Gameday : Matchs du Dimanche Week 13

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Minnesota Vikings @ Atlanta Falcons
Houston Texans @ Tennessee Titans
Kansas City Chiefs @ New York Jets
Denver Broncos @ Miami Dolphins
Detroit Lions @ Baltimore Ravens
New England Patriots @ Buffalo Bills
San Francisco 49ers @ Chicago Bears
Tampa Bay Buccaneers @ Green Bay Packers
Indianapolis Colts @ Jacksonville Jaguars
Cleveland Browns @ Los Angeles Chargers
Carolina Panthers @ New Orleans Saints
New York Giants @ Oakland Raiders
Los Angeles Rams @ Arizona Cardinals
Philadelphia Eagles @ Seattle Seahawks

 

Minnesota Vikings (9-2) @ Atlanta Falcons (7-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre Atlanta veut resserrer l’écart en NFC
Prévision Météo Stade couvert

 

C’est ce qu’on appelle une grosse affiche : les Vikings et les Falcons sont actuellement parmi les six équipes qualifiées en playoffs ; l’une va essayer de ne pas perdre les Eagles de vue alors que l’autre va chercher à resserrer les positions en haut de la NFC.

L’absence de Desmond Trufant va-t-elle être rédhibitoire pour les Falcons ? : évidemment, la question doit être un peu provocante ; si on se contente de demander si son absence sera gênante, on dit oui et on passe à la suivante. Rédhibitoire semble exagéré… mais quand on a le duo de receveurs le plus explosif avec Stefon Diggs et Adam Thielen en face, cela va peser dans la balance. Atlanta fait un bon job pour limiter les attaques aériennes adverses, via un pass-rush qui s’appuie sur une ligne défensive active menée par Grady Jarrett et Adrian Clayborn… mais le souci pour eux c’est que les Vikes concèdent le moins de sacks en NFL (12) ; la ligne fait un excellent travail pour permettre à Case Keenum d’avoir du temps, et le QB n’hésite pas à bouger pour prolonger l’action lui-même. Il serait dans l’intérêt des locaux de ne pas laisser de brèches ouvertes ; ce n’est pas Russell Wilson, mais il peut se débrouiller.

Au niveau du jeu au sol, si la moyenne est juste OK à 4 yards par course, il fait un gros travail avec 124.5 yards par match (6e) car il est très souvent utilisé (47.2% du playcall) ; et il va affronter une défense au sol qui, malgré Deion Jones, DeVondre Campbell ou Keanu Neal, peut lâcher des yards. De fait, Jerick McKinnon devrait être un appui appréciable pour manger le chrono (32:05 de temps de possession en moyenne – 3e). C’est donc bel et bien une attaque équilibrée qu’Atlanta va devoir stopper avec un effort de la part des 11 joueurs… en espérant un miracle et des possessions supplémentaires : Minny n’a perdu que 10 ballons (3e) et Atlanta n’en a volé que 10 aussi (23e).

https://usatvikingswire.files.wordpress.com/2017/11/usatsi_8962470.jpg?w=1000&h=600&crop=1Heureusement que l’attaque des Falcons semble revenue à de meilleures dispositions… : ce n’est pas une question, mais elle est implicite – est-ce qu’elle s’est réveillée suffisamment à temps pour rencontrer la défense de Minnesota. On va vite le savoir dans la plus cruciale des tentatives, la 3e : Atlanta mène la ligue en taux de conversion avec 48.9%, Minnesota mène la ligue en taux de conversion encaissée avec 28.5%. FIGHT ! Comme Keenum, Matt Ryan jouit d’une protection excellente (16 sacks, 5e) ; il en aura besoin face à un pass-rush mené par Everson Griffen qui navigue dans les mêmes eaux statistiques que celui d’Atlanta, mais qui a probablement été plus régulier. Le MVP en titre possède également un corps de receveurs dont la qualité globale intrinsèque est peut-être légèrement au-dessus par la simple présence de Julio Jones ; le grand receveur s’est réveillé lui aussi la semaine dernière, mais il pourrait être remis sous l’éteignoir par Xavier Rhodes – un des duels du match. C’est là que Mohamed Sanu, Taylor Gabriel et Austin Hooper seront importants, mais il est clair que la couverture de Minny est supérieure à celle d’Atlanta, ce qui rééquilibre.

Quant au jeu au sol, le retour de Devonta Freeman ajoute un mal de crâne supplémentaire aux côtés de Tevin Coleman pour Anthony Barr et Eric Kendricks ; les Falcons ont un playcall toujours aussi « pseudo-équilibré », et ils en auront besoin contre une défense qui force un des playcalls adverses les plus déséquilibrés à force d’être devant au score (63.3% de passes – 2e).

Des deux côtés, l’équilibre offensif va être le mot d’ordre : entre prétendants aux playoffs, nous entrons dans le mois de décembre où il faut savoir dicter le rythme du match à son adversaire. Les 3e tentatives vont être cruciales, et si les attaques arrivent en redzone elles pourraient avoir des soucis contre deux bonnes défenses dans l’exercice ; ce match pourrait se jouer sur un drive qui finit en FG contre un qui finit en TD.

 

Houston Texans (4-7) @ Tennessee Titans (7-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu Nissan Stadium
Titre Capitaliser… et se venger
Prévision Météo Ciel dégagé
Match aller Houston, 57-14 (Week 4)

 

Deshaun Watson avait éclaboussé le match aller de son talent, mais il n’est plus là et la donne a sévèrement changé : les Titans sont en tête de la division suite à la défaite des Jaguars, et comptent bien le rester pour retourner enfin en playoffs.

