NFL Team Honors II : Tampa Bay

500-Buccaneers

C’est la première fois depuis 2010 que les Buccaneers postent une saison positive, mais cela n’aura vraiment pas été facile. L’équipe a semblé trouver une cohérence dans la deuxième partie de la saison, notamment en défense, ce qui lui a permis de faire quelques résultats inattendus. Les blessures et le manque de profondeur ont fini par coûter une potentielle place de playoffs, mais il semble que l’équipe pointe dans la bonne direction pour l’année prochaine. Il va néanmoins falloir solidifier l’effectif pour continuer sur cette lancée.

A lire pendant un tour de montagnes russes.

 

TAMPA BAY BUCCANEERS
2e NFC South ~ 9-7

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Deux ans après avoir failli recevoir le prix Whirlpool NFC de la meilleure machine à laver de la conférence (les Giants l’avaient eu sur le fil), les Bucs avaient fait une intersaison un peu plus tranquille… mais tout de même avec quelques points d’interrogation. Pour pallier le départ à la retraite du vénérable et précieux Guard Logan Mankins, les Bucs avaient décidé de jeter leur dévolu sur l’ex-Seahawk J.R. Sweezy avec un contrat peut-être un peu élevé pour un joueur inconstant. L’équipe avait également récupéré l’ex-Raven Linebacker Daryl Smith et l’ex-Dolphin Cornerback Brent Grimes, deux joueurs qui semblaient un peu en perte de vitesse tous les deux. Mais il y avait d’autres arrivées plus intéressantes, comme celle de l’ex-Giant Defensive End Robert Ayers (une TRÈS bonne signature s’il s’intégrait bien) et le premier tour Cornerback Vernon Hargreaves pour redonner du peps à une unité qui en avait énormément besoin. Quant au départ de Bruce Carter, il était totalement logique vu l’erreur de casting.

Pour que Tampa continue sur la lancée, il fallait que l’attaque continue sa résurgence, et c’est là où l’absence de Mankins était à surveiller de près : le départ du seul vrai vétéran allait-il semer la zizanie dans l’unité ? Cela allait-il rejaillir sur Doug Martin et le jeu au sol, ainsi que sur un Jameis Winston qui avait fait une belle première saison ? Du côté de la défense, il fallait que le pass-rush retrouve de sa superbe, d’où l’arrivée d’Ayers et la draft de Noah Spence au deuxième tour afin d’alléger le poids supporté par l’arrière-garde ; de plus, Gerald McCoy ne pouvait pas tout faire tout seul. Au milieu, Kwon Alexander allait prendre de la bouteille avec Lavonte David et Danny Lansanah, sans compter Daryl Smith. Il n’y avait aucune raison pour que la défense au sol ne soit pas encore bonne, mais la couverture restait suspecte.

Dans l’absolu, rien d’extrêmement flashy pour Tampa (à part le contrat de Sweezy), ce qui est en général une preuve que l’organisation pense aller dans la bonne direction et nécessite seulement quelques ajustements. On attendait que les Bucs passent le cap en postant un record au moins équilibré, et pourquoi pas rester plus longtemps dans la course aux playoffs.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Atlanta, 31-24
  • Week 2 : @Arizona, 7-40
  • Week 3 : Los Angeles, 32-37
  • Week 4 : Denver, 7-27
  • Week 5 : @Carolina, 17-14
  • Week 6 : BYE
  • Week 7 : @San Francisco, 34-17
  • Week 8 : Oakland, 24-30 (OT)
  • Week 9 : Atlanta, 28-43
  • Week 10 : Chicago, 36-10
  • Week 11 : @Kansas City, 19-17
  • Week 12 : Seattle, 14-5
  • Week 13 : @San Diego, 28-21
  • Week 14 : New Orleans, 16-11
  • Week 15 : @Dallas, 20-26
  • Week 16 : @New Orleans, 24-31
  • Week 17 : Carolina, 17-16

 

Le bilan

 

  • Global : 9-7.
    • Dans la division : 4-2.
    • Dans la conférence : 7-5.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 3-4.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 3-3.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 139-117 (0.543, 5e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 125-129-2 (0.492, 20e).
    • Écart entre les deux : -0.051 (26e).

