Gameday : Matchs du Dimanche Week 4

Gameday 2015

 

Sommaire

 

New York Jets @ Jacksonville Jaguars
Miami Dolphins @ New England Patriots
Philadelphia Eagles @ Tennessee Titans
Houston Texans @ Indianapolis Colts
Buffalo Bills @ Green Bay Packers
Detroit Lions @ Dallas Cowboys
Tampa Bay Buccaneers @ Chicago Bears
Cincinnati Bengals @ Atlanta Falcons
Seattle Seahawks @ Arizona Cardinals
Cleveland Browns @ Oakland Raiders
New Orleans Saints @ New York Giants
San Francisco 49ers @ Los Angeles Chargers
Baltimore Ravens @ Pittsburgh Steelers

 

New York Jets (1-2) @ Jacksonville Jaguars (2-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu TIAA Bank Field
Titre Bis repetita ?
Prévision Météo Quelques nuages

 

L’année dernière déjà, les Jaguars et les Jets s’étaient affrontés en Week 4 ; New York l’avait emporté à domicile 23-20 en prolongations. Le résultat sera-t-il le même ?

Le problème à Jacksonville n’est pas en défense… : …ce qui veut dire que Sam Darnold va devoir se battre contre une escouade toujours redoutable. L’année dernière, c’est surtout le jeu au sol qui avait trouvé la brèche, ce qui veut dire que le duo Well Well Powell – Crowell va devoir encore faire le travail face à un front-7 redoutable. Cela permettra de mettre moins de poids sur les épaules de Darnold, même si le rookie va en avoir quoi qu’il arrive à l’idée de trouver Quincy Enunwa ou Robby Anderson face à Jalen Ramsey et A.J. Bouye.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Keelan+Cole+Houston+Texans+v+Jacksonville+JIRY7ojeH8cl.jpgLe problème à Jacksonville n’est pas en défense… : …ce qui veut aussi dire que Blake Bortles et compagnie sont priés de se réveiller. Les Titans ont montré la meilleure façon de défendre les Jags : boucler la course (attention au retour probable de Leonard Fournette), et laisser le #5 essayer de gagner le match avec son bras. Les Jets devraient employer une méthode similaire derrière un Darron Lee qui semble enfin à son aise, et laisser à Trumaine Johnson et Morris Claiborne le soin de couper les lignes de passe vers Keelan Cole – Dede Westbrook – Donte Moncrief.

Les Jags ont obligation de réagir, surtout à domicile, pour ne pas perdre de terrain dans la conférence ; cela passera par une attaque au sol qui avance et un Bortles plus en verve. Darnold, lui, va vraiment avoir besoin de l’aide de tout le monde, à commencer par la ligne offensive.

 

Miami Dolphins (3-0) @ New England Patriots (1-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu Gillette Stadium
Titre Bienvenue dans… la quatrième dimension
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Patriots ont enchaîné trois défaites de suite dans l’ère Brady-Belichick une seule fois : au tout début, en 2002 (San Diego – Miami – Green Bay). Hors de question pour New England de revivre cela, ce qui signifie remettre à leur place des Dolphins qui, selon certains, ont surtout bénéficié d’un calendrier favorable pour être invaincus.

Miami a causé des soucis à New England par le passé… : en effet, non seulement Miami l’a emporté l’année dernière, mais c’est l’adversaire le plus « coriace » dans la division depuis 2001 ; les Pats ont un taux de victoire de 67.6% contre les Dolphins, 76.5% contre les Jets et… 88.2% contre les Bills. Kenyan Drake avait fait un match énorme, ce qui tombe bien car il est encore là ; il a même reçu l’aide de Frank Gore et quelques piges du dragster Jakeem Grant. Contre un front-7 qui vient d’autoriser le premier coureur des Lions à 100+ yards depuis 70 MATCHS, vous pouvez imaginer le problème. Ryan Tannehill devra, lui, profiter d’une protection sympathique face à un pass-rush trop faiblard pour compléter sans perdre le cuir vers Kenny Stills, Albert Wilson, Grant et… l’ex-Patriot Danny Amendola. Il y a des failles dans cette défense des Patriots, à Miami de les exploiter.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Miami+Dolphins+v+New+England+Patriots+P1Qyome_gPil.jpgComme disait Vince Lombardi, what the hell is going on out there ? : en attaque, le jeu au sol des Patriots n’arrive pas à décoller et le jeu de passe manque d’armes et/ou de cohésion. La première tâche est la protection qui a un peu craqué ces derniers temps ; le pass-rush des Fins n’est pas à négliger avec Robert Quinn ou Cameron Wake, mais il n’y a plus Ndamukong Suh pour créer la panique au milieu. Il est possible que cela donne du temps à Brady pour trouver ses cibles, mais attention à un Xavien Howard inspiré. Le Gronk’ sera très important et les Fins devront faire un plan pour le freiner ; il faudra que Kiko Alonso continue de mener une défense au sol qui reprend du poil de la bête pour freiner Sony Michel. Pas sûr que les Pats puissent vraiment avancer dans ce secteur.