Tom Savage finira-t-il un match sans ballons perdus ? : le Quarterback accumule les possessions redonnées à l’adversaire, mais il n’est pas le seul à blâmer ; la protection ne l’aide pas, et il subit des sacks/fumbles avec une inquiétante régularité. Et même si le pass-rush des Titans est moribond cette saison, Brian Orakpo et Derek Morgan se feront un malin plaisir de rajouter quelques unités au compteur face à Chris Clark et Breno Giacomini ; la défense des locaux est pile dans la moyenne de la ligue pour ce qui est des ballons volés (15, 16e). Outre l’indispensable Dédédé, Bruce Ellington et C.J. Fiedorowicz seront importants pour Savage contre une couverture qui n’est pas aidée par le relatif manque de pression. Lamar Miller, de son côté, pourrait avoir quelques difficultés pour avancer face à Avery Williamson et le front-7.

http://www.titansonline.com/assets/images/imported/TEN/titans-texans600-102514.jpgLes Titans ne convainquent pas forcément, cela sera-t-il suffisant ? : cette division est assez étrange, avec une équipe au fond du trou (Indy), une autre qui paye chèrement les absents (Houston), une autre fortement déséquilibrée (Jacksonville)… et, au milieu de tout cela, des Titans qui ne laissent pas une impression énorme, mais qui font leur petit bonhomme de chemin. Nul doute que le jeu au sol est la base de cette réussite, avec DeMarco Murray, Derrick Henry et des piges de Marcus Mariota : 4.2 yards par course et surtout 14 TDs au sol (2e !). Cela va s’avérer plus compliqué contre les Texans avec D.J. Reader, un Clown qui flotte au coeur du front-7 et le duo McKinney-Cunningham ; l’affrontement va être très intéressant. Au niveau du jeu aérien, les deux escouades qui s’affrontent peinent un peu ; on sent qu’il manque une cible d’envergure pour Mariota en attendant que Corey Davis se développe et sans Rishard Matthews pour ce match. En face, l’arrière-garde reste friable sur la profondeur, mais on ne peut pas dire que le QB la vise souvent (6.5 yards par passe tentée).

Vu les bilans, Tennessee est logiquement favori, surtout avec Savage en face… mais attention aux matchs dans la division qui ont toujours une saveur particulière. Il va être crucial pour les deux attaques de convertir leurs 3e tentatives contre deux défenses excellentes dans cet exercice (Houston n’en concède que 33.3% – 4e, Tennessee 34.3% – 7e).

 

Kansas City Chiefs (6-5) @ New York Jets (4-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre The Darrelle Revis Bowl
Prévision Météo Nuageux

 

Les Jets ne lâchent rien mais commettent trop d’erreurs stupides qui leur coûtent des matchs, alors que les Chiefs voudraient bien retrouver la clé de leur attaque du premier mois ; autrement dit, ce ne sera sans doute pas un match facile pour les visiteurs.

Cette défense peut-elle permettre un retour de l’attaque des Chiefs ? : méfiance, car si la défense des Jets possède quelques failles, elle est quand même capable de poser quelques soucis. Il sera intéressant de voir le duel entre les lignes : les deux font preuve d’inconstance, ce qui rend la bataille un peu illisible. Récemment, les brèches pour le jeu au sol ne sont plus si évidentes pour Kareem Hunt, mais il y a moyen d’arriver à quelque chose si la défense au sol des Jets tombe dans un mauvais jour ; Darron Lee ne sera pas là. Au niveau du pass-rush, c’est également assez imprévisible, mais les locaux peuvent poser des problèmes avec Morris Claiborne et le duo de rookies Safeties. Les Jets étant bons en couverture de Tight Ends, on verra s’ils peuvent refaire cela contre Travis Kelce, le seul élément qui a constamment surnagé cette saison.https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/ShQL2mxNP3dDi2fG2K-O6xiI8SI=/120x0:2879x1839/1200x800/filters:focal(120x0:2879x1839)/cdn.vox-cdn.com/uploads/chorus_image/image/45862538/usa-today-5541142.0.jpg

Les Jets sont-ils l’équipe la plus frustrante cette saison ? : non, ce titre revient probablement aux Chargers, mais on peut dire qu’avec les prévisions en début de saison et en regardant certains matchs (l’aller vs Miami, Tampa Bay, Carolina), on ne peut s’empêcher de se dire que le bilan des Jets n’est pas UNIQUEMENT dû aux blessures et au manque de talent à certains postes. Personne n’imagine que la Grosse Pomme Verte mériterait d’être en playoffs (encore que, en AFC…), mais plus proche de l’équilibre pourquoi pas ? Cependant, pour cela il faut absolument parvenir à finir les matchs – New York est une des pires équipes NFL au 4e QT (ils prennent 6 points d’écart en moyenne, seul Indy fait pire). Pour cela, la recette est simple : le duo Powell-Forte devra porter le cuir au coeur d’une défense friable malgré l’ajout de Bennie Logan, et Josh McCown devra continuer à trouver la connexion avec l’explosif Robby Anderson et Jermaine Kearse ; Austin Seferian-Jenkins devra tenir le ballon contre un couverture qui manque de mordant à part Marcus Peters.

Kansas City devrait vraiment faire très attention à ce match qui a tout du piège si l’écart n’est pas fait et maintenu.

 

Denver Broncos (3-8) @ Miami Dolphins (4-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre The Jay Cutler Bowl
Prévision Météo Ciel dégagé

 

De retour de commotion, l’actuel Quarterback des Dolphins va tenter de relancer son équipe dans l’AFC avec une victoire sur celle qui l’avait drafté au premier tour en 2006.