Même les progrès de Dallas et le fait de rencontrer l’AFC West ne peuvent totalement contrer la chute de Carolina. A noter que Tampa a tout fait par série entre les victoires pour commencer et finir la saison : trois défaites, deux victoires, deux défaites, cinq victoires, deux défaites.

 

La réalité

 

Tampa s’est encore amélioré du côté des points par rapport à 2015 : 354 points marqués (19e) pour 369 points encaissés (15e) ; cela se confirme avec les TDs : 41 marqués (16e) contre 41 encaissés (16e). Mais on arrive ensuite dans les sujets qui fâchent : chute drastique des yards (346.4 – 18e) et des big plays (60 – 30e) en attaque contre augmentation inquiétante des yards (367.9 – 23e) et big plays (88 – 27e) en défense, là où l’équipe était majoritairement top-10 en 2015.

Cette différence de tendance points+TDs vs yards+big plays est expliquée par les excellents taux de conversion de 3e tentative ; 43.7% en attaque (6e) et surtout 34.3% en défense (top NFL !). Si on ajoute la baisse du taux de voyage adverse en redzone terminant en TD (58% – 25e) et le nombre de ballons volés en hausse (29 – 3e), cela démontre que la défense a été dans un mode roseau qui plie mais rompt moins que l’année dernière. Cela a également aidé à une belle progression du temps de possession (30:48 – 8e) mais l’équipe perd toujours trop de ballons (27 – 24e).

Voici les récompenses de la saison :

Avec toutes les blessures rapides de joueurs importants dans l’attaque des Buccaneers, nous savions que l’offensive allait devenir le show personnel de Mike Evans. Cela s’est vérifié, et le bougre a relevé le défi de manière extraordinaire, même s’il n’a fini en tête d’aucune des trois catégories majeures (réceptions, yards ou TDs).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Mike+Evans+Tampa+Bay+Buccaneers+v+St+Louis+hPW2A1_-J3ol.jpgCe qui est bien plus révélateur de l’importance du troisième année cette saison, c’est qu’il a fini en tête des ciblages en NFL avec 173, et surtout largement en tête des first downs avec 81, soit à 15 longueurs du deuxième receveur ! Avec 96 réceptions pour 1321 yards et 12 TDs, Evans a déjà pris une place énorme, et il n’a pas peur de supporter la charge de travail ; on peut quand même lui reprocher ses 7 drops. Il faut dire que sa production était vitale cette saison pour une unité qui a rapidement perdu Vincent Jackson au bout d’un mois, et qui n’avait que les inconnus Adam Humphries et Russell Shepard pour assister. Ces deux derniers ont dû relever le défi et ils ont montré des choses intéressantes, surtout Humphries dans le slot qui termine à 55 réceptions pour 622 yards et 2 TDs ; Shepard finit à 23 réceptions pour 341 yards et 2 TDs.

Mais cela aurait pu être pire sans l’émergence… du joueur qui suit.

Lorsque les Buccaneers ont libéré le Tight End Austin Seferian-Jenkins à la fin du mois de septembre suite à son arrestation, c’était dans une période où ils ont perdu Vincent Jackson sur blessure et où le jeu au sol avait aussi des problèmes de disponibilité ; il était alors logique de faire une croix sur l’attaque des Bucs mis à part Mike Evans. C’est alors qu’un ancien joueur non-drafté en 2014, qui avait fait un passage par New Orleans en 2015 avant de revenir à Tampa, a émergé : le Tight End Cameron Brate. Il a fait quelques piges la saison dernière, mais il a littéralement explosé à la face de la NFL en 2016 avec 57 réceptions pour 660 yards et surtout 8 TDs.

Précieux en toutes circonstances et possédant d’excellentes mains (aucun drop), Brate a été important dans le bond de TDs à la passe entre 2015 et 2016 (+7). S’il peut continuer sur cette lancée en 2017, il va définitivement s’établir comme une menace redoutable pour les défenses adverses.

