Gameday : Matchs du Dimanche Week 12

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Buffalo Bills @ Kansas City Chiefs
Tennessee Titans @ Indianapolis Colts
Cleveland Browns @ Cincinnati Bengals
Tampa Bay Buccaneers @ Atlanta Falcons
Miami Dolphins @ New England Patriots
Chicago Bears @ Philadelphia Eagles
Carolina Panthers @ New York Jets
Seattle Seahawks @ San Francisco 49ers
New Orleans Saints @ Los Angeles Rams
Jacksonville Jaguars @ Arizona Cardinals
Denver Broncos @ Oakland Raiders
Green Bay Packers @ Pittsburgh Steelers

 

Buffalo Bills (5-5) @ Kansas City Chiefs (6-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 19:00
Lieu Arrowhead Stadium
Titre Reprendre ses esprits
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Bills sortent d’une expérience désastreuse avec leur rookie Quarterback mais sont néanmoins à une marche des playoffs (#7), alors que les Chiefs sont restés calés en première après leur bye week mais sont toujours en tête de l’AFC West ; un match crucial pour les espoirs de playoffs des uns et des autres en AFC.

Le retour de Tyrod Taylor va-t-il changer quelque chose ? : en 38 titularisations, Taylor n’a fait qu’un seul match à plus d’une interception… le premier, en 2015. Vous croyez que ça peut changer quelque chose ? Plus sérieusement, ce qui est surtout crucial pour ce match c’est la défense au sol des Chiefs qui est à la rue avec 4.6 yards encaissés par course ; les Bills peuvent tenter de se refaire la cerise avec LeSean McCoy en tête… si la ligne veut bien se bouger un peu, mais elle va encore manquer tout son côté gauche. Ce devrait être la manière d’avancer préférée des visiteurs contre la défense qui lâche le plus de first downs par match (23.3)… mais celle qui autorise également le plus bas taux de complétion (54.6%). C’est un peu étrange parce qu’à part Marcus Peters on ne peut pas dire que les Chiefs fassent peur en couverture vu tous les yards qu’ils prennent (253.8) ; c’est bien pour cela qu’ils ont signé Darrelle Revis. Il y a également ce problème de pass-rush trop Houston-dépendant. Mais l’absence de Kelvin Benjamin risque de freiner les élans aériens des Bills. Donc, terre !http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Tyrod+Taylor+Oakland+Raiders+v+Buffalo+Bills+Ct9yjF-ZHCWl.jpg

Justement, la signature de Darrelle Revis va-t-elle changer quelque chose ? : dis donc coco, c’est une question par affrontement attaque/défense, sinon on va parler de la même à chaque fois ! Pour revenir sur Revis, au moins il connaît le Coordinateur Défensif Bob Sutton, ex-Jet, donc il ne tombe pas n’importe où ; quant à savoir s’il retrouvera son impact… et surtout, il ne joue pas en attaque, une escouade qui semble avoir perdu son allant récemment. Les DCs se seraient-ils mis à la page ? On ne retrouve plus les mêmes Kareem Hunt et Tyreek Hill ; la blessure de Chris Conley n’est pas bien passée non plus. Cependant, il y a moyen de se refaire : la défense de Buffalo a explosé ces dernières semaines, notamment au sol, et Hunt a la possibilité de remettre la machine en route au meilleur moment. Buffalo force le moins de 3&outs adverses (14%), ce qui pourrait être problématique si les locaux laissent Alex Smith se mettre dans le rythme ; il devra quand même se méfier de cette couverture voleuse de ballons.

Deux équipes touchées mais pas coulées encore ; Kansas City, à domicile, est favori car les Chiefs semblent plus à même de rebondir… et ils ne sont pas vraiment menacés par leur division.

 

Tennessee Titans (6-4) @ Indianapolis Colts (3-7)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Suivre le rythme de Jacksonville
Prévision Météo Stade couvert
Match aller Tennessee, 36-22 (Week 6)

 

Les Titans sont placés comme première équipe de Wild Card, mais la position est fragile ; ils ne doivent pas tergiverser et confirmer leur victoire du match aller contre des Colts qui sortent de leur bye week.

