Gameday : Matchs du Dimanche Week 2
Sommaire
Carolina Panthers @ Atlanta Falcons
Indianapolis Colts @ Washington Redskins
Houston Texans @ Tennessee Titans
Philadelphia Eagles @ Tampa Bay Buccaneers
Kansas City Chiefs @ Pittsburgh Steelers
Miami Dolphins @ New York Jets
Los Angeles Chargers @ Buffalo Bills
Minnesota Vikings @ Green Bay Packers
Cleveland Browns @ New Orleans Saints
Detroit Lions @ San Francisco 49ers
Arizona Cardinals @ Los Angeles Rams
New England Patriots @ Jacksonville Jaguars
Oakland Raiders @ Denver Broncos
New York Giants @ Dallas Cowboys
Carolina Panthers (1-0) @ Atlanta Falcons (0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | L’infirmerie est déjà bien remplie |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Panthers ont connu une victoire coûteuse face à Dallas, alors que les Falcons ont payé cher leur défaite lors du NFL Kickoff ; quelle équipe pourra surpasser cela pour emporter la victoire ?
Quelles absences seront les plus coûteuses ? : en effet, elles sont concentrées dans l’affrontement « attaque Carolina vs. défense Atlanta » avec Daryl Williams – Greg Olsen d’un côté et Deion Jones – Keanu Neal de l’autre ; les quatre joueurs ont un impact dans la course et la passe, ce qui les rend importants. La perte du centre névralgique défensif d’Atlanta reste la plus dommageable, car Cam Newton est toujours là, lui… mais le Guard Trai Turner ne sera pas là non plus, donc la ligne va tenir avec des rustines et des bouts de ficelle, ce qui n’est pas engageant. Cela risque d’impacter aussi le jeu au sol des visiteurs mené par Christian McCaffrey.
Ce n’est pas le bon match pour guérir de ses problèmes offensifs… : oui… et non, surtout quand on se rappelle des récents matchs de Julio Jones contre Carolina. Le duel important sera dans les tranchées, car on a vu des failles dans la ligne d’Atlanta contre Philadelphie, et le front-7 des Panthers tient la comparaison sans problème avec Kawann Short, Mario Addison, Julius Peppers ou Luke Kuechly. Matt Ryan aura besoin de toutes ses armes offensives, mais Devonta Freeman n’est pas disponible ; Tevin Coleman va devoir se démultiplier pour faire diversion et permettre au jeu de passe d’avancer contre une couverture qui reste un point d’interrogation… et il y a une bonne façon d’éviter le problème d’efficacité en redzone : marquer de plus loin.
Avec les absences d’un côté et de l’autre, ce match n’est pas forcément évident à visualiser. Ce qui est sûr c’est que les Falcons peuvent difficilement se permettre de démarrer 0-2 dans ce qui va encore être une conférence NFC de fous furieux.
Indianapolis Colts (0-1) @ Washington Redskins (1-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | Washington pour un départ idéal |
| Prévision Météo | Nuageux |
S’ils n’ont pas démérité, les Colts ont quand même du s’incliner face à Cincinnati, alors que les Redskins se sont affirmés contre une équipe d’Arizona qui devrait connaître des difficultés cette saison.
Que doit améliorer Indy par rapport au premier match ? : le résultat final ? Plus sérieusement, l’équipe a montré de belles choses, mais l’état de la ligne offensive et du jeu au sol restent inquiétants ; Anthony Castonzo ne sera toujours pas présent, ce qui n’est pas bon signe face à Ryan Kerrigan et un front-7 qui a bien démarré contre Arizona. Andrew Luck ne peut pas s’amuser à passer 50+ fois par match tout en prenant des cartons sur scrambles, d’autant plus que le Cornerback Quinton Dunbar semble déterminé à prouver que la perte de Kendall Fuller n’est pas si grave que cela (on attendra d’avoir une opposition un peu plus relevée avant de l’affirmer). Indy doit être plus équilibré en attaque, mais le poste de coureur reste une énigme.
Quel écueil principal doit éviter l’attaque de Washington ? : les Safeties, qui sont probablement les joueurs les plus talentueux de la défense. Cela veut dire que le duo intéressant de Tight Ends Eric Ebron – Jack Doyle (malgré le fumble coupable) va avoir du travail, mais il y a quand même largement de quoi faire pour Alex Smith ; il pourrait viser un peu plus ses receveurs face à cette couverture expérimentale des visiteurs. Sinon, au pire, Chris Thompson regardera avec intérêt le film de Joe Mixon en Week 1, et se dira qu’il peut faire exactement la même chose… avec l’avantage d’avoir un Adrian Peterson en jambes en ce début de saison. Normalement, entre la ligne + les coureurs des Reds et le front-7 des Colts, avantage à l’attaque… attention quand même au pass-rush car la ligne a un peu craqué contre Arizona (même si Indy n’a pas de Chandler Jones dans ses rangs).
