NFL Team Honors III : NY Giants

500-Giants

Blessures en pagaille (20 joueurs sur IR), problèmes de ligne offensive et Linebackers toujours présents, implosions dans le groupe des Cornerbacks, playcall encore trop déséquilibré, équipes spéciales absentes, jusqu’à la décision hallucinante de la saison dont vous savez déjà qu’elle va finir comme WTFOY… et tout cela vous donne une des pires saisons dans l’histoire des Giants à 3-13. Mais elle a quand même eu un effet salvateur : celui de pousser à se débarrasser du General Manager Jerry Reese, ce qui aurait probablement dû être fait un peu plus tôt. Tout n’a pas été noir et il y a du potentiel à exploiter pour le nouveau duo Dave Gettleman – Pat Shurmur, ne serait-ce qu’en récupérant les blessés, mais il y a quand même du travail à faire.

À lire enroulé dans du papier-bulle.

 

NEW YORK GIANTS
4e NFC East ~ 3-13

 

Les prévisions de Madame Soleil 2017

 

Tout pour l’attaque ! Voilà le mot d’ordre des hommes de la Grosse Pomme Bleue qui avaient compris à la dure contre Green Bay qu’ils devaient se renforcer du côté offensif. La réponse n’avait pas tardé avec la signature de l’ex-Bear receveur Brandon Marshall, offrant un trio de choix à Eli Manning avec Odell Beckham Junior et Sterling Shepard ; Victor Cruz étant libéré. Une autre arrivée était celle de l’ex-Viking Fullback Rhett Ellison pour aider à ouvrir la voie au sophomore Paul Perkins ; Rashad Jennings lui aussi était parti voir ailleurs. Enfin, la draft avait amené le premier tour Tight End Evan Engram… et le troisième tour Quarterback Davis Webb, car le fait qu’Eli soit le recordman des matchs consécutifs en activité n’était pas une raison pour ne pas développer le futur. Mais il restait quand même une question au niveau de la ligne offensive, surtout sur les ailes avec Ereck Flowers et le départ de Marshall Newhouse propulsant Bobby Hart à droite ; si l’intérieur était solide avec Weston Richburg, John Jerry et Justin Pugh, les Tackles étaient toujours suspects.

Jerry Reese n’avait pour autant pas négligé l’aspect défensif, surtout avec le départ du Defensive Tackle Johnathan Hankins dont le rôle préféré avait été vampirisé par Damon Harrison ; l’ex-Bill Corbin Bryant et le deuxième tour de draft Dalvin Tomlinson étaient venus renforcer l’intérieur de la ligne défensive, Oliver Vernon et JPP continuant de patrouiller sur les extérieurs. Aucune véritable modification dans l’arrière-garde avec le trio terrible Janoris Jenkins – Landon Collins – Dominique Rodgers-Cromartie assisté par Darian Thompson et le sophomore Eli Apple. Et, encore une fois, les Giants avaient laissé tranquille le poste de Linebacker, mais en espérant fortement que B.J. Goodson soit la pépite qui allait redorer le blason d’une unité souvent oubliée ; encore plus prise en sandwich entre deux unités détonantes.

Il était difficile de ne pas avouer que les Giants avaient fait deux coups en attaque, renforçant leur présence aérienne, même si les Tackles continuaient de soulever des questions. À part une montagne de blessures touchant des playmakers défensifs ou un écroulement d’Eli, les Giants seraient encore redoutables cette saison ; dans la NFC East et dans la conférence tout court.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Dallas, 3-19
  • Week 2 : Detroit, 10-24
  • Week 3 : @Philadelphia, 24-27
  • Week 4 : @Tampa Bay, 23-25
  • Week 5 : LA Chargers, 22-27
  • Week 6 : @Denver, 23-10
  • Week 7 : Seattle, 7-24
  • Week 8 : BYE
  • Week 9 : LA Rams, 17-51
  • Week 10 : @San Francisco, 21-31
  • Week 11 : Kansas City, 12-9 (OT)
  • Week 12 : @Washington, 10-20
  • Week 13 : @Oakland, 17-24
  • Week 14 : Dallas, 10-30
  • Week 15 : Philadelphia, 29-34
  • Week 16 : @Arizona, 0-23
  • Week 17 : Washington, 18-10

