Gameday : Matchs du Dimanche Week 10
Sommaire
Green Bay Packers @ Chicago Bears
Cleveland Browns @ Detroit Lions
Pittsburgh Steelers @ Indianapolis Colts
Los Angeles Chargers @ Jacksonville Jaguars
New Orleans Saints @ Buffalo Bills
New York Jets @ Tampa Bay Buccaneers
Minnesota Vikings @ Washington Redskins
Cincinnati Bengals @ Tennessee Titans
Houston Texans @ Los Angeles Rams
Dallas Cowboys @ Atlanta Falcons
New York Giants @ San Francisco 49ers
New England Patriots @ Denver Broncos
Green Bay Packers (4-4) @ Chicago Bears (3-5)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Ironie du sort |
| Prévision Météo | Pluie, possibilité de neige |
| Match aller | Green Bay, 35-14 (Week 4) |
L’ironie est mordante : les Packers ont attendu environ 80 ans pour repasser enfin devant dans la plus vieille rivalité de NFL… et ils pourraient aussi bien retourner à égalité avec une défaite ; les Bears vont se faire un malin plaisir d’essayer de plonger leur adversaire historique encore un peu plus dans la tourmente.
Quels sont les motifs d’espoir offensifs à Green Bay ? : écartons la ligne offensive qui continue d’être décimée par les blessures et qui vient de perdre Bryan Bulaga pour de bon. Cela n’est vraiment pas bon signe contre un front-7 des Bears qui monte en puissance avec Pernell McPhee, Akiem Hicks ou Danny Trevathan ; les deux derniers devront être contenus pour que le jeu au sol d’Aaron Jones & Ty Montgomery avance et soulage Brett Hundley. Ce dernier a semblé s’améliorer au fur et à mesure du match contre Detroit, notamment dans sa volonté de viser plus loin… mais la couverture qui comprend Prince Amukamara, Kyle Fuller et Adrian Amos a de quoi pousser le QB à la faute. Donc… il n’y en a pas beaucoup.
Le Trubisky du match retour est-il le même que celui du match aller ? : ne nous leurrons pas – les Bears ne sont pas derniers de la ligue avec 157.5 yards par match sans raison. Le rookie continue d’apprendre à la dure, et l’équipe appelle 50.2% de course (2e). Cela risque d’être un duel intéressant d’ailleurs entre Jordan Howard & Tarik Cohen contre une défense au sol des Packers qui résiste tant quelle peut avec un Blake Martinez qui ressortira comme un des vrais points positifs de la saison chez les visiteurs. Si l’attaque terrestre n’avance pas… Jim Bob Cooter, Matthew Stafford, Golden Tate & Co. ont le talent pour contrer un pass-rush se basant trop souvent sur le blitz ; pour ce qui est de Mitch Trubisky, c’est autre chose.
Attention aux fumbles pour Chicago : la franchise en a commis 8 alors que Green Bay en commet le moins (2) et en force le plus (8). Les Bears ne voudront pas redonner des possessions à un adversaire qu’ils peuvent étouffer en prenant l’avantage tôt dans le match comme les Saints ou les Lions l’ont montré.
Cleveland Browns (0-8) @ Detroit Lions (4-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Detroit à sa main |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Detroit a stoppé sa série de défaites et remporté une victoire importante à Lambeau (la 2e en 26 ans seulement !) ; les Lions vont maintenant tenter de se repaître de Browns qui continuent leur chemin de croix.
L’attaque des Browns peut-elle se sortir d’un piège pareil ? : 54.4% de complétion, 56.1 de QB Rating, 29% de conversion de 3e tentative et 21 pertes de balle dont 17 INTs ; à chaque fois, les pires marques de la ligue. Alors, certes, la défense des Lions prend des TDs au sol (8) et les Browns en marquent (6), mais pour cela il va déjà falloir arriver en redzone (40 voyages, 25e). Malgré ces TDs, la défense contre la course menée par A’Shawn Robinson, Tahir Whitehead et Glover Quin reste redoutable. Quant à la couverture des locaux menée par Darius Slay, elle devrait s’en sortir même si Cleveland récupère Josh Gordon et Corey Coleman (à condition en plus qu’ils soient à 100%).
