Gameday : Divisional Round

 

Sommaire

 

Seattle Seahawks @ Atlanta Falcons
Houston Texans @ New England Patriots
Green Bay Packers @ Dallas Cowboys
Pittsburgh Steelers @ Kansas City Chiefs

 

#3 Seattle Seahawks @ #2 Atlanta Falcons

 

Auteur	P.G.
Date et Heure Française	Samedi 14 Janvier, 22:35
Lieu	Georgia Dome
Titre	La revanche de 2012 ?
Prévision Météo	Stade couvert
Match saison régulière	Seattle, 26-24 (Week 6)

 

Comme vous allez le voir, le Divisional Round 2016 en NFC est non seulement une répétition de matchs de la saison régulière, mais c’est surtout une répétition de Divisional Rounds inoubliables des dernières années. Les Seahawks et les Falcons s’étaient rencontrés en 2012, date des derniers playoffs d’Atlanta ; un match échevelé dans lequel Seattle avait fait un retour fracassant pour finalement mourir à deux petits points, 30-28.

Bien que Seattle ait remporté le Wild Card avec 20 points d’avance, l’attaque a quand même patiné pendant presque trois quarts-temps avant de trouver la solution, se reposant sur la défense pour maintenir la tête au score. En effet, Russell Wilson a encore dû patienter avant de trouver les solutions, mis en danger par le pass-rush adverse. Si on va revenir sur l’impact positif de la ligne offensive dans le jeu au sol, cela n’a pas été le cas en protection, ce qui pourrait poser un plus grand problème que contre Detroit : Vic Beasley (15.5 sacks) a explosé cette saison et mène un pass-rush un peu plus redoutable que celui des Lions.

La couverture des Falcons manque bien évidemment son leader Desmond Trufant, mais les résultats auraient pu être bien pires sans le talent présent derrière. Robert Alford, Jalen Collins, Keanu Neal et Ricardo Allen forme une arrière-garde intéressante même s’il peut lui arriver d’avoir des moments de flottements sans leur #1. Paul Richardson est revenu sur le radar contre Detroit, et les Hawks auront besoin de lui aux côtés de Doug Baldwin, Jermaine Kearse et Jimmy Graham pour faire la différence comme lors de la rencontre de saison régulière.

La meilleure manière pour Seattle de contrôler le match est de contrôler l’horloge ; pour cela, il faudra que la ligne offensive refasse le même match que contre Detroit dans le jeu au sol pour permettre à Thomas Rawls de faire avancer l’équipe. C’est probablement LA solution pour l’attaque de Seattle, car la défense des Falcons est loin d’être aussi solide contre la course que contre la passe ; même s’il est vrai qu’en Week 6, Atlanta avait fait un beau travail. Les Falcons vont devoir muscler leur jeu au sol derrière Grady Jarrett et le rookie Deion Jones pour stopper Rawls.

Parallèlement, la meilleure manière pour la défense d’Atlanta de contrôler le match est de ne pas être sur le terrain, et que ce soit l’attaque qui fasse tout le travail. Matt Ryan a pu se reposer pendant la bye week et il va retrouver une des défenses qui lui a donné le plus de mal cette saison. Cela commence par la ligne défensive menée par Michael Bennett et Cliff Avril qui va devoir outrepasser la superbe ligne offensive pour mettre la pression sur le candidat #1 au titre de MVP. Encore une fois, Jake Matthews et Ryan Schraeder vont être mis sur le grill toute la rencontre.

Et il y a une différence majeure entre les Hawks de Week 6 et les Hawks du Divisional Round : le Safety Earl Thomas n’est plus là, et l’absence du patron de la couverture aérienne risque d’être rédhibitoire face au playmaker Julio Jones, au solide Mohamed Sanu ou au dragster Taylor Gabriel ; sans oublier l’apport de Tevin Coleman. Les Hawks ont la vitesse et le talent pour contrer toutes ces armes avec Richard Sherman, DeShawn Shead ou Kam Chancellor… mais sans Thomas cela risque d’être bien plus compliqué. La seule chose qui pourrait ralentir Atlanta est le manque d’un vrai Tight End pour ouvrir les espaces aux autres receveurs.