 

Le bilan

 

  • Global : 3-13.
    • Par demi-saison : 1-7, 2-6.
    • Par quart de saison : 0-4, 1-3, 1-3, 1-3.
    • À domicile : 2-6.
    • À l’extérieur : 1-7.
    • Dans la division : 1-5.
    • Dans la conférence : 1-11.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 1-8.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-3.
    • Dans les matchs à une possession d’écart : 2-5.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 0-3-0-1.
    • En prolongation : 1-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2016) : 134-117-5 (0.533, 9e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2017) : 136-120 (0.531, 9e).
    • Écart entre les deux : -0.002 (18e).

Si on élimine les matchs nuls de l’année dernière, les Giants ont eu le calendrier attendu – ardu, et bien plus que 2016 (0.486 – 21e). Ils ont un bilan en dernier quart-temps pire que les Browns (!) avec aucune victoire, trois défaites (@Tampa Bay : 17-16 / 23-25, @Washington : 10-10 / 10-20 et Dallas : 10-10 / 10-30), aucune prolongation arrachée et une concédée (Kansas City : 6-3 / 9-9). Autre stat révélatrice : les trois victoires sont venues dans des matchs où les Giants n’ont jamais été menés au score ; ils n’ont perdu que cinq matchs sur 13 sans mener eux-mêmes, ce qui prouve qu’il y a eu de la capacité de réaction (notamment un retour de -14 à Philly), mais au final cela n’a jamais tenu assez longtemps. Il suffit de comparer les bilans des matchs à une possession d’écart : 8-3 l’année dernière, 2-5 cette année.

 

La réalité

 

Pas besoin de vous faire un dessin, les Giants enregistrent bien entendu les plus gros crashs en matière de bilan cette saison, avec notamment le bilan total (de 11-5 à 3-13), le bilan à domicile (de 7-1 à 2-6), le bilan dans la conférence (de 8-4 à 1-11), les défaites contre les équipes ayant terminé en positif (de 3 à 8), et l’écroulement précité dans les matchs à une possession d’écart.

Même son de cloche dans les stats : les Giants ont la deuxième pire attaque en points marqués (15.4) dont la pire en deuxième mi-temps (6.6) ou la pire dans les deux dernières minutes des mi-temps (27 points),  la troisième pire attaque en TD marqués (28), la troisième pire attaque en big plays (41), la troisième pire attaque en 3e tentatives converties (32.6%) ou la même pire moyenne de points par drive que Cleveland (1.24). Du côté de la défense, c’est la pire en dernier quart-temps (8.8 points en moyenne), elle a connu le pire crash par rapport à 2016 en TDs encaissés (+18 à 44) à cause de la couverture (+17 à 32), c’est la deuxième pire défense en yards (373.2) et la cinquième pire défense dans les deux dernières minutes des mi-temps (70 points). Enfin, n’oublions pas la catastrophe généralisée des équipes spéciales : aucun TD, le pire total de PATs tentées et réussies (20/23) pour le pire taux de réussite (87%), le pire taux de punt terminant dans les 20 yards adverses (20% – c’est ce qui arrive quand votre attaque n’avance pas). Et il y a encore quelques stats dans le sac pour les distribuer au moment opportun à quelques-uns des 65 joueurs utilisés par les Giants (oui vous avez bien lu, 65).

Voici les récompenses de la saison :

Quand vous terminez DEUXIÈME en plaquages dans l’équipe alors que vous êtes un DEFENSIVE TACKLE, c’est un Most Valuable Player automatique. Nous allons revenir sur les raisons de cette stat hallucinante, qui a autant à voir avec la qualité du joueur qu’avec l’hécatombe autour de lui, mais Damon Harrison a clairement été le meilleur joueur des Giants cette saison. Avec 76 plaquages dont 7 run stuffs, 4.5 pressions dont 1.5 sack, 3 passes déviées et 1 INT, il a été l’homme à tout faire dans une ligne défensive (et une défense en général) qui a été moins solide que l’année dernière, mais qui ne manque pourtant pas de talent ; elle a ressurgi à plusieurs reprises, mais bien trop peu dans l’ensemble, surtout avec une attaque aussi anémique-par-la-force-des-choses.

