NFL Team Honors III : Denver

500-Broncos

Le Super Bowl 50 paraît de plus en plus lointain. Après le retour presque à la moyenne de l’année dernière, un écroulement généralisé en 2017 avec une attaque anémique et une défense qui a commencé à donner des signes de fatigue même si elle a tenu bon la majorité du temps. Il est temps de faire un peu le ménage pour John Elway, et surtout de s’occuper une bonne fois pour toutes de l’éléphant dans la pièce.

À lire en se disant que ça paraît long, deux ans.

 

DENVER BRONCOS
4e AFC West ~ 5-11

 

Les prévisions de Madame Soleil 2017

 

À la surprise d’absolument personne suite à la saison 2016, John Elway avait décidé de faire ses plus grosses emplettes du côté de la ligne offensive pendant l’intersaison : les Broncos disaient au revoir à Russell Okung et recrutaient l’ex-Cowboy Guard Ronald Leary ainsi que l’ex-Raider Tackle Menelik Watson, sans oublier le premier tour de la draft Garett Bolles pour bien compléter l’affaire. Le but était que, le plus rapidement possible, Bolles puisse prendre le poste à gauche, et Watson celui à droite, reléguant Donald Stephenson sur le banc (Ty Sambrailo ayant été échangé à Atlanta). Le succès de l’attaque, menée par le Quarterback Trevor Siemian et accueillant un ancien rival de division en la personne du coureur Jamaal Charles, en dépendait. Deux arrivées chez les cibles de passe via la draft : le troisième tour receveur Carlos Henderson et le quatrième tour Tight End Jake Butt (mis sur IR depuis) pour aider à booster la production au poste depuis le départ de Julius Thomas. Ah, et bien sûr, le retour au bercail de Brock Osweiler pour des cacahuètes, juste pour l’ironie de la chose.

L’aspect défensif avait également vu quelques modifications non négligeables, à commencer par la libération de l’ancien premier tour de 2013 Defensive Tackle Sylvester Williams ; il avait été remplacé par l’ex-Bengal Domata Peko et l’ex-Colt Zach Kerr. Denver avait échangé un Defensive End « DeMarcus W. » pour un autre avec la retraite du vénérable Ware pour la draft du deuxième tour Walker, tout en espérant que Shane Ray (mis sur PUP) et Shaq Barrett allaient pouvoir continuer à aider à l’opposé de Von Miller. Dernière modification dans la DCA : le quatuor terrible était amputé du Safety T.J. Ward grâce au développement des jeunes pousses aux côtés du trio Harris – Talib – Stewart ; avec, de plus, l’ajout du troisième tour Cornerback Brendan Langley.

Dans l’ensemble, si l’intersaison n’avait pas vu énormément de modifications au niveau quantitatif, la question qualitative était bien plus intéressante, surtout concernant les greffes sur la ligne offensive qui représentaient le plus gros obstacle pour un retour des Broncos en playoffs. Il fallait aussi surveiller la défense contre la course qui avait un peu flanché en 2016, surtout dans une division comme l’AFC West.

 

La saison

 

  • Week 1 : LA Chargers, 24-21
  • Week 2 : Dallas, 42-17
  • Week 3 : @Buffalo, 16-26
  • Week 4 : Oakland, 16-10
  • Week 5 : BYE
  • Week 6 : NY Giants, 10-23
  • Week 7 : @LA Chargers, 0-21
  • Week 8 : @Kansas City, 19-29
  • Week 9 : @Philadelphia, 23-51
  • Week 10 : New England, 16-41
  • Week 11 : Cincinnati, 17-20
  • Week 12 : @Oakland, 14-21
  • Week 13 : @Miami, 9-35
  • Week 14 : NY Jets, 23-0
  • Week 15 : @Indianapolis, 25-13
  • Week 16 : @Washington, 11-27
  • Week 17 : Kansas City, 24-27

 

Le bilan

 

  • Global : 5-11.
    • Par demi-saison : 3-5, 2-6.
    • Par quart de saison : 3-1, 0-4, 0-4, 2-2.
    • À domicile : 4-4.
    • À l’extérieur : 1-7.
    • Dans la division : 2-4.
    • Dans la conférence : 4-8.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 2-6.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 0-5.
    • Dans les matchs à une possession d’écart : 2-3.
    • En dernier quart-temps (W-L-TT-TL) : 0-0-0-0.
    • En prolongation : 0-0.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2016) : 147-107-2 (0.578, 1e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2017) : 126-130 (0.492, 18e).
    • Écart entre les deux : -0.086 (30e).

