Gameday : Matchs du Dimanche Week 5

Gameday 2015

 

Sommaire

 

New York Jets @ Cleveland Browns
Carolina Panthers @ Detroit Lions
San Francisco 49ers @ Indianapolis Colts
Tennessee Titans @ Miami Dolphins
Buffalo Bills @ Cincinnati Bengals
Los Angeles Chargers @ New York Giants
Jacksonville Jaguars @ Pittsburgh Steelers
Arizona Cardinals @ Philadelphia Eagles
Seattle Seahawks @ Los Angeles Rams
Baltimore Ravens @ Oakland Raiders
Green Bay Packers @ Dallas Cowboys
Kansas City Chiefs @ Houston Texans

 

New York Jets (2-2) @ Cleveland Browns (0-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu FirstEnergy Stadium
Titre The Josh McCown Bowl
Prévision Météo Quelques nuages

 

Les Browns sont toujours à la poursuite de leur première victoire et reçoivent des Jets à qui tout le monde prédisait le cataclysme… mais qui pourraient poster un record positif après cinq matchs (!).

Comment les Jets ont-ils déjoué les pronostics ? : Miami et Jacksonville ont amené leurs mauvais visages au MetLife – les premiers étaient à un TD de coiffeurs de poster deux bulles consécutives, et les Jags ont pris deux TDs de 69+ yards au sol. Quand les Jets ont dû affronter une compétition un peu plus relevée – Buffalo et Oakland à l’extérieur – le résultat a été attendu. Face à Cleveland, il y a des choses à exploiter : si le jeu au sol sera important mais pourrait avoir du mal, Jeremy Kerley aura un grand rôle dans le slot ; cela veut dire protéger l’ex-Brown Josh McCown contre Emmanuel Ogbah et le premier match professionnel de Myles Garrett qui voudra marquer son arrivée en NFL. La ligne offensive des Jets reste friable, donc il faudra surveiller cela de près.http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Arizona+Cardinals+v+Cleveland+Browns+I2CoC-I_d-Zl.jpg

Qu’est-ce qu’il manque pour que Cleveland accroche sa première victoire ? : mieux jouer – cela paraît stupide à dire, mais c’est la vérité ; l’équipe étant très jeune, elle manque forcément d’expérience. Le point fort est la ligne offensive (et même là on peut trouver quelques failles), ce qui est une bonne chose car le point fort défensif des Jets est sa ligne défensive avec Leonard Williams (Kony Ealy est absent) ; il faudra la contenir pour ouvrir les brèches à Isaiah Crowell et Duke Johnson car il y a quelque chose à faire contre la défense au sol de New York. Au niveau aérien, le duo de rookies Safeties (Adams-Maye) fait de bonnes choses, et le pass-rush peut être vicieux, mais les Cornerbacks posent toujours question ; les Jets devront donc contenir DeShone Kizer dans la poche pour ne pas lui permettre d’avoir le temps de passer… même ses cibles ne sont pas des foudres.

Cleveland est quand même donné favori… très honnêtement il est difficile d’en voir un dans cette rencontre.

 

Carolina Panthers (3-1) @ Detroit Lions (3-1)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu Ford Field
Titre Qui perdra la tête ?
Prévision Météo Stade couvert

 

Deux bonnes équipes assez homogènes, bien que menées par une très bonne défense. Deux équipes en tête de leur division. Deux équipes de NFC. Voilà un match qui pourrait s’avérer plus difficile et imprévisible que prévu. Entre des Detroit Lions qui ont du mal à avancer au sol et des Carolina Panthers qui ont du mal à avancer tout court, les défenses pourraient prendre le pouvoir.

https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/BBqzrYn.img?x=1&y=1&f=PNG&h=336&w=624&m=5&q=60&b=whiteAprès avoir étonnamment perdu il y a deux semaines, les Panthers sortent d’une belle victoire face à un des ogres de la NFL, et voudront capitaliser sur leur confiance pour aller gagner hors de leurs bases. Menés par un Cam Newton qui semble avoir du mal à revenir au SuperCam d’avant sa blessure, les Panthers patinent assez souvent offensivement. Mais le QB a les qualités pour faire mal (5 TDs à la passe, 2 TDs à la course) et pourra prendre exemple sur son dernier match pour continuer sur sa lancée. Le souci pour lui, c’est que son O-Line est loin d’être irréprochable cette année et que cela pourrait continuer avec l’absence du Centre et peut-être aussi du Left Tackle. Surtout que si les Lions ne sont pas les meilleurs pour mettre la pression, ils restent dangereux avec notamment le duo Ezekiel Ansah – Anthony Zettel (5 sacks pour eux deux).

Niveau ressources offensives, le QB a quelques cibles de choix, mais doit toujours faire sans son TE favori parti sur IR. Le tandem Kelvin Benjamin – Devin Funchess fait le plus gros du travail (200+y chacun et 2 TDs pour Funchess) même si le rookie RB Christian McCaffrey semble devenir de plus en plus incontournable, apparaissant comme la cible privilégiée du QB (22 réceptions sur 29 balles lancées). Ces 3 joueurs étant à 200+y chacun, le reste du corps de receveurs ne fait bien souvent que tapisserie. En face, la défense contre la passe est excellente et sera une nouvelle fois menée par Darius Slay et Glover Quin, véritables piliers de cette défense aérienne (10 passes défendues, 4 INTs, 2 FF).