Matthew Stafford est-il enfin lancé cette saison ? : tout commence au niveau de la ligne offensive – quand elle est efficace comme face à Green Bay, avec un Coordinateur Offensif et un Quarterback qui lisent la défense comme un livre ouvert, cela semble sans effort. La bonne nouvelle pour Staffie, c’est que les Browns ne devraient pas offrir beaucoup plus de résistance dans le jeu aérien : il faudra se méfier de Myles Garrett et Jason McCourty, mais dans l’ensemble l’attaque par les airs pourra avancer… et elle aura intérêt. La défense au sol de Cleveland devrait stopper un jeu de course du Michigan toujours grippé ; la solution pourrait alors être les screen passes.
Detroit a les cartes en main pour continuer à espérer les playoffs.
Pittsburgh Steelers (6-2) @ Indianapolis Colts (3-6)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Lucas Oil Stadium |
| Titre | Pittsburgh, tranquillement |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les Steelers, jadis la tête dans le seau après la défaite face à Jacksonville, continuent leur redressement et leur petit bonhomme de chemin en tête de l’AFC ; ils se déplacent chez des Colts qui naviguent à vue dans une saison compliquée.
Quelle absence sera la plus préjudiciable dans la défense des Colts ? : entre Henry Anderson et Vontae Davis ? Anderson. Il est sûr que l’imbroglio Davis, qui a conduit à sa libération, n’est pas une bonne nouvelle pour les Colts, mais le Cornerback avait quand même du mal à retrouver son meilleur niveau. Certes, désormais c’est à Pierre Désir de prendre la relève alors que Rashaan Melvin devrait marquer Antonio Brown ; ce n’est pas rassurant quand la défense lâche déjà 7.9 yards par passe tentée, pire marque de la ligue. Mais quand on a Le’Veon Bell en face derrière une excellente ligne offensive (autant en protection qu’au sol), la perte d’Anderson ne va pas aider à fermer les brèches et mettre la pression sur Big Ben.
Existe-t-il une faille à exploiter dans la défense des Steelers ? : la défense au sol de Pittsburgh n’est pas exempte de tout reproche malgré l’activité de Cameron Heyward ou Ryan Shazier ; 4.5 yards encaissés par course, une certaine propension à laisser quelques brèches ouvertes et surtout des Safeties un peu suspects. Le souci pour les Colts c’est qu’ils tournent seulement à 3.6 yards par course, mais l’OL a la possibilité d’exploiter de petites failles. En tout cas, cela vaudra toujours mieux que de laisser Jacoby Brissett tenir la balle un maximum et essayer de s’échapper ou se faire sacker par un pass-rush redoutable ; T.Y. Hilton et Donte Moncrief auront intérêt à être sous leur meilleur jour face à Artie Burns et Joe Haden.
Frank Gore et Marlon Mack devront ouvrir la voie du succès aux locaux, mais la défense devra stopper les 3B assez tôt pour que le 4e B (Chris Boswell) ne puisse pas enquiller les points.
Los Angeles Chargers (3-5) @ Jacksonville Jaguars (5-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Duel intrigant |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Des Jaguars qui gagnent avant tout par leur défense se rendent chez des Chargers qui ne sont jamais faciles à manoeuvrer ; ce match s’avère assez intrigant pour savoir si Jacksonville a vraiment passé un cap.
Par quel bout les Chargers peuvent-ils prendre cette défense ? : par le premier et le plus important – la ligne offensive doit continuer son bon travail en protection avant tout. On connaît la puissance du pass-rush de « Sacksonville », mais on sait un peu moins que la ligne des Chargers fait un bon travail pour laisser Philip Rivers debout. Ce sera LE duel à surveiller pour cette rencontre, et la raison #1 si les Bolts l’emportent : cela permettra d’ouvrir les brèches pour Melvin Gordon dans une défense au sol qui reste poreuse, ce qui allègera la tâche de Rivers pour trouver les failles dans la meilleure couverture de NFL : 156.4 yards par match, 4.9 yards par passe tentée et un QB Rating adverse de 63.5. L’avancée sera compliquée, il faudra probablement se baser sur les équipes spéciales… le vrai talon d’Achille de L.A..