Les gens vous diront de ne pas parier contre Belichick et Brady trois fois de suite, ce qui est vrai. Mais qu’est-ce que ces Fins-là font de moins bien que ceux qui ont déjà battu New England par le passé ? Sans les mettre favoris, le doute est permis.

 

Philadelphia Eagles (2-1) @ Tennessee Titans (2-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre Ne pas retomber à l’équilibre
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Philly et Tennessee ont eu chaud mais sont repassés en positif, et il n’est pas question de revenir à 2-2.

L’attaque de Philly va-t-elle se dépêtrer de cette défense ? : un match un peu compliqué face à Miami et deux bonnes performances contre Houston et Jacksonville ; sans être d’un niveau stratosphérique, la défense des Titans fait le travail en ce début de saison. Elle va affronter une autre attaque qui a du mal à avancer à Philly avec un corps de receveurs touché par les blessures… mais il pourrait récupérer Alshon Jeffery, ce qui change un peu la donne avec une couverture pouvant être prise à revers. Il va donc falloir fermer la porte au sol face à Corey Clement – Jay Ajayi et s’assurer que Carson Wentz ne trouve pas les solutions par les airs. La protection connaît quelques soucis qui pourraient profiter à Brian Orakpo – Derek Morgan et leurs alliés. Attention également aux ballons perdus pour les visiteurs (déjà 6).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Super+Bowl+LII+Philadelphia+Eagles+v+New+England+MbhxKJW2lbDl.jpgDeux semaines, deux défenses de haut vol, et qui pour lancer ? : Tennessee a réussi à s’en sortir face à Jacksonville grâce à sa défense, mais il est sûr que les problèmes restent les mêmes en attaque contre les Eagles ; l’escouade adverse est redoutable, Blaine Gabbert a une commotion et Marcus Mariota ne devrait pas avoir récupéré toutes ses sensations. Derrick Henry risque d’être encore l’arme principale pour avancer par la voie terrestre, mais il va devoir passer par Fletcher Cox – Jordan Hicks et une des meilleures défenses au sol de la ligue ; Tennessee a le playcall le plus tourné vers la course (53.5%) et la défense de Philly force le 2e playcall le plus tourné vers la passe (69.8%). Et c’est bien la DÉFENSE qui le force puisqu’on ne peut pas dire que Philly ait passé beaucoup de temps devant au score depuis le début de la saison, ce qui n’a pas forcé les adversaires à passer pour revenir à la marque. Le duel dans les tranchées de ce côté sera donc très important.

On pourrait être parti pour un autre match bourbier avec un petit score vu les deux attaques et les deux défenses ; c’est probablement la meilleure solution si les locaux veulent l’emporter.

 

Houston Texans (0-3) @ Indianapolis Colts (1-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Le temps presse pour Houston
Prévision Météo Stade couvert

 

L’équipe qui démarre trop lentement contre celle qui n’arrive pas tout à fait à finir : ce match intra-division en AFC South est intriguant pour le moins.

BOB semble déjà sur un siège éjectable en cas de défaite… : …comme l’a été Louis « Week » IV, dit d’Outremer (921-954) car il a été élevé en Angleterre après la déchéance et la capture de son roi de père Charles II le Simple, fils de Louis « Week » II et demi-frère de Louis « Week » III. Il a grandi avec sa mère Edwige de Wessex à la cour du père de celle-ci, le roi d’Angleterre Edouard l’Ancien de Wessex, avant d’être rappelé sur le trône par manque de successeurs ; mais, bon sang ne saurait mentir, il finit par périr comme son demi-oncle, d’une chute de cheval – au moins lui ne poursuivait pas une fille, mais un loup dans la forêt. Faire du cheval à l’époque pouvait être dangereux, tout comme le fait d’être Quarterback derrière l’OL des Texans ; le front-7 des Colts mené par Margus Hunt ou Darius Leonard fait un début de saison vraiment surprenant avec 25 plaquages à perte au total, ce qui veut dire que Deshaun Watson va être mis sous pression et que Lamar Miller n’est pas sûr d’avancer. Actuellement, l’attaque des Texans est plus une escouade de big plays qu’une entité qui progresse de manière systématique, et la défense des Colts est parvenue à les limiter ; est-ce que le duo DeAndre Hopkins – Will Fuller peut aider Watson à être plus régulier ?