Au sol, les Panthers sont forcément dangereux de par leur philosophie et leur QB, bien que les autres joueurs aient du mal à se démarquer. Jonathan Stewart est le RB titulaire, mais il ne connait pas autant de succès que par le passé (3.9y par course, 0 TD cette saison). Ses difficultés pourraient continuer puisque le front-7 des Lions, sans être phénoménal, fait un bon travail sous l’impulsion d’un Tahir Whitehead au sommet de son art (25 plaquages, 1 INT, 2 FR). Les Panthers ont donc de vrais atouts offensifs, mais qui seront mis à rude contribution face à une défense féroce.

http://sportsrants.com/wp-content/uploads/2016/10/Photo-by-Fox11Online.com_.jpegPour les Lions, la vie est assez tranquille et cette première place en NFC North leur convient parfaitement. Matthew Stafford fait un très beau début de saison (7 TDs, 1 INT), lui qui avait l’habitude d’alterner le bon et le moins bon. Avec ses lancers précis, il parvient à appuyer sur les points faibles de l’équipe adverse, et ce malgré une O-Line qui n’est pas la plus sereine de NFL. Cela pourrait même empirer puisque 3 de ses OLs titulaires sont incertains. En parlant de cela, le pass-rush des Panthers est intéressant mais pourrait lui aussi souffrir du manque de ses 2 meilleurs éléments, Julius Peppers et Mario Addison (6.5 sacks pour eux deux), tous deux aussi incertains.

Le QB a un peu plus de cibles que son compère, avec notamment le tandem Golden Tate – Marvin Jones qui continue de briller par intermittence (surtout pour le second nommé). Mais avec leurs 3 TDs réunis, ils ont la capacité de prendre à revers les défenses adverses. Surtout qu’Eric Ebron et Theo Riddick attirent beaucoup l’attention des défenseurs sur eux (1 TD chacun). Et si la défense aérienne des Panthers a montré quelques faiblesses lors des derniers matchs, il faudra tout de même faire attention au tandem Mike Adams – James Bradberry.

Le jeu de course des Lions n’est pas mieux loti que celui des Panthers, avec un Ameer Abdullah en progression et qui vient de réaliser son meilleur match de sa carrière (94y et 1 TD), mais qui reste un peu trop prévisible et pas assez tranchant (3.9y par course). Et face au gros front-7 des Panthers encore et toujours mené par l’excellent Luke Kuechly (34 plaquages, 1 INT, 1 FF), il y a peu de chance qu’Abdullah batte son record sur ce match. L’attaque des Lions semble destinée à continuer son jeu quasi full pass face à une défense des Panthers qui peut aussi bien briller que décevoir.

http://img.bleacherreport.net/img/images/photos/003/060/284/1eeefec1d846012f43adb760e9ff7452_crop_exact.jpg?w=510&h=340&q=75Les Lions semblent avoir l’avantage, que ce soit grâce au terrain ou à leurs joueurs. Les Panthers restent très dangereux mais il est difficile de prévoir s’ils seront dans un bon jour ou ils vont se faire trouer dans les airs comme lors des deux derniers matchs. Au final, le match pourrait être plus ou moins serré mais quelque soit le résultat, ces deux équipes pourraient bien aller plus loin cette saison.

 

San Francisco 49ers (0-4) @ Indianapolis Colts (1-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre The Frank Gore Bowl
Prévision Météo Stade couvert

 

La dernière fois que 49ers et Colts se sont affrontés, c’était en Week 3 2013 : les premiers avaient terminé à 12-4 et les seconds à 11-5 avant de perdre chacun en playoffs contre les futurs finalistes (Seattle et New England) ; il va sans dire que, quatre ans plus tard, la donne n’est plus la même.

San Francisco aurait-il mérité d’avoir déjà ouvert son compteur ? : les 49ers et les Colts se sont vraiment suivis en ce début de saison – ils ont tous les deux perdus contre les Rams, les Seahawks et les Cardinals en prolongations. La seule chose qui a sauvé les Colts, c’est de recevoir les Browns, alors que les 49ers ont chuté face à Carolina en Week 1 ; donc, dans l’absolu, ils auraient pu ouvrir leur compteur aussi. Et ce n’est pas tout au niveau des comparaisons : les deux équipes sont capables de bien jouer par à-coups, avec notamment une ligne défensive redoutable, mais le manque de solidité dans d’autres secteurs les fait retomber dans leurs travers aussi vite. Il faudra d’ailleurs faire attention à l’intérieur de la ligne offensive des 49ers contre Johnathan Hankins, Henry Anderson et leurs amis car ce ne sont plus les marshmallows de l’année dernière. Si Carlos Hyde peut jouer, il y a quelque chose à faire contre des Inside Linebackers qui restent suspects.http://www2.pictures.gi.zimbio.com/Philadelphia+Eagles+v+San+Francisco+49ers+3RuY2UtIssyl.jpg