Trevor Siemian est-il le digne successeur de Ryan Fitzpatrick ? : il est vrai que Paxton Lynch n’a vraiment pas du de chance avec cette blessure au bout de 2 QTs et demi, faisant penser à celle de Geno Smith aux Jets en remplacement de Highlander l’année dernière. Pour autant, l’attaque n’a vraiment pas réussi à avancer avec lui face à Oakland (pour dire), et Siemian a tenté un comeback qui rappelle qu’il n’est pas totalement incapable. Face à Miami, l’équipe qui encaisse le plus de TDs (35), les deux axes sont utilisables, le sol ou à la passe ; la défense a du mal à empêcher les adversaires d’avancer, ou de sacker le Quarterback même si Cameron Wake et Ndamukong Suh sont toujours à surveiller (surtout quand vous avez un côté droit de ligne qui peut craquer). Que ce soit C.J. Anderson, Devontae Booker, Demaryius Thomas, Emmanuel Sanders, il y a de quoi faire, mais pour cela la ligne et Siemian doivent travailler de concert et proposer du jeu de qualité.http://www2.pictures.gi.zimbio.com/Jay+Cutler+Dallas+Cowboys+v+Denver+Broncos+xyhmmREbdKkl.jpg

Qui a la meilleure carte à jouer, le sol ou la passe à Miami ? : dans la série « si cette stat-là ne vous laisse pas sur le popotin, vous ne suivez pas la NFL », je demande Denver – la fameuse No Fly Zone encaisse en réalité le plus de TDs à la passe dans la ligue (24 !). C’est un peu normal puisque la défense au sol continue d’être infranchissable avec 3.2 yards par course (top NFL) ; si on mixe avec le fait que Miami est l’équipe qui score le moins de TDs au sol avec un seul (!), il risque d’y avoir des ballons qui volent dans le ciel floridien. D’autant plus que la couverture devra faire sans Aqib Talib, suspendu pour ce match, et qu’il faudra trouver un troisième larron aux côtés de Chris Harris et Bradley Roby pour contrecarrer le trio virevoltant Parker, Landry et Stills. Ou alors, accessoirement, on laisse Von Miller créer le chaos dans une ligne offensive instable pour pousser Jay Cutler à une de ces bévues dont sa carrière est malheureusement remplie. Un peu d’aide du jeu au sol ne serait pas de refus, mais contre cette défense, c’est probablement exclu.

Il y a du talent sur le terrain, mais les deux équipes sont dans une spirale négative pour diverses raisons. Denver est favori d’une courte tête parce que la défense peut se réveiller à tout moment, et avec Siemian l’attaque devrait être au moins un peu compétente pour scorer.

 

Detroit Lions (6-5) @ Baltimore Ravens (6-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu M&T Bank Stadium
Titre Continuer à espérer de chaque côté
Prévision Météo Quelques nuages

 

Duel d’équipes flirtant avec les Wild Cards dans une saison qui n’est pas de tout repos : les Lions sont plus équilibrés et vont tenter de battre des Ravens qui gagnent surtout grâce à leur défense.

Matthew Stafford va-t-il devoir faire des miracles ? : la défense des Ravens a connu un petit passage à vide contre la course cette saison, mais elle confirme semaine après semaine être revenue à d’autres aspirations avec le retour de blessure de Brandon Williams et l’éclosion du énième Linebacker Raven inconnu transformé en machine – Patrick Onwuasor ; avec des Lions qui sont toujours à la rue dans ce domaine, Staffie ne va pas pouvoir compter sur une résurgence pour l’aider. Les coureurs vont donc plutôt être utilisés comme soupapes de sécurité, et c’est là que l’attaque de Detroit fonce droit dans la scie circulaire : Terrell Suggs est immortel, Jimmy Smith, Marlon Humphrey, Brandon Carr, Tony Jefferson, Eric Weddle… la couverture aussi a eu des passages à vide plus tôt cette saison, mais elle s’est reprise. On va avoir un magnifique duel entre elle et la Firme Jones, Jones & Tate, mais celui qui pourrait être le plus dangereux est le Tight End Eric Ebron ; on attend toujours de lui qu’il passe le palier pour enfin justifier son premier tour, et la couverture des TEs chez les Ravens est un petit point faible.http://media.gettyimages.com/photos/football-detroit-lions-qb-matthew-stafford-shaking-hand-with-ravens-picture-id150584143

Joe Flacco va-t-il devoir faire des miracles lui aussi ? : comme, par exemple, finir un match avec 7+ yards par tentative ? Cela fait six matchs de suite que le QB est limité en-dessous de cette marque, et même trois fois en-dessous de 5 yards par tentative. Et on ne peut pas forcément dire que la couverture des Lions soit propice aux big plays avec Darius Slay, Glover Quin, Nevin Lawson ou Quandre Diggs, même si parfois les possibilités sont là. De toute façon, le souci semble résider dans l’attaque elle-même : la ligne offensive, entre méforme et blessure, n’arrive pas à donner assez d’espace aux coureurs ou de temps à Flacco, et les receveurs ne sont pas les pros de la séparation. La défense des Lions, au sol, n’est pas infranchissable, donc Alex Collins pourrait trouver les espaces, mais la ligne peut-elle l’aider ? Si ce n’est pas le cas, en effet, Flacco va devoir jouer Captain Checkdown tout le match, et Ezekiel Ansah aimerait bien aller le taquiner et voler la balle (19, 5e) ; le retour de Ronnie Stanley sera important.

Il y a quand même des chances que ce match tourne en double duel entre les QBs et la couverture adverse. La défense de Baltimore et le fait d’être à domicile sont suffisants pour les mettre devant, mais d’une courte tête.

 

New England Patriots (9-2) @ Buffalo Bills (6-5)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu New Era Stadium
Titre Buffalo vs la mécanique Patriot
Prévision Météo Ciel dégagé

 

New England se dirige bonhommement vers un nouveau titre de division, et pour empêcher cela les Bills vont essayer de continuer leur bagarre à distance avec Baltimore pour le seed #6.

