NFL Team Honors : Denver

500-Broncos

Le premier réflexe après la victoire finale des Broncos est de rappeler l’adage : la défense gagne des titres. Cette année en a probablement été la plus criante démonstration, néanmoins il serait très trompeur de la prendre comme exemple, car cela a demandé une défense stratosphérique pour rattraper une attaque à la ramasse (à l’exception d’un joueur principalement), et surtout avec un Quarterback qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Ce n’est pas l’équipe des Hawks de 2013 ou celle des Ravens de 2000 qui avaient des attaques au sol redoutables (plus les équipes spéciales chez Baltimore), ou celle des Bucs de 2002 qui avait une attaque aérienne potable. Les Broncos ont vraiment poussé au maximum la capacité de gagner un titre avec une attaque médiocre, ce qui en fait une exception et non la norme.

A lire en criant « DE-FENSE ! ».

 

DENVER BRONCOS
1e AFC West ~ 12-4 / 3-0

 

Les prévisions de Madame Soleil 2015

 

La der des der pour Peyton Manning très probablement, avec une équipe remaniée à quelques endroits pour essayer d’aller enfin chercher ce titre… et bien sûr remaniée à un des postes les plus stratégiques puisque John Fox avait été remplacé par un ancien Quarterback de l’équipe, Gary Kubiak. Néanmoins, on pouvait légitimement se demander comment l’équipe s’était améliorée, surtout en attaque : elle avait perdu le coeur de sa ligne offensive avec les départs du Centre Will Montgomery et des Guards Orlando Franklin et Manny Ramirez, et elle avait également perdu le Tight End Julius Thomas ; on avait vu l’année dernière à quel point il était précieux dans l’offensive aérienne. L’équipe avait signé le Centre Gino Gradkowski, le Guard Shelley Smith, le Tight End Owen Daniels et drafté le Tackle Tyler Sambrailo, mais on se demandait vraiment si, dans l’ensemble, cela constituait un renfort. L’équipe avait au moins resigné Demaryius Thomas ce qui était un gage pour l’avenir, et C.J. Anderson devait confirmer au sol.

En défense, il y avait un peu moins de questionnement avec quelques remplacements poste pour poste : Vance Walker pour Terrance Knighton en Defensive Tackle ou Darian Stewart pour Rahim Moore en Safety. La franchise avait également décidé de prendre un petit risque en remontant dans la draft pour sélectionner le Defensive End Shane Ray malgré son arrestation pour possession de drogue. Mais dans l’ensemble, on prend les mêmes et on recommence, avec DeMarcus Ware, Von Miller et Chris Harris en chefs de file ; il n’y avait pas trop d’inquiétude sur la solidité défensive, mis à part les blessures bien entendu.

Au final c’était donc une impression assez étrange, avec ce sentiment que l’équipe ne s’était pas améliorée et même peut-être un peu affaiblie. Est-ce que cela allait se voir, ou Manning allait-il sortir une dernière année pour l’histoire ?

 

La saison

 

Baltimore 19-13, @Kansas City 31-24, @Detroit 24-12, Minnesota 23-20, @Oakland 16-10, @Cleveland 26-23 (OT), Green Bay 29-10, @Indianapolis 24-27, Kansas City 13-29, @Chicago 17-15, New England 30-24 (OT), @San Diego 17-3, Oakland 12-15, @Pittsburgh 27-34, Cincinnati 20-17 (OT), San Diego 27-20.

Record cumulé projeté (avec les records de 2014) : 138-117-1 (0.541, 10e).
Record cumulé réel (avec les records de 2015) : 128-128 (0.500, 17e).
Écart entre les deux records : -0.041 (27e).

Un calendrier rendu un peu plus facile par les chutes de Baltimore et Indy, ce qui a fini par l’équilibrer. A noter également, les Broncos ont joué le plus de prolongations dans la ligue (avec les Rams) : trois matchs, trois victoires.

 

Les playoffs

 

Pittsburgh 23-16, New England 20-18, SUPER BOWL vs. Carolina 24-10.

