NFL Team Honors : Green Bay

500-Packers

Simple problème de blessures empilées à des postes importants, ou vrai problème cette année en attaque ? Il faudra attendre 2016 pour le savoir, mais il y a probablement des deux ; on n’a jamais reconnu l’attaque aérienne à cause des absences, mais l’attaque terrestre a aussi bégayé, et ce n’était pas uniquement un problème de blessures. Néanmoins, malgré tous ces soucis qui ont empêché Green Bay de gagner la division, ils n’ont jamais rien lâché grâce à une défense en progression et des fins de matchs improbables.

A lire en disant un Je vous salue Marie (voire deux tant qu’à faire).

 

GREEN BAY PACKERS
2e NFC North ~ 10-6 / 1-1

 

Les prévisions de Madame Soleil 2015

 

Accrochez-vous au pinceau j’enlève l’échelle : pas de signatures en Free Agency pour Green Bay. Ah non attendez, rembobinez deux secondes que je mette à jour : UNE SIGNATURE ! Qui est donc celui qui a osé percer la stratégie de Ted Thompson dit aussi Face-de-Marbre ? Ah, en fait c’est un ancien de la maison, le receveur James Jones, pour pallier la blessure de Jordy Nelson. Car, en effet, alors qu’on pensait que l’attaque des Packers allait repartir avec les mêmes titulaires, le meilleur receveur était perdu pour la saison avec une rupture d’ACL. Mis à part cela, la seule vraie question en attaque était de savoir si la volonté de Mike McCarthy de laisser tomber le playcalling pour mettre le nez dans les deux autres escouades allait avoir un impact particulier. Avec le retour de Jones, la présence de Randall Cobb et l’émergence des petits jeunes tels Davante Adams, Richard Rodgers ou le rookie Ty Montgomery, il y avait de quoi être un peu plus serein. En ajoutant Aaron Rodgers, une bonne ligne reconduite et le marteau-pilon ambulant Eddie Lacy, l’offensive semblait calée.

Quid donc de la défense et des équipes spéciales ? L’équipe avait décidé de faire du ménage : pas moins de trois Inside Linebackers partis dont l’emblématique A.J. Hawk, mais de manière plus surprenante deux Cornerbacks avec un autre titulaire historique, Tramon Williams, et son remplaçant Davon House. Et si l’équipe avait équilibré les départs chez les arrières avec la draft de Damarious Randall et Quinten Rollins aux deux premiers tours, elle avait préféré sélectionner un Linebacker seulement au quatrième tour avec Jake Ryan. Cela poussait Sam Barrington comme titulaire avec probablement un Clay Matthews intermittent au poste de nouveau. La ligne défensive, elle, espérait voir le retour de B.J. Raji pour jouer à son poste naturel de Nose Tackle.

Un changement de playcaller, un trou à moitié bouché en attaque, des changements en défense et sur équipes spéciales. Dans n’importe quel autre club cette offseason aurait créé un vent de panique, mais la politique de développement des jeunes de Green Bay et la présence du duo McCarthy – Rodgers étaient faites pour passer cet obstacle. Les playoffs étaient toujours en vue, mais ensuite l’absence de Nelson pouvait porter à préjudice…

 

La saison

 

@Chicago 31-23, Seattle 27-17, Kansas City 38-28, @San Francisco 17-3, Saint-Louis 24-10, San Diego 27-20, @Denver 10-29, @Carolina 29-37, Detroit 16-18, @Minnesota 30-13, Chicago 13-17, @Detroit 27-23, Dallas 28-7, @Oakland 30-20, @Arizona 8-38, Minnesota 13-20.

Record cumulé projeté (avec les records de 2014) : 135-120-1 (0.529, 14e).
Record cumulé réel (avec les records de 2015) : 136-120 (0.531, 4e).
Écart entre les deux records : 0.002 (16e).

