NFL Team Honors II : San Diego

500-Chargers

Le début de la saison de San Diego a été marqué par les blessures et les fins de match rocambolesques, ce qui a conditionné tout le reste de l’année d’une équipe qui ne vaut pas forcément son record. Il faut également dire qu’elle a eu le malheur de tomber dans la division la plus forte de la NFL en 2016… mais, quelque part, elle fait également partie des raisons pour lesquelles on dit cela : il n’y a pas beaucoup de derniers de division qui peuvent, sur un match donné, battre n’importe qui.

A lire en disant au revoir à San Diego.

 

SAN DIEGO CHARGERS
4e AFC West ~ 5-11

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

C’était la première fois de l’ère Philip Rivers que les Bolts connaissaient un tel crash dans une saison ; l’équipe avait également terminé 4-12 en 2003 mais c’était Drew Brees aux commandes à l’époque. Les blessures en attaque et les déficiences en défense avaient fini par rattraper la franchise de San Diego. Si le premier point n’était pas prévisible, le second avait été enregistré par l’organisation qui avait décidé de faire du ménage, à commencer par celui qui était un pilier mais dont la relation avec le club était devenue impossible : le Safety Eric Weddle. Sur le terrain, c’était un coup dur pour une escouade qui avait besoin de renforts ; Dwight Lowery avait été signé. L’arrière-garde avait également perdu Patrick Robinson mais récupéré l’ex-Packer Casey Hayward pour aller avec Jason Verrett. Chez les Linebackers, Donald Butler était parti en espérant que Denzel Perryman allait construire sur une bonne première saison. Et devant, Kendall Reyes confirmait être une déception avec sa libération, alors que l’équipe recrutait du lourd : draft de Joey Bosa en #3 et signature de l’ex-Seahawk Brandon Mebane pour boucher autour de Corey Liuget. Il n’y avait pas que des changements négatifs, mais les Bolts avaient été trop souvent déçus par la défense pour proclamer qu’elle était guérie.

Au niveau de l’attaque, Rivers va bien merci pour lui. S’il pouvait avoir un Keenan Allen pour toute la saison ça lui allait bien aussi, mais ce n’était pas de ce côté-là que les questions se posaient. Le #17 souhaitait une ligne offensive qui allait enfin être épargnée par les blessures ; elle n’avait connu aucune modification mis à part la signature de l’ex-Jet et Bear Matt Slauson (bon renfort). Il souhaitait également que la stabilité de la ligne permette à Melvin Gordon d’oublier sa terrible saison de rookie aux côtés de l’excellent Danny Woodhead. Et enfin il souhaitait que le rookie Tight End Hunter Henry prenne la place de Ladarius Green derrière Antonio Gates.

« Il faut sauver le soldat Rivers » était le mot d’ordre, ce dernier ne rajeunissant pas. Il y avait beaucoup de questions autour des Bolts des deux côtés du ballon. Un peu trop pour être optimiste sur leurs chances dans une AFC West très solide.

 

La saison

 

  • Week 1 : @Kansas City, 27-33 (OT)
  • Week 2 : Jacksonville, 38-14
  • Week 3 : @Indianapolis, 22-26
  • Week 4 : New Orleans, 34-35
  • Week 5 : @Oakland, 31-34
  • Week 6 : Denver, 21-13
  • Week 7 : @Atlanta, 33-30 (OT)
  • Week 8 : @Denver, 19-27
  • Week 9 : Tennessee, 43-35
  • Week 10 : Miami, 24-31
  • Week 11 : BYE
  • Week 12 : @Houston, 21-13
  • Week 13 : Tampa Bay, 21-28
  • Week 14 : @Carolina, 16-28
  • Week 15 : Oakland, 16-19
  • Week 16 : @Cleveland, 17-20
  • Week 17 : Kansas City, 27-37

 

Le bilan

 

  • Global : 5-11.
    • Dans la division : 1-5.
    • Dans la conférence : 4-8.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 4-7.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 2-5.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 130-126 (0.508, 13e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 139-117 (0.543, 4e).
    • Écart entre les deux : 0.035 (8e).