Les Bills peuvent-ils stopper l’attaque aérienne menée par Tom Brady ? : certes, l’offensive des Patriots mène en first downs (total et par pénalité), yards totaux, yards à la passe, yards par passe tentée et QB Rating (sans oublier qu’ils perdent le moins de ballons), mais Dion Lewis a démontré qu’il pouvait aussi faire du dégât à la course ; avec les récents problèmes des Bills dans ce registre, ils devront se méfier. La couverture fait plutôt du bon travail mais souffre d’un pass-rush insuffisant ; combinez cela avec le fait que seulement 17.5% des drives des Pats terminent en 3&out (3e) et que la défense des Bills n’en force que 17.2%, la pire marque de NFL, et contre Brady c’est une combinaison mortelle. Tre’Davious White, E.J. Gaines et Micah Hyde vont devoir tenir bon contre Cooks, Amendola et le Gronk’.https://www.boston.com/wp-content/uploads/2014/12/patsbills1226.jpg

Buffalo peut-il se reposer uniquement sur la course contre NE ? : on a vu quelques flashs avec le rookie Zay Jones, mais avec la blessure de Kelvin Benjamin, une attaque aérienne déjà limitée risque de ne pas suffire contre une couverture qui a bien redressé la barre avec Gilmore, Butler et Chung. Cela risque donc, en effet, d’être à nouveau le Taylor & McCoy Show au sol. La ligne offensive a du mal à être constante, mais la ligne défensive des Patriots continue de laisser sceptique, surtout avec Trey Flowers inactif.

Attaque par le sol et défense féroce, plus des ballons volés si possible : la recette pour que Buffalo l’emporte.

 

San Francisco 49ers (1-10) @ Chicago Bears (3-8)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu Soldier Field
Titre Le regard déjà vers le haut de la draft
Prévision Météo Ciel dégagé

 

San Francisco et Chicago sont les premières équipes NFC éliminées de la course aux playoffs ; pourtant elles ne déméritent pas, mais elles possèdent trop de lacunes (surtout en attaque) pour réussir une meilleure saison. Elles espèrent néanmoins avec leur Quarterback du futur en place, et la possibilité de drafter haut à nouveau en 2018.

Jimmy Garoppolo, première : pour son premier match en tant que 49er, Jimmy G est tombé sur une défense intéressante bien que possédant des failles ; elle va constituer un test intrigant pour lui. Son défaut majoritaire est de permettre un taux de complétion adverse bien trop haut (65.8%, 26e), et il lui arrive d’avoir des absences, mais vous sous-estimez Akiem Hicks, Danny Trevathan (qui revient) et Prince Amukamara à vos risques et périls. La perte de Leonard Floyd et l’absence d’Adrian Amos sont dommageables, surtout Floyd pour un pass-rush intéressant contre une ligne offensive en difficulté, mais « Garo » devra quand même se méfier et utiliser ses jambes si besoin. Carlos Hyde devrait pouvoir trouver quelques brèches pour l’assister, mais le manque de cibles aériennes de qualité reste un souci contre une couverture qui a ses points forts.https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/396sSlIUPccNJIykyz32dg--/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjtzbT0xO3c9ODAw/http://media.zenfs.com/en/homerun/feed_manager_auto_publish_494/ba1f469a2f9dd7b36658000b015846a0

Les petits Howard et Cohen sont demandés à l’accueil : le duo dynamique a totalement disparu sous la pression des Eagles, et devrait pouvoir réapparaître contre une défense des 49ers qui est pilonnée au sol (c’est celle qui voit le playcall adverse le plus tourné vers la course – 48.2%) ; de fait, elle a bien du mal à tenir la distance malgré une moyenne respectable de 3.9 yards encaissés par course. Autrement dit, cela devrait continuer face à Chicago avec Jordan Howard et Tarik Cohen afin de protéger Mitch Trubisky. Le rookie QB devrait néanmoins trouver quelques ouvertures dans une couverture loin de faire le compte, mais on se pose toujours la question de la qualité des cibles. En tout cas, l’offensive des locaux n’a aucune excuse : si elle est celle qui rentre le moins souvent dans la redzone adverse (29), la défense des visiteurs est celle qui laisse le plus souvent les adversaires rentrer dans sa propre redzone (65). A l’abordage !

A domicile, les Bears conservent un petit avantage grâce à leur défense.

 

Tampa Bay Buccaneers (4-7) @ Green Bay Packers (5-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu Lambeau Field
Titre La Bataille des Bays a pris l’eau
Prévision Météo Ciel dégagé, 5°C

 

Les Bucs naviguent dans une autre saison blanche, alors que Green Bay sort d’une défaite crève-coeur à Pittsburgh et essaye de garder un espoir en attendant le retour du Messie.

Jameis Winston aura-t-il un retour facilité par la couverture ? : clairement, il y a plus compliqué que de revenir contre une défense qui autorise un taux de complétion de 68.8% (31e), 244.1 yards par match (25e), 7.3 yards par passe tentée (27e) et un QB Rating adverse de 96.9 (26e). C’est vraiment dommage que les Packers ne parviennent pas à renouveler leur Cornerbacks, car le reste de la défense est vraiment intéressant à commencer par la défense contre la course qui devrait limiter l’attaque terrestre moribonde de Tampa. On peut également noter que le pass-rush manque parfois d’impact, mais la ligne offensive des visiteurs vient de perdre deux titulaires (Ali Marpet et surtout l’excellent Demar Dotson), ce qui pourrait compter… et ferait mieux de compter : la couverture va devoir tenter de contenir Mike Evans, DeSean Jackson, Adam Humphries, O.J. Howard et Cameron Brate. L’attaque risque d’être unidimensionnelle, mais elle pourrait quand même avancer.http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Doug+Martin+Green+Bay+Packers+v+Tampa+Bay+jGpTpAfAP78l.jpg

Le match de Brett Hundley à Pittsburgh était-il un peu en trompe-l’oeil ? : il y avait indéniablement du mieux, mais on peut aussi reconnaître que les big plays ont été des erreurs de couverture et un superbe travail de Jamaal Williams et de la ligne le rookie devrait encore voir des snaps dans ce match même si son « camarade de promotion » Aaron Jones revient face à une défense qui a beaucoup d’absents avec Clinton McDonald, Robert Ayers et T.J. Ward et qui peut connaître des difficultés. Ce qui est sûr, c’est que Hundley sera surveillé de près dans ce match car la couverture est en fait pire à Tampa qu’à Green Bay : l’équipe est dernière en yards encaissés par match (395.5) à cause des yards à la passe (284.6) et en yards par passe tentée (7.9). Elle autorise 49% de 3e tentative (pire marque) et n’a réussi que 15 sacks (idem). En gros, si la ligne offensive fait le travail, le jeune QB aura le temps de trouver Davante Adams, Randall Cobb et espérer la réapparition de Jordy Nelson contre Brent Grimes & Cie.