Denzel Perryman peut-il être le X-Factor du match ? : étant donné la puissance du duo Melvin Ingram – Joey Bosa contre une ligne offensive à moitié efficace (ce qui veut dire qu’un des deux sera le plus souvent libre), étant donné Blake Bortles face à une couverture également redoutable, et étant donné le fait que Jacksonville est déjà l’équipe la plus orientée vers la course (52.8% du playcall), oui. Il est clair que les Jags vont vouloir fournir Fournette en ballons, avec des passages de T.J. Yeldon ou Chris Ivory (sans fumble si possible), pour faire souffrir une défense au sol des Bolts qui n’est pas au niveau. Le retour de l’Inside Linebacker doit faire la différence, sinon Jacksonville pourra contrôler l’horloge (32:18 en moyenne, 3e).
Pas de mystère si L.A. veut repartir avec la victoire : stopper Fournette et avancer via Gordon.
New Orleans Saints (6-2) @ Buffalo Bills (5-3)
| Auteur | K.C. |
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | New Era Stadium |
| Titre | Les surprises de la saison |
| Prévision Météo | Nuageux, 0°C |
Cette rencontre nous offrira l’occasion de voir deux des équipes les plus surprenantes de cette saison. D’un côté, nous aurons des Saints qui, après deux défaites lors des deux premiers matchs, sont sur une série de six victoires plutôt impressionnantes. De l’autre, nous avons des Buffalo Bills intraitables à domicile (quatre victoires) et qui voudront repartir de l’avant après une défaite surprenante.
Alors que personne ne voyait les Saints au coude à coude pour le seed #1 en NFC, ces derniers n’en finissent plus de surprendre. Pour parvenir à une telle série, les Saints ont dû vaincre de nombreuses bonnes équipes, et Drew Brees est une nouvelle fois une des raisons de cette réussite. Le QB continue d’exceller, étant tout simplement le QB le plus précis de NFL cette saison (71,6%). Et vu qu’il lance des TDs à tous les matchs tout en limitant les erreurs (13 TDs, 4 INTs), les Saints peuvent avancer sereinement. L’OL fait un excellent travail en protection (8 sacks concédés, #1 de NFL), et devrait une nouvelle fois exceller dans ce domaine face au pass-rush des Bills un peu léger comparé aux années passées, même si Jerry Hughes (3 sacks) est toujours à surveiller.
Si l’attaque aérienne réussit, elle le doit aussi à la pléthore de joueurs pouvant apporter leur grain de sable. Si Michael Thomas est clairement le WR le plus dangereux (545y, 2 TDs), il est loin d’être le seul. On pourrait nommer Ted Ginn Jr comme joueur capable du meilleur (comme du pire), ou encore Brandon Coleman (3 TDs). Et avec le retour de Willie Snead, les Saints ne font qu’augmenter leur propension à détruire les défenses adverses. Mais si les Bills sont là où ils sont, ils le doivent en grande partie à une défense de fer, avec notamment le duo Micah Hyde – Tre’Davious White (20 passes défendues, 6 INTs pour eux deux !) pour créer de gros problèmes aux attaques aériennes adverses.
Au sol, les Saints ont du talent, mais ne l’utilisent pas encore suffisamment. Mark Ingram est toujours le titulaire (4 TDs) mais le rookie Alvin Kamara amène une palette technique de plus, le RB étant capable de tout faire (652y et 5 TDs combinés). Le front-7 des Bills étant tout aussi bon avec un Preston Brown de gala, les Saints pourraient rencontrer du répondant. Une grosse attaque face à une grosse défense, cela offre souvent des combats épiques dont on espère être témoin.
Pour les Bills, la vie était plus belle avant de réaliser une performance méconnaissable faisant revenir les doutes. Pour essayer de repartir de l’avant, les Bills espéreront que Tyrod Taylor élèvera un peu son niveau de jeu, lui qui reste un QB dangereux de par sa mobilité, mais qui manque de confiance au niveau des passes. Malgré tout, Taylor reste un bon lanceur qui limite très souvent les erreurs (10 TDs, 2 INTs) et qui n’est pas aidé par son OL. Incapable de le protéger (pas aidée par les blessures), elle devra augmenter son niveau de jeu, surtout que Cameron Jordan (7 sacks) devrait continuer de malmener les joueurs adverses.