Pour être sous-coté, il faut être meilleur que la majorité le pense. Chez la Grosse Pomme Bleue, il y a cette impression que les bons ont été bons et les mauvais ont été mauvais, voire que d’anciens bons ont été mauvais, mais rarement l’inverse. Alors, à tout prendre, faisons un petit focus sur le jeu au sol. Le secteur n’a pas été aidé par les chaises musicales plus le manque de talent sur la ligne offensive : les Giants ont eu le quatrième playcall le plus déséquilibré vers la passe (62%) et la plus haute moyenne de passes tentées par match (38.0). De plus, le favori Paul Perkins a rapidement disparu, mais cela a permis au duo Orleans Darkwa – quatrième tour rookie Wayne Gallman de prendre le relais.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Orleans+Darkwa+Dallas+Cowboys+v+New+York+Giants+ZW0BoRqctdtl.jpgLeurs performances ont été TRÈS inconstantes, mais il y a quand même eu du bon : l’autre-joueur-NFL-au-prénom-d-une-ville-à-nous, Darkwa a repris le flambeau avec 171 courses pour 751 yards (4.4) dont 6 courses de 20+ yards, et 5 TDs. Gallman a également connu un peu de succès avec 111 courses pour 476 yards (4.3) + 34 réceptions pour 193 yards et 1 TD ; il devra néanmoins faire attention à ses mains : 3 fumbles dont 1 perdu et 2 drops.

15.4 points (31e), 28 TDs (30e) dont 6 à la course (28e), 4.9 yards par action (26e), 16.9 first downs (28e), 41 big plays (30e) dont 8 homeruns (25e), 24.6 actions en terrain adverse (26e), 38 voyages en redzone (29e) dont 48.7% terminant en TD (25e), 18.7% des situations en Goal-To-Go terminant en TD (30e), 32.6% de 3e tentatives converties (30e), 29.3% des drives terminant en 3&out (29e)… et il faut trouver un Offensive Player Of The Year. Le choix n’est pas évident, mais nous allons le partager entre les deux cibles les plus utilisées, le receveur Sterling Shepard et le premier tour Tight End Evan Engram.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Evan+Engram+Detroit+Lions+v+New+York+Giants+frKLmUGKjxal.jpgLe sophomore Shepard était censé être « protégé » par les présences d’Odell Beckham Jr. et Brandon Marshall, lui permettant d’être le jeune pousse qui prend les défenses « par surprise ». Le rookie Engram était censé être le complément du trio. Au lieu de cela, les deux titulaires sont tombés rapidement ; Shepard a vu 84 ciblages en réalisant les 3 matchs à 100+ yards de la franchise (pour 59 réceptions, 731 yards et 2 TDs) et Engram a vu un total ridicule de 115 ciblages, le plaçant 18e en NFL (pour 64 réceptions, 722 yards et 6 TDs) ! Les deux ont eu des soucis de drops avec 9, mais cela a été un problème pour toute l’équipe avec 29 (30e). Leur performance est plutôt encourageante quand Big Blue récupèrera ses blessés.

Ce qui nous permet, au passage, de parler de deux sujets « préférés » chez la Grosse Pomme Bleue : le Quarterback Eli Manning et la ligne offensive. Eli aurait peut-être mérité d’être aussi nommé : comment voulez-vous qu’il y arrive avec deux receveurs rookies valides, un jeu au sol plus souvent absent que présent et ce genre de protection ? Et pourtant, même avec toutes ces conditions, on l’a vu faire de pires saisons (2013 par exemple) : 61.6%, 3468 yards (6.1), 19 TDs, 13 INTs, 5 fumbles, 31 sacks et 80.4 de QB Rating + 1 TD au sol. Au niveau de la ligne offensive, c’était perdu d’avance avec les blessures de Weston Richburg et Justin Pugh, supprimant 2/3 du bon trio ; John Perry s’est retrouvé tout seul avec un tourniquet autour de lui, le duo de Tackles Bobby Hart et Ereck Flowers a toujours autant de mal (le premier a même été libéré au cours de la saison), et on a fini avec Jon Halapio ou Adam Bisnowaty sur le terrain. Yikes.