Tampa Bay connaît la formule avec un jeune QB en face : prendre l’avantage et le faire douter pour le pousser à faire des erreurs. La couverture qui parviendra à jouer au-dessus du niveau montré jusque-là aidera fortement son équipe à l’emporter.

 

Indianapolis Colts (3-8) @ Jacksonville Jaguars (7-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 19:00
Lieu EverBank Field
Titre Jacksonville doit rattraper le coup
Prévision Météo Nuageux
Match aller Jacksonville, 27-0 (Week 7)

 

Les Jags ont raté une marche à Arizona et doivent rattraper le coup pour ne pas laisser les Titans s’éloigner ; ils vont devoir pour cela battre des Colts qui attendent le retour de Luck et pensent fortement à engager Turf Man – le nouveau héros de l’Amérique – pour le remplacer.

Quelles sont les choses intéressantes à voir à Indy pour cette fin de saison ? : les Colts ne jouent plus que par fierté, à commencer par celle de ne pas voir Jacoby Brissett sortir du stade en plusieurs morceaux. Jacksonville mène la ligue avec 41 sacks réussis, Indy est dernière avec 47 sacks subis. On surveillera également le développement de Marlon Mack et on ne lassera jamais de voir Frank Gore porter le cuir ; on sait que la défense au sol des Jags est son point faible. On aimerait également voir T.Y. Hilton et Donte Moncrief réapparaître, mais ce n’est pas le bon match pour cela avec Jalen Ramsey et A.J. Bouye en face. Si Indy finit le match sans lâcher une possession que la défense des Jags remonte pour un TD, ce sera déjà une petite victoire (ça et dépasser 10 points).http://prod.static.jaguars.clubs.nfl.com/assets/images/imported/JAX/photos/2017-Centerpieces/10-Oct/20171022-firstoff.jpg

Pour autant, Jacksonville doit-il se méfier de ce match ? : on ne sait jamais ce que peut donner un match intra-division, surtout quand il semble si déséquilibré. Soyons un instant réaliste : la défense devrait faire le travail, mais avec une qualification pour les playoffs qui se rapproche de plus en plus, il faut un match parfait de l’attaque, si vous voyez ce qu’on veut dire. Leonard Fournette et la meilleure attaque au sol (154.3 yards par match) devraient être suffisants pour dominer la défense des Colts, même si la ligne fait du bon travail. De fait, Blake Bortles risque de ne pas avoir beaucoup de travail et ne sera pas poussé dans ses retranchements sur ce match… ce qui n’est pas si évident, car il aura encore moins le droit à l’erreur ; c’est lui qui décidera jusqu’où l’équipe floridienne ira.

Un match que Jacksonville doit emporter sans se retourner, et sans patauger dans un football approximatif. Un match dans lequel les Colts doivent désespérément jouer au même niveau dans les deux mi-temps.

 

Cleveland Browns (0-11) @ Los Angeles Chargers (5-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 22:05
Lieu StubHub Center
Titre Bis repetita ?
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Chargers sont lancés dans une remontée fantastique pour accrocher une Wild Card, mais ils vont devoir effacer le souvenir du match de l’année dernière qui avait été la seule victoire des Browns dans la saison.

Comment les Browns peuvent-ils refaire le coup de 2016 ? : avant tout, il faudra compter sur des adversaires qui retombent dans leurs travers au pire moment et commettent plusieurs erreurs. De manière plus proactive, l’attaque des Browns va avoir un gros casse-tête à résoudre contre une défense pugnace. La solution est clairement au sol avec Isaiah Crowell : la défense des Bolts continue d’avoir des soucis dans cet exercice, et la ligne offensive de Cleveland fait un travail insoupçonné efficace malgré la perte de Joe Thomas. Néanmoins, dès qu’on s’éloigne de la course, c’est bien plus compliqué : les Browns sont derniers de la ligue avec un QB Rating de 59.3, les Chargers sont 4e en autorisant un QB Rating adverse de 77.5. Le pass-rush est destructeur, et c’est là où la perte du vétéran Left Tackle risque de faire très mal contre Joey Bosa. Est-ce que le retour de Josh Gordon peut créer la panique dans une arrière-garde redoutable (possible dans l’absolu) ? Peut-on en attendre autant de son premier match depuis trois ans (probablement pas) ?http://content.wkyc.com/photo/2016/12/28/USATSI_9767091_1482945596884_7489246_ver1.0.jpg

Philip Rivers va-t-il dédier sa performance à Eli Manning ? : un peu d’humour ne fait jamais de mal. Cependant, au passage, si on loue à juste titre le comportement d’Eli dans cette histoire rocambolesque de mise sur le banc, on peut noter que le Philip n’est pas rancunier pour un sou et mérite aussi d’être respecté pour sa réaction solidaire avec celui qui avait un peu fait de lui le dindon de la farce à la draft 2004. Mais revenons à ce match. Il sera intéressant de voir si la défense au sol de Cleveland, d’ordinaire solide, va encore craquer comme contre Cincinnati ; Melvin Gordon ne serait pas contre, mais on a quand même des doutes avec une ligne offensive plus propice à protéger son lanceur (12 sacks, top protection). Ce dernier devra se méfier de Jason McCourty mais devrait trouver Keenan Allen et SURTOUT Antonio Gates et Hunter Henry pour avancer par les airs, la couverture des Tight Ends des Browns étant très discutable.