Marcus Mariota pourra-t-il attaquer les atermoiements en couverture ? : attention, Rashaan Melvin se défend bien, et l’absence de Rishard Matthews n’aide pas ; il faudra également voir où en est physiquement l’excellent Safety Clayton Geathers qui revient d’IR. Mais il est clair que quand on regarde à côté, les failles sont connues : Corey Davis ou Eric Decker pourraient en profiter ; et ne parlons même pas de Delanie Walker, car les Colts ne sont pas bons en couverture de Tight Ends. Mais Mariota ne pourrait pas avoir à faire beaucoup de travail si le duo DeMarco Murray – Derrick Henry avance avec le cuir au sol. La défense des Colts, avec cette ligne intéressante, n’explose pas forcément, mais la ligne offensive des Titans pourrait imposer sa loi, et les Linebackers restent un problème. Le Safety Matthias Farley est intéressant mais ne peut pas tout faire tout seul. Les Titans voudront appliquer leur exotic smashmouth habituel, et les Colts doivent trouver le moyen de stopper d’abord l’attaque au sol.http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Demarco+Murray+Indianapolis+Colts+v+Tennessee+GrTRQb1Rfefl.jpg

Quelle équipe des Colts va-t-on avoir ? : c’est toujours la même question avec ceux-là – un coup ils vous font vous demander s’ils jouent le même sport que les autres, un coup ils se battent comme des beaux diables (et malheureusement sont trop souvent justes). Chuck Pagano a eu une bye week pour préparer son équipe, et il a plutôt du succès à la sortie du repos (3-1), donc on s’attend à une équipe qui n’a plus rien d’autre à jouer que l’honneur. En attaque, cela veut dire déjà avoir un Jacoby Brissett remis totalement de sa commotion, et si possible qu’il termine le match. Le pass-rush des Titans est moribond mais avec cette ligne et Brissett qui tente des miracles en tenant trop longtemps la balle, même Tennessee pourrait en profiter. La défense au sol des visiteurs est coriace, donc Frank Gore et Marlon Mack devront trouver les brèches pour avancer et soulager leur QB. Et il faut que l’escouade soit plus efficace : Indy a exécuté le plus de drives en NFL (117 !), tout ça pour 17.9 points (28e) à cause du pire taux de TD en redzone (41.7%) ; et encore heureux que leur Kicker s’appelle Adam Vinatieri.

Sans surprise, Tennessee est favori, mais c’est exactement le genre de match que les Colts peuvent renverser en démontrant des qualités trop peu vues ; mais il est sûr que les absents sur blessure vont manquer.

 

Cleveland Browns (0-10) @ Cincinnati Bengals (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Cincinnati n’a pas dit son dernier mot
Prévision Météo Quelques nuages
Match aller Cincinnati, 31-7 (Week 4)

 

Dans cette AFC faible, une équipe à 4-6 n’est pas hors de la course pour les playoffs, et les Bengals comptent bien enregistrer une victoire contre les Browns.

Question habituelle – que peut faire l’attaque pour l’emporter ? : si on prend la comparaison Cleveland O vs Cincinnati D… les Browns n’ont l’avantage qu’en TDs au sol : ils en ont marqué 8, Cincinnati n’en a encaissé que 6. Sinon pour TOUT le reste (et vraiment TOUT), la défense des Bengals confirme qu’elle fait une excellente saison et qu’elle est surtout plombée par l’attaque (et un peu par les équipes spéciales). Si on couplait les deux attaques de l’Ohio dans ce qu’elles montrent de pires, on aurait la pire attaque en points (CLE), points par drive (CLE), first downs (CIN), yards totaux (CIN), taux de complétion (CLE), QB Rating (CLE), yards au sol (CIN), yards par course (CIN), conversion de 3e tentative (CLE), pertes de balle (CLE) et temps moyen passé à mener au score (CLE). Pardon, mais cela méritait d’être dit. Donc, la tâche #1 des Browns sera de contrôler la ligne défensive de Geno Atkins et Carlos Dunlap ; aucune chance de l’emporter sans cela.http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Cleveland+Browns+v+Cincinnati+Bengals+CuXhdBt4XDsl.jpg

Les Bengals vont-ils finir avec plus ou moins de dix courses dans le match ? : la question est légitime puisque, comme dit ci-dessus, l’attaque poste les pires marques dans la ligue avec 68 yards par match et 3 yards par course ; mais surtout, la défense des Browns mène la ligue avec 3.1 yards encaissés. Danny Shelton mène une unité féroce contre la course avec Joe Schobert ou Christian Kirksey. Andy Dalton sera donc poussé à agir plus souvent… et attention au duo McCourty – Boddy-Calhoun qui fait une bonne saison ; il reste à voir qui s’alignera contre Jason, mais l’autre des receveurs écartés aura bien plus de libertés contre Jamal Taylor (que ce soit A.J. Green ou Brandon LaFell). La ligne offensive, elle, devra protéger son Quarterback de Myles Garrett, sachant que la blessure d’Emmanuel Ogbah enlève une menace de plus.

