NFL Team Honors : Seattle

500-Seahawks

Les Hawks n’ont pas été les Hawks, puis sont redevenus les Hawks, avant de passer de justesse en Wild Card et de se prendre un mur turquoise en Divisional Round. Cette version de Seattle était trop juste à certains endroits pour vraiment espérer aller plus loin, et quelques failles inhabituelles sont apparues. Néanmoins l’organisation a une bonne base jeune et devrait apprendre de cette saison pour bâtir un effectif plus solide l’année prochaine, ce qui est suffisant pour faire trembler n’importe qui.

A lire en mangeant des Skittles par nostalgie.

 

SEATTLE SEAHAWKS
2e NFC West ~ 10-6 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2015

 

Prévisions : parmi les meilleures équipes de la NFC cette année encore, avec la possibilité de faire un triplé comme champion de la conférence. Certes l’équipe avait connu quelques départs, la ligne avait perdu son Centre Pro-Bowler Max Unger et restait le point d’interrogation en attaque, alors que le corps de receveurs continuait de manquer d’un vrai #1, mais la simple idée de l’ajout d’un Tight End comme Jimmy Graham avec la présence de Marshawn Lynch au sol était suffisante pour booster l’unité. En défense, l’équipe continuait sa rotation au poste de Cornerback #2 : après le départ de Brandon Browner l’année dernière, c’est Byron Maxwell qui s’en était allé ; l’équipe avait signé Will Blackmon et Cary Williams qui était le favori pour remplir le trou. Le Defensive Tackle Ahtyba Rubin remplaçait le départ de Kevin Williams, alors que le MVP du Super Bowl XLVIII Malcolm Smith était parti sous d’autres cieux. Mais au niveau de la défense, pas énormément de changement ; la resignature de plusieurs éléments clés garantissait la même unité féroce avec Michael Bennett, Cliff Avril, Bobby Wagner, Richard Sherman et le duo Chancellor – Thomas comme leaders.

S’il y avait un questionnement à avoir, outre les blessures (comme toujours), c’était donc au niveau offensif et surtout la ligne, l’élément le plus faible de l’équipe. Lemuel Jeanpierre tenait la corde pour remplacer Unger mais rien n’était sûr, et même avec une telle défense à côté, les Seahawks avaient fini par payer au Super Bowl leur manque de cibles dans la zone rouge. Graham était censé régler ce problème, mais il n’était pas connu comme un bloqueur, ce qui n’aidait pas Lynch au sol.

Néanmoins, tout cela ressemblait à la recherche de la petite bête pour trouver des défauts à une équipe qui allait, mis à part cascade de blessures, jouer les premiers rôles dans la conférence et ne serait pas loin de retourner en finale.

 

La saison

 

@Saint-Louis 31-34 (OT), @Green Bay 17-27, Chicago 26-0, Detroit 13-10, @Cincinnati 24-27 (OT), Carolina 23-27, @San Francisco 20-3, @Dallas 13-12, Arizona 32-39, San Francisco 29-13, Pittsburgh 39-30, @Minnesota 38-7, @Baltimore 35-6, Cleveland 30-13, Saint-Louis 17-23, @Arizona 36-6.

Record cumulé projeté (avec les records de 2014) : 142-112-2 (0.559, 4e).
Record cumulé réel (avec les records de 2015) : 133-123 (0.520, 9e).
Écart entre les deux records : -0.039 (26e).

Quand nous vous disons que les Hawks n’étaient pas vraiment les Hawks : trois défaites cette saison au CenturyLink qui n’est plus cette forteresse imprenable des années passées ; et même si deux défaites interviennent contre les finalistes NFC, il y a les Rams qui ont profité du gros défaut de Seattle cette saison.

 

Les playoffs

 

@Minnesota 10-9, @Carolina 24-31.

 

La réalité

 

Au final, même si la défense a eu des passages à vide à certains moments, l’équipe a su tenir son rang : sur la saison, elle n’a encaissé que 277 points, 28 TDs dont 14 en couverture, 81.5 yards au sol et 51 big plays dont 23 au sol, les plus bas totaux de la ligue. Et le reste n’est pas mal non plus : 291.8 yards encaissés par match (2e) dont 210.2 à la passe (2e), 35% de conversion de 3e tentative autorisée (7e), 44.2% de TDs encaissés par voyage adverse en redzone (3e) et 29.3% de drives adverses se finissant en points (7e). Les seuls petits bémols ont été le taux de sack réussi par action de passe (6.5%, 12e) et surtout les ballons volés (23, 17e) ; on avait connu la défense davantage capable de gratter des ballons, mais comme l’attaque a protégé le cuir, cela donne un très bon turnover differential de +7 (5e). De l’autre côté il n’y a pas de quoi rougir non plus avec 423 points marqués (5e) dont 49 TDs (6e), 378.6 yards par match (4e) dont 141.8 au sol (3e), 93 big plays (3e) dont 61 au sol (4e), 45.8% de conversion de 3e tentative (4e), 18.4% de drives offensifs finissant en 3&out (7e). Vous connaissez déjà probablement LE gros problème en attaque qui a impacté toute l’attaque aérienne.