Qu’attendre des Colts dans ce match ? : plus de constance. R. Kelly devrait revenir, ce qui va énormément aider avec Deyshawn Bond parti sur IR, mais le reste de la ligne semble en danger contre DeForest Buckner, Arik Armstead, Aaron Lynch et les autres. L’ex-49er Frank Gore a les armes pour faire mal au sol, mais il va avoir besoin de gros qui lui ouvrent les brèches. Jacoby Brissett a une énorme carte à jouer : T.Y. Hilton et Donte Moncrief notamment peuvent profiter d’une couverture de San Francisco qui reste limite ; attention néanmoins au manque d’armes en Tight End avec Jack Doyle out et la paire Jimmie Ward – Jaquiski Tartt qui fait du bon travail. Ce n’est pas un avantage hyper flagrant, mais l’attaque des Colts est quand même censée mieux marcher que celle des 49ers.

Les 49ers entament un voyage dans la NFC East après ce match, ce qui veut dire que c’est peut-être leur meilleure occasion d’ouvrir la colonne W avant un petit moment… mais à l’extérieur, cela ne sera pas facile.

 

Tennessee Titans (2-2) @ Miami Dolphins (1-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu Hard Rock Stadium
Titre Gueule de bois
Prévision Météo Nuageux

 

Les Titans et les Dolphins ont des soucis de Quarterbacks et se sont légèrement réveillés avec la gueule de bois après une saison 2016 prometteuse ; laquelle des deux équipes va réagir ?

Les Titans ont-ils une chance sans Marcus Mariota ? : oui, si Matt Cassel protège la balle, car la défense des Dolphins est grandement déséquilibrée : la défense contre la course fait un excellent début de saison, et la couverture… beaucoup moins. On devrait savoir définitivement avec le duo terrible DeMarco Murray – Derrick Henry si Ndamukong Suh, Davon Godchaux et leurs partenaires sont vraiment solides au sol. Au niveau du jeu aérien, il va y avoir des opportunités pour Rishard Matthews & Co, et la ligne offensive devrait être capable de contenir le pass-rush… mais il est sûr que ce serait un peu moins tendu avec Marcus Mariota.http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Matt+Cassel+Houston+Texans+v+Tennessee+Titans+IuC19Bh4JPGl.jpg

Quel est le plus gros problème de Miami ? : pour que Miami aille, il faut que l’attaque soit le Jay&Jay Show, et pour l’instant c’est tout sauf le cas. On pourrait croire que c’est une façon de taper sur Jay Cutler et Jay Ajayi, mais c’est avant tout une façon de taper sur la ligne offensive qui est redevenue le problème en attaque. Personne ne s’attendait à ce que Cutler, malgré de nombreuses cibles intéressantes, puisse de suite trouver une alchimie avec eux, c’est pour cela que la performance d’Ajayi et du jeu au sol était importante au début de saison ; quelle surprise, les résultats de l’équipe ont suivi ceux de la course. Cela pourrait ne pas s’arranger contre une bonne ligne défensive des Titans menée par Jurrell Casey, et si le pass-rush n’a pas trop aimé les Quarterbacks qui bougent, Cutler pourrait lui offrir une cible moins mouvante… néanmoins le #6 a les armes pour faire mal à une couverture vraiment friable.

Les deux Quarterbacks vont avoir la possibilité d’avancer par les airs, mais seul un possède une protection adéquate et un jeu au sol capable de l’assister. Cela passera par un réveil de ces deux éléments à Miami pour une victoire qui relancerait la saison.

 

Buffalo Bills (3-1) @ Cincinnati Bengals (1-3)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Quelle équipe va confirmer ?
Prévision Météo Pluie fine

 

Les Bengals se sont remis la tête à l’endroit offensivement depuis deux matchs, et les Bills se sont remis la tête à l’endroit défensivement depuis la saison dernière ; qui va confirmer son renouveau ?

Buffalo a-t-il assez d’arguments offensifs contre une telle défense ? : les Bills débarquent à Cincinnati privé de leur receveur #1, Jordan Matthews, ce qui ne va pas faciliter leur travail. Pour tous les problèmes qu’a connu l’attaque des Bengals, la défense est parvenue à faire le travail correctement, à commencer par la ligne de Geno Atkins, Carlos Dunlap et un Carl Lawson qui s’intègre au groupe. Ils représentent un vrai danger pour une ligne offensive qui n’est pas au sommet de son art et qui va devoir faire un gros effort pour activer la principale source de yards : Tyrod Taylor et LeSean McCoy. Dans l’absolu, la couverture de Cincy n’a pas grand-chose à craindre des receveurs (surtout sans Matthews), mais George Iloka devra surveiller de près la cible préférée de Taylor, le Tight End Charles Clay.http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Micah+Hyde+Buffalo+Bills+v+Atlanta+Falcons+bM21-yFnofJl.jpg

Cincinnati est-il assez réveillé offensivement contre une telle défense ? : la question est encore plus compliquée que la précédente, car les Bills imposent leur volonté défensive à leurs adversaires ces derniers temps (ne balayons pas la performance contre Atlanta simplement parce que les Falcons manquaient deux receveurs). Comme pour le duel opposé, la ligne offensive des Bengals tient la clé du mystère car elle continue de donner des signes de faiblesse et elle va devoir tenter de contrôler l’autre Lawson (Shaq), Marcell Dareus, Kyle Williams et Jerry Hughes ; pas exactement les quatre éléphants de Football Kombat, mais pas loin. Tout en faisant attention aux playmakers Safeties Jordan Poyer et Micah Hyde, Andy Dalton devra être aidé par le trio Mixon-Gio-Hill et par la découverte Tight End Tyler Kroft. Un beau duel en perspective, même si les absences de Tyler Eifert et John Ross sont dommageables.