Les Broncos se sont écroulés en même temps que la difficulté de leur calendrier ; l’AFC West en général est tombée de son perchoir de meilleure division de 2016. Bien évidemment, ce qui saute aux yeux, c’est ce crash total à 0-8 en milieu de saison. Ce sont surtout les différences de bilan à l’extérieur (4-4 en 2016 vs 1-7 en 2017) et de bilan contre les équipes qualifiées en playoffs (3-5 vs 0-5) qui ont fait mal à Denver. Et, non, vous ne rêvez pas : il n’y a strictement RIEN à dire sur le dernier quart-temps ; tous les résultats étaient déjà acquis avant.

 

La réalité

 

Vous vous rappelez que l’attaque des Broncos n’était pas fameuse l’année dernière ? Ils ont trouvé le moyen de faire pire : 18.1 points par match (27e), 31 TDs (24e), 4.8 yards par action (28e), 4 homeruns (32e), 39.6% de voyages en redzone terminant en TD (32e), 17.5% de situations en Goal-To-Go terminant en TD (31e). Et pourtant tout n’est pas noir, il y a eu des bons notables par rapport à 2016 : les conversions de 3e tentative (+4.8% à 39% – 15e) et les big plays (+19 à 63 – 10e) entraînant le temps de possession (+3 minutes à 30:18 – 6e !!!). Mais cela n’a pas été suffisant : le score moyen était de 8-14 à la pause et de 13-18 après trois périodes ; cela s’explique entre autres par des totaux faibles de 16 points marqués sur le premier drive offensif (26e) et 41 points dans les deux dernières minutes des mi-temps (25e).

La défense, elle, a fait plus ou moins la même saison, mais elle n’a pas forcément été aussi dominatrice que l’année dernière. Cependant, elle a des circonstances atténuantes : à cause des pertes de balle offensives (34 – 31e dont 22 INTs – 31e soit un turnover differential de -17 – 31e) et de mauvaises couvertures sur équipes spéciales (dont 2 TDs encaissés), les adversaires ont eu le luxe de démarrer en moyenne sur leurs 32.79 yards (pire marque NFL) ; ils ont également démarré 31 drives dans le terrain des Broncos (pire marque aussi). Ceci explique en partie cela.

Voici les récompenses de la saison :

Il a peut-être été un peu moins stratosphérique au niveau NFL que l’année dernière, mais Von Miller reste le meilleur joueur de Denver. Avec 57 plaquages dont 8 run stuffs, 33 pressions dont 10 sacks, 3 passes défendues, 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré, il a souvent concentré l’attention des Offensive Linemen adverses, mais cela n’a pas suffi à le freiner ; il a également souvent concentré l’attention des… arbitres avec 14 pénalités dont 8 acceptées.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Von+Miller+New+England+Patriots+v+Denver+Broncos+I70gCKH2oDjl.jpgLe souci, c’est que cela n’a pas vraiment profité à ses partenaires derrière. Nous reviendrons sur la défense au sol qui a été excellente, mais c’est surtout au niveau du pass-rush que cela n’a pas suffi : certes la défense des Broncos est celle qui a vu le moins de passes tentées (30.7 par match), mais elle n’a quand même réussi que 33 sacks (22e) soit un taux de 6.3% par action de passe (17e) ; c’est loin des 7.1% de l’année dernière. La plus grosse déception est venue de Shane Ray : on s’attendait à ce que le premier tour de 2015 prenne la place de DeMarcus Ware, mais il n’a jamais semblé se dépêtrer de sa blessure au poignet, étant hors de forme. Du coup, c’est un duo inattendu qui a pris le relais…

L’un est un non-drafté, l’autre un 7e tour ; les deux ont démarré en 2014. Si le pass-rush n’est pas complètement tombé dans un trou et que la défense au sol a été très bonne, elle le doit à deux joueurs précieux dans le front-7 : le Defensive End Shelby Harris et le Linebacker Shaq Barrett. Les deux ont été les lieutenants de Miller dans le pass-rush avec 30.5 pressions dont 9.5 sacks cumulés, plus 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré (tous pour Barrett). Ils ont également été importants sur équipes spéciales avec un block chacun : Barrett sur un punt et Harris sur le Field Goal de l’égalisation des Chargers en Week 1. On ne les attendait pas forcément à ce niveau mais ils ont prouvé être des éléments de qualité.

