NFL Team Honors II : Cincinnati

500-Bengals

Bonne nouvelle : les Bengals n’ont pas chuté au premier tour des playoffs. Mauvaise nouvelle : ils n’ont pas vu les playoffs pour la première fois depuis 2010. Il est certain que la perte de Coordinateurs année après année doit avoir son importance (même s’ils sont promus de l’intérieur), mais surtout on se pose des questions sur certaines unités qui ont baissé de production sans qu’il y ait une réelle cause apparente. Ce n’est probablement pas aussi simple que de tout rejeter sur Marvin Lewis.

A lire en se disant que, finalement, c’était mieux aaaaaaavaaaaant…

 

CINCINNATI BENGALS
3e AFC North ~ 6-9-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

Une défaite en Wild Card ? Blague à part, et s’il est vrai qu’on pouvait revenir ad nauseam sur la fin du match contre Pittsburgh, il ne fallait pas oublier que ce fatidique premier tour de playoffs avait été provoqué par l’infortunée blessure d’Andy Dalton contre… Pittsburgh (oui déjà) ; son absence pour la fin de la meilleure saison régulière de l’ère Marvin Lewis avait précipité la perte d’un des deux premiers seeds. Donc, dans l’absolu, aucune raison de faire de grands chambardements dans l’effectif, et aucune raison pour Cincinnati de ne pas enfin vaincre le signe indien. Néanmoins, il fallait quand même se rappeler que l’équipe avait connu bien peu de blessures graves avant celle de Ginger Ninja (chose qui a tendance à s’équilibrer avec le temps), et il y avait quelques départs à surveiller.

Le premier était, comme de coutume depuis quelques temps, celui d’un Coordinateur : le patron de l’attaque, Hue Jackson, à Cleveland ; un nouveau changement à gérer pour l’escouade. Le second était celui du Right Tackle Andre Smith, un des protecteurs de Dalton, mais les Bengals avaient prévu le coup avec les drafts de Cedric Ogbuehi et de Jake Fisher en 2015. Les deux suivants étaient ceux des receveurs Marvin Jones et Mohamed Sanu, et étant donné les deux saisons précédentes, on avait vu à quel point l’un et l’autre pouvaient être importants derrière A.J. Green, surtout avec un Tyler Eifert incertain pour le début de saison ; d’où la signature de l’ex-Patriot Brandon LaFell. Le dernier était celui du vétéran Safety Reggie Nelson, et l’équipe espérait que le jeune Steve Williams prendrait sa place aux côtés de George Iloka ; pour rester dans l’arrière-garde, il y avait également l’arrivée du premier tour Cornerback William Jackson III. Bref, on attendait de voir si les remplaçants étaient prêts à prendre la place des titulaires partis.

Dans l’ensemble, cela faisait quand même peu de modifications dans une des meilleures équipes de la conférence AFC l’année dernière, et à raison. Elle avait toutes les armes en main pour être de nouveau dangereuse cette saison, et enfin parvenir à poser sa grosse papatte poilue de tigre où elle ne l’a plus mise depuis 25 ans : dans la colonne ‘W’ en playoffs.

 

La saison

 

  • Week 1 : @NY Jets, 23-22
  • Week 2 : @Pittsburgh, 16-24
  • Week 3 : Denver, 17-29
  • Week 4 : Miami, 22-7
  • Week 5 : @Dallas, 14-28
  • Week 6 : @New England, 17-35
  • Week 7 : Cleveland, 31-17
  • Week 8 : @Washington, 27-27 (OT)
  • Week 9 : BYE
  • Week 10 : @NY Giants, 20-21
  • Week 11 : Buffalo, 12-16
  • Week 12 : @Baltimore, 14-19
  • Week 13 : Philadelphia, 32-14
  • Week 14 : @Cleveland, 23-10
  • Week 15 : Pittsburgh, 20-24
  • Week 16 : @Houston, 10-12
  • Week 17 : Baltimore, 27-10

 

Le bilan

 

  • Global : 6-9-1.
    • Dans la division : 3-3.
    • Dans la conférence : 5-7.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 1-7-1.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-6.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 119-137 (0.465, 27e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 133-122-1 (0.521, 7e).
    • Écart entre les deux : 0.056 (4e).

Le réveil de la NFC East a durci considérablement le calendrier projeté des Bengals qui est passé d’un des plus faciles à un des plus difficiles. De même, il a été bien plus compliqué que celui de l’année dernière (0.477, 25e).