Le calendrier a été aussi compliqué que prévu, avec Minnesota à la place de Detroit. Mais l’affaissement inattendu de certaines équipes a été suffisant pour propulser le calendrier dans le top-5.

 

Les playoffs

 

@Washington 35-18, @Arizona 20-26 (OT).

 

La réalité

 

-118 points marqués dont -16 TDs, -51.5 yards gagnés par match, -12.5% de conversion de 3e tentative réussie, -2% de TDs marqués par voyage en redzone, +9.3% de drives finissant en 3&out, +1.8% de taux de sack encaissé par action de passe, +4 pertes de balle… tous ces écarts offensifs par rapport à la saison dernière sont parmi les pires de la ligue et suffisent à vérifier l’écroulement de l’attaque des Packers cette saison. Assez curieusement, elle a quand même été efficace au sol avec 115.6 yards par match et elle a même… amélioré son nombre de big plays à la passe avec 5 de plus qu’en 2014 (difficile à croire vu les performances de certains) ; mais cela reste les seules petites éclaircies. Du côté de la défense, on encaisse toujours un peu trop de yards (346.7, 15e), principalement à cause d’un mauvais début de saison de la défense au sol (119.1 yards – 21e et 59 big plays – 30e). Néanmoins tout le reste a été positif : 323 points encaissés (12e) dont 36 TDs (12e), 35.9% de conversion de 3e tentative autorisée (8e), 54.2% de TDs encaissés par voyage adverse en redzone (14e), 7.5% de sack réussi par action de passe (3e) ; tout cela marque une certaine amélioration, même si un souci à un poste subsiste toujours.

Voici les récompenses de la saison :

Cela n’a pas été l’année la plus facile pour le Quarterback Aaron Rodgers, avec de multiples blessures devant et autour de lui ; il a fini le Divisional Round avec son receveur #4, #5 et un qui n’était même pas là en début de saison.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Aaron+Rodgers+Green+Bay+Packers+v+Arizona+VbR31v70ngkl.jpgCela s’est vu notamment avec 60.7%, 3821 yards et 6.7 yards par passe tentée, les plus faibles stats sur une saison complète depuis qu’il est titulaire en 2008. Nous l’avons vu plusieurs fois lancer des passes loin de sa cible, mais c’est aussi parce que les receveurs ont eu du mal à se démarquer, le forçant à tenter des choses difficiles… ou à prendre des sacks. Néanmoins il a quand même réussi à lancer 31 TDs et seulement 8 INTs tout en prenant 46 sacks pour finir à 92.7 de QB Rating ; il a également dû s’échapper pour gagner des yards au sol avec 58 courses pour 344 yards et 1 TD. Sans compter le nombre de pénalités qu’il a réussi à forcer à lui tout seul entre les offsides et les 12 men on the field (12, loin devant le reste de la NFL).

Rodgers est-il le meilleur Packer en 2016 ? Probablement pas. Mais si l’équipe ne va pas en playoffs sans lui avec 100% de ses armes, imaginez cette saison.

Il y a ne serait-ce que deux ans, le poste de « Free Safety » était une catastrophe. A côté, le « Strong Safety » Morgan Burnett faisait ce qu’il pouvait pour tenir la baraque, ce qui n’était pas évident (les appellations sont entre guillemets car les Packers aiment avoir des Safeties polyvalents et interchangeables). Mais depuis deux ans, grâce à une arrivée (dont nous reparlerons), Burnett a retrouvé son meilleur niveau. Sans faire énormément de bruit, il est le capitaine de l’arrière-garde ; il termine une année complète avec 68 plaquages dont 4 à perte, 2 fumbles forcés, 1 fumble récupéré et 5 passes défendues. Ce n’est pas totalement une coïncidence si la défense au sol a lutté justement au début de saison, quand il n’était pas là.

Petite mention au Kicker Mason Crosby, qui confirme que son gros passage à vide de 2012 est bien derrière désormais : il est devenu le recordman de points marqués de la franchise avec 1145, ce qui n’est pas rien dans une équipe avec une telle histoire.