Le réveil d’Oakland est suffisant pour avoir singulièrement compliqué le calendrier des Chargers (les Raiders comptent pour +10 victoires par rapport à 2015). Mais, pour rebondir sur la dernière phrase de l’introduction, quatre des cinq équipes battues par San Diego ont fini avec un record non-négatif (et il y a le champion NFC dans le lot).

 

La réalité

 

Grâce à un jeu de course un peu plus efficace et surtout à une défense scorant bien plus (5 TDs), les Chargers ont fait une bonne saison à 410 points (9e). Néanmoins les gains au sol ne sont pas encore assez efficaces, et San Diego partait de tellement loin en 2015 avec 84.9 yards (31e), 4 TDs (32e) et 28 big plays (32e) que les résultats sont toujours insuffisants en 2016 avec 94.4 yards (26e), 10 TDs (24e) et 36 big plays (27e). Les big plays ont été améliorés par rapport à la saison dernière : net gain de ceux réussis par l’attaque (+13) et nette réduction de ceux encaissés en défense (-19), plaçant les Chargers à 71 réussis (20e)… et 71 encaissés (12e).

Mais il est difficile de lutter quand l’attaque perd 35 ballons (pire total de la ligue), ce qui est d’autant plus dommageable quand la défense en a volé 28 (4e), dont 18 INTs (1er) ; cela peut aussi en partie expliquer que l’escouade défensive ait vu l’adversaire pénétrer 66 fois dans sa redzone (31e), bien plus qu’en 2015 (46).

Voici les récompenses de la saison :

D’habitude, le Season Review prendrait cette tribune pour s’épancher sur le cas du Quarterback livré à lui-même (ce qui a encore été un peu le cas cette année). Mais il est difficile de lui donner le titre de meilleur joueur quand il finit en menant la ligue en interceptions ; quitte à donner la récompense à quelqu’un qui mène la ligue, autant que ce soit du positif. C’est pourquoi c’est le Cornerback Casey Hayward qui gagne la récompense.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Casey+Hayward+San+Diego+Chargers+v+Indianapolis+ZeFdIWRp4f0l.jpgD’où la question évidente : mais pourquoi diable les Packers l’ont-ils laissé partir ? Trois raisons à cela : 1) le nombre de Cornerbacks, 2) son incapacité à couvrir sur l’extérieur et 3) sa tendance à se blesser ; tout cela ne poussait pas Green Bay à sortir le chéquier pour le garder. Une fois à San Diego et quand les titulaires ont commencé à tomber devant lui, il a complètement annihilé cette rhétorique : il a été magistral sur les ailes en terminant avec 58 plaquages, 20 passes défendues et 7 INTs dont un pick-6, les deux meilleures marques en NFL. Il a été LA bonne pioche de la Free Agency, mais il n’a pas été la seule (nous y reviendrons plus tard).

Son absence suite à sa mise sur IR a été la meilleure preuve de son importance cette saison : la récompense revient au Nose Tackle Brandon Mebane (dont le nom signifierait celui-qui-a-mangé-le-soleil dans un dialecte du fin fond du Nicaragua). Arrivé en provenance de Seattle, Mebane a immédiatement posé ses 140 kilos au milieu de la ligne défensive des Bolts en devenant un mur infranchissable. Il a même réussi 1 INT, pour vous dire si le maousse est polyvalent, pour aller avec ses 21 plaquages dont 3 à perte et 1 sack. Il paraît qu’on recherche toujours le Quarterback écras… sacké par Mebane et on vient juste d’attaquer le manteau intérieur terrestre (blague à part il va très bien, c’était Alex Smith en Week 1).