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Indianapolis+Colts+v+Houston+Texans+3kUY1MrcFJEl.jpgAu contraire, doit-on s’en faire pour le manque d’explosivité de l’attaque des Colts ? : on peut noter qu’aucune de ces deux équipes n’a réussi de homeruns (gains de 40+ yards), mais Houston a 2.5 fois plus de big plays qu’Indy (15 vs. 6). En même temps, avec le jeu au sol et la ligne offensive des Colts minés par les blessures ainsi qu’un Andrew Luck qui n’est pas revenu à 100% de sa puissance de feu, il n’est pas évident d’allumer des mèches à droite et à gauche. C’est parfois ce qu’il manque aux Colts, cette capacité de frapper vite pour faire mal et plier un match (ou revenir au score). La défense des Texans est connue pour lâcher des big plays ici ou là, mais il va falloir pour cela que la ligne tienne face à un J.J. Watt qui semble enfin revenu, et un front-7 qui doit vraiment monter le volume, surtout dans la pression ; il est plutôt solide contre la course. Luck pourrait trouver une cible très intéressante en Eric Ebron vu les problèmes des Texans pour couvrir les Tight Ends.

Indy est favori mais il va falloir faire le travail de A à Z cette fois, et se méfier de ces Texans qui savent revenir dans les matchs.

 

Buffalo Bills (1-2) @ Green Bay Packers (1-1-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre Pour un deuxième coup d’éclat ?
Prévision Météo Couvert

 

Il reste à voir si les Packers version Washington constituent une si grande montagne que cela, néanmoins les Bills ont l’opportunité d’être 2-0 face à la NFC North avec un deuxième déplacement consécutif.

Les Bills peuvent-ils continuer sur cette lancée ? : ce qui est sûr, c’est qu’en face ce sera une défense censée être moins talentueuse que celle de Minnesota. Josh Allen pourra en plus compter sur le roughing the passer hebdomadaire de Clay Matthews, et il pourrait en avoir besoin : non pas que la couverture des Packers ait donné de grands signes de stabilité malgré les efforts du rookie Jaire Alexander, mais les Bills manquent de cibles à fort potentiel. Buffalo a déjà encaissé 14 sacks (même si le total par match décroît) mais le pass-rush des Packers continue de laisser à désirer. Le jeu au sol sera donc probablement la bonne manière d’avancer, surtout si LeSean McCoy est bien présent : Chris Ivory s’est montré face à Minnesota et Allen a démontré qu’il peut le faire lui-même ; attention quand même au trio Kenny Clark – Mike Daniels – Blake Martinez dans le front-7 des locaux.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Josh+Allen+Buffalo+Bills+vs+Minnesota+Vikings+nwwS_qe6amCl.jpgDocteur, j’ai mal à mon Aaron Rodgers, que me préconisez-vous ? : de la patience avant tout parce que ça ne va pas s’améliorer tout de suite, surtout si le pan droit de la ligne est absent sur blessure ; la « chance » des Packers dans l’histoire, c’est que Jerry Hughes s’aligne de l’autre côté, face à David Bakhtiari. Ensuite, compter sur la présence de Randall Cobb et sur son rebond pour venir aider Davante Adams et Geronimo Allison à avancer par les airs. Enfin, utiliser davantage Aaron Jones au sol pour avancer et ne pas se reposer uniquement sur la jambe et demi du Quarterback ; attention cependant, car le front-7 mené par Lorenzo Alexander et Matt Milano a bien redressé la barre. Ah, et une dernière chose : trouver le moyen d’AVANCER sur 2e tentative au lieu de reculer ; c’est lunaire : en moyenne, sur 3e tentative, Green Bay se retrouve à… DIX yards du first down (en gros, la 2e tentative ne leur sert à rien).

Quels Bills ? Quels Packers ? C’est toute la question, et Micah Hyde voudra briller contre son ancienne équipe.

 

Detroit Lions (1-2) @ Dallas Cowboys (1-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu AT&T Stadium
Titre Qui possède réellement l’avantage ?
Prévision Météo Stade couvert

 

Entre des Lions qui ont enregistré leur première victoire avec un match enfin complet et des Cowboys qui sont tombés à Seattle, on se demande un peu quel est le réel niveau des deux équipes ; à moins d’un match nul, l’une des deux reviendra à l’équilibre.