Cincy est mieux armée offensivement pour avancer, mais la défense des Bills est plus féroce ; c’est là que se situe la clé du match.

 

Los Angeles Chargers (0-4) @ New York Giants (0-4)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu MetLife Stadium
Titre The 2004 Draft Bowl
Prévision Météo Couvert

 

13 ans après cet échange insensé en haut de la draft entre Philip Rivers et Eli Manning, les deux Quarterbacks se retrouvent dans le duel de la peur entre deux équipes sans victoire ; si la possibilité était présente pour les Chargers, c’est la grosse surprise de 2017 pour les Giants.

13 ans plus tard, comment en est-on arrivé aux Bolts à 0-4 ? : il est sûr que la réussite a été différente pour les deux Quarterbacks. Rivers a été titulaire à partir de 2006, et en 11 saisons pour 5 qualifications en playoffs, son seul « fait d’armes » a été cet effort énorme de jouer la finale AFC 2007 contre New England avec une rupture d’ACL. C’est d’ailleurs un résumé de sa carrière : des Bolts toujours plus ou moins bien placés mais toujours un grain de sable pour enrayer la dynamique, que ce soit les blessures ou les coups de malchance qui poursuivent la franchise ces derniers temps. Il a littéralement éclaté lors d’une mauvaise communication avec Ken Whisenhunt la semaine dernière, preuve qu’il en a gros. Pourtant il a du talent autour de lui : Melvin Gordon peut briller si on lui donne les armes contre une défense des Giants moins souveraine alors que Keenan Allen et Tyrell Williams ont de quoi faire du grabuge (surtout celui qui sera contre Eli Apple). Mais est-ce que les Chargers pourront finir le travail cette fois ?http://assets.nydailynews.com/polopoly_fs/1.1569296.1389147300!/img/httpImage/image.jpg_gen/derivatives/article_750/454342941.jpg

13 ans plus tard, comment en est-on arrivé aux Giants à 0-4 ? : évidemment, Eli s’en est mieux tiré que Rivers avec deux titres et deux Super Bowl MVPs, mais cela ne veut pas dire que la route a été plus tranquille (juste plus longue et plus fructueuse). Trop souvent le #10 aura semblé inconstant, enchaînant de bonnes performances avec des lancers à s’arracher les cheveux ; et ce même s’il n’aura pas toujours été aidé par sa protection ou ses receveurs. C’est encore le cas cette année : la ligne offensive est perméable sur les côtés, ce qui risque d’être très dangereux avec un duo de pass-rushers comme Joey Bosa et Melvin Ingram. Le jeu au sol est anémique (comme depuis quelques années), et il va falloir que Brandon Marshall monte sévèrement son niveau de jeu car, même sans Jason Verrett en face, le duo Casey Hayward – Trevor Williams est loin de se laisser faire. Evan Engram a probablement une carte à jouer contre les Safeties.

Les Chargers peuvent tenter de se conforter en se disant qu’ils ont été la seule équipe à aller en playoffs après avoir démarré 0-4 (1992) et qu’ils sont allés au Super Bowl deux ans plus tard… mais on ne va pas croiser les doigts en espérant que l’histoire se répète. L’équipe qui installera son jeu au sol aura un avantage certain.

 

Jacksonville Jaguars (2-2) @ Pittsburgh Steelers (3-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu Heinz Field
Titre Éternelle déception contre éternel candidat
Prévision Météo Couvert

 

Les Jaguars, année après année, sont choisis comme les épouvantails de la saison, et déçoivent toujours alors que les Steelers, année après année, semblent parfois ne pas bien jouer, mais ils sont toujours présents à la fin ; va-t-on en avoir une confirmation dans ce match ?

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Blake+Bortles+Pittsburgh+Steelers+v+Jacksonville+b7clx1BwDcql.jpgLes Steelers auront-ils des flashbacks en voyant Blake Bortles ? : dans le sens où ils auront l’impression d’affronter Joe Flacco une semaine de plus ? Le Flacco nouvelle cuvée, c’est bien possible, car le cru a prouvé avoir de bons millésimes (2012), ce que Bortles ne peut même pas vraiment affirmer. Et cela va être un problème pour les visiteurs : comme toujours, sans faire de bruit, les Steelers ont bâti une équipe compétitive qui connaît quelques écueils en début de saison mais qui se remet d’aplomb après le premier mois pour se lancer vers les playoffs (en général – ça ne marche pas tout le temps cf. 2012-2013). Donc, si jamais la ligne offensive ne parvient pas à contenir T.J. Watt, Cameron Heyward, Ryan Shazier et compagnie (et on peut en douter avec Cam Robinson), le bélier Leonard Fournette ne trouvera peut-être pas les espaces, et le Quarterback devra sortir le bras pour trouver des cibles peu inspirées à part Allen Hurns ; ce qui pourrait poser problème contre une couverture adéquate en face.