Voici les récompenses de la saison :

Et c’est justement à cause de ce gros problème en attaque que le MVP ne peut être que le Quarterback Russell Wilson. Certes, un autre joueur que Wilson aurait pu peut-être s’en tirer avec le jeu au sol et la défense de Seattle (regardez qui a gagné cette année), mais est-ce qu’il aurait été capable de finir à 68.1%, 4024 yards (8.3), 34 TDs, 8 INTs sachant qu’il a pris 45 sacks forçant 3 fumbles perdus pour malgré tout poster le meilleur QB Rating de la ligue avec 110.1 ? Sans oublier les 103 courses pour 553 yards et 1 TD qui ont quasiment à chaque fois été pour sauver sa vie ?

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Russell+Wilson+San+Francisco+49ers+v+Seattle+RPVv8ei5La1l.jpgC’est d’autant plus fort quand on se dit que la blessure de Marshawn Lynch a fait basculer le ratio passe-course des Hawks de l’autre côté de l’équilibre : l’année dernière il était de 48.6-51.4, cette année il est de 53.3-46.7, ce qui est assez drastique pour une équipe comme Seattle. C’est de loin la saison la plus prolifique de Wilson, qui a parfois permis de gagner des matchs quand la défense a lâché un nombre inhabituel de points.

Il est toujours un peu difficile de dire qu’un joueur est sous-côté chez les double champions NFC 2013 et 2014. Wilson pourrait recevoir le titre d’ailleurs vu que certains arrivent encore à dire qu’il n’est qu’un « manager de jeu ». Néanmoins donnons-le à ceux grâce à qui Wilson a posté de telles stats cette saison : les receveurs.

Nous allons reparler d’eux car certains vont avoir d’autres récompenses ; nous nous contentons juste de vous donner cette info : les receveurs de Seattle cette année, c’est 7 drops seulement. En cumulé.

Le premier receveur est, sans conteste, le meilleur joueur offensif de l’équipe (hors Wilson), Doug Baldwin. Oubliez ce que vous saviez sur les cibles de passe à Seattle qui sont « sympa mais sans plus et qui servent juste à faire oublier que le jeu de course existe » car Baldwin a réussi une saison extraordinaire : il est le premier receveur de Seattle à 1000+ yards depuis Bobby Engram en 2007, le premier à 10+ TDs depuis Darrell Jackson en 2006, et surtout il a établi un record de franchise avec ses 14 TDs ; pas mal dans une équipe qui a eu quelques receveurs scoreurs comme Steve Largent ou Joey Galloway.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Doug+Baldwin+Seattle+Seahawks+v+Baltimore+7Z5uDctdZvDl.jpg78 réceptions, 1069 yards et 14 TDs (top NFL) pour le #89 qui continue de progresser. Il a été bien secondé par un autre receveur talentueux, Jermaine Kearse, et ses 49 réceptions pour 685 yards et 5 TDs. Ce duo ne paye pas de mine, mais Wilson leur fait une confiance aveugle et il a bien raison, surtout quand les actions deviennent improvisées.

Un autre élément qui progresse constamment : le Defensive End Michael Bennett. Le joueur a répété à qui voulait l’entendre qu’il était sous-payé et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’a pas tort. Dans une défense qui, répétons-le malgré les stats finales, a semblé parfois baisser de pied, il a été un des éléments constants, appliquant son énergie dans le pass-rush et contre la course.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Michael+Bennett+Seattle+Seahawks+v+Arizona+HoBx2UAqmPLl.jpgIl a enfin atteint la barre des 10 sacks cette saison pour aller avec ses 24 hurries, mais c’est surtout au sol qu’il a fait le plus de dégâts avec 52 plaquages dont 18 à perte (4e ratio de la ligue), sans oublier ses 2 fumbles forcés. Il fait partie d’un duo de Defensive Ends redoutable qui a créé la panique dans les lignes offensives adverses.

Tiens regardez, un autre receveur ! Tyler Lockett a en effet fait partie de ce groupe de joueurs jeunes et talentueux qui ont aidé Wilson à faire avancer l’attaque ; et dans le cas du troisième tour, il a même fait plus car il a dynamisé le jeu sur retour. Mais il n’a pas été tout seul, car il faut ajouter celui qui a montré d’énormes promesses pour devenir le successeur de Beast Mode, le coureur non-drafté Thomas Rawls.