Nous vous laissons deux petits infos pour finir, comme ça : les Bolts ont le pire taux de réussite de FGs en NFL avec 12/19, et ils viennent de signer Travis Coons pour remplacer Nick Novak parti sur IR… l’ancien Kicker des Browns. *DAM DA DA DUUUUUUUUM*

 

Carolina Panthers (8-3) @ New Orleans Saints (8-3)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 22:25
Lieu Mercedes-Benz Superdome
Titre Pour le Sud !
Prévision Météo Stade couvert
Match aller New Orleans, 34-13 (Week 3)

 

Cette semaine nous gâte au niveau des grosses rencontres, et ce match ne devrait pas nous faire mentir. Une bonne bataille intra-division s’annonce avec deux équipes aux records identiques. Si les New Orleans Saints viennent de perdre leur premier match depuis 2 mois, les Carolina Panthers enchainent les victoires dans la difficulté. Mais quoiqu’il en soit, le vainqueur de ce match prendra un bel avantage pour la 1ere place en NFC South.

https://cdn-s3.si.com/s3fs-public/2017/09/11/cam-newton-christian-mccaffrey.jpgLes Panthers ne lâchent rien et sont bien décidés à aller chercher et garder cette 1ere place. Cam Newton a eu du mal à débuter sa saison, mais il semblerait que le QB soit sur la pente ascendante vu ses dernières performances. S’il éprouve encore quelques difficultés à trouver ses receveurs (14 TDs, 11 INTs), SuperCam a surtout retrouvé ses jambes dévastatrices et enchaine les courses de folie (464y, 5 TDs). Son OL connait toujours quelques soucis à le protéger de façon régulière, et avec Cameron Jordan en face (10 sacks), il faudra faire très attention à ne pas le laisser trop s’approcher du QB.

Les mésaventures de Newton à la passe peuvent facilement s’expliquer par le manque de cibles sûres. Si Devin Funchess est devenu le receveur #1 par défaut, il a encore du mal à assumer cette responsabilité (643y, 5 TDs) et peut montrer le meilleur comme le pire. Greg Olsen est revenu la semaine dernière, mais une rechute va l’écarter du terrain. Il ne reste alors vraiment que Christian McCaffrey (468y, 3 TDs) pour sortir le QB de situations délicates. Pas sûr que cela soit suffisant si Marshon Lattimore est de retour comme prévu, lui qui excelle (9 passes défendues, 2 INTs) lors de sa 1ere saison au plus haut niveau.

Outre le QB, le jeu au sol reste un danger potentiel avec Jonathan Stewart qui, même s’il connait une saison en-deçà, peut toujours sortir des courses puissantes pour marquer (2 TDs). Et vu que la défense contre la course des Saints (avec notamment Vonn Bell) est intéressante, cela pourrait compliquer les choses pour les Panthers. La défense des Saints sera-t-elle de retour pour contrer un SuperCam en forme ?

https://cdn.newsday.com/polopoly_fs/1.14676731.1509312069!/httpImage/image.jpeg_gen/derivatives/landscape_768/image.jpegLes Saints, quant à eux, voudront repartir de l’avant et ne pas commencer une mauvaise série après cette dernière défaite. Drew Brees vit une saison bizarre : alors que ses statistiques parlent pour lui (71%, 16 TDs et 5 INTs), le QB semble avoir du mal à avancer aussi facilement que les saisons passées. S’il reste précis et évite les turnovers, il n’a pas cette aura qui faisait de lui un des meilleurs QBs de NFL. Mais il ne faut pas s’y tromper, il est toujours parmi les meilleurs et peut lancer des beautés à tout moment, surtout que son OL le protège parfaitement. Et il faudra que cela continue si les Saints ne veulent pas voir Julius Peppers et Mario Addison (16 sacks à deux) harceler le QB tout au long du match.

Pour aider Brees dans sa réussite, les Saints peuvent compter sur l’excellent Michael Thomas pour faire le plus gros du travail, que ce soit sur les extérieurs ou dans le slot (805y, 2 TDs). Avec Ted Ginn qui adore prendre la profondeur grâce à sa très bonne vitesse (641y, 3 TDs), le QB a les cibles pour réussir. Mais l’homme fort du moment, c’est bien le rookie RB Alvin Kamara qui n’en finit plus d’exceller dans tous les secteurs (548y et 4 TDs en réception). Avec l’absence annoncée de Coby Fleener, les Panthers doivent s’attendre à voir encore plus le rookie sur le terrain. La défense contre la passe des Panthers n’étant pas leur point fort, il faudra que Mike Adams et ses collègues soient à 200%.

Au sol, et en plus de Kamara qui excelle tout autant (546y, 5 TDs), les Saints peuvent compter sur un Mark Ingram au top de sa forme et qui réalise la meilleure saison de sa carrière pour le moment (837y, 8 TDs). Le duo de RBs est le plus dangereux de NFL et rien ne semble en mesure de les arrêter. Cependant, les Panthers auront leur mot à dire, eux qui comptent dans leur rang un des meilleurs LBs de NFL qui leur a encore offert la victoire la semaine dernière, Luke Kuechly. La défense de Carolina a les atouts pour limiter l’attaque adverse, mais New Orleans voudra de nouveau faire mal à la défense adverse afin de ne pas retomber dans de mauvais travers.

https://usatpantherswire.files.wordpress.com/2016/10/gettyimages-490678788.jpg?w=1000&h=600&crop=1Quoi de mieux qu’une bonne vieille rivalité au sein de la meilleure division de la saison ? Les Saints vont vouloir reprendre leurs distances et ne pas se lancer dans une série de défaites tandis que les Panthers voudront éviter un match stressant tout en prenant la 1ere place à leur adversaire du jour. Le vainqueur de ce match devrait prendre un petit avantage dans la division, et se rapprocherait des Playoffs.