Il pourrait paraître compliqué de trouver un meilleur attaquant dans une saison pareille, mais le choix se porte naturellement sur le seul qui a réussi à dépasser 1000 yards. Le coureur C.J. Anderson a fait sa première saison au-dessus de cette marque avec 245 courses pour 1007 yards (4.1) dont 7 gains de 20+ yards (6e), et 3 TDs ; auxquelles il faut ajouter 28 réceptions pour 224 yards et 1 TD.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/C+J+Anderson+Oakland+Raiders+v+Denver+Broncos+vnROiGgEnhQl.jpgIl a été le fer de lance d’un jeu au sol qui a été respectable avec en moyenne 115.8 yards par match (12e), 4.1 yards par course (18e) mais seulement 8 TDs en tout (25e). La ligne offensive n’ayant pas toujours été assez présente pour aider (nous y reviendrons), ce n’est pas si mal. Devontae Booker a manqué un peu d’explosivité (3.8 yards par course) mais a été un receveur sympathique (30 réceptions pour 275 yards). Jamaal Charles a été trop peu ou mal utilisé à 4.3 yards par course (et il a commis 2 fumbles en 69 tentatives). Mais cela reste quand même supérieur au jeu aérien.

Bien entendu, nous allons citer le trio de Cornerbacks… même si la défense aérienne a chuté par rapport à l’année dernière. En 2016, la No Fly Zone était souveraine avec les meilleures marques dans les catégories majeures. En 2017, elle a maintenu un taux de complétion acceptable (59.9% – 11e), une moyenne de yards excellente (200.6 par match – 4e) et elle est la seule à n’avoir autorisé AUCUN Quarterback à 300+ yards, mais ça se gâte dans la moyenne de yards par passe tentée (6.5 – 18e), dans le QB Rating (91.9 – 20e), et on s’écrase complètement dans le nombre de TDs encaissés (29 – 28e !!!). Mais pourtant, si on retire Von Miller, Chris Harris – Aqib Talib – Bradley Roby forment un trio redoutable de défenseurs. Quid ?

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Chris+Harris+Denver+Broncos+v+Kansas+City+juFODMN8neDl.jpgUn premier indice a été donné dans l’introduction : la défense a beaucoup trop souvent démarré dans son propre terrain. Un deuxième indice a été donné juste après : le manque de pass-rush criant derrière Von Miller. Voici un troisième indice : des erreurs mentales parsemées ici ou là qu’on ne voyait pas avant, notamment dès qu’on s’éloigne de Harris et Talib. Le premier cité a d’ailleurs passé la majorité des matchs à courir dans le vide, les Quarterbacks préférant viser ailleurs, d’où son total famélique de 7 passes défendues et 2 INTs ; c’est Roby qui a été le plus visé avec 17 passes défendues et 1 INT. Enfin, un dernier indice tel un rappel : la couverture ne se cantonne pas aux Cornerbacks ; la défense a été absolument atroce contre les Tight Ends et les coureurs, ce qui n’était pas le cas l’année dernière. Les Linebackers Todd Davis et Brandon Marshall ou les Safeties Justin Simmons et Darian Stewart ont été souvent mis à mal par les « cibles secondaires » adverses, autorisant trop de réceptions et de TDs (même si les deux Safeties ont cumulé 10 passes défendues et 5 INTs dont un pick-6 pour Simmons). Et quand Simmons est tombé sur blessure, cela a été encore pire.

Nous parlions plus haut de la performance de la ligne offensive : elle contient le meilleur rookie de la saison… mais ce n’est pas beaucoup dire, malheureusement. Le Left Tackle Garett Bolles a joué presque tous les snaps et il a fait une saison en dents de scie : plus à l’aise quand il s’agit de bloquer pour le jeu au sol que pour protéger son Quarterback, il a été à l’image du reste de l’unité. Il y a eu du progrès dans son jeu, mais il commet encore bien trop de pénalités (15 dont 12 acceptées). Néanmoins, on a vu des qualités chez lui qui peuvent faire espérer qu’il pourra s’améliorer. Le reste des rookies a été moins visible, à commencer par le deuxième tour Defensive End DeMarcus Walker qui a dû apprendre un nouveau poste (Outside Linebacker). Une classe dont il faudra attendre 2018 pour connaître la vraie valeur.

Les Quarterbacks. Suivant !