Le corps de receveurs a le talent pour réussir, mais doit encore faire plus pour y parvenir. Le retour du TE Charles Clay devrait faire du bien puisque même en manquant plusieurs matchs, il est toujours le meilleur receveur de l’équipe. Jordan Matthews devrait donc reprendre son rôle de WR1, mais il faudra surveiller de près le probable premier match de Kelvin Benjamin sous ses nouvelles couleurs. Si l’attaque parvenait à avancer, il faudra faire attention à Andre Holmes qui marque souvent lorsque la balle lui est lancée (3 TDs). Malheureusement pour les Bills, la défense des Saints est passée d’une des moins bonnes l’an passée, à une des meilleures cette année sous l’impulsion d’un des meilleurs CBs de NFL, le rookie Marshon Lattimore (8 passes défendues, 2 INTs).
Le jeu au sol n’est pas aussi bon que par le passé, même si LeSean McCoy offre des solutions dans tous les secteurs du jeu (788y et 2 TDs combinés). Et malgré cela, heureusement que le RB est là car il semble être la solution de secours dès que quelque chose ne tourne pas bien. Et si la défense des Saints est bien meilleure, le front-7 montre encore quelques largesses par moment. Il faudra donc que A.J. Klein soit au top de sa forme pour limiter le RB adverse. Les Bills ont une attaque à potentiel, mais les Saints étant métamorphosés en défense, cela pourrait être difficile pour Buffalo.
A priori, les Saints impressionnent tellement qu’on ne voit pas comment les Bills pourraient s’en sortir. Pourtant, les Bills ne sont jamais aussi dangereux que lorsqu’on les voit perdants, surtout en jouant à domicile où ils sont toujours invaincus ; on peut également ajouter le temps habituel dans le nord du pays en Novembre qui correspond mieux à leur jeu. Au final, ce match devrait tenir toutes ses promesses en nous proposant un duel de haute volée.
New York Jets (4-5) @ Tampa Bay Buccaneers (2-6)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre | Destins croisés |
| Prévision Météo | Pluie fine |
Josh McCown et Ryan Fitzpatrick vont retrouver chacun une ancienne équipe dans un match de mal classés, même si les Jets continuent de se battre.
Comment les Jets peuvent-ils arriver à l’équilibre avant leur bye week ? : en étant plus constants en attaque. Entre une ligne trop perméable, les pénalités, et parfois le manque d’envergure du jeu aérien, l’offensive de la Grosse Pomme Verte se retrouve à seulement 21 points par match malgré les performances de McCown ; les absences en receveur se font sentir. Néanmoins, il y a de la qualité, et si le trio Forte-Powell-McGuire peut aider à pilonner une défense qui souffre un peu partout (pass-rush invisible malgré les Macs à l’intérieur, défense au sol qui reste moyenne), alors les Jets devraient réussir juste ce qu’il faut pour l’emporter. Ils n’ont pas tant de marge que cela, et les Bucs voudront absolument améliorer ce pire taux de conversion autorisé de 3e tentative de 49.5%.
L’absence de Mike Evans est-elle rédhibitoire ? : tout dépend quel Highlander va jouer – le Ryan Fitzpatrick remplaçant idéal qui protège la balle et remplace efficacement le titulaire, ou le Ryan Fitzpatrick qui part en vrille. La défense des Jets reste celle qui lâche le plus de TDs à la passe (19), ce qui est plus un produit d’un pass-rush éteint la majorité de la saison et de Buster Skrine que de manque de talent par ailleurs. Il faudra voir si réveil de la ligne défensive contre Buffalo pourra continuer contre une ligne offensive de Tampa sympathique en protection. La défense au sol des visiteurs n’étant pas plus redoutable, il y a aussi la possibilité d’avancer au sol, même si les locaux ont beaucoup de mal à trouver leur rythme.
Cette dernière composante est essentielle, vu les deux absences en attaque, pour les Bucs : il faudra avancer par le sol.
Minnesota Vikings (6-2) @ Washington Redskins (4-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | FedEx Field |
| Titre | Washington continue les gros tests |
| Prévision Météo | Nuageux |
Pas le temps de se reposer pour les Redskins : à peine une victoire au forceps acquise à Seattle qu’il faut retourner à la maison et recevoir des Vikings qui ne font pas beaucoup d’erreurs.