Lockett a mis à peu près zéro secondes six dixièmes à s’installer dans l’attaque de Seattle avec la même explosivité qu’on retrouve un peu partout dans l’équipe : 51 réceptions pour 664 yards et 6 TDs. De plus, il a mis à peu près zéro secondes trois dixièmes à s’installer comme LE joueur indispensable sur retours : 25.8 yards par retour de kickoff et 9.5 yards par retour de punt avec 1 TD de chaque pour ne pas faire de jaloux. Exactement ce dont les Hawks avaient besoin, encore un dragster !

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Thomas+Rawls+Pittsburgh+Steelers+v+Seattle+-iWK8bUAsjSl.jpgRawls a été la belle surprise de cette saison. Depuis quelques années, les questionnements sur le futur de Lynch flottent ; l’ancien de Michigan et Central Michigan a décidé de profiter de la blessure de ce dernier pour ratiboiser du défenseur à son tour : 147 courses pour 830 yards et 4 TDs, ce qui fait donc une moyenne de… 5.6 yards (Lynch est resté collé à 3.8 avec 111 courses pour 417 yards et 3 TDs) ! Il sera très intéressant de voir 1) si Lynch est bel et bien dehors et si 2) Rawls peut faire ça en doublant son nombre de courses (en général Lynch était autour de 280/320 les années précédentes).

Le Strong Safety Kam Chancellor a décidé de démarrer l’année en boudant dans son coin pour avoir plus de sous. Puis il a fini par revenir après deux semaines de saison régulière (deux défaites), et on ne peut pas dire que son retour ait été triomphant, car il a commis plusieurs erreurs notamment en couverture. A l’instar de la défense, il a repris ses esprits au fur et à mesure de la saison, mais il a fini sur le banc avec une blessure.

Tout cela mis bout à bout donne une saison qui n’est pas catastrophique mais qui aurait pu être bien supérieure de la part du joueur malgré 74 plaquages, 1 fumble forcé, 4 passes défendues et 2 INTs. Il est difficile de dire si l’absence de Chancellor a causé le mauvais début de saison générale de la défense, mais il n’a logiquement pas aidé. Il n’est bien évidemment pas question de remettre en cause son talent, mais plus son comportement vis-à-vis de l’équipe.

En tout cas, son partenaire Earl Thomas continue d’être un des meilleurs Free Safeties de la ligue avec une activité sans temps mort : 64 plaquages, 9 passes défendues, 5 INTs et 1 fumble récupéré. Mais la saison de Chancellor ne place plus la paire parmi les meilleurs duos de la ligue cette année (top-10 bien entendu, mais même top-5 le débat est ouvert).

Michael Bennett a fait partie d’une ligne défensive qui a été le départ de la meilleure défense au sol de la ligue. Le Defensive End Cliff Avril a été le partenaire idéal pour Bennett avec ses 9 sacks et 31 hurries, sans oublier d’être également un atout dans la défense au sol avec 47 plaquages dont 11 à perte ; il a forcé 2 fumbles et a été un mur pour les lanceurs avec 7 passes défendues.

Au centre de l’unité, Big Brandon Mebane et le nouvel arrivant Ahtyba Rubin, qui a remplacé Tony McDaniel, ont été satisfaisants avec une soixantaine de plaquages ; Rubin a même fait quelques misères aux Quarterbacks adverses avec 2 sacks, 7 hurries, 1 passe défendue et 1 INT. Mebane aurait très bien pu être un candidat au Most Underrated Player car il est constamment un des meilleurs éléments de la défense dont on parle rarement, et la signature de Rubin a été intelligente. La seule chose un peu regrettable est un manque de pass-rush en dehors du duo Bennett/Avril avec seulement 37 sacks.

Mais tiens donc qui pourrait bien être la pire unité de l’année à Seattle ? Sans surprise, c’est cette ligne offensive qui a été d’une schizophrénie redoutable cette année : excellente dans le jeu au sol pour ouvrir des brèches aux coureurs, putride en protection de passe. Si vous voulez un résumé de l’unité c’est assez simple : sauvez Russell Okung et mettez le reste dans un paquet sans adresse d’expéditeur, destination le pôle Nord.

Quelle bonne idée d’avoir échangé Max Unger, pas vrai ? Le grand souci de l’unité cette année, c’était l’inexpérience. Le Centre Drew Nowak était un ancien Defensive Tackle d’université qui n’avait jamais joué Centre avant cette offseason ; Patrick Lewis a été un peu meilleur. Le Guard Justin Britt et le Tackle Gary Gilliam sont des sophomores, alors que le remplaçant Alvin Bailey est un troisième année. Sans oublier que Nowak, Gilliam et Bailey sont non-draftés. Si en plus vous rajoutez le seul vrai « briscard » hors Okung, J.R. Sweezy, qui n’a pas été assez bon, cela commence vraiment à faire beaucoup… Le groupe devrait prendre de la bouteille avec les années, mais est-ce que les Hawks peuvent se permettre d’attendre aussi longtemps dans cette configuration ?

