rythme de folie dès le début des matchs (ils sont déjà à 30 points en moyenne au début du 4e QT), mais si jamais Seattle peut les freiner (stops, pertes de balle…) et les emmener dans un combat de boue, alors l’expérience des Hawks dans ce genre de matchs peut les avantager (cf l’aller l’année dernière – Seattle l’avait emporté 16-10).
Dallas Cowboys (2-2) @ Houston Texans (1-3)
| Date et Heure Française | Lundi 8 Octobre, 02:20 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | Un derby texan un peu fade |
| Prévision Météo | Stade couvert |
On aurait aimé une autre démonstration des deux équipes cette saison avant ce derby texan, mais Houston a enfin décroché une victoire et les Boys ont joué leur match peut-être le plus complet.
Les Boys sont-ils sur le bon chemin offensif ? : quand on affronte la défense des Lions qui est très friable au sol et que cela vous met Ezekiel Elliott en confiance pour ensuite réaliser des réceptions improbables, cela aide. On sent que Dak Prescott a toujours du mal à se connecter aux receveurs qui ne sont pas nommés Cole Beasley ; avec Terrance Williams sur IR, il va falloir que Allen Hurns ou Michael Gallup émerge pour aider le QB. La couverture des Texans est bien loin de la qualité de 2016, et il y a des choses à faire… si la ligne offensive peut contenir un Justin James Watt qui a remis son curseur personnel sur 100% (sachant que 100% chez lui = 250% chez n’importe qui d’autre). De toute façon, ne nous leurrons pas, le duel principal aura lieu au sol : les Boys gagnent 5.8 yards par course (top NFL), les Texans ne lâchent que 3.5 (4e) et savent très bien que tout commencera par là.
Deshaun Watson aussi commence à trouver son rythme, non ? : il est sûr qu’il a été tout sauf fainéant depuis le début de la saison… contrairement à Louis « Week » V, dit le Fainéant (966-987), fils du roi Lothaire III et d’Emma d’Italie, petit-fils de Louis « Week » IV ; dernier roi de la lignée carolingienne car n’ayant pas de descendance, ce surnom lui aurait été attribué rétrospectivement et de manière méprisante par la dynastie suivante, celle des capétiens engendrée par son cousin germain éloigné au 1er degré, Hughes Capet. Et Louis « Week » V n’a régné qu’un an, mourant dans… un accident de cheval ; on aurait pu penser qu’après la mort des deux Louis précédents, la pratique de l’équitation aurait été bannie. Bref, Watson devra faire très attention à un cheva… pass-rush efficace, mais il parvient quand même à créer des choses avec Dédédé (pas de surprise), Will Fuller (plus disponible), et l’explosion du rookie Keke « KKQT » Coutee. Cela risque d’être un peu plus compliqué au sol avec, notamment, le rookie Leighton Vander Esch qui se montre à son avantage à Dallas.
Les deux défenses ont l’avantage, mais Watson a prouvé être un peu plus capable d’avancer par les airs si jamais le jeu au sol est stoppé. Le match de Zeke sera très important pour les visiteurs.