 

New York Giants (2-9) @ Oakland Raiders (5-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 22:25
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre The streak… is over
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Coup de tonnerre chez les Giants où un adversaire de la Grosse Pomme Bleue va voir un autre Quarterback démarrer un match depuis novembre 2004 ; en l’occurence, l’adversaire se nomme Oakland et tente de rester en vie dans les playoffs AFC.

Les gens se rendent-ils compte de la fin de la série ? : pas sûr, et pourtant elle est monstrueuse – 13 ans et demi, 210 titularisations ; sans oublier que, ces dernières années, Jerry Reese a un peu oublié la ligne offensive donc Eli a pris quelques cartons. On pense tout et son contraire du petit frère Manning, et il suffit de prononcer les lettres « HOF » pour le voir : « en*oiré de première catégorie à la draft 2004 », « plus talentueux qu’on ne le croit », « champion surtout grâce à sa défense », « leader naturel pas toujours aidé par ses partenaires », « trop souvent médiocre », « parfois tellement génial », « Manningface Ultimate Master », « futur HOFer », « non mais et puis quoi encore », etc. Mais sa présence, sa régularité et sa classe sont remarquables. Euh pardon, le match : l’absence de Justin Pugh n’est pas du tout une bonne nouvelle face à Khalil Mack (PAS DU TOUT) mais si Geno Smith peut avoir le temps de lancer, la couverture reste très suspecte ; Sterling Shepard et Evan Engram peuvent trouver les espaces. Le jeu au sol peut jouer aussi un rôle.https://si.wsj.net/public/resources/images/BN-WI577_3j3lg_OR_20171128162857.jpg?width=860&height=572

Le match vient-il de devenir bien compliqué pour l’attaque d’Oakland ? : devinez qui a l’air d’un crétin de première catégorie maintenant, avec un Amari Cooper blessé qui ne pourra pas participer au match contre une défense qui s’est réveillée ? La suspension de Michael Crabtree vient de rendre le match bien plus intéressant face à Janoris Jenkins, DRC et leurs partenaires ; c’est Cordarrelle Patterson et Wes Horton (!) qui vont mener la charge aérienne pour Derek Carr, alors que le Cuistot Jared Cook a une belle carte à jouer contre des Linebackers suspects. JPP va vouloir profiter d’un côté droit de la ligne plus faible pour mettre la pression sur lui. Marshawn Lynch et les coureurs vont devoir assister le QB en avançant au sol dans un duel qui ne va pas être de la tarte non plus face à Damon Harrison.

Le changement de QB donne l’avantage à Oakland, mais n’allez pas croire que le match va être facile pour autant avec les absents en attaque.

 

Los Angeles Rams (8-3) @ Arizona Cardinals (5-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 3 Décembre, 22:25
Lieu University of Phoenix Stadium
Titre Attention, match piège
Prévision Météo Stade couvert
Match aller LA Rams, 33-0 (Week 7)

 

Bien sûr, le match aller avait été à sens unique, mais les Cardinals à domicile sont toujours difficiles à manoeuvrer ; d’autant plus pour un match de division que les Rams se doivent de remporter pour bonifier le succès contre New Orleans.

Quel est le plus gros danger pour L.A. ? : Arizona est toujours la défense qui force le plus de 3&outs (32.3%), et elle possède un front-7 actif avec Corey Peters, Frostee Rucker, Orson Pierre ou Haason Reddick. Certes, le pass-rush est orphelin de Markus Golden à l’opposé de Chandler Jones, et on donnera probablement l’avantage à l’excellente ligne offensive des Rams, mais la défense au sol ne lâche que 3.7 yards par course, ce qui pourrait embêter Todd Gurley. La couverture ne paie pas de mine mais n’est pas mauvaise non plus avec bien entendu Patrick Peterson, mais le vétéran Tramon Williams et un Tyrann Mathieu plus en jambes ont fait du bien, sans compter l’émergence du rookie Safety Budda Baker aux côtés de Tyvon Branch et Antoine Bethea. Sans Robert Woods blessé, il est possible qu’il manque un peu de puissance de feu à Jared Goff ; cela ne veut pas dire qu’il n’en aura pas assez, mais ce sera quand même à surveiller.http://www.betdaqtips.com/wp-content/uploads/2014/11/Rams-Cardinals-NFL.jpg

Adrian Peterson va-t-il avoir une importance capitale dans ce match ? : Buffalo est actuellement la défense avec le plus haut taux de TDs encaissés au sol (57.1%), mais cela est pollué par ce match improbable contre les Saints. Les Rams suivent juste derrière à 45.8% grâce notamment au pass-rush et à la couverture qui a limité les TDs par les airs (seulement 13). De fait, si on ajoute une ligne offensive possédant quelques soucis de protection, et même si Blaine Gabbert a fait une prestation honorable face à la terrible défense aérienne des Jags, il y a des chances pour que les locaux aient besoin d’un solide jeu au sol pour avancer. Adrian Peterson a connu des performances irrégulières cette saison, mais va dépendre des gros pour écarter Aaron Donald, Michael Brockers, Alec Ogletree et Mark Barron du chemin ; on ne peut pas dire qu’on soit optimiste sur ce point. Et si jamais cela n’est pas le cas, on ne sera pas optimiste tout court.

Les Cards ont les moyens de mettre des bâtons dans les roues des Rams dans un match qui ne devrait pas ressembler à la première manche.