Petite mention à une unité qui n’a pas paru aussi dominante que les années passées : les Linebackers, surtout en début de saison. Ils ont semblé mettre du temps à l’allumage, participant activement à ce début de saison poussif de l’escouade défensive, avant de trouver enfin leur rythme de croisière. Pour être plus précis, Bobby Wagner a surtout semblé affecté par cela en couverture alors que K.J. Wright a été le moteur qu’il est toujours. Heureusement les compères ont quand même fait une excellente saison avec notamment 110+ plaquages chacun, 10 passes défendues, 6 fumbles forcés, 5 fumbles récupérés à eux deux, dont 2 TDs pour Wagner. Mais vous additionnez problèmes de couverture chez les Linebackers et chez les Safeties et vous avez une défense qui a beaucoup souffert contre les Tight Ends (demandez donc à Greg Olsen).

Nous en avons déjà parlé, le Defensive Tackle Ahtyba Rubin a été une addition intéressante sur la ligne pour remplacer McDaniel. Rien de bien extraordinaire, mais une solide signature pour aider l’unité.

Si le Cornerback Cary Williams a été une des pires signatures de l’année et le résultat visible à des kilomètres, l’échange avec Jimmy Graham a également retenu notre attention, donc nommons-les co-lauréats.

C’est probablement un peu méchant pour Graham, car tout n’est pas négatif. Après une période de tâtonnement, l’ex-Saint a trouvé un certain rythme avant de finir sur IR. Néanmoins, à 48 réceptions pour 605 yards et 2 TDs, il est difficile de ne pas mettre un petit bust là-dessus, même si on attendra 2016 pour savoir si c’est confirmé ou juste un problème d’adaptation.

Mais l’arrivée de Cary Williams pour 3 ans et 18M$ dont 7M$ en 2015… cela ne semblait pas une bonne idée dès le départ et il n’y aura pas besoin d’attendre 2016 pour la confirmation : 10 petits matchs et puis s’en va. 4 passes défendues. 1 fumble forcé, 1 fumble récupéré dont 1 TD ; au moins il aura marqué 6 points. Une (rare) boulette de la part de l’organisation, à qui il faut reconnaître néanmoins une chose : quand elle se rend compte de sa cagade, elle la corrige sur-le-champ.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/K+J+Wright+Divisional+Round+Seattle+Seahawks+mlskM2-aYS2l.jpgCette boulette a d’ailleurs créé une petite panique au poste de Cornerback #2 à l’opposé d’un Richard Sherman toujours aussi redoutable (14 passes défendues, 2 INTs) ; les Seahawks ont fini par alterner entre DeShawn Shead et le revenant Jeremy Lane qui a d’abord dû se remettre de deux grosses blessures au Super Bowl précédent. Cela aurait pu être pire mais il y a de quoi rester sur sa faim. Fort heureusement, c’est un souci qui ne devrait plus exister l’année prochaine (Lane devrait prendre le poste à plein temps).

La victoire 38-7 contre Minnesota en Week 13. Avec cette victoire probante sur le terrain d’un potentiel futur adversaire en playoffs, on a enfin eu l’impression de revoir les Hawks qu’on connaissait, même si les Vikings n’avaient pas trois importants défenseurs. Elle a fait partie d’une série de six victoires en sept matchs qui a ramené Seattle dans les playoffs.

La première mi-temps contre Carolina en Divisional Round. En finale NFC l’année dernière, les Hawks avaient miraculeusement échappé à la correctionnelle après un départ catastrophique, cette fois ils n’y ont pas coupé avec un cinglant 31-0.

La fin de match contre Carolina en Week 6. Ce n’était que le prélude à ce qu’on verrait en Divisional Round, mais voir Cam Newton remonter deux fois le terrain au CenturyLink sur 80 yards pour l’emporter avec des erreurs de couverture rarement vues, c’était vraiment à se demander ce qu’il se passait à Seattle.

 

Les besoins

 

Bien sûr, il faut renforcer la ligne offensive. Un autre Cornerback serait appréciable. Et du renfort en coureur si l’occasion se présente. Il va également se poser la question du Linebacker Bruce Irvin qui n’a jamais complètement justifié son premier tour malgré sa polyvalence.

 

Le futur

 

Domicile : Arizona, San Francisco, Los Angeles, Atlanta, Carolina, Buffalo, Miami, Philadelphie.
Extérieur : Arizona, San Francisco, Los Angeles, New Orleans, Tampa Bay, New England, NY Jets, Green Bay.
Record cumulé en 2015 : 139-117 (0.543, 5e).

Sixième année de suite que les Hawks prennent un calendrier autour ou au-dessus de la moyenne, ils en ont l’habitude.