Normalement, c’est l’endroit où nous devrions parler d’un receveur ou d’un coureur, mais ce n’était vraiment pas leur année. Alors faisons le focus sur deux joueurs majeurs année après année : les Guards Josh Sitton et T.J. Lang. Ils auraient aussi bien pu être nommés comme Most Underrated Player, surtout Lang (Sitton commence enfin à être reconnu), car les deux enquillent les saisons excellentes parmi la ligne offensive de Green Bay. Cette année encore, ils auront été au top de leur niveau, et ce malgré les pépins physiques et les affectations ésotériques dues aux blessures (Sitton en Left Tackle).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Josh+Sitton+St+Louis+Rams+v+Green+Bay+Packers+Y36zpKX8Qdyl.jpgD’ailleurs, peut-on vraiment dire que la ligne offensive a fait une année aussi pourrie que cela ? Elle a connu pas mal de blessures à droite et à gauche, forçant notamment plusieurs Left Tackles dans la saison ; David Bakhtiari reste le titulaire au poste et la différence entre les deux matchs contre Arizona prouve que sa présence a un impact. Bryan Bulaga a connu de meilleures saisons à droite, alors que Corey Linsley continue d’être solide au Centre ; les sacks sont aussi à mettre au « débit » de receveurs qui ne se démarquent pas et d’un Rodgers qui ne lâche pas de suite la balle. Au moins, tout cela aura permis de confirmer que le remplaçant J.C. Tretter est une bonne solution alternative, capable de jouer un peu partout sur la ligne.

Il a un moteur phénoménal qui ne s’arrête jamais, et il ne porte pas le #52. Le Defensive End Mike Daniels a une agressivité redoutable qui fait des misères aux Offensive Linemen adverses action après action. Il est polyvalent : 49 plaquages dont 7 à perte, 4 sacks, 21 hurries (top team), 1 fumble forcé, 2 passes défendues et 1 INT. Il est fait dans le même moule qu’Aaron Donald, étant un Defensive Lineman plus petit que la moyenne (1m83) mais au centre de gravité bas et qui sait exploser pour dominer son adversaire.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Mike+Daniels+Green+Bay+Packers+v+Arizona+Cardinals+avgLIQ6TQmcl.jpgIl a fait partie d’une ligne défensive qui a fait bonne figure cette saison : B.J. Raji, Letroy Guion et Mike Pennel ont été adéquats dans leur rôle de plot contre le jeu de course même s’il a fallu un temps d’adaptation. Datone Jones continue son développement et commence à devenir un vrai joueur d’impact avec 20 plaquages dont 7 à perte, 3 sacks, 6 hurries et 3 passes défendues. Les Outside Linebackers aussi ont été actifs : Julius Peppers a été ménagé pour donner son maximum et termine avec 37 plaquages dont 9 à perte, 2 fumbles forcés, 10.5 sacks (top team) et 16 hurries. Nick Perry et Mike Neal ont assez bien complété avec 7.5 sacks, apportant leur pierre à l’édifice des 43 sacks ; Perry est aussi actif contre la course même si on continue d’en vouloir plus pour un ancien premier tour.

Quand les Packers ont perdu les Cornerbacks Tramon Williams et Davon House en Free Agency, ils ont décidé de surprendre à la draft avec deux noms qui n’étaient pas forcément attendus, surtout celui du premier tour Defensive Back Damarious Randall. Ancien Safety par la force des choses en université, Randall a été repositionné en Cornerback et il a de suite été lancé dans le grand bain pour une grande réussite : s’il a logiquement montré des failles de rookie, il a fait une année tellement satisfaisante qu’il a relégué le titulaire Casey Hayward dans le slot. Avec 58 plaquages, 14 passes défendues et 3 INTs dont un pick-6, le #23 promet pour les années futures s’il peut bâtir sur cette performance.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Damarious+Randall+Green+Bay+Packers+v+Oakland+XHTuQyZh1Dil.jpgLe deuxième tour Cornerback Quinten Rollins a également bien figuré pour un ancien joueur de basket (6 passes défendues, 2 INTs dont un pick-6 aussi), alors que le troisième tour receveur Ty Montgomery avait fait quelques bonnes choses avant sa méchante blessure (15 réceptions pour 136 yards et 2 TDs). L’Inside Linebacker de quatrième tour Jake Ryan a trouvé du temps de jeu au cours de la saison et lui aussi a fait quelques prestations intéressantes mais le poste reste sujet à caution.