Washington a la majorité des cartes en main, Luck Factor excepté, pour l’emporter ; les fans des Reds vous diront que c’est justement dans ces cas-là qu’ils peuvent se ramasser sans prévenir.
Houston Texans (0-1) @ Tennessee Titans (0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Nissan Stadium |
| Titre | BOB et Vrabel face-à-face |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Le Head Coach de Houston doit mener son équipe à la victoire face à son ex-Coordinateur Défensif qui sort d’un match hors du commun (mais perdu) contre Miami.
Va-t-on passer 16 Gamedays à parler de la ligne offensive de Houston ? : en même temps, vous préféreriez que, je ne sais pas… nous parlions des Louis rois de France, un par semaine ? OK, mais il faut faire la Week 1 avec. Donc Louis « Week » I, dit le Pieux (778-840), roi des Francs et empereur d’Occident, fils de Charlemagne et de Hildegarde de Vintzgau ; il a dû combattre ses fils pour garder le pouvoir (une habitude à l’époque) et il est mort lors d’une campagne contre l’un d’entre eux. Louis « Week » II, dit le Bègue (840-877), roi des Francs et empereur d’Occident, fils de Charles II et d’Ermentrude d’Orléans, petit-fils de Louis « Week » I ; de constitution faible, il n’est mort que deux ans après son père. Rendez-vous au prochain épisode (week). Avec la blessure de Louis Hen… pardon de Seantrel Henderson, il est sûr que la ligne déjà inquiétante va être un sujet toute la saison, et le fait d’affronter le front-7 actif de Tennessee n’est pas une bonne nouvelle. Mais ce dernier n’a pas été ultra-dominateur au sol, donc Lamar Miller et ses partenaires ont moyen de jouer les diversions au sol ; le souci est toujours le même, la ligne peut-elle ouvrir les brèches ? De plus, même si Deshaun Watson a du temps, Will Fuller a encore du mal à être disponible et Dédédé n’est qu’un seul joueur (mais quel joueur).
À quel point l’absence de Delanie Walker va-t-elle peser ? : la question est incomplète – à quel point les absences de Walker, les absences des deux Tackles titulaires Taylor Lewan – Jack Conklin et la blessure de Marcus Mariota vont-elles peser ; non pas que celle du Tight End n’est pas importante, mais les pertes de Lewan et Conklin peuvent annoncer le pire face aux énergumènes d’en face, et si l’équipe doit jongler entre Blaine Gabbert – Mariota, cela ne va pas aider. Même si Jadeveon Clowney est un absent de dernière minute, Watt, Mercilus & Cie ont été un peu trop discrets contre les Patriots, et ils vont probablement vouloir se refaire. De fait, « QB Titulaire » risque d’être souvent pressé et de ne pas avoir le temps de tenter d’exploiter la mise sur IR de Kevin Johnson en visant ses jeunes cibles. Derrick Henry devrait donc avoir du travail pour assister QB Titulaire, mais encore une fois avec ce front-7 revanchard en face, cela ne va pas être facile ; et n’oublions pas que Tyrann Mathieu patrouille avec toujours la même envie de voler des ballons.
Cela pourrait tourner en duel de défenses, et là aussi les absences rendent le match assez illisible. Mais la situation au poste de lanceur à Tennessee fait un peu pencher la balance vers les Texans.
Philadelphia Eagles (1-0) @ Tampa Bay Buccaneers (1-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre | QB remplaçants, oui, mais quels remplaçants |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Ryan Fitzpatrick vs Nick Foles ; les Bucs ont créé une des sensations de la Week 1 avec une attaque déchaînée, mais cela pourrait être une autre histoire contre la défense des champions en titre.
Qu’attendre de Nick Foles contre cette défense ? : en résumé, mieux. Il n’est peut-être pas nécessaire que le Foles de fin de parcours 2017 se montre, mais il doit être bien plus solide. Fort heureusement pour lui, l’arrière-garde de Tampa a souffert face à Drew Brees (elle ne sera pas la seule), Brent Grimes est encore absent, Vernon Hargreaves a été mis sur IR ; cependant, il n’aura toujours pas Alshon Jeffery, ce qui équilibre un peu la balance, mais les voyants sont quand même au vert pour permettre à Foles de se reprendre. Le score grandissant rapidement en Week 1 n’a pas permis de vraiment évaluer la défense au sol des Bucs, mais les Eagles ont les atouts suffisants pour avancer. Si le front-4 dont Gerald McCoy est suffisamment contrôlé, Philly devrait pouvoir s’en sortir, mais le QB aura sa part du travail à faire.