 

La réalité

 

Alors, comment expliquer cette chute de tension ? Du côté de l’attaque, on remarque que certaines stats ont stagné par rapport à 2015, comme la moyenne de yards gagnés (356.9 vs 358.0), les voyages en redzone (54 vs 56) et les pertes de balle (17 vs 17). Mais les différences de -94 points et -15 TDs marqués par rapport à la saison dernière proviennent d’une efficacité en redzone qui s’est écroulée (53.7% vs 65%), principalement à cause d’un jeu aérien (-13 TDs) plombé par une protection qui a empiré (taux de sack concédé par action de passe de 6.8% vs 6%) ; sans oublier diverses absences sur lesquelles nous reviendrons.

La défense a également eu ses passages à vide, surtout au début de la saison : elle a lâché trop de big plays (76 – 21e) et donc de yards (350.8 – 17e), connu une baisse d’efficacité dans le pass-rush (taux de sack réussi par action de passe de 5.3% – 22e) et dans le vol de ballons avec très peu de fumbles récupérés (3 – 31e). Néanmoins, elle a su tenir en redzone avec seulement 51% des voyages adverses terminant en TD (3e) pour ne pas dégringoler dans les points et les TDs encaissés.

Voici les récompenses de la saison :

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Andrew+Whitworth+Cincinnati+Bengals+v+New+7wSM_cB2p3sl.jpgPlusieurs joueurs auraient mérité d’être nominés, mais entre ceux qui n’ont pas joué toute la saison, ceux qui sont responsables pour le pass-rush défaillant et ceux qui ont un peu payé les pots cassés, choisissons le modèle de constance qui, à 35 ans, continue d’être un des meilleurs de la NFL à son poste : le Left Tackle Andrew Whitworth. Et cela va nous permettre d’attaquer par le grand mystère de 2016 : que s’est-il passé avec cette ligne offensive ?

Cela paraît paradoxal de nommer Whitworth car, en effet, l’unité a complètement plongé dans son niveau de performance, que ce soit en protection ou dans le jeu au sol. Il serait trop simple de balayer les problèmes en pointant du doigt le départ du Right Tackle Andre Smith et son remplacement très compliqué par les sophomores Cedric Ogbuehi ou Jake Fisher, comme il serait trop facile de tout leur mettre sur le dos car la responsabilité en incombe aussi au Quarterback, coureurs, Tight End etc. Nous avons déjà vu le Guard Kevin Zeitler évoluer à un haut niveau, et nous savons que le duo formé par l’autre Guard Clint Boling et le Centre Russell Bodine est compétent. Alors que s’est-il passé ? Mystère… mais la franchise va devoir y répondre, et rapidement : Whitworth et Zeitler sont Free Agents.

Il n’a pas fait de bruit principalement parce qu’il a un Zébulon à côté, ce qui a tendance à attirer l’oeil, mais le Linebacker Vincent Rey est devenu un excellent support dans l’unité. Le non-drafté de 2010 a longtemps lutté pour gagner du temps de jeu, mais il a été le troisième défenseur le plus utilisé cette saison et c’est justifié : 86 plaquages, 7 passes défendues, 1 INT et 1 fumble récupéré dans la meilleure saison de sa carrière… même s’il aurait pu avoir plus d’INT à son actif.

Il n’a pas été aidé par sa protection, ni par son jeu au sol au début de la saison, ni par les pertes au niveau des receveurs, mais le Quarterback Andy Dalton poste quand même de stats intéressantes : 64.7%, 4206 yards (7.5), 18 TDs, 8 INTs, 3 fumbles, 41 sacks et 91.8 de QB Rating + 46 courses pour 184 yards et 4 TDs ; on voit les conditions dans lesquelles il a dû évoluer avec le nombre de TDs et de sacks, et malgré cela il a très rarement perdu la balle (11 fois). Il n’y a pas de quoi rougir pour le Red Rifle dans une saison assez galère pour lui ; si les gens attendaient des miracles de sa part avec ces circonstances, ils ont dû rater les saisons précédentes : Dalton est un solide Quarterback (pas mal d’équipes seraient contentes de l’avoir) mais il ne peut pas gagner des matchs en dépit de ce qu’il a autour de lui.

Nous reviendrons sur les receveurs un peu plus loin, et nous avons déjà parlé de la ligne offensive, donc étendons-nous un peu sur les coureurs. Ils ont, eux aussi, pâti de la qualité des ouvreurs de brèche devant eux, ce qui peut expliquer un début de saison très compliqué. Mais ils ont réussi à mettre la marche en avant par la suite avec le duo Jeremy Hill et Giovani Bernard ; duo qui n’a malheureusement pas duré avec la blessure de Gio. Hill s’est donc retrouvé à porter la charge seul : 222 courses pour 839 yards et 9 TDs + 21 réceptions pour 174 yards ; tout cela sans fumble, un gros progrès par rapport à 2015. Bernard a terminé à 130 touches pour 673 yards et 3 TDs. La belle surprise a été Rex Burkhead avec ses 74 courses pour 344 yards et 2 TDs ; il y a clairement de la qualité dans l’unité, mais cette année elle a eu du mal à s’exprimer.