Il a été la belle histoire de cette saison, rebondissant après une campagne rookie catastrophique : le coureur Melvin Gordon est devenu (presque) ce que la franchise espérait en le draftant au premier tour l’année dernière. Pourtant, on ne peut pas dire que la ligne lui ait offert une vraie opportunité de briller, mais le coureur ne s’est pas découragé et a semblé bien plus incisif cette saison avec 254 courses pour 997 yards et 10 TDs ; on peut y rajouter ses 41 réceptions pour 419 yards et 2 TDs, ce qui lui donne une année à 1000+ yards et 12 TDs. Le « presque » dans la phrase ci-dessus vient du fait qu’il a perdu 2 fumbles, un problème récurrent en attaque cette saison.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Melvin+Gordon+San+Diego+Chargers+v+Houston+-DX_Cfh1gcPl.jpgNéanmoins, si vous vous débrouillez en maths, vous avez dû deviner qu’aucun autre coureur n’a scoré pour les Chargers cette saison (10 TDs pour Gordon, 10 TDs au total). La raison à cela, c’est la très rapide blessure de Danny Woodhead qui aura beaucoup manqué dans sa capacité à être dangereux au sol et à la réception. Si on rajoute la perte de Branden Oliver avant la saison et Gordon lui-même qui a fini par se blesser, San Diego a fini avec Kenneth Farrow comme coureur #1.

En perdant Eric Weddle, la défense avait besoin d’un nouveau leader ; l’Outside Linebacker Melvin Ingram a repris le rôle avec succès dans une grosse saison de sa part. Certes, il n’a pas totalement reproduit les mêmes statistiques que l’année précédente, mais il a confirmé que la saison 2015 avait bien marqué son éclosion définitive. Encore une fois il a été très complet avec 60 plaquages dont 6 à perte, 8 sacks, 29 hurries, 5 passes défendues et 4 fumbles forcés. Gros travail pour celui qui devrait gagner le droit de signer son extension de contrat dans les prochains mois.

C’était l’année des Melvin à San Diego en 2016.

On a déjà vu des holdouts qui se finissaient mal dans le sens où le rookie se sortait complètement de sa première saison et ne faisait rien de probant. Force est de constater que même si ses débuts ont été freinés par une blessure au début de la saison, le premier tour Joey Bosa n’a pas mis beaucoup de temps avant de démontrer exactement pourquoi l’équipe l’avait choisi. Il a joué Outside Linebacker et Defensive End suite aux absences, devenant déjà une force contre la course et un pass-rusher difficile à arrêter. Il a fini en tête de l’équipe avec 10.5 sacks pour aller avec ses 23 hurries, 41 plaquages dont 7 à perte et 1 fumble forcé. Le duo Ingram – Bosa a déjà de quoi donner des bonnes migraines aux attaques adverses.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Melvin+Ingram+San+Diego+Chargers+v+Houston+9kfb9ofzKpSl.jpgMais ce n’est pas tout : le deuxième tour Tight End Hunter Henry a également participé en étant notamment une redoutable menace en redzone avec 36 réceptions pour 478 yards et 8 TDs. Le cinquième tour Linebacker Jatavis Brown a profité des blessures à l’intérieur pour se montrer, et pas qu’un peu : il termine en tête des plaqueurs avec 79 dont 4 à perte et a apporté son pass-rush avec 3.5 sacks, mais il a surtout été utilisé en couverture avec 6 passes défendues ; il ajoute 2 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Cette draft pourrait s’avérer comme vraiment importante pour le futur.

Quand la signature de Brandon Mebane a été actée et avec le départ de la déception perpétuelle Kendall Reyes, il était alors possible de rêver à une ligne défensive destructrice avec Big Mebane au centre, Joey Bosa d’un côté et Corey Liuget de l’autre ; après tout, ce dernier devait justifier son juteux contrat et ne l’avait pas vraiment fait en 2015. Malheureusement, il a continué sa régression : même s’il s’est montré ici ou là, il n’a pas du tout eu son rayonnement habituel avec 36 plaquages dont 8 à perte, aucun sack malgré 13 hurries, 3 passes déviées et 1 fumble récupéré. Si vous pensez que ce n’est pas une catastrophe car c’est proche de ses stats de 2015 (ce qui est vrai hormis les sacks)… il a joué quasiment le double de snaps (812 vs 451).