Qu’attendre de Ryan Fitzpatrick contre cette défense ? : en résumé, pas autant. On sait que Highlander est autant capable de lancer 5 TDs que 4 INTs, et contre les Eagles on aurait plutôt tendance à penser que ce serait la deuxième solution. La férocité du front-4 va être bien différente avec Brandon Graham pour mener la charge, et la ligne offensive des Bucs risque de souffrir. Comme le jeu au sol n’a pas été de haut niveau à New Orleans, il ne faut pas s’attendre à mieux contre Jordan Hicks et le front-7 qui sait éteindre les coureurs. Là où les Bucs ont probablement l’avantage, c’est dans la diversité et le talent des cibles par rapport aux arrières de Philly (cela ne veut pas dire que ces derniers sont mauvais, au contraire – juste… moins nombreux) ; c’est la raison pour laquelle les champions doivent se méfier, mais Fitz peut-il avoir le temps de leur lancer le cuir ? Ce n’est pas sûr du tout.
Tampa est une bête un peu différente à domicile, où ils en ont perturbé (et battu) plus d’un. Les Eagles doivent être sûrs de leurs forces mais prudents et, surtout, ne pas laisser cette équipe s’accrocher au score, car plus le match avance, plus elle est dangereuse.
Kansas City Chiefs (1-0) @ Pittsburgh Steelers (0-0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Heinz Field |
| Titre | Les Chiefs face à leurs bourreaux |
| Prévision Météo | Nuageux |
Eric Fisher peut souffler, James Harrison n’est plus à Pittsburgh, mais la relève est là et les Chiefs auront tout sauf la partie facile contre des Steelers qui doivent rebondir.
Patrick Mahomes peut-il devenir le X-Factor des Chiefs ? : c’était connu dès le départ, la Week 1 n’a fait que le confirmer – la route sera probablement moins droite qu’avec Alex Smith, mais il est possible qu’elle mène plus loin. Il reste à voir si Andy Reid va pouvoir éviter de le brider de trop, mais tout en le bridant un peu pour que le sophomore prenne de risques calculés. Les Steelers ont le chic pour étouffer l’attaque des Chiefs ces derniers temps : le point positif, c’est que Mahomes peut forcer la porte par son insouciance, le point négatif c’est qu’il peut aussi bien lancer 4 INTs pour la même raison. Le pass-rush mené par T.J. Watt devra non seulement le presser mais le contenir dans la poche, alors que la défense au sol sera testée avec Kareem Hunt en face. Attention au réveil de Travis Kelce aussi.
Dans quel état est l’attaque des Steelers ? : physiquement, il y a eu du grabuge avec plusieurs joueurs à l’infirmerie. Mentalement, elle n’a pas le temps de se demander ce qui lui est arrivé à Cleveland, elle doit se relancer. Cela démarre devant : la ligne offensive a été efficace au sol, propulsant le nouveau héros James Conner, mais en protection elle a beaucoup souffert ; la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas Myles Garrett à Kansas City, mais Justin Houston n’est pas mal non plus, et Dee Ford a fait un premier match plutôt sympathique. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de penser que la défense des visiteurs a pris un coup pendant l’intersaison, et qu’elle n’a pas totalement trouvé la solution en couverture : si Big Ben a le temps, Antonio Brown, J2S2 ou Jesse James pourraient en profiter à la réception.
Il est possible que le match tourne en tir aux pigeons ; en tout cas, cela a plus de chances d’arriver qu’un autre match bourbier. Dans ce cas, qui sait, les Chiefs peuvent avoir leur chance.
Miami Dolphins (1-0) @ New York Jets (1-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Pour la tête de la division |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Miami s’est tiré d’une rencontre « historique » contre Tennessee et se déplace chez des Jets qui ont réussi un carton à Detroit et qui comptent bien ne pas s’arrêter en si bon chemin.