 

La réalité

 

Pour le fun, voici les statistiques de la défense, avec entre parenthèses le classement de la défense puis le classement de l’attaque dans la même catégorie pour comparaison : 296 points encaissés (4e – 19e en marqués), 32 TDs (4e – 21e), 283.1 yards (1e – 16e), 59 big plays (3e – 21e), 34.3% de conversion de 3e tentative autorisée (3e – 27e), 57.5% de TDs encaissés par voyage adverse en redzone (18e – 27e), 27.4% de drives adverses se finissant par des points (3e – 30e en taux de drives offensifs finissant en 3e&out), 8.2% en taux de sack réussi par action de passe (1e – 17e en sack concédé), 27 ballons volés (9e – 29e en ballons perdus). La défense en redzone est le seul point légèrement négatif qu’on peut déceler dans la saison formidable de l’escouade, alors que pour chercher les points positifs de l’attaque, creuser avec une pelle ne suffit pas, il faut attaquer au tunnelier.

L’équipe est régulièrement parmi les pires rotoplafs offensifs en stats de la ligue par rapport à l’année dernière : points marqués (-127), yards gagnés (-47.4), big plays (-21), taux de TD marqué par voyage en redzone (-15.7%), taux de drives finissant en 3&out (+7.4%), taux de sack concédé par action de passe (+3%) et ballons perdus (+11). Et rappelez-vous que ce sont des comparaisons avec la version 2014 et non celle qui a explosé les records en 2013, sinon on creuserait encore après la fin de la saison prochaine.

Voici les récompenses de la saison :

Qui d’autre ? L’Outside Linebacker Von Miller n’a pas fait une saison aussi tonitruante qu’en 2012 (et même 2014), mais il continue d’être le joueur le plus dangereux de la défense et celui dont les attaques se méfient en premier. Il termine en tête de l’équipe en plaquages à perte avec 9 (alors qu’il n’en a que 35 en tout), en sacks (11), en hurries (25) et en fumbles récupérés (3) ; il est deuxième en fumbles forcés (4). Complet, increvable, il enchaîne les années à un niveau stratosphérique.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Von+Miller+AFC+Championship+New+England+Patriots+AlBXlnxIs9Kl.jpgComme toujours il a été secondé dans la pression par DeMarcus Ware qui a fait une saison solide malgré cinq matchs manqués avec 7.5 sacks et 10 hurries en plus d’un fumble forcé et un fumble récupéré. Le troisième larron est une belle surprise car c’est le sophomore non-drafté Shaquil Barrett qui a fait une saison renversante : non seulement il a été efficace avec 5.5 sacks et 10 hurries, mais il a également apporté son aide contre la course avec 50 plaquages dont 8 à perte ; il a également réussi 4 passes défendues, 5 fumbles forcés et 2 fumbles récupérés, tout cela en ne jouant que 50% des snaps environ. Il sera à surveiller pour les années à venir dans la ligne de Linebackers de Denver.

En défense, l’attention est souvent détournée par le lauréat de la récompense précédente et son acolyte pass-rusher de l’autre côté… et pendant ce temps on oublie l’impact que peuvent avoir les Defensive Ends Derek Wolfe et Malik Jackson. Rien que pendant le Super Bowl, alors que les OLBs faisaient le show, Wolfe et Jackson ont été infatigables dans tous les compartiments pour assister l’effort défensif (ce n’est pas pour rien qu’ils sont cités plusieurs fois dans l’analyse, sans compter le TD sur fumble récupéré de Jackson).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Malik+Jackson+Derek+Wolfe+Super+Bowl+50+Carolina+TSKisy3QrAEl.jpgLe duo, drafté en 2012, a gagné ses galons au fur et à mesure pour devenir un redoutable combo de Defensive Ends. Ils sont polyvalents et leurs performances parlent d’elles-mêmes : Wolfe termine avec 49 plaquages dont 9 à perte, 5.5 sacks, 15 hurries et 1 passe défendue alors que Jackson a compilé 45 plaquages dont 8 à perte, 5 sacks, 21 hurries, 2 fumbles récupérés et 7 passes défendues. Ils ont été cruciaux dans la réussite de la défense et ils n’ont pas forcément été souvent évoqués cette saison.