De deux choses l’une : soit Bosa et Ingram ont eu du succès grâce à l’attention des Offensive Linemen que Liuget attirait déjà l’année dernière (donc ses stats auraient dû être meilleures avec bien plus de snaps), soit Bosa et Ingram ont attiré l’attention d’une partie des Offensive Linemen et Liuget avait un peu plus de champ libre (donc ses stats auraient dû exploser). Tout n’est cependant pas à jeter dans la saison du Defensive End : avec Mebane et Damion Square, ils ont formé la première ligne de défense contre la course, et ils l’ont bien fait. Ce qui nous permet d’enclencher sur la récompense suivante.

Ce n’était véritablement pas gagné quand Manti Te’o s’est blessé rapidement dans la saison, ni quand Jeremiah Attaochu est tombé dans un trou, ne parvenant pas à continuer sa progression vue en 2015 (2 sacks et 7 hurries). Mais derrière la ligne défensive, les Linebackers ont fait un travail remarquable tout au long de la saison, même si on peut trouver quelques failles ici ou là. C’est aussi grâce à eux si la défense contre la course a été bien plus efficace, passant de 125.3 yards encaissés par match (27e) à 97.9 (10e), et de 53 big plays (24e) à 45 (19e – moins spectaculaire mais important).

Nous avons déjà parlé d’Ingram et de Bosa quand il a joué Outside Linebacker, ainsi que du rookie Jatavis Brown. A l’intérieur, Denzel Perryman a connu une saison un peu en retrait par rapport à ce qu’il avait montré en tant que rookie, mais il a tout de même été plutôt solide avec 72 plaquages dont 6 à perte, 2 sacks, 2 passes défendues et 1 pick-6. L’ex-Raider Korey Toomer a été une autre surprise de la Free Agency avec 75 plaquages dont 6 à perte, 1 sack, 2 passes défendues, 3 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Kyle Emanuel a également fait sa part contre la course (58 plaquages, 1 fumble forcé, 1 fumble récupéré). Mis bout à bout, ces éléments ont constitué une belle découverte qui ne demande qu’à être confirmée.

Seul bémol : une fois qu’on a passé Ingram et que Bosa a été replacé en Defensive End, le pass-rush a sévèrement souffert d’un manque de présence en Outside Linebacker (c’est là où le fantôme d’Attaochu est le plus dommageable).

L’année dernière, la ligne offensive avait reçu la récompense mais plus à cause des blessures que du manque de talent. Cette saison, elle a enfin gagné un peu de stabilité… mais c’est la qualité qui manque. Le point positif est que, comme pour le reste de la Free Agency, les Chargers ne se sont pas trompés en récupérant l’ex-Bear Matt Slauson pour le placer en Centre à la place de Nick Hardwick : un choix très solide.

Mais c’est autour de lui que cela s’est largement gâté avec King Dunlap, Orlando Franklin, D.J. Fluker et Joe Barksdale. Ce qui est assez incompréhensible, c’est que pour tous (excepté Fluker), nous les avons déjà vus évoluer à un haut niveau, mais cette année c’est tombé à plat, que ce soit dans le jeu de course ou la protection. Avec une ligne enfin à peu près en bonne santé et avec un nombre de passes tentées inférieur à 2015, le taux de sack encaissé par action de passe a légèrement augmenté (5.84% vs 5.66%).

Plus qu’un Free Agency Signing Of The Year, les Chargers sont dans la discussion pour la Free Agency Of The Year tout court. Nous avons déjà parlé de Hayward, Mebane, Slauson et Toomer. Le Safety Dwight Lowery n’est pas Eric Weddle (qui l’est à un prix abordable ?), mais tout va bien tant que vous ne lui demandez pas de défendre au sol : 9 passes défendues, 1 INT, 1 fumble forcé et 1 fumble récupéré remonté pour un TD.