Peut-on tirer quelque chose de ce match ubuesque en Week 1 ? : que Kenny Stills semble avoir un bon rapport avec Ryan Tannehill ? Si on reste du côté offensif pour étudier le duel face à la défense des Jets, le plus important va être de ne pas perdre de ballon. La mise sur IR de Josh Sitton est un gros coup dur pour une ligne offensive qui a été intéressante, mais qui va devoir freiner Leonard Williams et ses acolytes. Les Jets ont toujours des petits soucis dans le pass-rush (du moins sans blitz), et il est un peu difficile d’évaluer leur défense au sol quand ce sont les Lions en face, mais on peut penser que le duo Frank Gore – Kenyon Drake aura du travail. Dans le jeu aérien, quelqu’un doit émerger aux côtés de Stills qui devrait prendre Trumaine Johnson tout le match.
SUPER BOWL BABY !!!! : vous savez où se trouvent les freins sur ces jets ? Ah, les voici. Que donnera cette équipe quand les autres escouades ne marqueront pas et que Sam Darnold devra lancer plus de 25 passes dans le match (21 contre Detroit) ? Le bon point pour les locaux, c’est que les Fins ont pris un TD sur retour de kick face à Tennessee, donc Andre Roberts a ses chances. De manière plus conventionnelle, la ligne va être mise à rude épreuve contre le front-4 des floridiens, et c’est de là que va partir tout le reste : la possibilité pour le duo Well Well Powell-Crowell d’avancer, et la capacité de Sam Darnold à éviter les pièges tendus par Reshad Jones afin de trouver ses cibles. Bon point : il semble déjà bien en relation avec Quincy Enunwa et Robby Anderson.
On pensait que les Lions seraient un sérieux test, mais ils sont lentement partis en mode autodestruction ; Miami devrait proposer un challenge un peu plus solide.
Los Angeles Chargers (0-1) @ Buffalo Bills (0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | New Era Stadium |
| Titre | Josh Allen aux manettes |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Nathan Peterman peut souffler, il ne lancera pas 5 INTs en une mi-temps contre les Bolts puisque, cette fois, il a été mis sur le banc AVANT le match. C’est donc le rookie qui est lancé dans le bain.
Comment les Bolts peuvent-ils perdre ce match ? : avec ceux-là, il va peut-être plus vite de poser la question directement. La défense des Bills a totalement explosé face à Baltimore, et essayez donc de trouver une chose que l’attaque des Ravens peut mieux faire que celle des Chargers. Si Travis Benjamin et Tyrell Williams veulent bien attraper les passes, vous les ajoutez à Melvin Gordon, Keenan Allen, Austin Ekeler – même Mike Williams commence à s’y mettre. Contre la couverture des Bills 2017, cela aurait été intéressant, contre celle de Week 1 2018, moins. Il faudra quand même faire attention à l’absence du Tackle Joe Barksdale, ce qui pourrait peut-être réveiller le pass-rush des Bills, mais sinon les visiteurs partent avec l’avantage de ce côté.
Tyrod Taylor est-il toujours disponible ? : pardon, c’était un petit coup de tromblon tentant ; nous souhaitons à Josh Allen tout le succès possible (il n’a rien demandé). Le rookie va avoir une tâche ardue : sa ligne offensive a été déconstruite et donne les résultats « escomptés » (par les observateurs bien entendu), ce qui mine de suite toute velléité offensive que ce soit au sol ou à la passe. Certes, Joey Bosa ne sera toujours pas là, une bonne nouvelle suffisamment importante pour mériter la une des journaux locaux de Buffalo, et la défense des Bolts a montré des failles contre les Chiefs… mais ce sont LES CHIEFS. Vous les avez vu ? Vous avez vu les Bills ? Donc, bonne chance à LeSean McCoy, la pente va être très raide.
Nous allons reprendre la fin de l’introduction en la reformulant : c’est donc le rookie qui est jeté sans bouée ni gilet de sauvetage dans les quarantièmes rugissants.
Minnesota Vikings (1-0) @ Green Bay Packers (1-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lambeau Field |
| Titre | Minnesota en conquête |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Vikings ont fait une performance solide mais perfectible contre San Francisco, et il est temps de faire la différence dans la division chez des Packers miraculés avec un lanceur sur une jambe (ou presque).
Quel est le point principal à surveiller dans l’attaque du Minnesota ? : la ligne offensive, pardi ; quand vous avez Kenny Clark – Mike Daniels en face, c’est toujours dangereux, et il serait ballot de relancer un Clay Matthews dans les choux en ce moment. Il faut que les gros se réveillent et forment un ensemble plus cohérent : les blessures chez les Inside Linebackers en face devraient profiter à Dalvin Cook s’il peut trouver les brèches, et on peut parier sans trop s’avancer que Kirk Cousins finira à plus de 4.9 yards par passe tentée contrairement à Mitchell Trubisky. La couverture des Packers n’a pas été atroce, mais Thielen – Diggs – Rudolph est un trio bien plus habitué à jouer ensemble que les nouvelles armes des Bears (et avec un lanceur plus aguerri), donc le potentiel de points est plus que réel pour les visiteurs.