Le’Veon Bell a-t-il enfin lancé sa saison ? : cela semble le cas, et juste à temps – la défense des Jaguars est très poreuse au sol, ayant été martyrisée par les Jets la semaine passée ; imaginez ce que Bell pourrait faire. C’est vraiment étrange car, pris séparément, la défense contient des excellents éléments (Calais Campbell, Malik Jackson, Telvin Smith, Paul Posluszny, Myles Jack, Barry Church) mais l’ensemble se disloque et ne fait pas les bons choix, ouvrant des trous béants. Il est donc possible que les visiteurs viennent avec la ferme intention de boucler le périmètre et de mettre les barbelés. Cela pourrait donc pousser le match sur le bras de Ben Roethlisberger, qui aurait alors à affronter une couverture excellente menée par le duo Jalen Ramsey – A.J. Bouye ; même Antonio Brown va devoir user de toute sa malice pour s’en sortir et JuJu Smith-Schuster a probablement quelque chose à faire dans le slot contre Aaron Colvin… si la ligne peut contenir la pression adverse. Les locaux devront faire attention aux pertes de balle : les Jags sont redoutables dans cet exercice (+6 en turnover differential).

Les deux défenses ont un peu les mêmes faiblesses et les mêmes forces, mais si on doit parier sur une attaque, celle des Steelers a l’avantage… sauf si cela tourne en duel Leonard Fournette / Le’Veon Bell.

 

Arizona Cardinals (2-2) @ Philadelphia Eagles (3-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 19:00
Lieu Lincoln Financial Field
Titre Carson vs Carson
Prévision Météo Couvert

 

Alors que les gens se concentrent un peu plus sur le crash des Giants et les débuts cahin-caha des Cowboys, les Eagles font leur petit bonhomme de chemin et enfilent les victoires, même si elles ne sont pas toujours emphatiques ; la franchise reçoit des Cardinals qui jouent au yo-yo depuis le début de la saison.

Les Cards vont-ils enfin gagner dans le temps réglementaire ? : possible, mais il faut dire que les éléments sont contraires – ils sont à l’extérieur contre une équipe au record positif qui est d’un autre calibre que Indianapolis ou San Francisco (1-7 en cumulé). Certes, la défense des Eagles n’est peut-être pas un modèle du genre, mais elle fait le travail, et surtout elle possède un pass-rush redoutable sur les extérieurs (Brandon Graham, Vinny Curry) ; attention néanmoins, Fletcher Cox ne sera pas là au coeur de la ligne défensive. Vous ajoutez une ligne offensive d’Arizona qui n’était déjà pas folichonne à la base et qui est désormais en miettes à cause des blessures, Carson Palmer avec ses 38 balais et l’absence de David Johnson… le match risque d’être long pour l’attaque des visiteurs s’ils ne trouvent pas un semblant d’allant à la course. C’est dommage car si c’est le cas, Palmer possède une belle brochette de cibles avec Fitz & The Brown Bros. qui peuvent faire du dégât dans une couverture possédant quelques failles.http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Carson+Wentz+Philadelphia+Eagles+v+Detroit+paRHQATWPmGl.jpg

Quels risques encourent les Eagles dans ce match ? : voyons voir… la protection de Carson Wentz ? Chandler Jones est un danger permanent et Corey Peters un intérieur puissant, mais la blessure de Markus Golden retire ce second éperon qui rendait le pass-rush compliqué à gérer ; face à une ligne offensive compétente grâce au retour de Lane Johnson, les Eagles partent plutôt favoris. La couverture ? A-t-on besoin de vous rabâcher que les Cards ont toujours de la peine à trouver un Cornerback à l’opposée de Patrick Peterson ? Les receveurs des Eagles ne font pas claquer des dents, mais avec le temps que pourrait avoir Wentz, ils trouveront les brèches (même Nelson Agholor semble revenu un autre homme). Et c’est une bonne chose, car le jeu au sol risque d’avoir des soucis pour avancer : les Cardinals sont solides contre la course et pourrait gêner la LeTractopelle & Petitbois Inc (surtout si la moitié de la firme est sur le banc, Smallwood étant très incertain).

Les deux équipes auront intérêt à trouver les brèches au sol, mais c’est bien Arizona qui en aura le plus besoin. Philly est logiquement favori, mais attention à ne pas avoir une attaque trop déséquilibrée.

 

Seattle Seahawks (2-2) @ Los Angeles Rams (3-1)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 22:05
Lieu Los Angeles Memorial Coliseum
Titre Les Rams à leur main
Prévision Météo Ciel dégagé

 

Les Rams posent régulièrement d’énormes problèmes aux Seahawks : Seattle avait perdu quatre matchs consécutifs avant la victoire 24-3 en Week 15 l’année dernière ; et cette fois, les Rams ont un énorme enjeu dans la rencontre – accentuer leur avance dans la division.