Chancellor devra également faire sa part contre le jeu de course aux côtés de Bobby Wagner et K.J. Wright : les Falcons ont un duo redoutable avec Coleman et Devonta Freeman qui permet à Ryan de ne pas tout faire lui-même. Ils avaient été plutôt bien contenus à Seattle en Week 6, et la défense devra refaire la même dans le Georgia Dome pour avoir une chance d’en sortir vainqueurs.

Car c’est bien le problème #1 de Seattle cette saison : la disparité de niveau entre les matchs à domicile et les matchs à l’extérieur. Si Steven Hauschka décide de rater encore un ou deux coups de botte (PAT ou FG), cela pourrait être bien plus coûteux dans ce match que les Falcons abordent en tant que favoris logiques. Les deux équipes voudront absolument avancer au sol pour manger l’horloge ; la tâche risque d’être plus compliquée pour Atlanta que pour Seattle mais elle est bien plus vitale pour les visiteurs vu leur ligne offensive en protection de passe.

 

#4 Houston Texans @ #1 New England Patriots

 

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 15 Janvier, 02:15
Lieu	Foxboro Stadium
Titre	Oublier le passé
Prévision Météo	Couvert, < 0°C
Match saison régulière	New England, 27-0 (Week 3)

 

Premier match de Divisional Round pour l’AFC, et un match qui ne semble pas étranger. Ce sera bien la deuxième fois que ces deux équipes se rencontrent cette année après une première humiliation infligée par les New England Patriots aux Houston Texans en Week 3. Mais il ne faudra pas se tromper, cette rencontre sera vraiment différente et chacune de ces deux équipes devra faire l’impasse sur le passé.

Pour réussir leur mission quasi-impossible, les Texans vont devoir mettre les bouchées doubles. A commencer par Brock Osweiler qui, malgré un premier match de playoffs plutôt honorable (56% de précision, 1 TD, 0 INT), devra faire encore plus pour mener son équipe au succès. Son O-Line a été une intermittente du spectacle toute la saison et ne devra pas sous-estimer le pass-rush des Patriots (mené principalement par Trey Flowers et ses 7 sacks).

Surtout que DeAndre Hopkins a enfin sorti un gros match (67y et 1 TD) et que si le joueur continue comme cela, il pourrait libérer des espaces à ses coéquipiers. Will Fuller peut toujours gagner quelques yards par-ci par-là mais c’est surtout le duo de TEs C.J. Fiedorowicz – Ryan Griffin qui devrait une nouvelle fois être la solution de sûreté du QB. Et des solutions, il en faudra si les Texans ne veulent pas voir l’excellente secondary des Patriots prendre le dessus. Le duo Malcolm Butler – Devin McCourty (24 passes défendues, 5 INTs pour eux deux) sera une nouvelle fois le duo à éviter à tout prix, sous peine d’être pénalisé de suite.

Évidemment, la vraie arme des Texans s’appelle Lamar Miller. Le RB continue sa très bonne année et parvient bien souvent à enlever un peu de pression des épaules de son QB. Il aura lui aussi fort à faire lors de ce match car il devra parvenir à prendre le meilleur sur Dont’a Hightower, ce qui n’est pas donné à tout le monde. En fin de compte, les Texans ont des armes offensives à faire valoir mais les Patriots réussissent toujours à mettre à mal les plans adverses ; rappelons qu’ils ont la défense qui encaisse le moins de points en NFL.

Pour les Patriots, les deux semaines de repos ont fait le plus grand bien afin d’aller chercher un nouveau Super Bowl. Le plus gros danger des Patriots ? Tom Brady. Puis Tom Brady. Et enfin Tom Brady. C’est simple, le QB à réaliser une saison gigantesque (67%, 28 TDs, 2 INTs !), bien aidé par une OL en net regain de forme. Et forcément, cela se voit avec un QB capable d’humilier n’importe quelle équipe. Mais Brady et son OL auront de quoi faire lors de ce match car le pass-rush amené par les Texans est parmi les meilleurs, avec le duo Jadeveon Clowney – Whitney Mercilus.