Ils sont deux cette année : l’un a des circonstances atténuantes, l’autre déjà moins. Le receveur Davante Adams et le coureur Eddie Lacy ont été les figures principales des difficultés offensives des Packers cette saison.

C’est Davante Adams qui reçoit les circonstances atténuantes parce que la blessure de Jordy Nelson l’a précipité dans un rôle quasiment de #1 bis qu’il n’était pas du tout prêt à assumer. Si on rajoute à cela ses propres blessures qui l’ont privé de son explosivité, il a parfois semblé déconcentré et hors des matchs, lent et avec des mains peu sûres (6 drops), terminant seulement à 50 réceptions pour 483 yards et 1 TD. Pour Lacy, même avec les blessures devant, il est clair qu’il est arrivé en surpoids pendant l’offseason et qu’il y est resté. S’il est parvenu à retrouver son jeu ici ou là, cela a été largement insuffisant : 187 courses pour 758 yards et 3 TDs (il a également réussi 20 réceptions pour 188 yards et 2 TDs).

Nous avons évoqué quelques noms de la meilleure unité, il est temps d’en parler plus longuement : les arrières des Packers ont fait une belle saison mis à part quelques ratés ici ou là. Sam Shields s’est bien rattrapé après un premier match catastrophique contre Chicago pour justifier son nouveau contrat avec 13 passes défendues et 3 INTs. Casey Hayward a été un peu plus limite, et une terrible prestation à Denver l’a resitué dans le slot où il a bien mieux joué ; 65 plaquages et 7 passes défendues mais aucune INT. Randall et Rollins, comme déjà dit, ont fait des entrées très remarquées pour des rookies.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/HaHa+Clinton+Dix+Divisional+Round+Green+Bay+F2OvlfLdJXTl.jpgMais surtout, le gros plus cette saison a été le sophomore Safety Ha-Ha Clinton-Dix qui a réussi un bond important entre son année rookie et celle-ci ; il apporte enfin un bon partenaire aux côtés de Burnett, faisant du poste une force que ce soit contre la course ou en couverture. Il lui arrive encore de rater quelques plaquages, mais il est un athlète complet qui termine avec 100 plaquages, 3 sacks, 1 fumble forcé, 3 passes défendues et 2 INTs. Enfin, Micah Hyde joue le rôle de troisième larron « hybride » intéressant avec 6 passes défendues pour 3 INTs.

Les playmakers offensifs. La perte de Jordy Nelson a totalement supprimé la passe longue, propulsant Randall Cobb dans un rôle de #1 qui n’est pas le sien ; il n’a pas réussi à totalement reprendre le flambeau avec 79 réceptions pour 829 yards et 6 TDs (et il a toujours un problème de drops avec 6). Jared Abredderis et Jeff Janis sont encore un peu verts pour être titulaires, même si Janis a été un gunner redoutable sur équipes spéciales et le héros du match contre Arizona en Divisional Round. Chez les Tight Ends, on attend également un vrai playmaker ; le sophomore Richard Rodgers a fini à 58 réceptions pour 510 yards et 8 TDs, étant précieux dans la redzone mais manquant d’explosivité.