N’a-t-on pas deux défenses assez semblables l’une face à l’autre ? : assez, dans le sens où les deux équipes ont une faiblesse contre la course. Cela paraît assez fou du côté des Seahawks quand on a Bobby Wagner, K.J. Wright ou Kam Chancellor, mais c’est un fait – les Hawks sont friables au sol en ce début de saison, et vu le phénomène en face, cela promet. Les Rams aussi ont un problème dans ce registre, mais c’est un peu moins surprenant : Alec Ogletree est un peu sous-dimensionné à son poste et Mark Barron est meilleur en couverture. Puisqu’on parle de cela, les deux couvertures sont excellentes, bien aidées par un bon pass-rush notamment avec deux intérieurs de ligne défensive surpuissants… mais elles ne sont pas totalement imperméables non plus si les Quarterbacks parviennent à soutenir la pression. De plus, une des deux aura probablement un facteur à prendre en compte de plus que l’autre : les jambes de Russell Wilson.http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Seattle+Seahawks+v+Los+Angeles+Rams+9Hhl7YHXleYl.jpg

N’a-t-on pas deux attaques bien différentes par contre ? : pas besoin d’aller très loin pour voir pourquoi – la reconstruction de la ligne offensive des Rams semble enfin avoir pris. De fait, comme il est plus tranquille pour Jared Goff de développer (et démontrer) enfin ses qualités de passeur dans la poche, et qu’il est agréable pour Todd Gurley de dévaler le terrain à toutes enjambées ; rajoutons la refonte du corps de receveurs avec Sammy Watkins, Robert Woods, Cooper Kupp ou Gerald Everett. Bref, il y a beaucoup de signes encourageants ; la défense des Hawks va être un vrai bon test. En face, la ligne offensive a été un peu meilleure récemment, mais cela peut-il continuer ? Le jeu de course a perdu Chris Carson qui semblait le plus efficace, Thomas Rawls semble perdu, Russell Wilson court pour sa vie et continue de réaliser des miracles avec Doug Baldwin, Paul Richardson et Tyler Lockett – la seule unité bonne dans l’ensemble offensivement à Seattle (et encore, Jimmy Graham est discret). Pincez-vous, vous ne rêvez pas : l’attaque des Rams est meilleure… mais elle a moins d’expérience ensemble, et le facteur miracle de Wilson est toujours bien vivant.

Accrochez-vous au pinceau, j’enlève l’échelle : les Rams sont l’équipe la plus équilibrée (car nous n’avons pas parlé des équipes spéciales, mais là aussi L.A. est devant). Logique qu’ils soient favoris mais logique que ce ne soit que d’une courte tête car la match pourrait être serré.

 

Baltimore Ravens (2-2) @ Oakland Raiders (2-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 22:05
Lieu Oakland-Alameda County Coliseum
Titre Blessés, mais pas (encore) abattus
Prévision Météo Temps sec

 

Les deux équipes ont commencé 2-0, surfant sur le succès, avant de connaître deux défaites qui viennent de les ramener sur terre ; le vaincu basculera pour la première fois de la saison dans un record négatif, ce qui n’est jamais anodin.

Williams et Yanda ; deux êtres vous manquent et tout est dépeuplé ? : c’est probablement un peu succinct, car on peut trouver d’autres playmakers dans l’équipe des Ravens… mais il est vrai que depuis que les deux manquent, Baltimore semble avoir quelques errements en attaque et en défense. La ligne offensive n’est pas forcément atroce quand on regarde bien, mais le poste de Guard a été massacré et Yanda, le dernier des Mohicans de la fabuleuse unité d’il y a peu, est un peu la colle qui réunit le tout. Attention : cela n’explique pas les receveurs fantômes (Wallace), les proto-busts (Perriman) ou les décisions terribles de Flacco, mais il est clair que ça pose problème. Williams est le pilier de la ligne défensive ; ne pas l’avoir est un problème, mais quand on ajoute le départ de Timmy Jernigan et la blessure de Brent Urban, malgré un Michael Pierce discret mais essentiel, cela fait beaucoup trop de pertes. La franchise pourra-t-elle passer outre ?http://www3.pictures.zimbio.com/gi/EJ+Manuel+Oakland+Raiders+v+Arizona+Cardinals+1aoVHnjaq22l.jpg

Que doivent réussir les Raiders pour gagner avec E.J. Manuel ? : voilà l’avantage des Ravens – ils vont affronter une équipes des Raiders qui tousse exactement comme eux, notamment en attaque, et qui va devoir faire sans son franchise Quarterback. L’équation est simple pour Oakland : il faut protéger le soldat Manuel, ce que la ligne sait plutôt faire. Autre avantage, comme dit ci-dessus, la défense contre la course a pâti des absences, ce qui veut dire que Marshawn Lynch pourrait retrouver son allant ; C.J. Mosley va avoir du boulot. Le duel qui semble plus compliqué, offensivement, est à la passe : Amari Cooper n’est pas dans son assiette en ce moment, Michael Crabtree revient de blessure, et en face ils ont le bon duo Jimmy Smith – Brandon Carr sans oublier le rookie Marlon Humphrey qui mériterait peut-être plus de snaps. En défense, Khalil Mack et Mario Edwards doivent profiter des faiblesses de la ligne offensive de Baltimore pour pousser Joe Flacco à continuer sa série de 10 matchs avec 1 INT (sachant que les Raiders n’en ont réussi aucune encore). Bon jeu de course + bonne défense = E.J. Manuel n’ayant pas à faire de miracle.

