NFL Team Honors II : Arizona

500-Cardinals

C’est ce qui s’appelle un retour sur terre brutal après toutes les promesses de la saison dernière. Les Cardinals n’ont pas spécialement failli défensivement, bien qu’on puisse trouver un problème ici ou là ; c’est surtout l’attaque qui a totalement perdu pied cette saison malgré deux joueurs sur lesquels vous vous doutez déjà que nous allons revenir. Bruce Arians a une intersaison pour diagnostiquer les problèmes offensifs et les régler… sachant qu’il n’évitera pas l’éléphant dans la pièce, ni le problème historique de la franchise à le régler (c’est comme cela qu’on ménage un suspens !).

A lire en évitant de faire match nul.

 

ARIZONA CARDINALS
2e NFC West ~ 7-8-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2016

 

On avait surtout retenu de la saison 2015 que les Cardinals avaient été flamboyants mais avaient également baissé de pied à la fin de la saison et qu’ils avaient emporté ce mauvais état d’esprit en playoffs. Une des unités toujours un peu décriées à Arizona était la ligne offensive, même si elle avait fait une année plutôt sympathique : il y avait eu du changement avec les départs de Bobby Massie et Ted Larsen ainsi que l’échange surprise (c’est peu de le dire !) du premier tour de 2013 Jonathan Cooper. Du côté des arrivées, l’excellent vétéran Evan Mathis avait signé pour un an, mais on se posait quelques questions pour le reste (D.J. Humphries allait-il sortir la tête de l’eau ?). Il y avait toujours une interrogation au poste de Tight End sans véritable leader productif, mais il n’y avait guère que là qu’on se posait les questions ; pour ce qui est du reste des playmakers, faites votre choix entre Carson Palmer, David Johnson, Larry Fitzgerald, Michael Floyd, les Browns associés, J.J. Nelson, il y en a un peu plus je vous le laisse ?

L’intersaison avait créé bien plus de changements en défense, avec notamment le départ du Safety Rashad Johnson à Tennessee ; certes l’équipe avait signé l’ex-Raider Tyvon Branch et elle avait toujours le fantastique Tyrann Mathieu ou Tony Jefferson derrière, mais cela valait le coup d’être surveillé. Le Cornerback Jerraud Powers était également parti, l’équipe sentant que, s’il y avait une faiblesse chez les arrières, elle était là ; le troisième tour Brandon Williams avait été drafté pour l’avenir. Mais c’est surtout dans le front-7 que les Cardinals avaient oeuvré avec deux acquisitions majeures : le Defensive End des Patriots Chandler Jones et le premier tour Defensive Tackle Robert Nkemdiche ; de quoi maintenir une bonne défense au sol en améliorant un pass-rush largement insuffisant. Le Linebacker Sean Weatherspoon était parti, laissant Deone Bucannon et le sophomore Markus Golden comme les jeunes fers de lance de l’unité.

Deux questions : la ligne pourrait-elle tenir toute la saison (et ne pas s’effondrer en playoffs) ? Le front-7 allait-il arriver à mettre la pression ? « Pas sûr » et « plus probable qu’en 2015 » étaient les réponses à première vue, donnant quand même une bonne chance à Arizona de viser sa première victoire au Super Bowl.

 

La saison

 

  • Week 1 : New England, 21-23
  • Week 2 : Tampa Bay, 40-7
  • Week 3 : @Buffalo, 18-33
  • Week 4 : Los Angeles, 13-17
  • Week 5 : @San Francisco, 33-21
  • Week 6 : NY Jets, 28-3
  • Week 7 : @Seattle, 6-6 (OT)
  • Week 8 : @Carolina, 20-30
  • Week 9 : BYE
  • Week 10 : San Francisco, 23-20
  • Week 11 : @Minnesota, 24-30
  • Week 12 : @Atlanta, 19-38
  • Week 13 : Washington, 31-23
  • Week 14 : @Miami, 23-26
  • Week 15 : New Orleans, 41-48
  • Week 16 : @Seattle, 34-31
  • Week 17 : @Los Angeles, 44-6

 

Le bilan

 

  • Global : 7-8-1.
    • Dans la division : 4-1-1.
    • Dans la conférence : 6-5-1.
    • Contre les équipes ayant terminé avec un bilan positif : 3-3-1.
    • Contre les équipes qualifiées en playoffs : 1-3-1.
  • Calendrier projeté (avec les bilans de 2015) : 136-120 (0.531, 7e).
  • Calendrier réel (avec les bilans de 2016) : 117-136-3 (0.463, 29e).
    • Écart entre les deux : -0.068 (29e).