Cincinnati est logiquement favori, mais attention à la défense de Cleveland qui pourrait entraîner son adversaire dans un match à petit score.

 

Tampa Bay Buccaneers (4-6) @ Atlanta Falcons (6-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 19:00
Lieu Mercedes-Benz Stadium
Titre Les deux équipes ont retrouvé la marche avant
Prévision Météo Stade couvert

 

Trajectoires similaires récemment pour les Falcons et les Bucs qui ont remporté deux victoires pour regonfler le moral ; malheureusement, l’une des deux équipes devra stopper net après cette rencontre cruciale pour les playoffs NFC.

Contre la défense au sol d’Atlanta, les coureurs vont-ils pouvoir enfin aider ? : ce serait une bonne chose, car malgré un gros travail du front-7 il y a toujours moyen de grappiller des yards par la course. Le souci c’est de savoir si la ligne offensive des Bucs, qui est meilleure en protection qu’au sol, va pouvoir bouger Dontari Poe, Grady Jarrett et bloquer le duo Deion Jones – DeVondre Campbell ; cela reste à voir. Par les airs, on s’attend à un autre duel intéressant : la protection est bonne, et Ryan Fitzpatrick devra naviguer dans une arrière-garde qui souffle le chaud et le froid ; si Desmond Trufant a une possibilité de boucler Mike Evans, DeSean Jackson aura une possibilité de faire du dégât dans cette défense.http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Tampa+Bay+Buccaneers+v+Atlanta+Falcons+pIeBmDWmrLvl.jpg

Les Falcons sont-ils revenus sur les rails ? : parfois, avec un changement de Coordinateur Offensif, c’est uniquement une question d’acclimatation, surtout quand les choses marchaient si bien l’année dernière. L’attaque semble en effet avoir retrouvé son allant, et il faut bien dire que ce n’est pas la défense des Bucs qui propose l’opposition la plus féroce. Pour résumer : Matt Ryan a toutes les cartes pour faire un carton contre cette couverture qui est une des plus faibles de la ligue. Certes, les Macs restent dangereux à l’intérieur, mais si Andy Levitre revient, la ligne devrait y arriver. Certes, Lavonte David et Kwon Alexander patrouillent, mais ils agissent surtout contre la course. Certes, Brent Grimes est là (même s’il n’est pas au niveau stratosphérique de l’année dernière), mais Julio Jones n’est pas la seule cible. Atlanta convertit 44.4% de 3e tentative (6e), les Bucs en lâchent 46%, pire marque de NFL. En clair : à domicile, Atlanta a de quoi faire.

Les deux attaques ont possibilité d’avancer et de marquer des points, mais on a un peu plus confiance en celle d’Atlanta à ce niveau ; en tout cas celle des dernières semaines.

 

Miami Dolphins (4-6) @ New England Patriots (8-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 19:00
Lieu Gillette Stadium
Titre Miami veut s’extraire du peloton
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Pas moins de SIX équipes sont 4-6 en AFC, derrière Baltimore (#6) et Buffalo (#7) ; les Dolphins mènent les troupes et peuvent donc prétendre aux playoffs, mais pour continuer à espérer il va falloir battre les Patriots chez eux.

Les Dolphins peuvent-ils espérer que la défense d’en face retombe dans ses travers ? : on peut rester sceptique sur la vraie qualité de la ligne défensive, voire on peut se poser des questions existentielles sur le front-7 entier – le pass-rush n’est toujours pas convaincant malgré les efforts de Trey Flowers, et les Linebackers derrière n’offrent pas toutes les garanties. Mais la ligne offensive des Fins est loin de tout reproche, le jeu au sol a du mal à avancer, et le jeu aérien va se heurter à une couverture qui semble enfin avoir pris le rythme, Stephon Gilmore en tête. Jarvis Landry et DeVante Parker ont des armes à faire valoir, et la défense des Pats n’est pas une machine à créer des pertes de balle, mais Miami va avoir quand même besoin d’une attaque terrestre qui n’est allée qu’une fois dans l’en-but adverse.http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Devin+McCourty+New+England+Patriots+v+Miami+rqcOg4fjoZ2l.jpg