Vaut-il mieux un Aaron Rodgers immobile ou DeShone Kizer ? : sur Latest, nous posons les questions qui dérangent ! Les Vikes n’ont pas Khalil Mack, mais avec Everson Griffen – Danielle Hunter, en rajoutant Linval Joseph – Sheldon Richardson au milieu, cela peut déjà faire très mal avec un Quarterback à 100% de sa mobilité ; imaginez quand ce n’est pas le cas. La ligne va tenir le plus possible mais le duel va être très compliqué, et comme il n’est pas sûr que Jamaal Williams et ses partenaires avancent suffisamment au sol face à Eric Kendricks & Co, Aaron Rodgers va avoir du travail sans la possibilité de le faire à son maximum. Est-ce que cela va pousser l’offensive à utiliser plus de combinaisons et moins d’isolations pour que Adams, Cobb ou Allison se démarquent (ce qui serait plus rapide et moins risqué contre une couverture talentueuse) ? Il le faudrait, car les arrières ont du talent, et Harrison Smith va patrouiller pour voler des ballons. Alors certes, ça vaut toujours mieux que d’envoyer DeShone Kizer, mais il y a pire : une blessure aggravée chez le #12 et encore une saison ratée chez les Green&Gold.
Les Vikes sont logiquement favoris : meilleure équipe face à un Quarterback qui ne sera pas à 100%. Il faudra un sacré effort collectif et un gameplan royal pour que Green Bay s’en tire avec la victoire.
Cleveland Browns (0-0-1) @ New Orleans Saints (0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Opération rachat |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Saints ont connu une grosse déconvenue face aux Buccaneers ; la défaite est interdite face à des Browns qui sortent d’un match nul improbable.
L’attaque des Browns peut-elle profiter de l’exemple des Bucs ? : elle a moins d’armes à la réception, pour commencer. La ligne a souffert face à Pittsburgh, mais les Saints continuent d’avoir des problèmes de pass-rush excepté Cameron Jordan, donc ce match sera probablement un test intéressant pour les deux unités. Il y a peu de corps de receveurs qui peuvent exploser comme celui de Tampa Bay, donc la couverture peut en profiter pour rebondir, mais il faudra absolument museler Jarvis Landry qui est déjà indispensable à l’offensive des visiteurs. Avec Tyrod Taylor – Duke Johnson – Carlos Hyde, la menace au sol existe toujours, et elle devrait pouvoir en faire plus que contre Pittsburgh… si la ligne offensive peut ouvrir les brèches.
Pas deux fois de suite à domicile, n’est-ce pas ? : le bilan historique des Saints contre les Browns est de 4-13, à cause de leur niveau terrible entre leur naissance et le milieu des années 1980 ; dans les 13, il y a notamment une défaite « mémorable » sur une Hail Mary de Tim Couch à la dernière seconde en 1999 (les Browns finiront 2-14 avec deux victoires à la dernière seconde d’ailleurs). Cependant, plus surprenant : les Saints sont sur deux défaites consécutives en 2010 et 2014 ; les Browns ont fini ces deux saisons 12-20 en cumulé. Donc, méfiance ! La défense de Cleveland s’est chargée en playmakers, et Drew Brees devra les surveiller, mais l’attaque des locaux a quand même l’avantage. Certes, la ligne offensive sera bien occupée par Myles Garrett et ses partenaires, et Denzel Ward montre déjà de sacrés qualités, mais il ne peut pas se multiplier pour affronter Michael Thomas, Ted Ginn, et surtout pas couvrir Alvin Kamara. Autre point : le jeu au sol pourrait s’envoler vu la performance de James Conner en Week 1 ; mais pour cela, Mike Gillislee devra protéger le cuir.
Entre les Browns sans défaites après la Week 2 et les Saints sans victoires, dur de dire ce qui serait le plus improbable, mais ce qui est sûr c’est que les locaux doivent se racheter et que les visiteurs pourraient payer la note s’ils ne démarrent pas tambour battant pour les maintenir dans leurs doutes.