Les Vikes devront-ils se méfier de cette défense revigorée ? : oui… et non. La ligne offensive fait du bon travail en protection, et même s’il faudra surveiller l’absence de Mike Remmers face à Ryan Kerrigan, les Reds eux-mêmes vont devoir disputer ce match sans le sous-coté Matt Ioannidis ou Arthur Jones. Cela pourrait ouvrir les portes au sol pour Jerick McKinnon. Au niveau du jeu aérien utilisé avec parcimonie, Case Keenum va affronter une couverture qui fait le travail entre Josh Norman, Quinton Dunbar et Kendall Fuller. Il sera intéressant de voir ces arrières face à des feux follets comme Stefon Diggs ou Adam Thielen.
L’OL des Reds sera-t-elle assez solide ? : apparemment, les Reds devraient se présenter avec une OL au complet après avoir eu SIX LINEMEN incertains pour ce match… mais dans quel état de forme seront-ils, et cela sera-t-il suffisant face à Everson Griffen, Danielle Hunter et Linval Joseph ? Les Vikes encaissent le moins de TDs (12) dont au sol (3) et postent des stats majeures dans le top-10 contre la passe et la course ; bref, comme on s’en doute, rien ne sera facile. Le jeu au sol risque d’avoir beaucoup du mal à avancer ce qui mettra de la pression sur Kirk Cousins et ses armes aériennes contre Xavier Rhodes, Terence Newman, Trae Waynes, Harrison Smith & Cie… sachant que Jordan Reed ne jouera pas (Vernon Davis time !). Et attention aux fumbles, les Reds en ont perdu 10, pire marque de la ligue.
Les Reds auront encore besoin d’une grosse performance de la défense pour se dépêtrer de ces Vikings-là.
Cincinnati Bengals (3-5) @ Tennessee Titans (5-3)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 19:00 |
| Lieu | Nissan Stadium |
| Titre | Tennessee ne doit rien lâcher |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Titans titubent un peu, mais ils sont sur une série de trois victoires consécutives en tête de l’AFC South ; ils doivent continuer contre des Bengals qui sortent d’un non-match à Jacksonville.
Cincinnati devrait-elle venir avec seulement la moitié « passe » du playbook offensif ? : 15.8 first downs, 269.8 yards dont 72.2 au sol à 3.1 yards par course, pires moyennes de la ligue. Les anciens parlent d’un duo de sémillants coureurs qui, jadis, effrayaient la ligue, ils s’appelaient Gio et Hill, paraît-il. Maintenant c’est Joe Mixon qui fait ce qu’il peut pour éviter 3 plaqueurs à peine la balle touchée. Cela ne devrait pas changer contre une défense des Titans redoutable au sol. Néanmoins on va pouvoir résoudre l’énigme séculaire du boulet arrêtable contre le poteau destructible : l’OL des Bengals est-elle assez faible pour que le pass-rush de Tennessee mette sous pression Andy Dalton ?
L’attaque des Titans peut-elle déborder cette défense ? : oui, à condition de marquer quand ils seront à proximité de l’en-but. Les Bengals ont la meilleure défense en redzone (32.1% de TDs) et les Titans sont pile poil à 50% ; peut mieux faire. Pour cela, le gros duel du match sera au sol : 10 TDs scorés d’un côté (2e), seulement 3 encaissés de l’autre (1e) ; le duo Murray – Henry devra trouver le moyen de contourner Geno Atkins et Vontaze Burfict. Cela sera important, car la défense aérienne fait également sa part avec un pass-rush qui peut faire des dégâts mais qui va trouver à qui parler. C’est le genre de match où Eric Decker et Delanie Walker peuvent être d’une grande aide pour Marcus Mariota ; la couverture dans le slot ou sur les Tight Ends n’est pas excellente.
La défense de Cincy fait de son mieux mais elle est bien trop plombée par l’attaque pour tenir les matchs très longtemps ; aux Titans d’en profiter.
Houston Texans (3-5) @ Los Angeles Rams (6-2)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 22:05 |
| Lieu | Los Angeles Memorial Coliseum |
| Titre | Les béliers enfoncent toutes les portes |
| Prévision Météo | Nuageux |
Qui peut arrêter ces Rams-là, à qui (presque) tout réussi ? Ce sont les Texans qui vont essayer de les freiner avec leurs moyens du moment ; autrement dit, rien n’est gagné.