Que peut craindre Tom Brady en priorité ? : la ligne défensive de Miami. C’est Tom Brady, et il peut délivrer les passes rapidement en bougeant dans la poche si besoin, mais il faut toujours surveiller Cameron Wake et Ndamukong Suh, surtout quand on a des ailes de ligne offensive un peu fragiles comme c’est le cas cette saison. Néanmoins, la défense continue d’avoir des soucis pour limiter le taux de complétion du QB adverse, le sacker, stopper les attaques adverses sur 3e tentative et voler la balle (faut-il vous expliquer pourquoi tout cela est problématique contre Brady ?). Bref, il va falloir un sacré match de Wake, du rookie Cordrea Tankersley, de Reshad Jones et leurs amis pour limiter des Patriots qui sont sur leur rythme habituel ; attention au Gronk’ dans un tel match avec une couverture des Tight End pas toujours au point.

Stat intéressante : le match pourrait être fini à la mi-temps ; Miami est la pire équipe avec 5.0 points marqués en moyenne en première mi-temps, New England est la meilleure avec 18.7 – la même différence se retrouve au final (15.7 – 29.0).

 

Chicago Bears (3-7) @ Philadelphia Eagles (9-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 19:00
Lieu Lincoln Financial Field
Titre Mission impossible ?
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Bears sont sur trois défaites successives par 8 points ou moins contre New Orleans, Green Bay et Detroit ; arriveront-ils à faire la même chose contre l’équipe qui domine la NFL ?

Par quel bout Chicago peut-il prendre la défense des Eagles ? : par son propre point fort même si cela va être très compliqué – le jeu au sol ; le duo Jordan Howard – Tarik Cohen va être vital, que ce soit d’ailleurs à la course ou en réception, parce que c’est la qualité première de l’offensive des Bears. Et il va falloir lutter dur contre un front-7 des Eagles destructeur mené par Fletcher Cox, Brandon Graham et Nigel Bradham. La ligne offensive de Chicago fait une bonne saison et se comporte de manière respectable, mais contre ces énergumènes-là, cela suffira-t-il ? Quant à Mitch Trubisky, s’il doit se retrouver à passer, autant dire qu’il n’est pas à son avantage : malgré ce récurrent petit manque de finition dans le pass-rush, la pression est largement suffisante pour le faire paniquer, et la couverture parfait le tableau avec le retour de Ronald Darby ou un Patrick Robinson qui s’épanouit. Dur dur quand vous manquez vos cibles principales.http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Philadelphia+Eagles+v+Chicago+Bears+mkVOpXN4Y8_l.jpg

Comment les Bears peuvent-ils freiner l’offensive adverse ? : perdre un pass-rusher (Leonard Floyd) pour mettre la pression sur Carson Wentz ou perdre une liste d’Inside Linebackers pour stopper le jeu au sol n’aide pas, ça c’est sûr. On loue les efforts de l’escouade défensive de l’Illinois malgré cela, et on a raison car elle tient assez bien le coup vu les circonstances, mais là c’est une autre paire de manches. Cela va commencer par le travail d’Akiem Hicks, Eddie Goldman et Pernell McPhee pour contrôler l’excellente ligne offensive : boucher les brèches à l’hydre à trois têtes Blount-Clements-Ajayi, et venir presser un peu un Wentz qui possède un taux de complétion juste sous 60% et qui prend quelques sacks ; les Bears sont excellents dans l’exercice cette année. Ce dernier point va être vital, car la couverture ne tiendra pas partout ; si Prince Amukamara devrait marquer Alshon Jeffery, Nelson Agholor a les possibilités de faire très mal dans le slot où Chicago n’a pas de joueurs de même acabit.

Une tâche très ardue attend les joueurs de John Fox, et si on peut entrevoir la possibilité que la défense freine un peu Philly, le souci sera de l’autre côté du ballon. Ce n’est pas pour rien que les Eagles sont probablement l’équipe la mieux équilibrée de la ligue.

 

Carolina Panthers (7-3) @ New York Jets (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre A la poursuite de New Orleans
Prévision Météo Quelques nuages

 

Dans une NFC South devenue la plus forte division cette année, les Panthers sont pris en sandwich entre New Orleans et Atlanta, et doivent faire attention à ne pas traîner en route ; pour cela, il faut écarter des Jets bagarreurs mais enfin rattrapés par leurs limites.