Terminons sur la ligne défensive et soulignons encore un peu plus les bonnes drafts de Denver avec le troisième année Nose Tackle Sylvester Williams qui a également été bon cette année dans son rôle de plot (25 plaquages dont 3 à perte) mais également de tractopelle (3 sacks) ; il a été utile pour libérer ses deux acolytes autour de lui et, de plus, il a contré un Field Goal. La recrue Vance Walker a été elle aussi très appréciable, comme Antonio Smith (4.5 sacks à eux deux).

En 2015, toute l’attaque des Broncos était soumise à la médiocrité. Toute ? Non, car un joueur résistait encore et toujours à l’envahisseur : le receveur Emmanuel Sanders. Bon OK il n’était pas vraiment tout seul, mais vous comprenez l’image : dans une escouade qui a sévèrement manqué de punch, l’ancien Steeler a été constant dans la qualité de son jeu, même s’il ne termine que deuxième dans l’équipe en réceptions (76) et yards (1135) ; il a inscrit 6 TDs.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Emmanuel+Sanders+Cincinnati+Bengals+v+Denver+UATc-QmGfP8l.jpgEt pourquoi ne considère-t-on pas Demaryius Thomas comme le meilleur alors qu’il termine à 105 réceptions pour 1304 yards et 6 TDs ? Parce qu’il a eu des absences totalement incroyables, surtout sur la fin de saison ; il a totalisé 9 drops et 2 fumbles, emmenant cette maladie avec lui en playoffs, ce qui aurait pu coûter plus cher à la franchise. Et pour le reste, c’est rideau : derrière Thomas et Sanders, le Tight End Owen Daniels a tout juste dépassé les 500 yards, et le troisième Wide Receiver est l’ancien non-drafté Jordan Norwood avec… 22 réceptions pour 207 yards. Vous comprenez un peu mieux les problèmes de l’attaque aérienne.

A l’instar du duo de Defensive Ends en Most Underrated Player, un duo là aussi : les Inside Linebackers Danny Trevathan et Brandon Marshall.

http://img.bleacherreport.net/img/slides/photos/004/083/502/hi-res-1a57812753b4574725248f3fc0f680ea_crop_north.jpg?w=630&h=420&q=75Même si vous avez une excellente ligne défensive et une superbe arrière-garde, des Inside Linebackers incapables de cogner et couvrir vont laisser un trou au milieu de votre défense. Mais pas de risque avec les duettistes des Broncos qui se sont bien répartis les tâches cette saison : si Trevathan et Marshall ont été très compétents au sol avec une grosse activité (109 et 102 plaquages respectivement), le premier a été plus habile en couverture (6 passes défendues et 2 INTs dont un pick-6) et le second dans le pass-rush (1.5 sack). Trevathan a lui aussi 1 INT et Marshall a forcé 2 fumbles pour compléter le tableau.

Le grand souci pour les Broncos est surtout le fait que les deux se retrouvent Free Agents à la fin de la saison.

On ne peut pas dire qu’un rookie ait vraiment crevé l’écran, mais c’est parce que les rookies défensifs ont eu des monstres devant, et en attaque le seul qui l’a fait a été vite remis sur le banc. Donc nous allons nommer presque par défaut le premier tour Outside Linebacker Shane Ray même s’il n’a pas forcément été brillant ; il a eu des performances très inégales. Il termine quand même avec 20 plaquages dont 5 à perte, 4 sacks, 8 hurries et 1 passe défendue.

Mais même avec son inconstance, sa saison a été plus fun que celle du deuxième tour Tackle Tyler « Ty » Sambrailo qui a démarré la saison comme titulaire à cause de la blessure de Ryan Clady avant de se blesser lui aussi puis de finir sur IR. Entre temps il a fait partie des problèmes de l’unité sur lesquels nous allons revenir, même si c’est difficile de lui en vouloir vu son inexpérience.