Les Texans peuvent-ils le faire avec Tom Savage ? : d’après ce qu’on a vu contre les Colts, cela ne va pas être facile. Pas besoin d’aller plus loin que le taux de sack par action de passe pour s’en rendre compte : 9.7% encaissé par Houston (30e), 8.7% réussi par les Rams (5e). La solution est donc clairement dans le point faible des californiens : la défense contre la course ; une haute dose de Lamar Miller concentré devra être utilisée pour forcer le pass-rush à ne pas se jeter droit devant. Cela ouvrira un peu plus les lignes de passes pour Savage, où le retour de C.J. Fiedorowicz qui pourrait faire du bien ; mais qu’on ne se leurre pas, sans jeu au sol les Texans vont avoir du mal.
Sean McVay est-il le seul responsable de ce retournement de situation offensif ? : principal responsable bien entendu, mais pas le seul ; ce match pourrait souligner encore une fois qu’il est, parfois, question aussi d’une seule acquisition au bon endroit. Avec Whitney Mercilus et J.J. Watt absents, qui pour venir mettre la panique chez Andrew Whitworth et le reste de la ligne offensive ? Jadeveon Clowney va devoir se dédoubler car, sinon, Todd Gurley et Jared Goff auront tout loisir d’avancer. Un des duels très intéressants de ce côté du ballon sera sur 3e tentative : L.A. en converti 49.1% (meilleure marque), Houston n’en concède que 34.6% (7e) ; et clairement, la défense des visiteurs en aura besoin pour limiter le déluge de points des locaux (32.9 par match, top NFL)… en espérant que l’attaque n’en offrira pas sur retours d’INT ou fumble.
Le front-7 de Houston sera sous une grosse pression pour freiner la machine offensive des Rams, en espérant que Tom Savage ne gâche pas tout de l’autre côté.
Dallas Cowboys (5-3) @ Atlanta Falcons (4-4)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 22:25 |
| Lieu | Mercedes-Benz Stadium |
| Titre | Tournant dans la NFC |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Si Atlanta l’emporte, la franchise sort du doute avec une victoire importante qui pourrait relancer la machine et renvoyer Dallas à ses doutes ; si Dallas l’emporte, la franchise solidifie une potentielle place de Wild Card en maintenant la tête des champions NFC sous l’eau.
La vie sans Ezekiel Elliott démarre enfin ? : la question est bien évidemment de savoir si cela va modifier le playcall des visiteurs avec 47.6% de courses (5e). C’est probable, surtout avec un Dak Prescott ayant prouvé qu’il pouvait prendre la surcharge de travail, mais les Boys continueront de porter le cuir. Ils auraient tort de s’en priver contre une défense au sol qui n’est pas souveraine ; l’OL devrait trouver des brèches malgré Grady Jarrett, Dontari Poe ou Deion Jones. Les Falcons ont également un petit déficit en pass-rush qui pourrait coûter, mais Prescott devra se méfier d’une couverture qui fait le job avec Desmond Trufant, Robert Alford ou Brian Poole ; Jason Witten sera encore une fois une arme importante.
Les Falcons vont-ils enfin trouver la clé offensivement ? : quelque chose reste totalement frappant avec Atlanta – comme au Super Bowl, ils continuent de ne pas courir suffisamment, même quand le match est à portée ; est-ce que cela risque de changer alors que Dallas est l’une des défenses qui voit le moins de courses appelées contre elle (36.4%) ? Le duel important du match va résider dans les tranchées : la ligne d’Atlanta est un tout petit peu moins solide mais fait quand même du beau travail… sauf que ce n’est plus le pass-rush de l’année dernière en face ; DeMarcus Lawrence, Tyrone Crawford, David Irving, les forces sont bien présentes et risquent de presser Matt Ryan. Malgré une qualité relativement bonne de la couverture, les cibles de Ryan restent un cran au-dessus, donc une bonne protection pourrait largement aider les locaux.
Un bien beau duel où le jeu au sol recèle de nombreuses questions, et détient probablement la clé du match : l’une va devoir faire sans son coureur star, l’autre ne les utilise pas assez. Qui parviendra à surpasser ce déficit ?
New York Giants (1-7) @ San Francisco 49ers (0-9)
| Date et Heure Française | Dimanche 12 Novembre, 22:25 |
| Lieu | Levi’s Stadium |
| Titre | WHO WANTS IT MORE ? |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
En 2002, les deux équipes avaient offert un match de Wild Card mémorable avec un des finishs les plus improbables de l’histoire. En 2011, les Giants avaient créé la surprise en finale NFC chez la meilleure équipe de la conférence. En 2018, les deux équipes devraient se retrouver dans le top-5 de la draft.