Certes il a été freiné par les blessures, démarrant par une entorse de la cheville qu’il a traînée toute la saison et finissant avec une fracture de l’avant-bras ; il n’a donc pas fait une année aussi stratosphérique que la précédente, mais il reste un des grands talents de la défense. Le Safety Landon Collins a encore été partout avec 104 plaquages (top team à 28 unités du deuxième !) dont 4 run stuffs, 6 passes défendues, 2 INTs, 1 fumble forcé et 2 fumbles récupérés. Il continue de confirmer qu’il a été un des meilleurs choix de « feu » Jerry Reese.

Même sans mettre Shepard et Engram de côté parce que nous en avons déjà parlé, il est bien possible qu’ils n’aient même pas été les meilleurs rookies cette saison chez les Giants. Nous avons dit plus haut que la ligne défensive avait du talent ; cette année c’est surtout son intérieur qui s’est fait remarquer. Bien sûr avec Harrison, mais également grâce à celui qui a remplacé avec brio Johnathan Hankins : le deuxième tour Defensive Tackle Dalvin Tomlinson.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Damon+Harrison+Seattle+Seahawks+v+New+York+gNJyw-dl00Hl.jpgNous allons rapidement reparler de la mauvaise défense contre la course, mais elle ne va pas être du fait de la ligne défensive : le #94 Tomlinson est venu rejoindre le #98 « Snacks » pour former un duo redoutable au sol au coeur de l’unité. Avec 50 plaquages, il a été actif et dur à bouger pour les Offensive Linemen adverses ; il a même dévié une passe. Un excellent choix.

Vous vous rappelez de l’année dernière ? C’était l’organisation et les Linebackers. Eh bien ceux qui n’apprennent pas de l’histoire étant condamnés à la répéter, vous pouvez copier/coller ; et, oh, quelle surprise, le General Manager Jerry Reese a enfin fini par en payer le prix. Si en plus on ajoute le fait que le meilleur des Linebackers en 2016, Devon Kennard, a été replacé en Defensive End, pour le coup on se retrouve avec des Linebackers qui ne sont potables que dans une seule catégorie (Kelvin Sheppard, Ray-Ray Armstrong), d’autres qui ne finissent pas la saison (B.J. Goodson) et, en général, un pataquès largement sans impact.

Ce n’est pas faute de plaquer (1158, top NFL), mais quand vous n’avez que 50 run stuffs (24e) soit un taux par course adverse tentée de 10.8% (28e), le ratio est faible. 120.8 yards encaissés par match (27e), 4.2 yards par course (20e), 13 big plays (25e) ; tout cela à cause d’un manque de pénétration dans le backfield adverse… et c’est sans compter les 12 TDs encaissés à la passe contre les Tight Ends (pire marque de la ligue) ; et ce n’est sûrement pas la ligne défensive qui est le problème majeur sur ce coup. Il n’est plus possible que les Giants délaissent cette partie de la défense.

Quand vous avez le Most Valuable Player et le Rookie Of The Year dans la même unité, c’est elle qui doit être nommée : la ligne défensive l’emporte. Cependant, cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas connu quelques problèmes, notamment pour mettre la pression ; nous en reparlons tout de suite.

La lutte est serrée entre le jeu au sol ou la défense aérienne, mais c’est cette dernière qui décroche la timbale. Tout d’abord, une comparaison : l’année dernière elle était 3e en taux de complétion autorisé (58.8%), 2e en taux de réception autorisée (59.8%), 6e en yards par passe tentée (6.4), 2e en QB Rating adverse (75.8) ; cette année c’est 16e en taux de complétion (61.9%), 18e en taux de réception autorisée (63.7%), 27e en yards par passe tentée (7.2) et 25e en QB Rating adverse (94.2). Les big plays et homeruns sont stables, mais les adversaires ont moins passé et ont donc gagné de manière plus constante ; ce que prouve la chute terrible du taux de 3e tentatives autorisées : de 35.3% en 2016 (2e) à 39.6% en 2017 (22e).