C’est donc une Free Agency très solide pour San Diego, et il est impossible de ne pas donner la récompense à Casey Hayward. Cela nous permet de nous étendre un peu plus sur la couverture qui a, elle aussi, apporté sa contribution. Comme énoncé plus haut, ce n’était vraiment pas gagné avec les blessures de Jason Verrett et Brandon Flowers, et l’équipe a souffert à l’opposé de Hayward. Mais Lowery a fait le travail, et un autre élément intéressant a été le Safety Jahleel Addae avec 50 plaquages dont 3 à perte, 4 passes déviées et 1 pick-6 mémorable ; son seul défaut est d’avoir raté la moitié de la saison.

Avec une telle sélection en Free Agency, la moindre signature avec un impact inférieur se voit comme le nez au milieu de la figure. On pourrait croire que le receveur Travis Benjamin n’a pas été un vrai bust (et c’était l’année la moins chère de son contrat) avec 47 réceptions pour 677 yards et 4 TDs. Mais c’est autre chose qui lui donne la récompense : 3 fumbles dont 2 perdus, et son impact négatif sur les retours de punt (une des raisons pour lesquelles il avait été signé).

En parlant des cibles de passe, les Chargers ont encore une fois dû finir une saison sans Keenan Allen, ce qui a permis de découvrir Tyrell Williams : 69 réceptions pour 1059 yards et 7 TDs dont 468 yards après réception (10e NFL) pour le non-drafté signé en 2015 qui vient de gagner le droit d’avoir plus de snaps l’année prochaine ; attention quand même aux 5 drops. Dontrelle Inman a également fait son maximum avec 58 réceptions pour 810 yards et 4 TDs, avec le bon vieux Antonio Gates derrière à 53 réceptions pour 548 yards et 7 TDs ; le vétéran a formé un duo destructeur en endzone avec le jeune Hunter Henry (15 TDs à eux deux !).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Tyrell+Williams+San+Diego+Chargers+v+Oakland+9GlRGXcDCael.jpgCela prouve que tout n’a pas été noir non plus pour Philip Rivers cette saison, mais il a implosé à la fin de l’année à cause des blessures dans le jeu de course et de la mauvaise performance de la ligne offensive. Il a mené la ligue avec 21 INTs et 26 ballons perdus, ayant largement contribué à saper le travail de la défense dans le turnover differential. Le #17 termine une saison assez galère avec 60.4%, 4386 yards (7.6), 33 TDs, 21 INTs, 5 fumbles, 36 sacks et 87.9 de QB Rating.

L’enchaînement de la Week 5 à la Week 7. Après ce résultat si décevant contre New Orleans, un déplacement compliqué à Oakland qui a presque donné un succès, suivi par deux victoires de rang sur Denver et Atlanta ; cette équipe peut toujours surprendre.

La défaite 20-17 contre Cleveland en Week 16. Non seulement parce que cela est arrivé contre les Browns qui étaient 0-14, mais parce que l’équipe a été incapable de scorer plus de 7 points à Cleveland en une mi-temps et a raté deux Field Goals à la fin, dont le dernier sur une gestion de l’horloge catastrophique. Ce n’était pas la faute de la défense en tout cas.

La fin de match contre New Orleans en Week 4. Un résumé de la saison des Chargers : du talent, des capacités, deux fumbles sur les deux derniers drives, deux TDs encaissés, une défaite.

 

Les besoins

 

Il va falloir regarder parmi les Offensive Linemen pour renforcer l’unité. Un vrai receveur capable d’étirer le terrain serait bienvenu, comme un Safety pour patrouiller la dernière ligne de défense. Il y a aussi le fait que Philip Rivers ne rajeunit pas forcément (mais c’est moins pressant que les autres).

 

Le futur

 

Domicile : Kansas City, Oakland, Denver, Buffalo, Miami, Cleveland, Philadelphia, Washington.
Extérieur : Kansas City, Oakland, Denver, New England, NY Jets, Jacksonville, NY Giants, Dallas.
Record cumulé en 2016 : 145-110-1 (0.568, 3e).

Bonne première saison à Los Angeles, les Chargers ! Vous êtes dans la division de fous furieux de l’AFC et vous allez rencontrer la division de fous furieux de la NFC. Sans oublier l’AFC East et ses deux équipes à 10+ victoires.