Detroit Lions (0-1) @ San Francisco 49ers (0-1)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | Toutes les défaites ne se valent pas |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Detroit doit rapidement se réveiller du cauchemar de la deuxième mi-temps contre les Jets car ils se déplacent chez des 49ers qui ont vaillamment lutté à Minnesota, mais qui ont touché leurs limites.
Comment rebondir rapidement pour Detroit ? : en attaque, cela commence devant. DeForest Buckner est une machine dans une ligne défensive remplie de choix du premier tour, et la ligne offensive des Lions a donné des signes inquiétants contre les Jets. Elle aura encore du travail, sachant que, derrière le front-4, le surprenant rookie Fred Warner remplace du mieux possible Reuben Foster ; en d’autres termes, le jeu au sol devrait encore avoir du mal à avancer. De fait, Matthew Stafford pourrait encore se retrouver sous pression pour tenter de toucher ses cibles, sachant que le duo Richard Sherman – Ahkello Witherspoon a plutôt fait un bon premier match ; néanmoins, avec Golden Tate, Marvin Jones et Kenny Golladay, le Quarterback devrait quand même parvenir à trouver des solutions. Sinon… le match pourrait être vraiment long.
Peut-on vraiment juger l’attaque des 49ers sur un match ? : affronter Minnesota à l’extérieur pour démarrer le saison n’est pas idéal, donc il ne faut pas juger trop sévèrement une attaque des californiens encore en rodage. La défense des Lions présente un challenge plus abordable, donc il sera plus aisé de calibrer Jimmy Garoppolo et ses partenaires. Même avec l’absence de Marquise Goodwin, les locaux ont des armes : Pierre Garçon va probablement devoir batailler avec Darius Slay, alors que le Tight End George Kittle aura maille à partir avec le talent au poste de Safety, mais il y a des ouvertures pour Dante Pettis et Trent Taylor dans la couverture. Bien évidemment, tout cela ne fonctionnera que si la ligne offensive tient : elle a logiquement eu du mal face aux Vikes, et le duel sera surtout Joe Staley vs. Ziggy Ansah à gauche ; pour le reste, elle devrait tenir la distance, ce qui veut dire un jeu au sol actif également contre une défense qui a lâché 169 yards face aux Jets.
Aucune des deux équipes ne peut vraiment se permettre de perdre, mais les Lions semblent en bien plus fâcheuse posture si la défense ne montre pas les dents. San Francisco a l’avantage.
Arizona Cardinals (0-1) @ Los Angeles Rams (1-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 22:05 |
| Lieu | Los Angeles Memorial Coliseum |
| Titre | Premier duel de NFC West |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Los Angeles, en mode diesel, a fini par trouver le rythme face à Oakland, et va chercher à continuer sur ce tempo en recevant Arizona qui devrait connaître une saison assez difficile.
Que doivent faire les Cards en attaque pour gagner ? : kidnapper Aaron Donald… enfermer Ndamukong Suh dans les vestiaires… faire emprisonner Marcus Peters… et tout un tas d’autres actions répréhensibles punies par la loi (ou la morale). Vous avez beau avoir David Johnson et Larry Fitzgerald (sans oublier de vous inspirer de ce qu’Oakland a fait au niveau des Tight Ends), vous ne partez pas à la guerre avec un couteau et une fourchette. Nous allons donc simplifier la chose : rien ne fonctionnera si la protection explose, et elle n’aura pas le Tackle Andre Smith. Sam Bradford risque de trouver le temps long, même s’il ne fait que lancer court parce qu’il n’a pas le temps de faire mieux. Si la protection tient, il faut que Johnson sorte un gros match et que Bradford se réveille de sa torpeur… mais on se heurte la qualité des cibles (hors Fitz !) face à une couverture pareille. Préparez les cagoules spéciales enlèvements.
Que doivent faire les Cards en défense pour gagner ? : trouver le moyen de déstabiliser la ligne offensive très solide des Rams, c’est la seule solution. Les Cards ont zéro chance, malgré Patrick Peterson, de stopper une attaque comme celle de Los Angeles sans pénétrer dans le backfield, que ce soit pour stopper Todd Gurley ou mettre la pression sur Jared Goff. Certes, Chandler Jones est là, et le pass-rush a donné du fil à retordre à la ligne de Washington, mais celle des Rams est vraiment de qualité ; la tâche sera ardue. Il reste aussi le problème des arrières : PP ne peut pas couvrir Robert Woods, Brandin Cooks et Cooper Kupp à la fois, donc si le pass-rush n’arrive pas à destination (ou force Goff à faire des erreurs), les visiteurs n’ont aucune chance.