Mais les Patriots ont plus d’un tour dans leur sac et ont l’habitude de voir un pass-rush féroce en face d’eux. Pour contrer cela, ils ont une bonne technique consistant à lancer plus vite que leur ombre, avec un Julian Edelman parfait dans ce rôle (1106y). Si le WR a du mal à trouver la endzone cette saison, ce n’est pas un problème pour Martellus Bennett (7 TDs) ou pour le rookie WR Malcolm Mitchell qui continue de se révéler un peu plus à chaque match. Au pire, il y a toujours Chris Hogan pour se faire oublier des défenses et faire un gros gain. Mais les Texans ont une des meilleures secondaries de NFL et l’ont encore montré lors de leur premier match des playoffs. Outre leur excellence générale, c’est bien le duo Johnathan Joseph – A.J. Bouye qui impressionne toujours autant. C’est simple, ces 2 joueurs sont partout et ne laissent presque rien passer (encore 7 passes défendues et 1 INT à eux deux lors du seul dernier match !!).

Et même si tout pourrait reposer sur Brady, ce n’est pas le cas cette année puisque LeGarrette Blount fait lui aussi une saison assez énorme (1161y, 18 TDs !!!). Fidèle à son image, il essaiera une nouvelle fois de rouler sur la défense adverse qui comptera une fois de plus sur Bernardrick McKinney pour mettre fin à la plupart des courses adverses. Au final, les Patriots devraient avoir du fil à retordre mais ils prouvent souvent que rien ne leur fait peur.

Ce match est passionnant à plusieurs niveaux. Les Texans avaient pris une rouste sans marquer aucun point et sans Brady en face. Feront-ils mieux ? Ils peuvent difficilement faire pire et ils sont en pleine confiance. Quant aux Patriots, ils feront face à une défense de feu. Pour peu qu’ils soient menés, cela pourrait dérégler la machine. Alors oui, les Patriots sont largement favoris mais on le sait, les défenses font gagner des titres et les Texans en ont une belle.

 

#4 Green Bay Packers @ #1 Dallas Cowboys

 

Auteur	P.G.
Date et Heure Française	Dimanche 15 Janvier, 22:40
Lieu	AT&T Stadium
Titre	La revanche de 2014 ?
Prévision Météo	Stade couvert
Match saison régulière	Dallas, 30-16 (Week 6)

 

A l’instar du match entre Seattle et Atlanta, le deuxième Divisional Round est aussi une revanche d’un match de saison régulière et d’un Divisional Round inoubliable : en 2014, les Packers l’avaient emporté sur les Cowboys à Lambeau suite à la fameuse réception/non-réception de Dez Bryant sur 4e tentative. Accessoirement, c’est aussi un flashback à toutes ces confrontations en playoffs dans les années 1990s entre les équipes de Troy Aikman et Brett Favre.

Les Cowboys le savent : pour l’emporter, ils devront mettre Aaron Rodgers sous l’éteignoir pendant tout le match… ou du moins assez longtemps pour que leur attaque bâtisse une avance assez confortable. Le meneur des Packers est au sommet de son art, certes, mais les Giants ont démontré qu’il était possible de le laisser sans solution à la passe… et à la course. Dallas devra faire attention à ne pas lui laisser d’espace pour courir, mais ils devront aussi lui foncer dessus pour ne pas le laisser danser dans la poche avant de trouver un receveur. C’est le dilemme que devront résoudre David Irving et Benson Mayowa face à une des meilleurs lignes offensives en protection de passe.

L’arrière-garde des locaux aura un avantage pour ce match : Jordy Nelson est absent suite à une fracture des côtes contre les Giants, ce qui retire la meilleure cible de Rodgers. Si en plus l’équipe récupère le Cornerback Morris Claiborne, qui jouait enfin comme un premier tour cette saison, c’est tout bénéfice pour Dallas qui devra mettre tout en oeuvre pour stopper le #12 ; même s’il reste à voir dans quel forme serait Claiborne après deux mois d’arrêt. Davante Adams, Randall Cobb et Geronimo Allison vont devoir s’employer pour pallier l’absence de Nelson face à Claiborne (peut-être), Brandon Carr et Orlando Scandrick. L’arme décisive pour Green Bay pourrait être le Tight End Jared Cook, même si Byron Jones est redoutable cette saison.