Cela ne sera une surprise pour personne, mais étant donné sa saison 2013, le Quarterback Peyton Manning a été l’ombre de lui-même, et d’aucuns diront qu’il a même été l’ombre de son ombre. 59.8% ? Moins de 60% de complétion, Peyton Friggin’ Manning ?!! C’est arrivé une seule fois dans sa carrière… en 1998 lors de son année rookie. 2249 yards à 6.8 yards par passe tentée ? A part sa saison rookie, Peyton n’est descendu qu’une fois en dessous de 7.0, en 2010 quand il a porté les Colts à lui tout seul (sa dernière année à Indy). 9 TDs et 17 INTs ?!!! Devinez quand était la dernière fois qu’il a lancé plus d’INTs que de TDs ? Encore et toujours sa saison rookie, mais au moins c’était 26 TDs pour 28 INTs, pas 9 et 17. Manning aura donc fait une dernière saison aussi mauvaise que la première, ce qui boucle la boucle.

Certes les torts ne sont pas unilatéraux : il a travaillé avec une ligne inefficace, ce qui a également ralenti le jeu de course. Pas de troisième receveur ou de vrai Tight End avec Julius Thomas parti et personne pour le remplacer. Et enfin, un gros souci de philosophie offensive avec Gary Kubiak qui a pourri une grosse partie de la saison. Néanmoins, le Quarterback a une grande part de responsabilités dans cette saison assez horrible de sa part.

Puisque nous sommes sur le sujet de Manning, parlons de son remplaçant, Brock Osweiler. Nous étions sceptiques sur le jeune Quarterback quand il a remplacé Peyton, et ce que l’on a vu a été intéressant de la part de l’ancien d’Arizona State : 61.8%, 1967 yards (7.2), 10 TDs et 6 INTs, avec déjà une certaine assurance dans la poche. Il n’a vraiment craqué que contre San Diego, quand Kubiak a décidé de remettre Manning pour remporter le match et assurer le seed #1, mais il est évident que, loin de comparer les deux joueurs, Osweiler a été plus efficace cette saison.

La défense. Dans les autres Season Review nous avons évité de citer toute l’escouade, mais avec un tel travail pour remporter le titre, autant faire une exception. Chaque ligne a été très solide et a fait un travail formidable. Mais puisque nous avons déjà parlé de la ligne défensive et des Linebackers, nous allons en profiter pour faire un focus sur l’arrière-garde qui a été la raison pour laquelle Denver a la seule défense qui a autorisé moins de 200 yards à la passe cette saison avec 199.6 (la deuxième est à 210) ; tout cela dans une époque où le jeu aérien est de plus en plus favorisé.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Chris+Harris+Baltimore+Ravens+v+Denver+Broncos+aty8l33oqMWl.jpgCela démarre non pas par un duo mais un trio de Cornerbacks redoutables avec Chris Harris, Aqib Talib et Bradley Roby dans le slot. A eux trois, les arrières accumulent 3 fumbles forcés, 1 fumble récupéré, 29 passes défendues et 6 INTs dont 3 picks-6 ; le seul qui n’a pas marqué sur une INT, Roby, a marqué sur un retour de fumble. Ajoutons également que Talib a contré un Field Goal. Derrière eux s’est trouvée une dernière ligne de défense excellente avec T.J. Ward et Darian Stewart : Ward a fait une saison à la hauteur de son talent avec 61 plaquages, 2 sacks, 2 fumbles forcés et 6 passes défendues, alors que la recrue Stewart a apporté une aide précieuse avec 63 plaquages, 1 fumble forcé, 2 fumbles récupérés, 10 passes défendues et 1 INT.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Broncos ont bien fait de signer Evan Mathis, parce que sinon la ligne offensive aurait encore plus souffert cette saison. Cela a commencé malheureusement par un refrain connu à Denver : le Left Tackle Ryan Clady qui rate la saison sur blessure, comme en 2013. Sambrailo a été forcé titulaire mais cela n’a pas été concluant et lui aussi s’est blessé, promouvant Ryan Harris à gauche. Quand vous partez comme cela en général ce n’est pas bon signe, mais les problèmes ont également été de l’autre côté avec la paire Louis Vasquez – Michael Schofield ; le sophomore notamment a eu beaucoup de difficultés en Right Tackle. Au Centre, un autre sophomore, Matt Paradis, a pris la succession de Manny Ramirez avec une réussite certes inconstante mais dans l’ensemble satisfaisante si on regarde autour de lui.