Oakland reste favori car à domicile, mais l’absence de Derek Carr réduit la marge.

 

Green Bay Packers (3-1) @ Dallas Cowboys (2-2)

 

Date et Heure Française Dimanche 8 Octobre, 22:25
Lieu AT&T Stadium
Titre La revanche du Divisional Round
Prévision Météo Stade couvert

 

Les Packers continuent de revisiter les playoffs 2016 avec ce déplacement chez les Cowboys où le dernier miracle en date d’Aaron Rodgers leur avait permis de s’imposer sur le fil ; les locaux s’en souviennent, et comptent bien repasser en positif tout en obtenant leur revanche. Jouons au jeu des comparaisons.

L’attaque de Green Bay est-elle plus ou moins forte qu’il y a neuf mois ? : elle arrive moins forte simplement par le questionnement sur la disponibilités des Tackles (en suspens), la blessure de Ty Montgomery (qui ne devrait pas jouer) et la condition de Davante Adams (qui devrait jouer, mais avec quelle capacité ?). Sur la ligne offensive, si les Packers récupèrent au moins un joueur parmi le duo David Bakhtiari et Bryan Bulaga, cela sera déjà un gros plus ; Bulaga serait le plus intéressant des deux, à droite, pour contrer un Demarcus Lawrence superstar. Cela pourrait aussi être utile pour ouvrir les brèches au porteur de balle qui devrait être le rookie Aaron Jones vu les blessures ; il a montré de bonnes choses face à Chicago, et pourrait profiter de l’absence de Sean Lee si elle est confirmée. Mais surtout, la défense des Boys va s’interroger sur sa refonte dans l’arrière-garde avec trois joueurs changés depuis janvier : Anthony Brown, Jourdan Lewis et Jeff Heath (qui n’avait pas été titulaire mais avait joué) vont devoir empêcher Aaron Rodgers de trouver Jordy Nelson, Randall Cobb, Geronimo Allison ou Martellus Bennett (sans compter Adams s’il joue).http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Divisional+Round+Green+Bay+Packers+v+Dallas+KEtexWyXCk3l.jpg

L’attaque de Dallas est-elle plus ou moins forte qu’il y a neuf mois ? : la réponse est… un peu compliquée. L’attaque semble balbutier un peu plus son football avec les changements-blessures sur la ligne offensive qui ont déréglé l’horloge Ezekiel Elliott ; le sophomore a remis les pendules à l’heure la semaine dernière, mais si jamais Mike Daniels revient pour ce match, la ligne défensive des visiteurs offrira plus de résistance à une ligne offensive qui sera peut-être un peu moins dominatrice. Néanmoins, les Boys conservent l’avantage sur le papier surtout si les Packers utilisent leur défense « Nitro » qui contient plus d’arrières et moins de joueurs classique d’un front-7. Du côté de l’attaque aérienne, Dak Prescott, lui aussi, a peut-être un peu marqué le pas, mais n’oublions pas que Dallas a pris la tronçonneuse Denver ou les Rams ; il y a plus facile. Les Packers pourraient souffrir en couverture de ne pas avoir de Cornerback #1 capables de couvrir Dez Bryant (même si Josh Hawkins pousse pour avoir plus de temps de jeu) ; s’ils sont plutôt efficaces contre les Tight Ends, Jason Witten présenter un sérieux client pour Ha-Ha Clinton-Dix. C’est pour cela que le pass-rush sera important avec Clay Matthews et Nick Perry pour exploiter cette ligne un peu grippée. Mais, comme souvent à Dallas, tout commence par Zeke.

L’attaque des Boys est moins forte à cause des changements, celle des Packers à cause des blessures. L’une comme l’autre peut donc retrouver la flamme aussi vite… ou continuer de lutter face à des défenses qui possèdent néanmoins leurs failles. Aaron Rodgers vs Zeke & Dak : faites votre choix.