Chez les coureurs, le lieutenant James Starks a fait de bonnes choses en général avec 148 courses pour 601 yards et 2 TDs, sans oublier sa contribution à la passe avec 43 réceptions pour 392 yards et 3 TDs, mais il continue d’avoir un gros problème de fumbles ; d’ailleurs c’était endémique au jeu au sol avec 8 fumbles dont 4 perdus.

Enfin, dans la série « moins surprenant car on s’y attendait », mention aux Inside Linebackers qui seraient probablement les lauréats n’importe quelle autre année. Le replacement de Clay Matthews a été bénéfique, mais le poste continue d’être un souci : la blessure de Sam Barrington a forcé le rookie Ryan à venir sur le terrain, mais c’est encore trop juste dans une unité qui a besoin d’un cogneur de service à plein temps pour remettre Matthews à l’extérieur (ce qui ne l’empêche pas d’avoir réussi 6.5 sacks et 21 hurries). Les Inside Linebackers ont moins de 70 plaquages chacun dans la saison, c’est bien trop peu même dans une 3-4.

Sacré Ted Thompson : même quand il doit aller en Free Agency pour remplir son corps de receveurs qui perd joueur sur joueur, il arrive à… faire revenir un ancien Packer avec James Jones. Le #89 a repris le coup de main immédiatement avant de disparaître un peu et de réapparaître de temps à autres ; il a bien aidé avec 50 réceptions pour 890 yards et 8 TDs, reprenant ce rôle de #1 pour lequel il est un peu plus bâti que Cobb ou Adams (pour l’instant).

En resignant uniquement vos joueurs et vu que la seule signature hors Green Bay a été efficace, on ne peut pas dire qu’il y ait vraiment eu un bust.

La victoire 27-23 contre Detroit en Week 13. Les Packers étaient au fond du trou à 20-0, mais ils ont démontré une volonté inébranlable pour 1) revenir au score, portés par une défense qui s’est réveillée, et 2) l’emporter avec un petit miracle Rodgers-to-Rodgers. Détail amusant si vous ne le saviez pas : le père de Richard Rodgers était l’un des membres de la fameuse action The Play de Cal contre Stanford en 1982 (et il est actuellement assistant coach des Defensive Backs à Carolina). Les miracles courent de père en fils dans la famille.

La défaite 38-8 contre Arizona en Week 16. Green Bay attendait ce test à l’extérieur pour connaître leur vrai niveau… le résultat a été terrible : la ligne offensive décimée par les blessures n’a jamais fait le poids et les Cardinals ont exp(l)osé toutes les failles des Packers avec notamment 8 sacks et 5 ballons perdus.

Les deux derniers drives contre Arizona en Divisional Round. Etant donné la saison de Green Bay, était-ce surprenant de la voir se finir sur une nouvelle défaite cruelle en prolongation à Arizona grâce à une action d’éclat de Larry Fitzgerald alors que pourtant les Packers avaient miraculeusement forcé ladite prolongation grâce à une 4e&20 ET une Hail Mary converties par le favori des fans Jeff Janis ?

 

Les besoins

 

Principalement Inside Linebacker en défense, et un Defensive Lineman à un moment car on n’a jamais assez de gros. En attaque il faudrait un vrai TE playmaker. Enfin, un peu de compétition pour le Punter Tim Masthay ne serait pas de trop.

 

Le futur

 

Domicile : Chicago, Detroit, Minnesota, Dallas, NY Giants, Houston, Indianapolis, Seattle.
Extérieur : Chicago, Detroit, Minnesota, Philadelphie, Washington, Jacksonville, Tennessee, Atlanta.
Record cumulé en 2015 : 117-139 (0.457, 32e).

Il en fallait un, le voici : le calendrier le plus facile, mais il y aura de sacrées affiches à Lambeau avec la NFC North (c’était la première fois que GB perdait à domicile contre tous les autres depuis 1991), Dallas (qui ne refera pas 4-12), les Giants (la bête noire), Houston ET Indy (les deux meilleures équipes d’AFC South) et Seattle.