C’est une évidence, mais cela est encore apparu très clairement au cours de la saison : si certaines équipes gagnent malgré leur Quarterback, ce n’est pas le cas des Buccaneers. Quand Jameis Winston va, Tampa va. Lorsque le jeune joueur a protégé la balle, les fortunes de son équipe ont été bonnes, comme sur cette série de cinq victoires de suite. Winston n’a pas toujours su le faire, mais il a quelques circonstances atténuantes sur lesquelles nous reviendrons dans les autres récompenses.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Jameis+Winston+Tampa+Bay+Buccaneers+v+Kansas+P3JUApY7aP3l.jpg60.8%, 4090 yards (7.2), 28 TDs, 18 INTs, 6 fumbles, 35 sacks et 86.1 de QB Rating, avec en plus 53 courses pour 163 yards et 1 TD. Il a amélioré son taux de complétion et son nombre de TDs, notamment grâce à l’émergence de Brate. Pour les points négatifs, le nombre de sacks est plus élevé et surtout il a perdu 24 ballons ; cela aurait même pu être pire puisqu’il a commis 10 fumbles en tout. Le fait qu’il ait pris 35 sacks avec son instinct dans la poche prouve que la qualité de la protection a largement chuté ; l’absence de Jackson et le manque d’un jeu de course compétent une partie de la saison l’ont parfois poussé à forcer le Destin. Dans l’ensemble, Winston progresse à vue d’oeil et, quand vous regardez les autres jeunes Quarterbacks dans la NFL, il doit faire plus avec moins.

Tapez le nom de l’ex-Dolphin Brent Grimes dans votre moteur de recherche préféré et vous allez vite comprendre que le souci #1 n’était pas le joueur en lui-même mais plutôt son « entourage », même s’il est vrai que la qualité de son jeu avait décliné en 2015. Tout cela poussait à penser que sa signature à Tampa Bay risquait d’être un mal de crâne dont les Buccaneers n’avaient pas besoin… erreur : le Cornerback a été monstrueux cette saison, revenant au niveau de ses plus belles heures. Avec le total ahurissant de 24 passes défendues (top NFL), il a été le fer de lance idéal d’une couverture des Buccaneers dont on n’a probablement pas assez parlé. Il a également réussi 57 plaquages, 4 INTs dont 1 pick-6 et 1 fumble forcé.

Les Buccaneers ont surtout vu des snaps de la part de leurs trois premiers choix : le premier tour Cornerback Vernon Hargreaves, le deuxième tour Kicker Roberto Aguayo et l’autre deuxième tour, le Defensive End Noah Spence. Nous reparlerons des deux premiers, donc arrêtons nous sur Spence un instant. Comme le reste de ses partenaires rookies, il a eu du mal à s’acclimater à la NFL ; il va également devoir s’améliorer dans la défense contre la course. Mais une fois qu’il s’est mis dans le rythme, il est devenu une menace dans le pass-rush sur la ligne défensive. Il termine avec 22 plaquages, 5.5 sacks, 12 hurries, 2 passes déviées et 3 fumbles forcés. S’il peut bâtir sur cette saison, il règlera un problème pour la franchise.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Vernon+Hargreaves+Tampa+Bay+Buccaneers+v+San+wQ8HAYwLYhjl.jpgS’il fallait décerner la récompense, Hargreaves et Spence l’auraient à égalité (Hargreaves a eu plus de snaps, Spence a été plus consistant).

Continuons sur la lancée des rookies puisque nous y sommes ; mais contrairement à ce que vous pensez, nous n’allons pas directement vilipender le Kicker Roberto Aguayo. Nous allons plutôt vilipender le General Manager Jason Licht pour le choix d’Aguayo au deuxième tour de la draft. Certes, il est possible que le Kicker devienne Adam Vinatieri 2.0 et qu’il a juste dû évacuer la pression d’avoir été choisi aussi haut… mais il est aussi possible qu’il soit libéré rapidement s’il refait une saison comme celle-ci : 22/31 en Field Goals dont 4/11 à 40+ yards et 32/34 en transformations.

Et cela a été d’autant plus visible que le Punter Bryan Anger a fait une excellente saison avec 45.9 yards et 44.1 yards nets ; la couverture l’a parfaitement soutenu avec seulement 5.3 yards par retour, alors que le receveur Humphries a frôlé les 10 yards par retour de punt, une belle moyenne.