Comment, « pas si vite il faut développer » ? Nous sommes vraiment obligés ? Bon bon. Devinette : Trevor Siemian, Brock Osweiler et Paxton Lynch sont sur un bateau ; ceux qui font moins de 7 yards par passe tentée tombent à l’eau, qui reste-t-il ? Personne (6.5, 6.3, 6.6). Plus de 200 yards par match ? Non plus (187.7, 170.7, 122.0). Plus de TDs que d’INTs ? Toujours pas (12:14, 5:5, 2:3). Plus de 60% de complétion ? Ah, Lynch survit à la quatrième tasse ; quoique, sur 45 passes tentées seulement, est-ce que cela compte vraiment ? Non ? Bon, à la flotte alors (59%, 55.8%, 66.7%). *PLOUF*. Et ne comptez pas sur les Offensive Linemen pour venir les aider, déjà qu’ils ne l’ont pas beaucoup fait pour la plus grande partie de la saison (les sacks sont à torts partagés). J’espère que vous avez amené assez de bouées pour les récupérer.

Dans ces conditions, d’aucuns pourraient militer pour que le receveur Demaryius Thomas reçoive aussi l’Offensive Player Of The Year avec 83 réceptions pour 949 yards et 5 TDs ; si on veut bien lui passer le taux de réception de 59.3% sur 141 ciblages (10e NFL), il continue d’avoir un problème de mains avec 7 drops. Son partenaire Emmanuel Sanders reçoit un passe pour son terrible 51.1% de réception, ayant un taux de first down par réception équivalent à Thomas (63.8%) avec moins de drops ; il est dommage que sa saison ait été ralentie par les blessures avec seulement 47 réceptions pour 555 yards et 2 TDs. Cody Latimer a toujours un peu de mal à exploser même s’il a eu des flashs avant de se blesser (19r/287y/2TD) ; idem pour Bennie Fowler (29r/350y/3TDs). Il manque toujours une vraie troisième solution derrière Thomas et Sanders.

Les NFL Team Honors sont jeunes et pas encore en âge de radoter… mais il faut bien reconnaître que, pour la quatrième fois sur cinq équipes, c’est la défense contre la course qui mérite le titre (et encore, on peut arguer que la ligne défensive chez les Giants a été meilleure au sol qu’en pass-rush… allez, disons 4.5 sur cinq). Ne vous inquiétez pas, on va fatalement finir par arriver aux mauvais élèves dans l’exercice.

Malgré un nombre non-négligeable de courses adverses (26.8 par match – 12e), l’escouade a été intraitable : 89.4 yards par match (5e), 3.3 yards par course (top NFL), 9 TDs (6e), 8 big plays (7e), 2 matchs de coureurs adverses à 100+ yards (11e) ou 57 run stuffs (12e) soit 13.3% par course tentée (11e) ; c’est le jour et la nuit avec 2016 (-40.9 yards par match, -1 yard par course, +27 run stuffs soit +7.1% par course tentée !). La signature de Domata Peko a été excellente pour servir de plot inamovible au centre de la ligne défensive, avec la présence habituelle de l’excellent Derek Wolfe et l’appui d’Adam Gotsis dans la rotation ; ce dernier enregistrant aussi un block. L’absence de Wolfe sur blessure a quand même été dommageable, mais cela aurait pu être bien pire sans le recrutement.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Derek+Wolfe+Oakland+Raiders+v+Denver+Broncos+abgIOQ5RdQ4l.jpgDerrière eux, Todd Davis a bien su rebondir après une saison 2016 en demi-teinte. Il a été bien plus solide avec 82 plaquages dont 3 run stuffs, mais il continue d’avoir des gros soucis en couverture comme dit précédemment. À ses côtés, on a connu Brandon Marshall un peu plus incisif contre la course même s’il termine en tête avec 106 plaquages ; il a également 4 passes défendues, 1 fumble forcé et 1 strip-6. Simmons, malgré ses soucis en couverture, a bien remplacé T.J. Ward dans le poste du cogneur de service au sol avec notamment 68 plaquages. Même avec une petite baisse de régime de Marshall, le niveau a augmenté autour de lui, ce qui a permis d’améliorer nettement la défense contre la course qui était abyssale la saison dernière.

À l’instar des Texans, les Broncos n’arrivent toujours pas à avoir une production potable de leurs Tight Ends. Une seule stat pour vous en convaincre : 50 réceptions pour 657 yards et 5 TDs. Cela ne paraît pas trop mal n’est-ce pas ? Dites-vous qu’ils se sont mis à QUATRE pour cela, et que le meilleur d’entre eux a été libéré en milieu de saison (!) ; A.J. Darby n’a en effet pas terminé l’exercice avec Denver. Jeff Heuerman a été « le meilleur des restants », avec notamment une aide salutaire dans le run block… mais pour ce qui est du jeu aérien, c’était quand même le désert avec Virgil Green et Austin Traylor derrière. Le cinquième tour rookie Jake Butt n’a pas joué.