Dans cette histoire, tous sont coupables. Nous avons déjà parlé des Linebackers aux fraises en couverture, mais le pass-rush a été bien trop faible : Jason Pierre-Paul et Olivier Vernon, solides contre la course, n’ont pas réussi à hausser vraiment le ton avec seulement 43 pressions dont 15 sacks à eux deux, et surtout personne n’a suivi derrière (à part Kennard à 11 pressions dont 4 sacks), d’où seulement 27 sacks (pire total) réparti entre 10 joueurs (30e). Les arrières n’ont pas été au mieux entre blessures, suspensions et mauvaises performances ; le meilleur d’entre eux… est celui qui est arrivé en dernier : Ross Cockrell, signé pour apporter de la profondeur à l’unité, s’est finalement révélé être une addition salvatrice avec 50 plaquages, 11 passes défendues et 3 INTs. Janoris Jenkins a mal démarré mais a bien répondu à sa suspension-coup-de-pied-dans-le-train (9 passes défendues, 3 INTs dont 2 picks-6 et 1 fumble forcé). Le souci c’est surtout Eli Apple qui ressemble de plus en plus à un problème et non à une solution (8 passes défendues). Le Safety Darian Thompson a mal démarré et n’a jamais réussi à s’épanouir complètement malgré 75 plaquages, 6 passes défendues et 1 INT.

Nous venons juste d’en parler : c’est le Cornerback Ross Cockrell qui mérite sans problème le titre ; comme quoi les meilleures affaires peuvent être faites sur le tard.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Los+Angeles+Rams+v+New+York+Giants+VjbhI9JL1yHl.jpgUne mention également pour le Fullback-replacé-Tight-End Rhett Ellison, surtout quand Ben McAdoo a été renvoyé et qu’il a enfin été utilisé comme receveur, accumulant 24 réceptions pour 235 yards et 2 TDs ; il a également été un excellent bloqueur à la course.

Difficile de nommer un vrai raté quand tous les contrats ont été d’un an ou deux (Ellison a eu le plus gros), mais il est sûr que les Giants espéraient bien plus de Brandon Marshall qui est tombé sous l’épidémie.

Les deux matchs contre Philadelphie. Par deux fois, les Giants étaient tout proches d’accrocher les futurs champions en titre, mais cela a également souligné les faiblesses qui leur seront fatales toute la saison. Ils perdent 27-24 à l’aller malgré un retour de 14 points en menant 24-21 à une minute de la fin, et ils perdent 34-29 au retour après avoir mené de 13 points au début du deuxième quart-temps.

La tôle 51-17 en Week 9 contre les Rams. À peine les Giants enregistrent-ils enfin leur première victoire à Denver (W6) et instaurent l’espoir en une mi-temps à domicile contre Seattle (W7), qu’ils s’écrasent en deuxième mi-temps, ont juste le temps de panser leurs plaies en bye week… et se font prestement laminer à domicile par les Rams à cause d’une prestation défensive humiliante culminant en ce fameux TD de 52 yards encaissé sur une 3e&33.

La mise sur le banc d’Eli Manning en Week 13 qui stoppe sa série de 210 titularisations consécutives… tout ça pour le remettre en Week 14. Il faudrait probablement annuler tous les autres WTFOY et remettre une version dorée du trophée tellement cela surpasse tout le reste.

 

Le futur

 

Domicile : Dallas, Jacksonville, New Orleans, Philadelphia, Tampa Bay, Tennessee, Washington, Chicago.
Extérieur : Atlanta, Carolina, Dallas, Houston, Indianapolis, Philadelphia, Washington, San Francisco.
Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2017 : 9.
Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2017 : 7.
Bilan cumulé en 2017 : 133-123 (0.520, 8e).

Deuxième équipe du Season Review, et déjà une deuxième dose d’effet NFC South. Si Houston récupère ses blessés, l’AFC South ne sera pas facile à manoeuvrer non plus, ce qui pourrait donner un calendrier encore plus relevé.