L’unité a cruellement manqué de cohérence cette saison, mais cela aurait pu être encore pire sans quelques performances de qualité. Cela a impacté le jeu au sol pendant un moment, même si Ronnie Hillman et C.J. Anderson terminent à 4+ yards par course : Hillman à 4.2 (207c/863y) avec 7 TDs et Anderson à 4.7 (152c/720y) avec 5 TDs ; avec le TD au sol d’Osweiler, le total de 13 TDs n’est pas si terrible que ça (14e). Le souci pour le jeu au sol a également été les fumbles avec 3 perdus.

Le retour de Clady devrait améliorer la ligne, mais son salaire risque de poser problème par rapport à sa disponibilité. En tout cas, l’unité n’était clairement pas au niveau de l’année dernière, et les problèmes offensifs ont aussi commencé par là.

Les Broncos ont conduit une Free Agency efficace dans l’ensemble, voire géniale pour deux joueurs dont nous avons déjà parlé : le Guard Evan Mathis et le Safety Darian Stewart qui méritent tous les deux la récompense. Mention à un autre joueur déjà évoqué, le Defensive Tackle Vance Walker.

Nous pourrions peut-être chipoter sur la production d’Owen Daniels mais 46 réceptions pour 517 yards et 3 TDs dans cette attaque-là de Denver pour 4M$, ce n’est pas si mal. D’aucuns diraient que justement il aurait pu se démarquer un peu plus, mais si vous attendez qu’Owen Daniels sauve votre attaque, vous avez un problème.

En fait, la pire signature des Broncos a été celle d’un autre Tight End, Vernon Davis, qui aura été transparent (20r/201y), mais qui aura au moins gagné une bague. Néanmoins elle ne compte pas puisqu’il a été signé pendant la saison.

La victoire au Super Bowl. En playoffs, on est ce qu’on est, et la réalité vous revient dans la face… ou vous propulse jusqu’au bout ; cette finale aura été le résumé de la saison de Denver : la défense et les équipes spéciales font des miracles, l’attaque essaie de ne pas tout faire capoter.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Peyton+Manning+Super+Bowl+50+Carolina+Panthers+Zlb4zXQ0Yael.jpgNéanmoins, vu le nombre de fois où Peyton Manning a porté son équipe en playoffs à Indianapolis, ce n’est pas plus mal qu’il termine avec un titre dans le fauteuil de passager pour une fois.

La défaite 29-13 contre Kansas City en Week 10. Nous n’allons pas épiloguer plus longtemps car l’explication arrive juste après.

Le match « entier » de Manning contre Kansas City. Il a commencé par une interception et cela n’a été que le début : il n’a duré que 35 minutes sur le terrain avec 5/20, 35 yards, 0 TDs, 4 INTs avant d’être remplacé par Osweiler.

 

Les besoins

 

Les Broncos ont quelques maux de crâne en perspective avec tous les Free Agents à des postes importants. Ils vont probablement perdre un de leurs deux ILBs et Jackson, ce qui pourrait les pousser à chercher du Defensive End ou de l’Inside Linebacker. En attaque, il faut un receveur dans le slot ou un Tight End, et bien sûr il faut des Offensive Linemen.

 

Le futur

 

Domicile : Kansas City, Oakland, San Diego, Baltimore, Cincinnati, New England, Green Bay, Minnesota.
Extérieur : Kansas City, Oakland, San Diego, Cleveland, Pittsburgh, Indianapolis, Chicago, Detroit.
Record cumulé en 2015 : 129-127 (0.504, 14e).

Un calendrier plutôt équilibré voire même un peu plus facile que cela pour le champion, car dans les matchs contre des adversaires hors de la division à 10+ victoires, ils recevront Cincy, New England, Green Bay et Minnesota contre un seul déplacement à Pittsburgh ; néanmoins nous avons vu cette année encore que les visites à Indy sont toujours compliquées.