Le retour de Greg Olsen va-t-il avoir un impact immédiat ? : oui, surtout si Ryan Kalil est de retour mais ne démarre pas le match. Tyler Larsen fait un intérim potable dans l’ensemble, mais il n’est pas Kalil, ce qui aurait pu donner plus de temps pour Cam Newton de lancer la balle, par exemple à… Good Ol’ Greg Olsen. Quoi qu’il en soit, le retour de ce dernier à la course (block) et à la passe (réception) est précieux. En parlant de jeu au sol, les Cats ont retrouvé des griffes dans ce département, ce qui pourrait être utile contre une défense des Jets qui est inconstante dans l’exercice. Si Muhammad Wilkerson, Leonard Williams et leurs partenaires ne montrent pas leur bon visage, cela pourrait permettre aux visiteurs de contrôler l’horloge ; ils sont les meilleurs dans ce domaine (33:42) grâce notamment au meilleur taux de conversion de 3e tentative (46.9%).http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Greg+Olsen+Atlanta+Falcons+v+Carolina+Panthers+Rt3yLvONhEGl.jpg

Les Jets vont-ils pouvoir avancer offensivement ? : c’est la grande question face à une escouade défensive où tous les voyants sont au vert, voire au très vert, voire à l’or (première en first downs encaissés avec 15.7 par match). Et même quand on voit qu’elle lâche un haut taux de TDs en redzone (68.4%), c’est seulement sur 30 incursions adverses (2e). Donc les locaux vont avoir un sacré travail à faire : tout d’abord, ouvrir les brèches pour un jeu au sol qui est potable sans plus, mais cela ne va pas être évident contre Kawann Short, Luke Kuechly et le front-7 ; ensuite, bien mieux protéger Josh McCown contre Julius Peppers et Mario Addison, ce qui ne va pas être coton non plus ; enfin, trouver de l’espace dans la couverture, ce qui sera probablement la tâche la moins compliquée des trois même si James Bradberry, Daryl Worley et Mike Adams veillent.

C’est le genre de match que Carolina doit gagner, mais peut laisser partir par manque de concentration et des erreurs évitables (cf le match vs Chicago). Méfiance donc.

 

Seattle Seahawks (6-4) @ San Francisco 49ers (1-9)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 22:05
Lieu Levi’s Stadium
Titre Seattle doit rebondir
Prévision Météo Pluie fine
Match aller Seattle, 12-9 (Week 2)

 

La dernière défaite à domicile a fait mal aux têtes des Hawks et les ont sortis des playoffs (#8), mais rien n’est perdu ; néanmoins, pour rebondir, il va falloir faire une prestation d’un autre acabit que celle au match aller contre les 49ers qui les avait vus l’emporter de justesse.

Seattle doit-il se méfier vu le match aller ? : cela paraît assez fou quand on regarde l’attaque des Seahawks vs la défense des 49ers, mais il est vrai que la rencontre aller s’est jouée à peu de choses. Comme toujours avec Seattle, tout démarre devant avec la ligne offensive ; depuis la Week 2, Duane Brown est arrivé, et en face Arik Armstead est parti sur IR, ce qui rééquilibre un peu les débats. Néanmoins, avec les différentes blessures dans le jeu au sol, il n’est pas sûr que les visiteurs trouvent leur rythme, ce qui veut dire que Russell Wilson pourrait encore voyager aux quatre coins du terrain. Le rôle grandissant de Jimmy Graham, surtout en redzone, sera important pour le QB afin de trouver un peu plus souvent l’en-but.http://www4.pictures.zimbio.com/gi/San+Francisco+49ers+v+Seattle+Seahawks+KNgckGfjsNTl.jpg

C.J. Beathard va-t-il survivre à sa première rencontre avec cette défense ? : même sans Cliff Avril, Kam Chancellor, Richard Sherman et un Earl Thomas « diminué », cette escouade reste redoutable, et le rookie ne va pas avoir la tâche facile. Encore une fois il va falloir que les californiens avancent au sol pour l’aider, avec Carlos Hyde et Matt Breida en tête de gondole. A la passe, il y a des failles à trouver, donc c’est surtout la protection qui aura fort à faire pour permettre à Beathard de lancer ses passes.

Les 49ers devraient donner de nouveau des problèmes à Seattle, mais ils n’ont pas beaucoup de marge de manoeuvre.