C’est d’autant plus fou d’avoir vu cette dégringolade alors que le calendrier a pourtant été bien plus facile avec notamment la débandade des Jets.

 

La réalité

 

Malgré une certaine décrue dans les stats offensives, les Cardinals n’ont pas autant pataugé qu’on pourrait le penser : 418 points marqués (6e), 51 TDs (3e), 366.8 yards (9e). Mais on commence à comprendre en regardant à côté avec 74 big plays (19e), 40.7% de 3e tentatives converties (14e – 45.7% en 2015), 54 voyages en redzone (13e – 62 en 2015) et surtout les deux éléments qui font mal : 21.8% de drives terminant en 3&out (24e) alors que les Cards menaient la ligue en 2015 (14.5%), et une protection qui s’est écroulée avec un taux de sack concédé par action de passe de 6% (20e).

La défense, elle, a été peu ou prou constante par rapport à 2015, volant un peu moins de ballons (-4) mais améliorant très nettement le pass-rush (+12 sacks) ; et pourtant l’équipe a encaissé plus de TDs (+7 à 41 – 14e) surtout au sol (+7) et de points (+49 à 362 – 14e) car tout n’est pas totalement rose dans l’escouade.

Voici les récompenses de la saison :

De Rookie Of The Year l’année dernière à Most Valuable Player la suivante : voici la progression fulgurante du coureur David Johnson qui a, parfois, été l’attaque des Cardinals à lui tout seul. Certes, il y a énormément de talents en défense, mais l’importance prise par le sophomore dans l’escouade offensive est telle qu’il est impossible de ne pas le nommer.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/David+Johnson+Arizona+Cardinals+v+San+Francisco+ONjgmLu131ml.jpgIl est vraiment dommage qu’il ait subi cette blessure rapidement dans le dernier match contre les Rams, car cela l’a empêché de totaliser 100 yards cumulés sur chaque match de la saison, mais il a quand même établi un record NFL avec 15 rencontres. La très rapide blessure de Chris Johnson et le fantôme d’Andre Ellington ont changé les plans de Bruce Arians qui a décidé de gaver son coureur, et les stats résultantes sont totalement délirantes : 293 courses pour 1239 yards et 16 TDs + 80 réceptions pour 879 yards et 4 TDs ; il est 3e NFL en nombre de courses, 20e en nombre de réceptions (au niveau d’un Greg Olsen), 2e en yards après réception (659 sur 879 !) et bien entendu premier avec 2118 yards et 20 TDs en cumulé. Véritable machine à produire, Johnson est un phénomène partiellement oublié cette saison pour d’autres noms dans des franchises plus « visibles », et c’est bien dommage.

Vous allez rapidement détecter un schéma dans les récompenses – on y retrouve souvent les arrières. Et celui dont on parle le moins est devenu une pièce essentielle du système défensif des Cardinals : le Safety Tony Jefferson. D’aucuns diraient qu’il mériterait peut-être le titre de meilleur défenseur, ce qui se défend même si le lauréat n’est pas mauvais non plus ; en tout cas, Jefferson est une vraie force dans la défense d’Arizona, avec une petite préférence contre la course. Il termine meilleur plaqueur de l’équipe avec 96 dont 11 à perte, auxquels il faut ajouter 2 sacks, 5 passes défendues, 2 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés. Avec les problèmes de blessures au poste cette saison (sur lesquels nous reviendrons), il a été d’une importance capitale et la défense a toujours pu compter sur lui.