Le jeu au sol n’est pas la priorité des Packers, mais s’il peut avancer ce sera une bonne chose pour contrôler l’horloge du côté de Green Bay ; surtout si le jeu de passe n’arrive pas à le faire. Christine Michael, Aaron Ripkowski et Ty Montgomery forment un trio qui n’est pas du niveau d’en face mais qui propose une alternative puissance/explosivité intéressante. Sean Lee n’est pas dupe et compte bien faire son maximum pour empêcher l’attaque terrestre des visiteurs de gagner des yards et faciliter la tâche au reste de l’offensive. On ne parle pas énormément de la défense au sol de Dallas mais elle sait faire le travail.

La principale question à Dallas est : dans quelles conditions mentales se trouveront les deux rookies qui ont étonné la ligue pour leur premier match de playoffs ? Du côté de la condition physique, la semaine de repos n’a pu que faire du bien. Dak Prescott a été très efficace cette saison, et il va chercher à faire la même performance derrière la superbe ligne offensive de Dallas. Néanmoins il devra se méfier du pass-rush que peuvent mettre Clay Matthews et Julius Peppers ; les deux vétérans sont capables de renverser le match sur une seule action. Surtout que Dom Capers va sûrement préparer des blitz et couvertures que Prescott n’a encore jamais vus pour jeter la confusion ; rappelons que les Packers ont été les premiers à intercepter le rookie QB cette saison.

Par rapport au match de saison régulière, la bonne nouvelle est que Dez Bryant sera présent. Si on l’ajoute à Terrance Williams, à Cole Beasley qui est devenu la cible préférée de Prescott et au Tight End Jason Witten, cela fait beaucoup de cibles pour le jeune lanceur. L’arrière-garde des Packers a plutôt fait un bon match contre les Giants, mais c’est un autre animal qui se présente, à domicile et dans un environnement familier qui devrait limiter les drops. LaDarius Gunter, Damarious Randall ou, Mycah Hyde entre autres vont avoir un énorme travail pour freiner l’attaque aérienne de Dallas.

Sans compter que même s’ils y arrivent, il reste le cas Ezekiel Elliott. Le meilleur coureur de la ligue cette saison avait déjà fait un énorme match en Week 6 (28c/157y), alors que Green Bay avait la meilleure défense au sol. Il va chercher à faire la même chose pour manger le chronomètre et mettre Prescott dans les meilleures conditions en down & distance., Plus que le QB, c’est bien Elliott que les Packers devront stopper en priorité avec Letroy Guion et Jake Ryan aux commandes. C’est une énorme tâche qui attend la défensive de Green Bay qui aura besoin d’un gros match de son excellente paire de Safeties, Morgan Burnett et Ha Ha Clinton-Dix.

Ce match oppose deux équipes qui adorent avoir la possession de la balle : Dallas est 3e en temps de possession moyen (31:27), Green Bay est 4e (31:25) ; la première le fait plutôt par le jeu au sol, la seconde plutôt par le jeu de passe. Les Cowboys semblent mieux armés pour répéter leur schéma habituel, mais les Packers sont sur une série de victoires qui leur donne l’espoir de créer la surprise, et l’expérience de l’événement privilégie Rodgers. On voit néanmoins mal Green Bay l’emporter sans forcer une ou deux pertes de balle, et sans la perdre eux-mêmes naturellement (ce qui avait été LE gros problème en Week 6).

 

#3 Pittsburgh Steelers @ #2 Kansas City Chiefs

 

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Lundi 16 Janvier, 02:20
Lieu	Arrowhead Stadium
Titre	Attaque-défense
Prévision Météo	Risque de neige, 0°C
Match saison régulière	Pittsburgh, 43-14 (Week 4)

 

C’est la première chose qui nous vient à l’esprit lorsque l’on aborde cette rencontre : la puissance offensive des Pittsburgh Steelers face à la féroce défense des Kansas City Chiefs. Et si chacune de ces équipes a impressionné cette saison, chaque équipe a également montré quelques signes de faiblesse de l’autre côté de la balle. Quoiqu’il en soit, ce match pourrait créer des surprises à plus d’un niveau.