Tout est dans les mains de Sean McVay, mais un match intra-division a toujours une saveur particulière, donc les locaux doivent démarrer plus rapidement.
New England Patriots (1-0) @ Jacksonville Jaguars (1-0)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 22:25 |
| Lieu | TIAA Bank Field |
| Titre | Les deux meilleures équipes d’AFC ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
La revanche de la dernière finale de conférence AFC s’annonce déjà palpitante. Chaque équipe a commencé la saison de la meilleure des façons, et aura à coeur de continuer en ce sens. Si les Patriots ont montré que leur attaque était toujours aussi puissante, les Jaguars ont confirmé que leur défense serait une des meilleures de NFL une fois de plus.
Les Patriots n’ont que faire de leurs blessés et autres départs. Cela semble être toujours la même rengaine avec eux : au joueur suivant de briller. Evidemment, avoir Tom Brady dans son équipe aide, lui qui a déjà commencé la saison sur les chapeaux de roues malgré une interception lancée rapidement la semaine passée (3 TDs, 1 INT). Il n’est pas forcément très bien protégé, mais cela lui suffit puisqu’il lance très rapidement. L’absence du Tackle Marcus Cannon pourrait cependant être regrettable, surtout qu’en face, les Jaguars restent des monstres de pression avec Yannick Ngakoue et Calais Campbell (à condition que ce dernier puisse jouer).
Avec un Julian Edelman encore suspendu, on pensait que Chris Hogan allait être le WR1 attitré. Il n’en fut rien lors de la Week 1, car c’est bien Philipp Dorsett qui a fait le plus gros du travail aérien (7 réceptions dont 6 first downs et 1 TD !). Comme toujours, Rob Gronkowski est le vraie menace des Patriots, avec tout le talent et toute la puissance qu’il apporte. Le RB James White peut lui aussi amaner le danger comme en témoigne son TD, mais les Jaguars ont une des défenses aériennes les plus physiques de NFL avec un duo Jalen Ramsey – A.J. Bouye qui donne des cauchemars à plus d’un QB.
Au sol, Rex Burkhead semble être le RB1 de l’équipe pour le moment, mais le rookie Sony Michel pourrait bien faire ses débuts et impressionner. Pour cela, il faudra passer par un Myles Jack de gala qui a déjà commencé l’année sur les chapeaux de roue. Comme chaque année, les Patriots trouvent les ressources pour briller offensivement, mais devront faire encore plus pour passer une défense des Jaguars qui ne ralentit jamais.
De plus l’équipe a perdu ses deux meilleurs WRs. Du coup, Dede Westbrook et Keelan Cole semblent être les principales menaces aériennes de l’équipe tandis que Donte Moncrief va avoir besoin de montrer plus s’il souhaite recevoir un gros contrat juteux en fin de saison. Heureusement pour les Jaguars, leur attaque a une occasion de briller face une défense des Patriots qui semble avoir eu du mal lors du premier match, mais il ne faut pas sous-estimer l’apport de Stephon Gilmore et Devin McCourty contre la passe.
C’est là que les soucis commencent pour les Jaguars. Il semblerait que le très bon Leonard Fournette ne soit pas remis de sa blessure contractée lors du premier match, et qu’il ne pourra pas tenir sa place. Ce sera donc à T.J. Yeldon de faire le show, lui qui a la puissance pour, face à un front-7 des Patriots qui peut laisser à désirer. Dont’a Hightower est toujours présent pour faire ce qu’il peut, mais il semble bien seul par moment. Au final, les Jaguars n’ont pas la force offensive des Patriots, mais ces derniers sont loin d’être des monstres défensifs. Le face-à-face pourrait être intéressant.
Difficile de savoir qui sortira vainqueur de ce match. Si une défense peut ralentir Brady, c’est bien celle des Jaguars, mais les locaux devront être à 100% tout le match pour ne pas voir les Patriots leur revenir dessus et les dépasser (comme lors de la finale de conférence). Mais quoiqu’il en soit, cette rencontre nous en dira un peu plus sur le potentiel offensif de chaque équipe.
Oakland Raiders (0-1) @ Denver Broncos (1-0)
| Date et Heure Française | Dimanche 16 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Broncos Stadium at Mile High |
| Titre | Denver veut confirmer |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
Tout n’a pas été parfait (loin de là) contre Seattle, mais les Broncos ont réussi à arracher la victoire ; ils vont désormais chercher à bâtir sur ce succès contre des Raiders qui ont fait une Colts face aux Rams en disparaissant en deuxième mi-temps.