Ca y est, la machine au sol est lancée ? : les Boys ne lâchent que 3.4 yards par course derrière DeMarcus Lawrence et Sean Lee ; cela ne veut pas dire que les Lions vont forcément retomber dans leurs vieux travers, juste que cette défense doit être bougée de force et qu’il ne sera pas évident de le faire malgré l’exploit de Kerryon Johnson contre les Pats. Le duel entre les lignes sera très intéressant : l’offensive des Lions semble trouver enfin son rythme en ayant récupéré les blessés, alors que la défensive des Cowboys n’est pas du genre à se laisser écraser sans rien dire. Matthew Stafford devra se méfier de Byron Jones et devrait plutôt se diriger sur le receveur marqué par Chidobe Awuzie pour avancer, sans oublier Golden Tate, la valeur sûre, dans le slot.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Kerryon+Johnson+New+England+Patriots+v+Detroit+-CGQ4JViMIMl.jpgEst-ce que Jeff Fisher est devenu le Head Coach de Dallas sans prévenir ? : on ne dit jamais non à un taquet gratuit, mais la vérité est là ; les Boys n’ont marqué que 41 points dans leurs trois premiers matchs, le quatrième plus faible total de leur histoire et le plus faible depuis 1990 (au tout début des Triplets). La défense de Detroit a mal démarré mais a serré quelques vis ici ou là et reprend du poil de crinière ; néanmoins, elle reste très poreuse au sol avec 5.4 yards par course, si vous voyez où nous voulons en venir. Si Ezekiel Elliott n’arrive pas à manger l’horloge et faire avancer l’équipe (Dak Prescott pourra aider avec ses jambes), il y a VRAIMENT un problème chez les texans. Et ce sera toujours préférable à essayer de trouver les solutions par les airs avec une ligne qui souffre face à un pass-rush qui prend de la vitesse.

Les deux défenses semblent avoir l’avantage sur les deux attaques, mais les Lions ont le momentum de leur victoire et une puissance offensive supérieure. Est-ce que cela suffira ? Pas sûr.

 

Tampa Bay Buccaneers (2-1) @ Chicago Bears (2-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu Soldier Field
Titre Chicago déjoue les pronostics
Prévision Météo Nuageux

 

Les Bears sont en tête de la NFC North après trois semaines et comptent bien ne pas être rattrapés ; pour cela il faut battre des Buccaneers qui ont connu leur première défaite malgré un comeback furieux.

Highlander a failli imploser, va-t-il passer en full mode ? : cela va être un sacré duel entre une attaque qui arrose et une défense sur la pente ascendante, mais à qui il arrive encore d’avoir des sautes de concentration. C’est exactement sur ce genre de choses que Ryan Fitzpatrick va compter, surtout sans Prince Amukamara en face, afin de trouver une cible parmi la pléthore à sa disposition. Même si la défense de Chicago fait du bon travail en ce début de saison, elle va être testée ; la manière la plus rapide de contrer l’offensive adverse sera d’utiliser le meilleur pass-rush de la ligue pour mettre la pression sur le Quarterback et le forcer à faire des erreurs. C’est ici que rentrent Khalil Mack, Akiem Hicks et leurs amis : vu la qualité de leur défense au sol et l’anémie du jeu terrestre des Bucs, c’est sus à l’immortel pour lui couper la tête.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Mitch+Trubisky+Detroit+Lions+v+Chicago+Bears+_AjeN3Sv2WOl.jpgLa défense des Bucs est-elle l’occasion idéale de lancer l’attaque ? : oui. Elle lâche 362.7 yards à la passe par match avec un taux de réception de 81.6% ; il est temps que le Biscuit sorte du four. Avec une couverture problématique et le trio Gerald McCoy – Kwon Alexander – Lavonte David qui mène une bonne défense au sol, le Quarterback doit s’émanciper ; Jordan Howard et Tarik Cohen peuvent servir pour avancer balle en main et manger le chronomètre, mais c’est par les airs que les locaux progresseront le mieux. C’est à Allen Robinson, Taylor Gabriel et Trey Burton de mener la charge ; mais attention quand même à Jason Pierre-Paul dans le pass-rush car les Bears lâchent un poil trop de sacks.

La capacité de la défense des Bears à limiter l’attaque des Bucs sera le point de bascule du match.

 

Cincinnati Bengals (2-1) @ Atlanta Falcons (1-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre Atlanta, équilibre ou déséquilibre ?
Prévision Météo Stade couvert

 

Atlanta confirme avoir retrouvé son rythme en attaque et vise un bilan équilibré, mais son équipe ne l’est pas : les blessures ont vidé sa défense, et Cincinnati compte bien en profiter.