Que doivent éviter les Giants pour ne pas être les premières victimes des 49ers ? : les pertes de balle ; cela paraît assez évident à dire (surtout que les 49ers ne sont pas des foudres dans cette catégorie), mais la semaine dernière cela n’a rien arrangé contre les Rams. Attention également à la qualité de la défense au sol de San Francisco : certes elle lâche 135.7 yards, mais c’est surtout parce qu’elle voit 49.5% de course, les deux plus hautes marques de NFL ; en fait, elle tourne autour de 3.9 yards par course, ce qui n’est pas si mal. Le jeu au sol des Giants devra pilonner pour avancer et manger l’horloge, et se méfier de la couverture des Tight Ends sur Evan Engram ; les californiens ne sont pas mal dans l’exercice. Eli Manning devra faire attention pour ne pas gâcher la 2e plus longue série de titularisations consécutives (208, il rejoint… son frère Peyton).
Toujours la même question – comment l’emporter ? : en bénéficiant d’une défense des Giants qui ne sait plus où donner de la tête et qui sort de la machine à laver des Rams en programme rapide + essorage 1600 tours. Il faut absolument que les californiens rééquilibrent leur playcall qui est 2/3 tourné vers la passe ; avec Carlos Hyde, il y a de quoi faire mal à une défense new-yorkaise qui va manquer toute sa ligne de Linebackers. Cela évitera de mettre trop de pression sur C.J. Beathard derrière une ligne ayant du mal en protection ; il va bien falloir que le pass-rush étrangement absent se réveille en face avec JPP et Olivier Vernon en tête.
Les deux équipes ont intérêt à établir le jeu au sol pour pouvoir ensuite utiliser les play-actions efficacement.
New England Patriots (6-2) @ Denver Broncos (3-5)
| Date et Heure Française | Lundi 13 Novembre, 02:30 |
| Lieu | Sports Authority Field at Mile High |
| Titre | Dans les cendres de Brady-Manning |
| Prévision Météo | Ciel dégagé |
La finale AFC 2015 avait été un match au couteau remporté surtout par la défense des Broncos ; mauvaise nouvelle, l’attaque n’est plus là, et la défense a disparu contre Philly… ce qui pourrait aider les Patriots à l’emporter.
La défense des Broncos est-elle remise de son match contre Philly ? : elle va avoir un travail aussi difficile à faire cette semaine – si les Eagles scorent énormément, ce sont les Patriots qui gagne le plus de first downs (24.6), yards (411.1) et yards à la passe (302.1). Avec l’hydre à trois têtes au sol mais une ligne offensive parfois limite, il n’est pas sûr que les visiteurs parviennent à avancer beaucoup à la course face à Derek Wolfe, Domata Peko et Brandon Marshall. On devrait donc voir à nouveau le Tom Brady Show avec des passes rapides, courtes et intermédiaires pour battre la No Fly Zone, mais attention : Marcus Cannon ne pourra pas jouer et Von Miller va donc se retrouver contre un remplaçant. La bataille sera cruciale sur 3e tentative : New England en convertit 45.9% (3e), Denver n’en autorise que 26.7% (meilleur marque).
La défense des Patriots est-elle remise de sa première moitié de saison ? : sur les derniers matchs, cela semble être le cas… gentiment. A leur décharge, ils ne vont pas affronter des foudres avec le Brocksweiler Experience face à eux. C’est pourquoi il faudra faire attention au jeu de course, car les Pats lâchent 5.1 yards par porter, pire stat de la ligue, et si jamais la défense de Denver fait le travail pour maintenir le score proche, alors les locaux pourront essayer d’exploiter cette faille. Le retour d’Emmanuel Sanders ne peut que faire du bien, mais Brock Osweiler n’a pas fait suffisamment pour avoir le bénéfice du doute, il doit le prouver… à moins que la défense et le jeu au sol ne fassent tout le travail.
La différence entre les deux défenses, c’est que l’une a connu un passage à vide (ça arrive), et l’autre remonte la pente après un long moment de doute. Par définition, celle de Denver a l’avantage… mais c’est Brock Osweiler en face. Les Broncos sont désespérés, mais ce sont les Patriots qui sont favoris.