Les deux n’ont pas fait une saison parfaite, puisque le premier est en partie responsable d’un pass-rush endormi, et le deuxième a été suspendu au début de la saison avant de mettre du temps pour se remettre en forme. Mais les deux joueurs ont un tel impact quand ils sont à 100% qu’il est impossible de ne pas les nommer co-lauréats : le Defensive Tackle Geno Atkins et le Linebacker Vontaze Burfict.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Geno+Atkins+Baltimore+Ravens+v+Cincinnati+VGcG5YSoANAl.jpgAtkins est toujours une force inarrêtable au milieu de la ligne, mais en contrepartie cela rend ses quelques passages à vide encore plus visibles. Il a mis un coup de turbo vers la fin de l’exercice, terminant avec 32 plaquages dont 5 à perte et meilleur pass-rusher de l’équipe : 9 sacks et 36 hurries (3e NFL). Pour Burfict, son importance n’a jamais été autant soulignée que lorsqu’il n’a pas été là ou pas encore revenu en forme : la défense n’est pas la même avec ou sans lui. Malgré sa suspension, il arrive à finir deuxième en plaquages à 101, avec 2 sacks, 8 passes défendues, 2 INTs et 1 fumble forcé. Il n’y a pas grand-chose qu’il ne sache pas faire, le souci étant que cela s’étend aussi aux choses peu recommandables.

Pour finir sur le corps des Linebackers au-delà de Rey et Burfict : Karlos Dansby est un vétéran dont la production est connue avec 114 plaquages dont 10 à perte, 1 sack, 6 passes défendues et 1 fumble récupéré. Ray Maualuga est très probablement arrivé au bout de ce qu’il peut faire pour l’équipe et a peu joué cette saison ; il devrait définitivement laisser sa place à Rey pour la suite.

Pour trouver le meilleur rookie des Bengals, il faudrait déjà en trouver un qui n’a pas fini sur IR, comme le premier tour Cornerback William Jackson III et le quatrième tour Defensive Tackle Andrew Billings. Il faut se diriger vers le deuxième tour receveur Tyler Boyd qui a tiré son épingle du jeu suite aux départs. Avec 54 réceptions pour 603 yards et 1 TD, il semble avoir déjà acquis la confiance de Dalton avec notamment 33 first downs, ce qui semble être de très bon augure pour le futur.

Tant que nous y sommes, abordons les fameux problèmes de disponibilité des receveurs. A.J. Green a bien démarré la saison avant de rater le dernier tiers suite à une blessure à un ischio-jambier ; c’est dommage car il était parti sur ses bases habituelles avec 66 réceptions pour 964 yards… mais seulement 4 TDs. L’autre absent notoire a été Tyler Eifert qui n’a même pas atteint 450 snaps, et nous avons vu le résultat dans la redzone ; avec 29 réceptions pour 394 yards et 5 TDs il a cruellement manqué à l’attaque. Ce n’était pas l’année pour que Green et Eifert se blessent avec les départs de Mohamed Sanu et Marvin Jones, mais au moins cela a permis l’éclosion de Boyd et la production d’un Free Agent dont nous reparlerons un peu plus tard.

Difficile de ne pas nommer un Kicker qui rate six Field Goals mais surtout six transformations ; Mike Nugent aura fait perdre de précieux points (et des victoires) à Cincinnati, surtout quand il rate un FG et une transformation dans un match qui finit à égalité ou deux transformations dans un match perdu de quatre points, causant un drive final qui doit aller au TD pour l’emporter.

Si Green et Eifert avaient fait toute la saison, les receveurs auraient fini loin devant tout le monde. A la place, il faut scruter l’unité qui possède le moins de failles, et la réponse se trouve du côté de l’arrière-garde, même s’il y a beaucoup à redire. Elle n’a pas pu recevoir l’aide du rookie William Jackson III (IR), et Darqueze Dennard a beaucoup de mal à se faire une place, ce qui veut dire que le duo Adam Jones – Dre Kirkpatrick a dû se débrouiller pour couvrir les receveurs adverses. Cela a été parfois compliqué, mais dans l’ensemble ils ont fait un travail sympathique avec 17 passes défendues et 4 INTs à eux deux. Ils ont reçu l’aide du sophomore Josh Shaw dans le slot qui a été intéressant avec 3 passes défendues et 1 INT.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Shawn+Williams+Baltimore+Ravens+v+Cincinnati+HI-GhxMaJSfl.jpgChez les Safeties, George Iloka a été solide sinon spectaculaire avec 74 plaquages, 7 passes défendues et 3 INTs alors que Shawn Williams a essayé de remplacer Reggie Nelson ; il a montré de belles choses avec 81 plaquages, 1 sack, 5 passes défendues et 3 INTs. Comme le reste de l’unité, sympathique… mais pas véritablement transcendant, ce qui est un problème vu le nombre de choix de premier tour qui s’y trouve (Kirkpatrick, Dennard, Jackson). Cependant, il y a beaucoup de jeunes joueurs, ce qui peut donner de l’espoir que l’unité jouera encore mieux en 2017.