Jusqu’où les Bengals vont-ils pouvoir exploiter les absences ? : les Falcons auront au moins la chance de ne pas voir Joe Mixon face à eux, car le coureur aurait largement pu profiter d’une défense au sol en souffrance sans Deion Jones ou Keanu Neal ; Giovani Bernard reste un cran en-dessous même s’il peut causer des misères. Défendre la passe ne sera pas plus évident : la ligne offensive de Cincinnati est redevenue une unité solide sur laquelle Andy Dalton peut compter pour avoir le temps de trouver A.J. Green ou le Tyler Trio avec une efficacité retrouvée en redzone (7 TDs sur 8 voyages) ; si vous comparez à celle des Falcons (9 TDs encaissés sur 11 voyages adverses) et ajoutez les problèmes chroniques d’Atlanta à venir mettre la pression sur le QB adverse (16 pressions dont 5 sacks – 31e NFL), le match pourrait sembler long aux fans des locaux.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Matt+Ryan+Andy+Dalton+4ON1w_U7qKFm.jpgPour autant, l’attaque des Falcons peut aussi faire un carnage… : disons qu’après une première semaine compliquée et même sans Devonta Freeman, Atlanta a trouvé la vitesse supérieure grâce, entre autres, à l’éclosion du rookie Calvin Ridley pour aller avec Julio Jones et Mohamed Sanu ; et il est sûr que la défense des Bengals n’est pas exempte de tout reproche : elle autorise le plus haut taux de conversion de 3e tentative à 52.2%, ce qui explique les 74.7 actions en moyenne par match (plus haut total aussi). En clair : cette défense passe trop de temps sur le terrain, et la fatigue n’aide pas à couvrir des cibles pareilles (en rajoutant Tevin Coleman au passage). Cincy a des petits problèmes pour compléter son pass-rush avec des sacks, mais Carlos Dunlap et Geno Atkins restent toujours dangereux ; sinon il faudra que la couverture menée par Dre Kirkpatrick et William Jackson III tienne bon, mais on peut en douter. La ligne offensive n’est plus aussi solide sans être abyssale, mais elle va avoir du travail pour ouvrir les brèches et protéger Matt Ryan.

Les attaques ont clairement l’avantage : l’explosivité des Falcons va être confrontée à l’exploitation des blessures adverses par les Bengals. On peut repartir dans le même genre de feu d’artifice que la Week 3 entre Atlanta et New Orleans.

 

Seattle Seahawks (1-2) @ Arizona Cardinals (0-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 22:05
Lieu State Farm Stadium
Titre Baptême compliqué pour Josh Rosen
Prévision Météo Stade couvert

 

Après avoir été jeté au feu pour sauver la patrie Cards, le rookie Quarterback va démarrer son premier match… contre une défense des Hawks qui a retrouvé ses crocs face à Dallas.

Quels sont les dangers principaux pour les visiteurs en attaque ? : Chandler Jones et Patrick Peterson, même s’il transpire que les choix stratégiques défensifs ne sont pas forcément idéaux pour les deux stars ; et ne pas oublier le Linebacker Josh Bynes qui profite du tourniquet au poste pour s’imposer contre la course. La défense des Cards prend un peu trop de TDs dans ce secteur mais elle limite à 3.7 yards par match ; pas sûr que Chris Carson puisse améliorer la moyenne famélique de Seattle de 3.3 yards dans ces conditions. En évitant PP, il y a de quoi avancer pour Seattle, surtout avec le retour de Doug Baldwin, mais le duel promet d’être spécial : les Hawks jouent 4.52 actions offensives par drive (pire taux de la ligue), les Cards jouent 7.2 actions défensive par drive (pire taux aussi).

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Josh+Rosen+Arizona+Cardinals+vs+New+Orleans+QpWBQIQZScQl.jpgDéfense retrouvée… c’était l’attaque de Dallas version 2018 en face… : en effet, elle patauge dans les bas-fonds de la ligue en points, TDs, yards… vous savez quelle attaque est encore pire qu’elle – en fait, la pire de la ligue ? Oh bonjour Arizona ! Josh Rosen va devoir se lancer avec David Johnson, un Larry Fitzgerald qui n’est pas à 100% et une ligne offensive qui lâche une pression sur 41% des actions de passe (pire taux de la ligue) ; la résurgence défensive des Hawks risque de continuer derrière Frank Clark, Bobby Wagner et Earl Thomas alors que le retour de K.J. Wright se fait attendre. Il y a des failles à exploiter chez les Cornerbacks, mais pour cela il faudrait avoir le temps de lancer autre chose que des passes rapides à DJ ou Fitz, ce qui risque d’arriver souvent.