 

New Orleans Saints (8-2) @ Los Angeles Rams (7-3)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 22:25
Lieu Los Angeles Memorial Coliseum
Titre Rester en tête
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les grosses rencontres commencent à se bousculer, et ce match n’y échappe pas. D’un côté, nous avons des New Orleans Saints qui sont sur 8 victoires consécutives, et de l’autre, nous retrouvons des Los Angeles Rams qui viennent de perdre mais restent ancrés à la première place de leur division. Néanmoins, ces deux équipes n’ont qu’une victoire d’avance dans leur division, ce qui pourrait poser certains problèmes au perdant.

https://img.washingtonpost.com/wp-apps/imrs.php?src=https://img.washingtonpost.com/rf/image_960w/2010-2019/Wires/Images/2017-11-19/Reuters/2017-11-19T230014Z_1747913760_NOCID_RTRMADP_3_NFL-WASHINGTON-REDSKINS-AT-NEW-ORLEANS-SAINTS.jpg&w=480Impressionnants des deux côtés du ballon, les Saints sont métamorphosés et comptent bien ne pas s’arrêter là. Si Drew Brees n’est pas étranger à la réussite de son équipe, il réalise en fait une saison un peu moins bonne que d’habitude, de par son importance dans le jeu principalement. Pourtant, on ne peut pas dire que le QB est moins bon (72%, 15 TDs, 5 INTs) et il reste clutch lorsqu’il le faut. Son O-Line réalise aussi une grosse saison et lui permet de briller malgré tout. Face aux Rams, il faudra qu’elle tienne la baraque face à l’excellent Aaron Donald (5 sacks), mettant une pression extrême et constante.

Dans les airs, Brees peut compter sur son général d’armée, le WR Michael Thomas. Son nouveau rôle de WR1 est loin de lui faire peur, lui qui est capable d’exceller aussi bien sur les extérieurs que dans le slot (753y, 2 TDs). Ted Ginn est toujours présent et montre qu’il peut avoir une importance au sein de n’importe quelle attaque (500+y et 3 TDs), et Brandon Coleman peut apporter un petit plus si nécessaire (3 TDs). Mais l’autre vrai atout des Saints, c’est le RB rookie Alvin Kamara, capable de tout faire, notamment à la passe (447y, 3 TDs). Les Rams devront donc être au meilleur de leur forme, et Trumaine Johnson (8 passes défendues, 2 INTs) pourrait voir beaucoup de Thomas lors de ce match.

Cependant, là où les Saints sont impressionnants, c’est à la course. Entre Kamara et Mark Ingram, ils sont gâtés. Ce dernier est bien parti pour faire la meilleure saison de sa carrière (806y, 5.2y par course et 8 TDs). Le front-7 des Rams n’étant pas un de leurs points forts, Mark Barron et Alec Ogletree devront amener encore plus s’ils veulent ralentir les RBs adverses. Les Saints semblent être un peu au dessus offensivement, notamment si leurs coureurs parviennent à écraser leur adversaire, une fois de plus.

https://nflphotostore.nfl.com/Content/images/uploaded/Products/44952/44952-preview.jpgLes Rams viennent de perdre après une belle série, et ne voudront pas entamer une spirale négative. Pour mener l’attaque, le sophomore Jared Goff tiendra une fois de plus les rênes. Le QB réalise une saison pleine, et une place en Playoffs le mettrait assurément dans les discussions pour le MVP de la saison. Cependant, tout n’est pas parfait pour lui : même s’il parvient à faire avancer son équipe et prend souvent les bonnes décisions (16 TDs, 4 INTs), il reste parfois un peu irrégulier avec des lancers douteux. Malgré tout, bien protégé par une superbe O-Line, il pourrait briller une fois de plus, surtout que les Saints n’auront « que » Cameron Jordan pour mettre la pression (8 sacks) ; Alex Okafor a été perdu pour la saison.

Les Saints ne sont pas les seuls à perdre des joueurs puisque le WR1 Robert Woods sera absent pour ce match. Du coup, les Rams compteront sur le duo Cooper Kupp-Sammy Watkins pour faire le plus gros du travail, eux qui sont capables du meilleur (400+y chacun et 7 TDs pour deux) comme du pire (trop de drops). L’absence de Woods signifie aussi que le RB Todd Gurley sera encore plus présent dans le jeu aérien (425y, 3 TDs). Malheureusement pour les Saints, leurs 2 CBs titulaires seront absents, dont l’excellent Marshon Lattimore. Il faudra donc que Kenny Vaccaro soit partout et fasse un gros match.