L’année dernière, nous l’avions fustigée pour sa mauvaise qualité. Il est peu dire qu’elle a inversé la tendance avec brio : c’est bel et bien la couverture aérienne qui a été la meilleure unité des Buccaneers cette saison ; et cela inclut les arrières comme les Linebackers.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Brent+Grimes+Tampa+Bay+Buccaneers+v+New+Orleans+kRMZ4sGs7Mol.jpgNous avons déjà parlé de l’apport phénoménal de Grimes. Le rookie Hargreaves a logiquement connu des moments difficiles surtout en début de saison, mais il a accumulé de l’expérience pour devenir plus solide sur la deuxième partie de saison, piquant même la place de titulaire à un Alterraun Verner très décevant (7 passes défendues, 1 INT) ; Hargreaves a accumulé 76 plaquages, 9 passes défendues, 1 INT et 1 fumble forcé avec un apport contre la course remarquable. Jude Adjei-Barimah a été intrigant dans le slot avec 2 sacks, 2 passes défendues et 1 fumble forcé. Chez les Safeties, Bradley McDougald a fait une solide saison avec notamment 91 plaquages, 10 passes défendues et 2 INTs, mais la révélation a été Keith Tandy à la place de Chris Conte : l’ancien sixième tour de 2012 a été royal en fin de saison avec 57 plaquages, 9 passes défendues, 4 INTs et 1 fumble récupéré alors qu’il n’a été titulaire que les cinq derniers matchs ; il a largement mérité d’être titulaire en 2017.

Chez les Linebackers aussi on a su avoir une belle production contre la passe. Le duo Kwon Alexander – Lavonte David a été important pour couper les routes aux coureurs et Tight Ends ; on peut être un peu plus critique sur le travail contre la course, mais ils ne sont pas les seuls fautifs. Alexander semble vraiment avoir pris la mesure de son poste de Middle Linebacker, devenant un homme à tout faire avec 145 plaquages, 3 sacks, 6 hurries, 7 passes défendues, 1 pick-6, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré. David a fait son année efficace habituelle à 87 plaquages, 5 sacks, 4 passes défendues, 1 pick-6 (lui aussi), 4 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés.

C’est vraiment une saison étrange pour les Bucs : l’année dernière, la couverture était la pire unité de l’équipe, alors que le jeu au sol et la ligne défensive étaient les meilleures. Cette année, c’est l’inverse : la couverture est devenue une force, alors que le jeu au sol et la ligne défensive ont montré leurs limitations. Ce sont les coureurs qui vont « gagner » la récompense, mais de justesse.

Il pourrait être argumenté que c’est un peu injuste : Doug Martin s’est rapidement blessé et n’a jamais semblé revenir en forme, Charles Sims a fini sur IR et Jacquizz Rodgers a fait son maximum derrière une ligne offensive qui a connu des problèmes. Arguments valables, mais la récompense de pire unité peut revenir à un groupe à cause des indisponibilités car le résultat est là : 101 yards par match (24e), 8 TDs (31e), 35 big plays (29e) et un Jameis Winston un peu seul pour faire avancer l’attaque. Rodgers a été efficace avec 129 courses pour 560 yards et 2 TDs, mais Martin a été bien loin de sa faste saison 2016 avec 144 courses pour 421 yards et 3 TDs à 2.9 yards par course. De plus, il sera suspendu pour les quatre premiers matchs de 2017 suite au problème qui l’a conduit en centre de désintoxication.

Une toute petite Free Agency pour les Buccaneers, mais une qui a majoritairement fait un bien fou : Brent Grimes est le vainqueur logique de la récompense, mais il faut parler du Defensive End Robert Ayers ; c’est lui (et Gerald McCoy) qui empêchent la ligne défensive de recevoir la récompense précédente. Il a pourtant raté quatre matchs cette saison, mais il a été le plus efficace des Defensive Ends dans le pass-rush avec 6.5 sacks et 12 hurries en remplacement de Jacquies Smith parti sur IR. Néanmoins, c’est encore le maousse Defensive Tackle McCoy qui se retrouve en tête des pass-rushers de l’équipe avec 7 sacks et 19 hurries, ce qui est toujours anormal ; il y a ajouté 34 plaquages dont 3 à perte, 5 passes déviées, 2 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés.