Difficile d’imaginer Rosen mettre le feu à la défense de Seattle, même si elle n’est plus au même niveau. Seattle a les cartes pour revenir à l’équilibre… mais vous savez comment sont les matchs intra-division.

 

Cleveland Browns (1-1-1) @ Oakland Raiders (0-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 22:05
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre Ne pas s’arrêter en si bon chemin
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Le Mayfield Of Dreams Hype Express (ou Modhex en abrégé) fait escale à Oakland en Week 4 face à une équipe des Raiders qui continue de lâcher des avances à la pause ; les Browns vont tenter de poster un bilan positif pour la première fois depuis la Week 14 2014.

Le Modhex c’est l’avenir, achetez des actions tout de suite ! : il faut vraiment que ces choses viennent avec une notice pour savoir où sont les freins ou le bouton d’arrêt d’urgence. L’attaque des Browns a encore quelques artefacts à corriger, comme le fait de « mener » la ligue avec 14 sacks concédés, ce qui n’est pas rassurant quand vous n’appelez que 55.3% de passes (25e). L’expérimentation de la ligne offensive a du mal à prendre, mais le bon point c’est que les Raiders ont un des pires pass-rushs de la ligue avec 12 pressions dont 3 sacks (¯\_(ツ)_/¯). De fait, il est difficile de fustiger la couverture qui n’est peut-être pas si mauvaise que cela et qui aura du travail pour freiner notamment Jarvis Landry, mais il en faut plus de la part des autres. N’oublions pas que la force des Browns est surtout au sol avec Carlos Hyde – Duke Johnson (qui doit toucher plus de ballons), et la défense des locaux peine à se montrer dans cet exercice (5.1 yards lâchés par course).

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Baker+Mayfield+Cleveland+Browns+vs+Detroit+JJVAo8gUITWl.jpgOakland peut-il enfin y arriver contre la défense solide de Cleveland ? : oui, si les Raiders continuent leur bonne tendance sur 3e tentative avec 44.1% de conversion (8e) ; les Browns n’arrivent pas toujours à stopper l’adversaire avec 38.1% de conversion autorisée (17e). Mais il faudrait vraiment que le jeu au sol apporte sa pierre à l’édifice, et jusque là Marshawn Lynch est trop souvent limité ; si la défense des visiteurs a pris 4 TDs au sol, dans l’ensemble elle est solide avec 3.7 yards encaissés, menée par Larry Ogunjobi et Joe Schobert. Cela risque donc encore de se passer dans les airs pour Derek Carr, ce qui tombe bien puisqu’il a toujours une cible qui émerge pour l’aider ; le mieux serait que les trois le fassent d’un coup entre Jordy, Cooper et Cook. Ils devront être actifs contre Denzel Ward, Terrance Mitchell et Damarious Randall. La ligne est plus efficace en protection, ce qui sera utile face à Myles Garrett.

Oakland doit absolument avancer et protéger la balle, Cleveland menant la ligue avec 11 ballons volés, pour non seulement créer l’écart mais surtout le maintenir. Cela veut dire avoir un jeu au sol qui progresse, ce qui ne va pas être facile.

 

New Orleans Saints (2-1) @ New York Giants (1-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 22:25
Lieu MetLife Stadium
Titre Saints, les rois du suspense
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Rien n’est facile pour New Orleans en ce début de saison, mais l’équipe s’en sort avec un bilan positif, et ils ne vont pas vouloir que cela change face à des Giants qui ont enfin remporté leur premier succès.