Quels Raiders vont débarquer ? : il vaudrait mieux pour eux que ce soit ceux de la première mi-temps face aux Rams évidemment. Derek Carr ne va pas forcément avoir la tâche plus facile face à la défense aérienne des Broncos : l’ajout d’Adam Jones a été plutôt réussi auprès de Chris Harris – Bradley Roby, donc le trio Cooper – Nelson – Roberts devra amener sa puissance maximale ; et n’oublions pas Jared Cook. Au niveau du pass-rush, la ligne a été loin de démériter contre les Rams, mais c’est un autre test qui arrive avec Von Miller en face. Le jeu au sol, lui, pourrait avoir du mal à avancer vu le front-7 des locaux ; Jalen Richard pourrait être plus utile à la réception.
Ces Broncos 2018 peuvent-ils continuer ? : il reste des choses à corriger, et il faut que Case Keenum soit plus stable, mais cette mouture offensive semble meilleure, ne serait-ce que par un jeu au sol qui revit. Pour l’instant, la ligne offensive donne plutôt satisfaction, et le test en face d’elle n’est pas insurmontable vu toutes les blessures en Defensive Tackles (et le départ de qui-vous-savez) ; cela veut dire que le duo de rookies Royce Freeman – Phillip Lindsay peut encore faire une belle performance cette semaine. Dans le duel aérien, avantage sans problème aux armes des locaux : il faudra juste que Keenum règle la mire ; il a de quoi faire.
Denver n’a peut-être pas le même Quarterback et la même ligne offensive qu’Oakland, mais la qualité des deux dans le Colorado est supérieure à l’année dernière, et partout ailleurs les locaux ont l’avantage.
New York Giants (0-1) @ Dallas Cowboys (0-1)
| Date et Heure Française | Lundi 17 Septembre, 02:20 |
| Lieu | AT&T Stadium |
| Titre | Le bon vieux choc de Week 1… en Week 2 |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Que serait un début de saison sans un Giants/Cowboys à l’affiche ? Cette fois elle a lieu en Week 2 (en général c’est en Week 1), et de fait les deux équipes arrivent avec une défaite chacun, mais le contenu a été loin d’être le même.
La défense de Dallas peut-elle continuer en gommant ses défauts ? : en effet, la défense des Boys n’a pas démérité contre Carolina même si la défaite a été au bout. Elle possède des éléments qui vont d’intéressants à excellents sur toutes les lignes, mais elle manque parfois de consistance. Prenez la ligne défensive : on sait que DeMarcus Lawrence risque d’être l’enfer personnel d’Ereck Flowers, et que la ligne offensive des G-men est le sujet qui fâche, mais il faudrait que le reste du front-4 de Dallas suive ; or David Irving purge encore sa suspension. On sait que Sean Lee est un playmaker, mais l’unité dans son ensemble a des failles ; Saquon Barkley pourra-t-il en profiter pour éblouir encore un peu plus ? La couverture est loin d’être catastrophique, mais va-t-elle pouvoir couvrir OBJ, Shepard, Engram, en est-elle capable ? Eli Manning a les possibilités pour avancer, mais encore une fois tout démarre devant.
La défense des G-men se serait-elle remis la tête à l’endroit ? : oui… et non – les Jaguars ont peiné pour l’emporter (rappelez-vous, un TD est venu de leur défense), mais ils ont exposé des failles. Les hommes de la Grosse Pomme Bleue sont en manque de pass-rush, ce qui ne va pas s’améliorer avec Olivier Vernon encore inactif. Cela se répercute sur un front-7 qui manque de hargne et qui a encaissé des yards au sol. Il a également laissé Blake Bortles trop libre de courir. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ce ne sont pas des traits positifs à l’heure d’affronter Ezekiel Elliott et Dak Prescott. Alors certes, la ligne offensive est en souffrance et il est possible que les visiteurs en profitent pour booster leur efficacité devant, mais cela reste à voir ; si Zeke prend le rythme et que Dallas mange le chrono, cela va être compliqué. Janoris Jenkins a également eu quelques trous de concentration qu’il devra surveiller, mais c’est surtout Cole Beasley qui est à marquer de près dans le groupe ; le slot CB B.W. Webb n’est sûrement pas le point fort de la couverture.
Après avoir mis le focus sur les deux défenses, on peut donc attendre un match qui n’aura pas un énorme score au final. Le genre de match qui pourrait se jouer sur un Field Goal réussi ou manqué. Le genre de match où, à la fin, on regrette amèrement une décision d’intersaison sur le Kicker (si vous voyez ce que nous voulons dire).