Il est immortel, il est éminemment sympathique, il aime tout ce qui est long (drives longs, TDs longs, chiens longs !) et il a terminé en tête de la ligue en réceptions : le receveur Larry Fitzgerald fait partie de ce genre de joueurs qu’on ne voudrait jamais voir partir. Il a été d’autant plus visible qu’il a été le seul à surnager dans un groupe de receveurs qui est allé d’inconstant à qui-êtes-vous-et-qu-avez-vous-fait-de-Michael-Floyd. Fitz a fait du Fitz : 107 réceptions pour 1023 yards et 6 TDs, avec un taux de réception toujours aussi bon de 71.3% mais, accrochez-vous aux branches, TROIS DROPS !!!! Il est humain.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Larry+Fitzgerald+Arizona+Cardinals+v+Miami+ji98QyyFAvHl.jpgPuisque nous sommes sur le sujet, parlons donc du « reste » des cibles de passe dans l’ordre, pour bien vous rendre compte de l’écart entre le duo fou et le reste. Fitz a donc fini à 107 réceptions, Johnson à 80 ; le suivant sur la liste est J.J. Nelson avec… 34 réceptions pour 568 yards et 6 TDs, un taux de réception de 45.9% et 4 drops. Il a « profité » de la disparition de Michael Floyd, d’abord métaphorique par son jeu (33 réceptions pour 446 yards et 4 TDs), puis littérale par son arrestation et libération vers la fin de la saison. Mais la vraie déception est venue des Browns Associés avec John (39 réceptions pour 517 yards et 2 TDs) qui a lutté contre sa drépanocytose et Jaron (11 réceptions pour 187 yards et 1 TD) qui s’est blessé assez rapidement, rendant le jeu aérien encore un peu plus orphelin. Il n’est pas étonnant d’avoir vu autant de ciblages pour Fitz et Johnson (270 !).

C’est ici que nous nous arrachons les cheveux à choisir un meilleur défenseur quand il y a tellement de choix. Après avoir récompensé Jefferson, nous allons reparler de l’arrière-garde un peu plus bas, donc pour l’instant contentons-nous de dire que la récompense est partagée entre le Cornerback Patrick Peterson et le Defensive End Calais Campbell, et concentrons-nous sur le deuxième et son unité.

Que dire qu’on ne sache déjà sur l’homme-au-prénom-de-notre-ville-à-nous ? Il a encore été instrumental au succès de la défense, et il a enfin vu ses performances servir au pass-rush autour de lui (nous y reviendrons). Avec 53 plaquages dont 7 à perte, 8 sacks, 16 hurries, 6 passes déviées, 1 INT, 2 fumbles forcés et 3 fumbles récupérés dont 1 remonté pour un TD, Campbell continue d’être une des pierres angulaires de l’escouade et un travailleur infatigable. Il a bien été secondé par un Corey Peters revenu de sa blessure en 2015 avec 21 plaquages dont 5 à perte ; Frostee Rucker semble néanmoins arriver au bout de son aventure à Arizona. Il faudra en voir un peu plus de la part de Rodney Gunter.

Avec l’année blanche du premier tour Defensive Tackle Robert Nkemdiche qui a clairement eu besoin de rester sur le banc pour comprendre les demandes et exigences de la vie de footballeur professionnel, le seul rookie qui a été testé dès le début de la saison est le troisième tour Cornerback Brandon Williams au poste de #2 ; le fait qu’il n’ait joué que 200+ snaps vous renseigne sur les résultats de la tentative. Il faudra attendre pour juger la qualité de la courte draft des Cardinals (6 choix).

Parfois, ce n’est pas un joueur mais les circonstances qui méritent un carton rouge, et pour Arizona ce sont les blessures sur la ligne offensive. L’année dernière elle avait été excellente, méritant le titre de Most Underrated Player, mais cette année elle n’a pas été épargnée. La signature de l’ex-Eagle Evan Mathis était très bien vue, mais elle a été rapidement rendue inutile par sa mise sur IR. Jared Veldheer l’a rejoint au bout de quelques semaines, et ce n’était que le début des problèmes.

Le reste de l’année a été un gigantesque jeu de chaises musicales, et pourtant l’unité n’a pas été complètement à la rue ; elle a même été compétente au sol. Le Centre A.Q. Shipley a fait une excellente saison, personne n’en voudra au Guard Mike Iupati d’avoir un peu souffert avec le turnover autour de lui, et le Tackle D.J. Humphries a été baladé de droite à gauche en fonction des blessures en répondant de manière sympathique ; encourageant pour le sophomore qui n’avait pas joué un snap l’année dernière. Earl Watford a, par contre, été inquiétant.