L’explosion offensive va-t-elle continuer ? : c’est possible mais attention quand même. La défense des Giants a recouvré un peu ses esprits par rapport à l’année dernière ; elle n’a encaissé que 5 TDs. Bien sûr, en face c’est une attaque menée par un Drew Brees qui va cimenter davantage sa place de passeur #1 de l’histoire avec Michael Thomas, Ted Ginn, Benjamin Watson – et même Cameron Meredith se montre ; la couverture des G-men est parvenue à limiter les QBs adverses à 59.2% de complétion, mais cela pourrait changer face à une armada pareille. D’autant plus que, au niveau de la protection, la ligne continue de faire un très bon travail, et le pass-rush de New York a du mal à exister avec le départ de Jason Pierre-Paul et un Olivier Vernon toujours sur la touche. Le jeu au sol, lui, avance trop peu souvent sans Mark Ingram, mais il pourrait y parvenir contre un front-7 qui manque de mordant.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Drew+Brees+New+York+Giants+v+New+Orleans+Saints+T71EqGB3NE3l.jpgLes Giants peuvent-ils répondre si les points grimpent rapidement ? : quand on a Odell Beckham, Sterling Shepard et Saquon Barkley, on doit pouvoir monter une attaque qui engrange les yards et les points. Eli Manning peut lâcher le bras s’il y a besoin, et les Giants ont un énorme avantage en 3e tentative : ils en convertissent 44.2% (7e) contre une défense qui en lâche 44.4% (25e). Sauf que le souci est double : avoir Evan Engram serait un plus (il est blessé), et surtout il faut une ligne offensive qui tienne la route. Les Saints voudraient avoir un peu plus de soutien derrière Cameron Jordan, mais cela pourrait suffire contre une unité qui lâché 32 pressions dont 12 sacks, sans oublier les 15 run stuffs. La défense des visiteurs est robuste contre la course (3 yards en moyenne seulement !) mais elle va devoir se préparer à voir Barkley en long en large et en travers. Si la ligne peut protéger Eli, il a les armes pour encore faire mal à la couverture.

Les Saints font des fins de match en boulet de canon (16 points en moyenne dans le 4e QT), mais le but c’est que leur défense ferme la boutique pour qu’ils n’en aient pas besoin.

 

San Francisco 49ers (1-2) @ Los Angeles Chargers (1-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 30 Septembre, 22:25
Lieu StubHub Center
Titre Autre derby de Californie pour les Bolts
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Le soufflé est malheureusement vite retombé sur l’optimisme entourant San Francisco avec deux défaites et la perte de Jimmy Garoppolo ; il faut néanmoins continuer en se déplaçant (pas très loin) chez les Chargers.

Difficile de prévoir quoi que ce soit de ce côté du duel… : il est sûr qu’entre une attaque des 49ers inconstante qui vient de perdre son Quarterback titulaire et une défense qui a eu le malheur d’affronter les Chiefs et les Rams, il est compliqué d’évaluer le niveau des deux escouades. Il est néanmoins tentant de placer les locaux devant car perdre Garoppolo est un gros coup dur pour l’attaque des visiteurs. C.J. Beathard va devoir faire l’intérim et la ligne offensive lâche pas mal de pressions ; certes Joey Bosa manque dans le pass-rush en face, et cela s’en ressent sur une couverture qui va devoir marquer Pierre Garçon, Marqise Goodwin ou George Kittle. Le jeu au sol a une belle carte à jouer car les Bolts lâchent des yards (4.3 par course), et il serait vraiment positif que Matt Breida puisse jouer aux côtés d’Alfred Morris.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Keenan+Allen+Los+Angeles+Chargers+v+Dallas+5rjHu3HwxjCl.jpgEst-ce qu’il faut s’attendre à un gros carton ? : sans Richard Sherman, oui. Et même avec lui finalement, parce qu’avec Keenan Allen, Mike Williams, Tyrell Williams, Melvin Gordon, Austin Ekeler, cela fait pas mal de cibles (outre le fait que Gordon est aussi une arme au sol, bien sûr). Si vous ajoutez une ligne offensive qui tient bien et la maestria habituelle de Philip Rivers, la couverture des visiteurs risque d’exploser. Cela devrait être un peu plus compliqué au sol avec DeForest Buckner, Fred Warner et le retour de Reuben Foster en face ; la ligne des Bolts a plus d’allant dans la protection que pour ouvrir des brèches à Gordon.

Déjà avec Garo aux commandes, les 49ers ne partiraient pas forcément favoris, alors il faudra que la défense montre vraiment les dents pour permettre aux californiens du nord de l’emporter chez ceux du sud.

 

Baltimore Ravens (2-1) @ Pittsburgh Steelers (1-1-1)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Lundi 1er Octobre, 02:20
Lieu Heinz Field
Titre La rivalité à l’état pur
Prévision Météo Quelques nuages

 

Comme chaque saison, la NFL nous offre la possibilité de voir des rivalités parmi les plus intenses du monde du sport. Cette rencontre entre les Baltimore Ravens et les Pittsburgh Steelers en fait partie. Si chaque équipe a déjà connu des hauts et des bas en ce début de saison, les deux franchises sortent d’une belle victoire ayant renforcé le moral et la confiance.