Le jeu au sol devrait également prendre encore plus d’importance, surtout que Todd Gurley réalise une saison de folie et semble quasi inarrêtable (791y, 8 TDs). Autant dire que le front-7 des Saints et Craig Robertson devront le surveiller de très près s’ils ne veulent pas pénaliser leur équipe. Les Rams pourront compter sur un excellent Gurley pour prendre à défaut une défense touchée par les blessures.

https://cdnph.upi.com/svc/sv/upi/7671480228065/2016/1/20f57ee87954513b4ce7d473b735d6f3/New-Orleans-Saints-vs-Los-Angeles-Rams-prediction-preview-pick-to-win.jpgCe match s’annonce palpitant. Si les Saints ont la forme et un duo de RBs de feu pour prendre le dessus, les Rams pourront aussi compter sur leur coureur pour faire mal à une défense décimée. Une victoire des Saints leur permettrait de garder leur destin entre leurs mains, tandis qu’une victoire des Rams leur offrirait un peu d’air en restant juste devant leur rival. A priori, nous devrions avoir la chance de voir un beau match avec de nombreux talents.

 

Jacksonville Jaguars (7-3) @ Arizona Cardinals (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 22:25
Lieu University of Phoenix Stadium
Titre Le Shadguar se fait les griffes
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Cardinals ont du mal à se dépêtrer de leurs problèmes de blessure ; cela ne risque pas de s’améliorer contre une équipe des Jaguars qui réduit en petits morceaux les attaques adverses.

Se prépare-t-on à un duel sympathique au sol quand les Jags auront la balle ? : la défense des Cards se tient bien contre la course, ce qui promet en effet un affrontement intéressant contre Leonard Fournette, le jeu au sol des Jaguars et ses 160.1 yards par match (top NFL). Ce sera d’autant plus important qu’au niveau aérien, avec les Allen Receveurs indisponibles, ce sera Marqise Lee et… pas grand-monde derrière ; la couverture est toujours un peu inconstante aux côtés de Patrick Peterson, mais cela pourrait suffire contre cette attaque-là.http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Drew+Stanton+Arizona+Cardinals+v+Los+Angeles+e_5Jt7IdTLcl.jpg

Blaine Gabbert, bonne chance contre ton ancienne équipe : avec les mauvaises nouvelles venues de l’IR et la possibilité que David Johnson et Carson Palmer ne rejouent pas de la saison, il est clair que Gabbo va devoir essayer de faire quelque chose contre la meilleure défense de la ligue en points (14.1) et yards encaissés (275.6). Elle reste toujours attaquable au sol, mais pour cela il faudrait une ligne offensive qui soit capable de bouger le bloc adverse, ce qui n’est pas vraiment le cas ; même Adrian Peterson pourrait se casser les dents. Sacksonville devrait donc affûter ses crocs pour ce match.

Les Cards ont absolument besoin d’avancer au sol sinon ils n’ont aucune chance.

 

Denver Broncos (3-7) @ Oakland Raiders (4-6)

 

Date et Heure Française Dimanche 26 Novembre, 22:25
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre Nouvelles têtes
Prévision Météo Pluie fine
Match aller Denver, 16-10 (Week 4)

 

Difficile de faire plus imprévisible : un nouveau Coordinateur Offensif et un nouveau Quarterback à Denver vont affronter un nouveau Coordinateur Défensif à Oakland ; symboles d’une saison qui n’a pas du tout tourné rond pour les deux équipes.

Paxton Lynch aurait-il pu moins mal tomber ? : difficilement. La défense d’Oakland est dernière en taux de complétion adverse (72.3%), QB Rating adverse (113.3), ballons volés (6) et avant-dernière en sacks (14). Certes la ligne offensive des Broncos est loin d’éblouir par son talent, et quand on des problèmes récurrents de Right Tackle il n’est pas bon de rencontrer Khalil Mack, mais avec un peu d’aide en protection le sophomore devrait avoir le temps de trouver ses cibles Demaryius Thomas et Emmanuel Sanders. Il ne serait pas contre l’aide du jeu au sol (quelque soit le coureur du jour), qui a également une chance d’avancer : l’attaque de Denver comme la défense d’Oakland « tournent » à 4.1 yards par course. Il faudra avant tout faire attention à la balle : si Oakland la vole peu, Denver la perd beaucoup trop (23, 31e).http://www2.pictures.zimbio.com/gi/T+J+Ward+Denver+Broncos+v+Oakland+Raiders+NoPzdm07hWpl.jpg