Les Steelers arriveront à ce match le plein de confiance après une démonstration lors de leur premier match de playoffs. Si Ben Roethlisberger n’a pas été transcendant lors du Wild Card (2 TDs, 2 INTs), il n’en reste pas moins un QB capable de réaliser une performance hors norme pour faire gagner son équipe. En plus, son O-Line a été une des meilleures cette saison et jouera un rôle important lors de ce match. Car en face, le pass-rush des Chiefs n’est pas le premier venu et le duo Dee Ford – Justin Houston pourrait poser plus d’un problème aux Steelers.

Mais les visiteurs ont deux armes assez exceptionnelles dans leur manche, à commencer par Antonio Brown, capable de transformer n’importe quel petite réception en TD longue distance (124y, 2 TDs contre Miami). Forcément, avec un joueur pareil, pas besoin d’autres receveurs. Cela tombe bien pour les Steelers car leur autre cible Ladarius Green sera une nouvelle fois absent, ce qui laisse le rookie Eli Rogers comme unique cible potable, sauf si Darrius Heyward-Bey revient de nulle part. Mais vu la secondary des Chiefs, cela s’annonce compliqué pour les receveurs adverses, surtout si le duo Marcus Peters – Eric Berry continue de ne rien laisser passer (29 passes défendues, 10 INTs !).

Le deuxième joueur exceptionnel est Le’Veon Bell. Le RB a montré que pour son premier match de playoffs, il était bien prêt à faire le show aussi longtemps que possible (167y, 2 TDs contre Miami). Or, les Chiefs ont quelques soucis à contrer la course depuis la perte de leurs deux LBs titulaires, ce qui pourrait annoncer des complications si Ramik Wilson ne parvient pas à limiter Bell. Les Steelers ont des armes extraordinaires pour frapper fort, mais les Chiefs ont une des défenses les plus agressives de NFL.

Pour les locaux, la semaine de repos a été bénéfique et devrait leur permettre d’arriver à ce match dans les meilleures conditions. Afin de ne pas faire un petit tour et s’en aller, les Chiefs espéreront que l’on verra le bon côté d’Alex Smith, lançant des TDs et prenant des courses importantes (15 TDs, 8 INTs) et non le Smith trop peu sûr de lui et qui ne prend aucun risque. Son OL le protège plutôt pas mal et c’est une bonne chose car on a vu que James Harrison était loin d’être fini (encore 1,5 sacks en Wild Card), et surtout qu’il n’était pas seul.

Pour aider le QB à être dans un bon jour, il faudra que l’excellent Tyreek Hill le soit aussi. Mais vu ce que le rookie sait faire (3 TDs à la course, 6 en réception et 3 sur retours !), il n’y a pas trop de doutes dessus. Évidemment, il y a toujours le monstrueux Travis Kelce pour faire le plus gros du travail (1125y, 4 TDs), ce qui ouvre des brèches pour ses coéquipiers Jeremy Maclin et Chris Conley. Et vu que la secondary des Steelers est capable du meilleur comme du pire, cela pourrait être dangereux pour ces derniers si le duo Artie Burns – Sean Davis ne réalise pas le match parfait.

Quant au jeu de course, les Chiefs ont trouvé en Spencer Ware le titulaire parfait (921y à 4,3y par course) depuis la perte de leur star RB. Mais les Steelers ont eux aussi un duo de feu pour contrer ce secteur du jeu avec un Lawrence Timmons toujours omniprésent et un Ryan Shazier capable de créer un turnover à tout moment. Les Chiefs ont aussi des armes offensives à faire valoir, et les Steelers devront faire un match parfait pour ne pas se mettre dans le pétrin.

Si on en croit les spécialistes, l’attaque de feu des Steelers devrait battre n’importe qui. Mais la défense des Chiefs est loin d’être n’importe qui et pourrait offrir à leur équipe une victoire méritée. Il faudra alors que les Steelers ne se voient pas trop beaux et fassent un match quasi-parfait pour aller plus loin. Mais jouer chez les Chiefs n’est jamais facile et ce match devrait faire des étincelles.