Et si Johnson a profité du bon travail au sol, le premier qui a pâti des problèmes de protection est bien évidemment le Quarterback Carson Palmer. La ligne offensive plus la disparition des deux menaces profondes majeures de l’équipe (Floyd et Jaron Brown) ont oblitéré la partie du playbook d’Arians qui explique de 732 manières différentes comment bombarder l’adversaire (tout le monde sait qu’elle prend de la place avec lui). Et pourtant, Palmer poste une année loin d’être ridicule : 61%, 4233 yards (7.1), 26 TDs, 14 INTs, 4 fumbles, 40 sacks et 87.2 de QB Rating. Mais, comme pour Carson Wentz à Philly, il faut préciser que Palmer a fumblé 14 fois en tout ; cela explique tous les soucis qu’il a eu avec les sacks.

Nous en avons parlé plusieurs fois, il est temps de récompenser le pass-rush qui a connu une année bien plus faste qu’en 2015 : il est passé d’un taux de sack réussi par action de passe de 5.6% (24e) à 8.1%, soit tout simplement le meilleur de la ligue avec 48 sacks ! La raison majeure de ce retour en force de la pression sur le Quarterback adverse a été une des meilleures décisions de la Free Agency : l’échange avec New England pour le Defensive End reconverti Outside Linebacker Chandler Jones.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Chandler+Jones+Seattle+Seahawks+v+Arizona+b3zG9u8OdLql.jpgProfitant du travail de Calais Campbell, Jones a été redoutable cette saison avec 11 sacks et 22 hurries (top team), ajoutant 4 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés à son excellente année. En retour, cela a largement aidé le sophomore Markus Golden à atteindre l’échelon supérieur après sa belle saison rookie : il est le meilleur sackeur de l’équipe avec 12.5 ; il a également réussi 15 hurries, 4 fumbles forcés et 1 fumble récupéré. Le trio Golden-Jones-Campbell a compté pour 31.5 sacks et a été assisté par Alex Okafor et Kevin Minter dans des rôles de pass-rushers secondaires (3.5 sacks chacun).

Néanmoins, puisqu’on parle de Minter, les Inside Linebackers ont été un peu moins en vue ; il a fait une saison sympathique avec 81 plaquages dont 6 à perte et 2 passes défendues. Il faudra vérifier en 2017, mais Deone Bucannon a semblé parfois arriver au bout de ce qu’il peut faire au poste, ayant été excellent en couverture (4 passes défendues) mais un peu léger contre la course malgré 91 plaquages dont 6 à perte. Sio Moore l’a remplacé quand il s’est blessé avec une participation intéressante (35 plaquages, 2 fumbles forcés).

Arizona a un problème chronique au poste de Tight End que la franchise n’arrive vraiment pas à régler, et il a été d’autant plus remarqué qu’un bon TE aurait fait énormément de bien avec les soucis de receveur. Jermaine Gresham n’a pas eu beaucoup d’impact avec 37 réceptions pour 391 yards et 2 TDs. Darren Fells a surtout servi de bloqueur. Troy Niklas a encore été transparent. Personne ne leur demande d’être un Hall Of Famer comme le grand Jackie Smith (1963-1977 à l’époque où les Cards étaient à Saint-Louis), mais quand vous en venez à regretter la production du « tonitruant » Rob Housler en 2013 avec 454 yards… vous avez un gros problème. Seuls deux TEs des Cards ont dépassé 500 yards depuis 2000 : Freddie Jones en 2003 (517) et Bryant Johnson en 2007 (528).