Comment passer outre la déception de cette saison à Oakland ? : comme dit plus tôt, dans cette AFC faible, 4-6 ne vous met pas encore hors course. Le problème #1 des Raiders va être de trouver les espaces dans le jeu aérien, avec un côté droit de ligne offensive qui reste un peu suspect et qui va devoir (tenter de) freiner Von Miller. On a également vu Amari Cooper disparaître trop souvent cette saison, ce qui ne risque pas de s’améliorer avec la couverture en face (quelque soit le Cornerback qui le marque). Le Crab’ et le Cuistot (Crabtree & Cook) risquent d’être encore les meilleurs amis de Derek Carr. Au niveau de la course, l’offensive s’est bien repris après un début de saison moribond, mais encore une fois le test sera rude pour Marshawn Lynch et ses acolytes contre ce front-7 qui est un des meilleurs de la ligue dans l’exercice.

Le match retour pourrait bien ressembler au match aller, avec le point d’interrogation Lynch ; à lui de faire le nécessaire pour, au minimum, ne pas perdre le match.

 

Green Bay Packers (5-5) @ Pittsburgh Steelers (8-2)

 

Date et Heure Française Lundi 27 Novembre, 02:30
Lieu Heinz Field
Titre Green Bay en zone noir et or
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Les Packers viennent de faire coïncider offensif et offensant face à Baltimore, et cela risque de ne pas s’améliorer contre la défense de Steelers qui sont en tête de l’AFC et comptent bien le rester.

Brett Hundley peut-il rebondir après la terrible performance contre Baltimore ? : le souci pour Green Bay, c’est qu’il se déplacent contre une défense tout juste en-dessous de celle des Ravens, et contre une attaque d’un autre gabarit (même si on se pose quelques questions sur elle). Il faut vraiment chercher pour trouver la petite bête dans l’escouade défensive de Pennsylvanie : elle a une petite faiblesse au sol avec 4.1 yards par course (18e) et 7 TDs encaissés (17e). Ce sera d’ailleurs le point à attaquer pour Green Bay, mais pour cela il faudrait des coureurs en bonne santé, et malheureusement cela manque : les rookies Jamaal Williams et Devante Mays vont devoir s’y coller ;  bonne chance à eux contre Cameron Heyward, Stephon Tuitt et Ryan Shazier. Quant à Hundley qui a du mal à lire une défense, il va affronter une équipe de Pittsburgh qui adore ses blitz exotiques, Bud Dupree pourrait faire souffrir Justin McCray, T.J. Watt va essayer de percer encore un peu plus le coeur des fans du Wisconsin qui rêvaient de le voir passer de l’Université W à Green Bay à la draft (et qui ont pesté contre le trade down de Ted Thompson alors qu’il était disponible), et l’arrière-garde a bien rebondi même avec la blessure de Joe Haden (Coty Sensabaugh est OK) avec Artie Burns en progression.http://www4.pictures.zimbio.com/gi/T+J+Watt+81st+Goodyear+Cotton+Bowl+Classic+g-G04kI-yhal.jpg

Big Ben est-il paré pour un gros match ? : on se pose tous des questions sur Big Ben dans cette saison, car il semble parfois un peu hors des matchs, ratant des choses qu’il a l’habitude de réussir ou tentant des passes improbables. Avec un Le’Veon Bell encore un peu sur courant alternatif, la bonne défense au sol des Packers a la possibilité d’éteindre le jeu au sol ; le duel entre la ligne offensive menée par Maurkice Pouncey & David DeCastro et le front-7 mené par Mike Daniels & Blake Martinez sera très intéressant. Cependant, Bell pourrait alors être plus utilisé à la passe, et si Ben est dans un bon jour, il peut faire mal : certes il n’aura pas le sémillant rookie J2S2 pour ce match, mais Antonio Brown peut quand même faire souffrir une arrière-garde toujours suspecte, et Martavis Bryant testera la profondeur. Le pass-rush se résumant un peu trop souvent à Clay Matthews (qui n’est même pas sûr de jouer) et Nick Perry, le QB pourrait avoir le temps de trouver ses cibles.

Heureusement qu’il y a eu le Super Bowl XLV pour nous offrir le 2e affrontement entre Aaron Rodgers et Big Ben après 2009 ; depuis, les Steelers ont rencontré les Packers en 2013 et 2017, après les deux fractures de la clavicule du #12, nous volant deux affiches de haute volée. Repartir de Heinz avec la victoire va demander un sacré coup de pied aux fesses de l’attaque de Green Bay, et probablement une équipe de Pittsburgh qui retombe dans ses travers en jouant au niveau de son adversaire du soir.