 

Philadelphia Eagles (10-1) @ Seattle Seahawks (7-4)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Lundi 4 Décembre, 02:30
Lieu CenturyLink Field
Titre La NFC face à sa destinée
Prévision Météo Quelques nuages

 

Ce SNF nous promet d’ores et déjà de belles choses entre deux équipes qui ont tout intérêt à remporter ce match. Si les Philadelphia Eagles semblent quasiment invincibles, les Seattle Seahawks ne sont pas au même niveau mais voudront rester au contact dans une NFC très serrée pour les Playoffs. Chaque équipe a de bonnes raisons de gagner, et cette rencontre devrait être intense et indécise.

http://prod.static.eagles.clubs.nfl.com//assets/images/imported/PHI/photos/app_thumbnails/Wentz_Carson_Ertz_Zach_580App_010117.jpgPour les Eagles, une victoire leur offrirait la 1ere place de leur divison à coup sûr, et un des 2 premiers seeds de NFC se profilerait à grande vitesse. Comment les Eagles, pourtant derniers de leur division l’an passé, ont-ils fait pour devenir la meilleure équipe de NFL ? La question est vaste, et les réponses nombreuses. Mais ce qu’on peut affirmer, c’est que Carson Wentz réalise une saison tellement excellente que son nom est déjà favori pour remporter le titre de MVP. Si le QB n’est pas le plus précis de NFL, son talent pour garder les drives de son équipe en vie ainsi que pour lancer des TDs à foison (28 TDs, 5 INTs) font de lui un des meilleurs lanceurs de la saison. Son talent ne fait plus aucun doute et son OL l’aide suffisamment pour briller ; les Seahawks compteront sur Michael Bennett et Frank Clark (12,5 sacks à deux) pour rendre la vie difficile à Wentz.

Dans les airs, le QB peut compter sur un trio de feu pour l’aider à réaliser cette excellente saison. Si Zach Ertz est sa cible favorite (639y, 7 TDs), c’est bien Alshon Jeffery qui bénéficie le plus de cette réussite (619y, 7 TDs), lui qui vient tout juste de signer une extension de contrat de 4 ans. Et vu que Nelson Agholor parvient enfin à montrer le talent qu’on avait entrevu en lui (6 TDs), les Eagles ont toutes les cartes pour faire mal à leur adversaire. Surtout que même si les Seahawks sont réputés pour leur défense, ils devront faire sans Kam Chancellor et Richard Sherman, laissant Earl Thomas bien seul (à moins que « le retour à la maison » de Byron Maxwell ne les aide).

Au sol, les Eagles sont aussi en train de réaliser une très bonne saison. LeGarette Blount n’est pas étranger à cette réussite (658y à 4,8y par course), et avec l’arrivée de Jay Ajayi, cela ne risque pas de s’arrêter de si tôt. Mais les Seahawks ont plus d’un atout dans leur sac défensif, et le meilleur LB de NFL, Bobby Wagner, pourrait bien leur rendre la vie difficile. Les Eagles n’ont pas beaucoup de faiblesses offensives, mais les Seahawks non plus au niveau défensif… s’ils n’avaient pas autant de blessés.

http://img.bleacherreport.net/img/images/photos/003/557/999/hi-res-e7518da9875b784628968f68d85a8a12_crop_north.jpg?1450656237&w=630&h=420Pour les Seahawks, ce match est primordial s’ils veulent rester au contact des Rams dans la division, et au contact des autres équipes espérant les Playoffs. La force de Seattle, c’est bien son QB Russell Wilson, véritable électron libre permettant à son équipe de rester en course. Il peut tout faire (23 TDs lancés, 8 INTs, 3 TDs courus), mais c’est surtout sa propension à donner de l’espoir lorsqu’il n’y en a plus qui le rend dangereux. Il ne faudra pas s’y tromper, le danger #1 des Seahawks, c’est bien lui, et ce malgré une OL toujours pas au niveau malgré quelques améliorations. Les Eagles ont un pass-rush de feu avec le duo Brandon Graham-Fletcher Cox qui pourra faire très mal (12,5 sacks à deux)… mais dont le travail premier sera probablement avant tout de maintenir le QB dans la poche.

Heureusement pour Wilson, il peut compter sur plusieurs cibles aériennes de talent pour l’aider à faire avancer son équipe. Si Doug Baldwin est son receveur préféré, et de loin (698y, 4 TDs), c’est le TE Jimmy Graham qu’il faut surveiller de près lorsque l’équipe s’approche de l’endzone (8 TDs). Avec un Paul Richardson qui justifie enfin son statut de 2e tour de Draft (584y, 5 TDs), les Seahawks ont de quoi tester la défense adverse. Cette dernière sera cependant un vrai mur à franchir tant ils réussissent à limiter leurs adversaires, avec notamment un tandem Malcolm Jenkins-Patrick Robinson au top (20 passes défendues, 5 INTs à deux).

Au final, heureusement que les Seahawks ont Wilson et ses receveurs, car leur jeu au sol est si faible qu’il est quasi inexistant. Eddie Lacy ? Thomas Rawls ? Peu importe, puisque les deux sont aussi inefficaces l’un que l’autre (2,6y par course chacun). Et vu que les Eagles ont Vinny Curry pour limiter les courses, cela ne devrait pas s’arranger. Les Seahawks pourraient avoir du mal à avancer si Wilson ne fait pas sa magie, et les Eagles ont tout ce qu’il faut pour éviter cela.

http://media.nj.com/njcom_photos/photo/2016/11/20/eagles-at-seattle-seahawks-112016-3be60c5c6ef725cd.jpgCe SNF pourrait être très intéressant et serré, mais les blessures à répétition des Seahawks pourraient leur coûter cher. Les Eagles n’ont que peu de points faibles et voudront s’assurer la 1ere place de leur division le plus vite possible. Alors à moins que la défense des Seahawks et que Wilson ne réalisent le meilleur match de la saison, on voit mal les Eagles être pris à défaut.