http://www.trbimg.com/img-5b8d38f2/turbine/bs-sp-ravens-new-receivers-20180820Attention à ne pas tomber de haut : les Ravens semblent avoir une vraie attaque et viennent de réaliser un exploit historique en marquant 12 TDs sur leurs 12 voyages en redzone. Outre cette statistique impressionnante, c’est bien Joe Flacco qui surprend (positivement) en ce début de saison. Le QB est partie sur des bases inconnues depuis longtemps à Baltimore (6 TDs, 2 INTs). Si cela n’est pas forcément très flamboyant, cela reste au-dessus de ses habitudes, et c’est bien sa façon de jouer qui impressionne : les longues passes sont réussies, les courtes passes sont bien posées. Pourtant, son OL inquiète et ne semble pas être mesure de le protéger assez souvent, et cela pourrait leur coûter cher face à un pass-rush des Steelers qui fait déjà des siennes avec 11 sacks (dont 3 pour T.J. Watt).

Sa réussite, Flacco la doit aussi à un corps de receveurs refait à neuf. John Brown est parfait dans son rôle de receveur en profondeur, Michael Crabtree est précieux dans ses positionnements, et Willie Snead aide largement sur les passes courtes. Si on ajoute à cela le TE Mark Andrews et le RB Javorius Allen (1 TD chacun), les Ravens ont de quoi faire offensivement. Les Steelers pourraient avoir du mal à contrer la pléthore de cibles adverses, tant ils semblent avoir du mal à contrer les QBs adverses. Le pire, c’est qu’un de leurs meilleurs CBs, Mike Hilton, devrait être absent ; il faudra donc que Artie Burns et Joe Haden soient plus performants.

Au sol, Alex Collins fait un travail extraordinaire malgré une OL qui ne l’aide que rarement. Si le RB n’a pas de statistiques grandioses (2 TDs, 3.4y par course), il gagne de précieux yards grâce aux multiples plaquages manqués qu’il provoque. Il faudra qu’il continue d’éviter les plaquages de Jon Bostic et Cameron Heyward s’il veut avoir une chance de courir un peu plus que d’habitude. Au final, les Ravens ont une attaque parfaitement équilibrée (6 TDs à la passe, 6 TDs à la course) qui pourrait poser pas mal de problèmes à la défense des Steelers.

https://s3media.247sports.com/Uploads/Assets/571/274/6_8274571.pngPour Pittsburgh, la saison semble tourner autour d’un joueur n’ayant toujours pas joué, mais l’attaque ne s’arrête pas à lui et souhaite bien continuer ainsi. Si Ben Roethlisberger semble avoir eu du mal à lancer sa saison, le voilà redevenu Big Ben pour le plus grand plaisir des Steelers ; le QB vient de réaliser un match quasi-parfait et voudra continuer sur sa lancée. Si tout n’est pas encore idéal (7 TDs, 4 INTs), il a les armes pour faire mal, surtout avec son OL qui fait un bon travail ; l’absence de David DeCastro est néanmoins préjudiciable. Le face-à-face contre un pass-rush des Ravens féroce sera à surveiller de près avec Terrell Suggs et Za’Darius Smith (2,5 et 2 sacks respectivement) en têtes de gondole.

Le jeu aérien des Steelers a toujours été un point fort ces dernières années, et cette saison n’échappe pas à la coutume. Si Antonio Brown (2 TDs) est toujours la menace #1, il permet surtout à JuJu Smith-Schuster (356y et 1 TD) de briller à tous les matchs. Le duo de TEs Jesse James – Vance McDonald semble également en mesure de faire mal aux défenses adverses, en réalisant notamment de nombreux gros gains. Mais la défense aérienne des Ravens est parmi les meilleures de NFL : Marlon Humphrey et Eric Weddle se feront un plaisir de contrer cette puissante attaque.

Au sol, les Steelers sont obligés de dépendre de James Conner, et le moins que l’on puisse dire est qu’il le leur rend bien. Le RB fait un très bon début de saison (213y, 2 TDs) et pourrait permettre à son équipe de prendre les devants… à condition de réussir à éviter le duo de MLBs qui verra le probable retour de blessure de C.J. Mosley, accompagné du talentueux rookie Kenny Young. Ce face-à-face est sûrement le plus intéressant du match tant les forces de chaque équipe risquent de se rencontrer.

https://usatravenswire.files.wordpress.com/2017/08/usatsi_9768597.jpg?w=1000&h=600&crop=1Au final, les Steelers gardent l’avantage puisqu’ils jouent à domicile et qu’ils ont la qualité pour marquer contre n’importe quelle équipe. Mais ces Ravens semblent avoir quelque chose de plus, et une victoire leur offrirait déjà un bonne avance sur leur adversaire du jour ; cette rivalité d’AFC North devrait dans tous les cas garantir un SNF de feu.