Les Cardinals ont fait peu d’acquisitions, mais toutes ont été bonnes voire très bonnes ; c’est juste que la malchance a beaucoup joué. Nous avons déjà parlé de la meilleure d’entre elles, Chandler Jones (qui gagne logiquement la récompense), mais deux autres auraient également été parfaites sans les visites sur IR : Evan Mathis (qui y est allé une fois) et le Safety Tyvon Branch (qui a eu l’infortune de la visiter deux fois, la première comme IR-DTR). Heureusement l’ajout du Safety D.J. Swearinger a contrebalancé ce dernier point.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Tony+Jefferson+New+England+Patriots+v+Arizona+-m45Qw1vjbfl.jpgQuand nous avons évoqué l’instabilité au poste de Safety autour de Jefferson, c’est à cela que nous faisions allusion. La blessure de Branch et la saison moins rutilante de Tyrann Mathieu suite à sa blessure en 2015 ont créé un peu d’incertitude ; en effet ce n’était pas 100% Honey Badger sur le terrain avec 35 plaquages, 4 passes défendues, 1 INT et 1 fumble forcé. Swearinger a été un renfort de choix, complet avec ses 66 plaquages, 2 sacks, 8 passes défendues et 3 INTs. Du côté des Cornerbacks, la mauvaise nouvelle a été confirmée : les Cards ont toujours ce trou en CB#2. Patrick Peterson a encore éteint un côté du terrain avec 6 passes défendues et 3 INTs, mais ni le rookie Brandon Williams ni Marcus Cooper n’ont brillé malgré les 11 passes défendues et 4 INTs de ce dernier. La saison de Justin Bethel a été pourrie par une blessure au pied mais il a fait un retour remarqué et encourageant avec 6 passes défendues, 1 pick-6, 2 fumbles forcés, 1 fumble récupéré et 1 transformation bloquée.

Aucune décision prise en Free Agency par Arizona n’est revenue les hanter particulièrement. Cela paraît fou à dire quand on voit l’écart de résultats entre 2015 et 2016, mais cela veut aussi dire que l’équipe a les moyens de rebondir… si elle réagit à quelques manques.

Chaque fois que David Johnson ou Larry Fitzgerald touchent la balle. L’un est un petit bonhomme formidable qui ne sait (presque) pas ce qu’est un match sous 100 yards, l’autre est un futur Hall Of Famer d’une constance incroyable.

La défaite 48-41 contre New Orleans en Week 14. C’est à ce moment que les petits problèmes dans l’arrière-garde, malgré le talent présent, sont devenus rédhibitoires contre un Drew Brees qui avait décidé de froncer les sourcils suite à ses deux matchs consécutifs à 0 TD et 3 INTs.

Le match nul 6-6 contre Seattle en Week 7. Comment ne pas citer le match nul avec le plus faible score depuis que la prolongation existe, un match à la fois atroce (si vous aimez l’attaque) et magnifique (si vous aimez la défense) ? C’était l’équivalent d’une défaite pour Arizona qui maîtrisait la rencontre avant de voir un punt contré. Et cela nous permet de pointer un doigt accusateur sur Chandler Catanzaro et ses SEPT (7) Field Goals manqués cette saison, l’un coûtant la victoire ; nous n’avons pas pu le faire dans le Goat Of The Year vu tout ce qu’il y avait à dire sur la ligne.

 

Les besoins

 

Nous parlions de l’éléphant dans la pièce en introduction, vous avez probablement déjà deviné que c’est l’après-Carson Palmer. Un peu comme l’histoire des Tight Ends, c’est une question qui fait mal historiquement à Arizona ; rappelons qu’ils sont les rois des emprunts de Quarterbacks venus d’ailleurs pour masquer leur terrible record dans le développement de jeunes au poste. Voici une liste des joueurs pris à la draft depuis 2000 : Logan Thomas, Ryan Lindley, John Skelton, Matt Leinart, John Navarre et Josh McCown. Oui, John Navarre a vraiment existé ; non, ce n’est pas un pseudo. McCown est le dernier à avoir démarré plus d’une saison comme titulaire à Arizona (4), et dans le passé « proche » seul Jake « The Snake » Plummer (drafté en 1997) a atteint 10 saisons comme titulaire avec les Cards.

Dans les autres postes, Arizona va également avoir besoin d’un Cornerback à l’opposé de Peterson, et un receveur ne sera pas de trop.

 

Le futur

 

Domicile : Seattle, LA Rams, San Francisco, Dallas, NY Giants, Tampa Bay, Jacksonville, Tennessee.
Extérieur : Seattle, LA Rams (Londres), San Francisco, Detroit, Philadelphia, Washington, Houston, Indianapolis.
Record cumulé en 2016 : 118-135-3 (0.467, 23e).

En étant la deuxième équipe de la NFC West et avec l’AFC South au menu, pas étonnant que même la NFC East n’arrive pas à équilibrer le record cumulé. Attention quand même à Tampa Bay et Detroit, surtout les Lions à Ford Field.