Si on décide de ne pas punir les receveurs pour les blessures, on se retrouve à choisir entre les deux lignes, où vous avez tout un tas de joueurs de qualité mais des ensembles qui n’ont pas du tout fonctionné. Entre les deux, choisissons la ligne offensive qui a vraiment pris tout le monde de court, mais la ligne défensive n’est pas loin derrière.

L’unité a eu du mal à se faire respecter, que ce soit contre la course ou dans le pass-rush, et ce même avec les présences de Geno Atkins et du Defensive End Carlos Dunlap qui a encore fait du dégât dans les attaques adverses : il est deuxième de l’équipe en sacks (8) et hurries (29 – 9e NFL) ainsi que premier en fumbles forcés (3) et… passes déviées (15 !). C’est une fois que l’on regarde autour que les problèmes commencent : les Defensive Tackles Domata Peko et Pat Sims ont été insuffisants, alors que le Defensive End Michael Johnson est vite retombé de son nuage de 2015 avec 45 plaquages, 3.5 sacks, 17 hurries et 3 passes déviées. Will Clark et Margus Hunt ont à peine récupéré l’affaire avec 4 sacks pour le premier et 7 hurries pour le second. Avec ce genre de performances, il n’est pas étonnant que le pass-rush ait eu autant de mal à mettre la pression sur les Quarterbacks adverses.

Nous avons abordé le sujet dans le Rookie Of The Year : le receveur Brandon LaFell a été obligé de jouer les receveurs à tout faire avec les absences de Green et Eifert, et on peut dire qu’il a très bien rebondi après une année 2015 pourrie à New England. 64 réceptions pour 862 yards et 6 TDs, avec un taux de réception avoisinant les 60% et surtout un seul petit drop pour celui qui avait l’habitude d’avoir deux briques à la place des mains. Une excellente performance pour un contrat d’un an.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Brandon+LaFell+Cincinnati+Bengals+v+Cleveland+0zXp8mPAo_Fl.jpgNéanmoins, s’il a été signé c’est à cause d’un certain problème qui a été accentué par les blessures…

… les départs de Marvin Jones et Mohamed Sanu. Leur absence a été rédhibitoire quand les deux cibles principales de Dalton ont été indisponibles, et ce malgré les bonnes volontés de LaFell et du rookie Boyd.

La victoire contre Miami 22-7 en Week 4. Les Bengals ont dominé en défense même s’ils n’ont pas toujours fini leurs drives offensifs par des TDs (leur grand mal de 2016), et le reste de la saison va prouver que ces Dolphins avaient les qualités pour continuer en janvier. C’est d’ailleurs la seule victoire de Cincy contre une équipe qualifiée en playoffs (1-6).

La défaite 16-12 contre Buffalo en Week 11. Cincinnati n’était pas encore sorti de la course aux playoffs à 3-5-1 et avait les cartes en main, à domicile, pour battre les Bills. Sauf que Mike Nugent a raté deux transformations (!), les Bengals se sont retrouvés à -4 lors du dernier drive avec obligation d’un TD au lieu d’être à -2 avec juste un FG pour l’emporter. Drive trop court, fin du match, et pour en rajouter une couche, fin de saison pour Giovani Bernard et A.J. Green. Brutal.

Le match nul 27-27 contre Washington en Week 8. Et devinez quoi ? Mike Nugent a raté un FG et une transformation dans ce match.

 

Les besoins

 

Les Bengals ont avant tout besoin de refaire peur en défense, ce qui veut dire muscler le front-7 avec un pass-rusher à l’opposé de Dunlap et un Linebacker pour complémenter Rey et Burfict (surtout en couverture !). En attaque, il faut diagnostiquer le problème sur la ligne offensive… ou le régler avec du talent neuf. Un autre receveur pourrait être intéressant.

 

Le futur

 

Domicile : Baltimore, Cleveland, Pittsburgh, Buffalo, Indianapolis, Houston, Chicago, Detroit.
Extérieur : Baltimore, Cleveland, Pittsburgh, Denver, Tennessee, Jacksonville, Green Bay, Minnesota.
Record cumulé en 2016 : 115-141 (0.449, 29e).

L’AFC North n’a pas vraiment été surpuissante cette saison, donc il est sûr que si vous lui faites rencontrer l’AFC South, cela donne un calendrier pas forcément costaud même avec la NFC North.