Nous avons déjà parlé des signatures de Peko et Kerr sur la ligne défensive comme de vraies bouffées d’oxygène pour aider à redorer le blason de la défense contre la course. De l’autre côté, si la ligne offensive a connu des problèmes cette saison, le poste de Right Guard ne devrait pas en être un pour le futur. Ronald Leary a signé le plus gros contrat de l’intersaison et il l’a immédiatement justifié ; seule une blessure au dos l’a forcé à aller sur IR avant la fin de l’exercice. L’ex-Cowboy a été très solide dans tous les compartiments, et il a une part dans le fait que la ligne a été plus solide que l’année dernière au sol (bien qu’encore fragile en protection, mais cela est aussi la faute des Quarterbacks). Malheureusement pour John Elway, toutes les additions n’ont pas été aussi bonnes.

Chez les Right Tackles, Menelik Watson n’a pas du tout eu le rendement escompté, continuant cette perpétuelle problématique du côté droit de la ligne. L’ex-Raider a lutté pour maintenir un niveau acceptable avant de voir sa saison raccourcie par une blessure au pied. Cela a remis sur le terrain Donald Stephenson qui a toujours autant de mal. Allen Barbre n’a pas fait mieux, ce qui a forcé le recrutement de l’ex-Bill Cyrus Kouandjio ; il a été potable pour le peu de temps qu’il a été utilisé. Le Centre Matt Paradis a, dieu merci, encore été un roc en jouant tous les snaps à un niveau très satisfaisant, alors que le Left Guard Max Garcia et l’appui de Connor McGovern n’ont pas été probants. Bref, si la ligne offensive a été un peu meilleure, elle est quasiment sur 2.5 jambes au lieu de 5, ce qui se voit en protection avec 161 pressions concédées (25e) dont 52 sacks (29e).

La tôle 42-17 à Dallas en Week 2. Rappelez-vous que c’était le début de la saison ; on pensait que les Boys étaient repartis sur le même rythme que l’année précédente et visaient la finale de conférence. Crash intégral, Ezekiel Elliott étouffé, Trevor Siemian superstar. Les choses vont « un peu » changer par la suite.

De la Week 6 à la Week 13. La pire série de défaites de l’histoire de la franchise depuis qu’elle est en NFL avec 8 (elle a déjà fait une série de 11 et 9 défaites, mais en AFL). Et nous ne parlons pas de revers de peu contre une opposition d’élite : une défaite donnant la première victoire de la saison des Giants avec trois blessés, une bulle totale chez les Chargers, un non-match contre les Chiefs, une tôle de -28 chez les Eagles, une tôle de -25 face aux Patriots, une défaite contre les Bengals qui sortaient de trois défaites en quatre matchs, une défaite chez les Raiders en étant mené 21-0 au début du dernier quart-temps et enfin une tôle de -26 chez les Dolphins… le seul TD étant marqué par la défense.

La « pénalité » de Von Miller « sur » Tyrod Taylor face à Buffalo. À la décharge de Miller c’est surtout l’arbitre qui a surréagi. En 3e tentative à quelques minutes de la fin d’un match que Buffalo mène 23-16, Miller presse Taylor qui envoie en touche et se retrouve sur les fesses ; punt à venir. Miller tend la main pour aider le QB à se relever, puis la retire pour faire une blague ; Taylor se marre… pas l’arbitre. Pénalité, first down automatique, Buffalo prend le large 26-16 sur un Field Goal à trois minutes de la fin, ce qui sera le score final. Première défaite de Denver. Wait… what ?

 

Le futur

 

Domicile : Cleveland, Houston, Kansas City, LA Chargers, LA Rams, Oakland, Pittsburgh, Seattle.
Extérieur : Arizona, Baltimore, Cincinnati, Kansas City, LA Chargers, NY Jets, Oakland, San Francisco.
Matchs contre des équipes avec un bilan positif en 2017 : 8.
Matchs contre des équipes qualifiées en playoffs en 2017 : 4.
Bilan cumulé en 2017 : 122-134 (0.477, 25e).

Rien de bien emballant à dire sur ce calendrier, avec peu d’équipes de playoffs 2017 au programme. On se prépare quand même quelques cartons en altitude avec les Rams, Pittsburgh ou Seattle.