Non seulement le reste de la ligne défensive n’a pas été brillant dans le pass-rush, mais cela a été également le cas contre la course : autant, l’année dernière, la défense au sol avait été encourageante, autant celle de 2016 a été mise à mal avec 117.2 yards par match (22e), 15 TDs (21e) et 54 big plays (27e) encaissés. A part McCoy, le reste de la rotation est vraiment en difficulté dès qu’il faut boucher les trous et plaquer les coureurs adverses, mettant une charge trop lourde sur les unités derrière elle. Ayers et Spence rattrapent le coup dans le pass-rush, mais eux aussi luttent au sol.

La mauvaise nouvelle, c’est que la plus grosse signature en Free Agency a été un four. La bonne, c’est que la raison n’est pas une mauvaise performance, mais une blessure, laissant l’espoir que cela soit différent en 2017. La signature du Guard J.R. Sweezy nous avait laissé sceptiques, et le joueur n’aura pas eu le temps de prouver quoi que ce soit ; une blessure en présaison l’a mis sur PUP List puis sur IR. Malgré le remplacement de Kevin Pamphile, qui est bien plus efficace en protection que dans le jeu de course, cela a quand même fragilisé le côté gauche de la ligne offensive qui n’en avait pas besoin avec le sophomore Left Tackle Donovan Smith qui a connu une année assez terrible.

C’est dommage parce que le côté droit de l’unité est toujours solide, en démarrant par le Centre Joe Hawley qui a été un patron sympathique (mais parfois dominé par la puissance de ses adversaires). Il a été flanqué d’Ali Marpet en Guard et de Demar Dotson en Tackle qui forment un duo très efficace de ce côté… tant qu’ils sont sur le terrain (Gosder Cherilus a eu du mal quand il a remplacé Dotson). Ce n’est pas étonnant que l’attaque ait régressé au niveau des yards cette saison : la ligne a sa part de responsabilité.

La double victoire 19-17 à Kansas City et 14-5 contre Seattle en Weeks 11 & 12. C’est à ce moment que la défense des Buccaneers a vu tous les rouages se mettre en place pour délivrer deux belles performances. Même si on sait que les deux attaques de Kansas City et Seattle n’ont pas été des foudres cette saison, cela a fait énormément de bien à Tampa et a prouvé que l’équipe pouvait lutter avec des équipes du niveau des playoffs.

La défaite 43-28 contre Atlanta en Week 9. La défaite contre Arizona 40-7 semble plus violente encore, mais c’est une question de timing : prendre une rouste en début de saison peut arriver si l’équipe cherche encore son rythme. Avant le match retour contre Atlanta, les Bucs étaient revenus à 3-3 puis avaient perdu de justesse à Oakland en prolongations, et on sentait que quelque chose se passait dans l’équipe. Cette défaite assez brutale a coupé momentanément l’élan de la franchise (qui a néanmoins eu une fantastique réaction avec cette série de cinq victoires consécutives, dont celles ci-dessus).

La réception à une main de Mike Evans contre Atlanta en Week 9. La première question est de savoir comment Evans a réussi la réception à une main en se contorsionnant le long de la touche, la deuxième est de savoir comment il a gardé le contrôle après le monstrueux carton de Keanu Neal, la troisième est de savoir comment il a pu se relever. S’il fallait résumer la saison d’Evans en une action, ce serait celle-là.

 

Les besoins

 

Les Bucs ont besoin de fraîcheur sur la ligne défensive pour booster la production de l’unité. Un deuxième receveur derrière Evans va être essentiel, et il faut également surveiller la ligne offensive.

 

Le futur

 

Domicile : Carolina, New Orleans, Atlanta, Chicago, Detroit, NY Giants, New England, NY Jets.
Extérieur : Carolina, New Orleans, Atlanta, Arizona, Green Bay, Minnesota, Buffalo, Miami.
Record cumulé en 2016 : 132-123-1 (0.518, 14e).

Un calendrier plus solide que celui de cette saison qui va vraiment tester la valeur des Buccaneers : les deux finalistes, un des finalistes de conférence et sept matchs contre des équipes de playoffs.