 

Kansas City Chiefs (4-0) @ Houston Texans (2-2)

 

Auteur K.C.
Date et Heure Française Lundi 9 Octobre, 02:30
Lieu NRG Stadium
Titre Rester invaincu
Prévision Météo Stade couvert

 

Ce SNF a tout pour nous offrir un spectacle comme il se doit. Si les Kansas City Chiefs sont la seule équipe encore invaincue de NFL, cela n’a pas forcément été une sinécure pour en arriver là, et les Houston Texans voudront être les premiers à les faire tomber, surtout que cela leur permettrait de rester en tête (ex-aequo) de l’AFC South.

http://images.performgroup.com/di/library/omnisport/f1/b9/kareem-hunt-090717-usnews-getty-ftr_sg0p9nl5uxse192f3renkcaws.jpg?t=1602233702&w=960&quality=70La vie est belle à Kansas City avec un début de saison qui fait rêver. Un des grands artisans de cette réussite est le QB Alex Smith qui, ayant vu son équipe drafter un QB, a augmenté son niveau de jeu afin d’arriver parmi les meilleurs. C’est simple, le QB peut tout faire (8 TDs à la passe, 1 TD à la course, 0 INT) et tout lui réussit (76% de précision). Et là où il a encore plus de mérite, c’est que son O-Line est loin d’être imperméable. Mais le QB prend son temps, fait les bons choix et assure le show. Problème, son OL devra faire sans deux titulaires, ce qui ne devrait pas arranger les choses face à un pass-rush adverse meurtrier où Jadaveon Clowney brille par son aura (3 sacks, 1 FF, 2 FR, 1 TD).

L’attaque aérienne se base principalement sur le duo Travis Kelce – Tyreek Hill pour faire la majorité du jeu. On peut dire que cela est une réussite puisque les joueurs réalisent un début de saison quasi parfait (250+y et 2 TDs chacun). Forcément, cela enlève un poids sur les épaules des autres receveurs, avec un Albert Wilson qui se montre de temps en temps, et qui fait souvent mal aux défenses adverses. Il faudra être en forme pour venir à bout du tandem Andre Hal – Kareem Jackson (4 passes défendues, 2 INTs, 2 FF pour eux deux).

Mais la vraie réussite des Chiefs, c’est la draft du rookie RB Kareem Hunt. Pour dire les choses simplement, le joueur est juste phénoménal. En passe de dépasser de nombreux records, il est un danger constant capable de se sortir de situations difficiles et d’en faire des TDs. Ses statistiques (657y combinés, 6 TDs, 7,4 y par course !!!) sont là pour ajouter un peu plus de force à son talent. Et s’il réussit un nouveau gros match face à un excellent front-7 mené par Bernardrick McKinney et J.J. Watt, alors il n’y aura pas grand monde pour l’empêcher d’exploser plusieurs records. La force offensive des Chiefs est incroyable, et face à une défense capable d’exceller, on devrait en savoir plus sur la vraie nature de chacune de ces escouades.

http://www.denverpost.com/wp-content/uploads/2017/09/847170412.jpg?w=525Les Texans, comme bien souvent, jouent au yo-yo puisque leur division est assez terne. Las d’être premier, les Texans continuent d’alterner le bon et le moins bon, menés par le rookie Deshaun Watson. S’il n’est pas encore Russell Wilson, le jeune QB a pris confiance au fil des matchs et devient de plus en plus tranchant, notamment au niveau de la régularité. Lui aussi capable de tout faire (7 TDs, 4 INTs + 2 TDs à la course), il semble apprendre au fil du temps à prendre les bonnes décisions aux bons moments. Son O-Line n’est pas non plus très efficace, mais cela lui suffit vu qu’il peut courir pour sauver sa vie. Et courir, il risque de devoir le faire assez souvent face à un pass-rush des Chiefs qui ne ralentit jamais, avec un duo Justin Houston – Chris Jones qui fait froid dans le dos (7 sacks à eux deux).

Le souci des Texans, c’est que les armes offensives ne sont pas légion. Évidemment, DeAndre Hopkins est toujours là pour sortir son équipe d’une mauvaise situation (311y, 2 TDs), mais le joueur étant un peu seul niveau receveurs, il est souvent gardé de très près (double ou triple couverture). Heureusement, le retour de Will Fuller (2 TDs) fait le plus grand bien et libère de l’espace pour le reste des receveurs, que ce soit Bruce Ellington ou Ryan Griffin (1 TD chacun). Mais les Texans devront faire attention car si les Chiefs réussissent si bien, c’est aussi car la défense provoque des turnovers, et le tandem Marcus Peters – Terrence Mitchell pourrait encore briller (10 passes défendues, 3 INTs).

Au sol, Lamar Miller peut toujours dépanner (2 TDs) mais a de plus en plus de difficultés à exceller (3,9y par course) derrière cette OL. Et face à Derrick Johnson et Bennie Logan, pas sûr que ce match soit le meilleur moyen d’améliorer ses statistiques. Les Texans ont du talent, mais la mayonnaise a quelques problèmes à prendre, la faute à une OL trop dépassée et qui pourrait souffrir face à la défense des Chiefs.

http://www.lasportsanostra.com/wordpress/wp-content/uploads/2013/10/Texans-Chiefs1.jpgA priori, rien ne semble pouvoir empêcher les Chiefs de rester invaincus. Mais les Texans ont beaucoup d’orgueil, et avec une défense capable de mettre le feu chez l’adversaire, Houston est loin d’avoir match perdu d’avance. Surtout que le jeune Watson s’affirme de plus en plus et pourrait frapper un grand coup face à une défense féroce. Ce SNF est donc le match parfait pour voir deux belles équipes s’affronter lors d’un combat qui s’annonce déjà palpitant.