Gameday : Wild Card Round

Gameday 2015

 

Sommaire

 

Kansas City Chiefs @ Houston Texans
Pittsburgh Steelers @ Cincinnati Bengals
Seattle Seahawks @ Minnesota Vikings
Green Bay Packers @ Washington Redskins

 

#5 Kansas City Chiefs @ #4 Houston Texans

 

Auteur Supychou
Date et Heure Française Samedi 9 Janvier, 22:35
Lieu NRG Stadium
Titre Gloire aux défenses
Prévision Météo Stade couvert

 

Nous y voilà ! Les Playoffs sont là, et ce premier match s’annonce déjà palpitant. D’un côté, on retrouve des Kansas City Chiefs en feu et ayant aligné 10 victoires consécutives après un départ horrible (1-5 => 11-5). De l’autre, on retrouve des Houston Texans eux aussi en plein forme (7 victoires sur les 9 derniers matchs) avec notamment la meilleure défense de NFL sur cette période. Hasard du destin, ces 2 équipes se sont rencontrées en Week 1 (victoire des Chiefs), ce qui veut dire qu’un club va finir sa saison contre l’équipe face à laquelle il l’a débutée il y a 4 mois.

http://a.espncdn.com/combiner/i?img=%2Fphoto%2F2015%2F0913%2Fwatt_r8471_1296x729_16-9.jpg&w=570Si une équipe arrive avec le plein de confiance, c’est bien les Chiefs. Outre leur forme du moment, leur attaque fonctionne à merveille sans avoir pour autant de superstar. Préjudice ou avantage ? On risque de le savoir rapidement. Tout d’abord parce qu’Alex Smith et son O-Line délabrée (45 sacks concédés avec l’absence du C Mitch Morse pour accentuer le problème) vont avoir fort à faire face au pass-rush adverse (5e de NFL) composé d’un duo qui fait des misères à n’importe qui : J.J. Watt et Whitney Mercilus (respectivement 17.5 sacks et 12 sacks).

Fort heureusement pour le QB, il commence à avoir l’habitude et devrait une nouvelle fois chercher son WR1 Jeremy Maclin à foison (1088y, 8 TDs), en abusant des passes courtes. Et pour le peu de fois où il aura un peu plus de temps pour lancer, son TE Travis Kelce s’occupera de gagner du terrain comme il aime (875y, 5 TDs). Mais pour parvenir à trouver ces joueurs (ou même l’autre WR Albert Wilson), il faudra déjà réussir à passer cette secondary impitoyable (3e de NFL) où Johnathan Joseph est toujours aussi difficile à passer (22 passes défendues, 1 int) et où Andre Hal capitalise chaque erreur adversaire (4 int, 1 TD).

Et si jamais l’attaque des Chiefs peine vraiment dans les airs, elle pourra essayer de se laisser porter par son RB Charcandrick West, véritable bonne surprise de l’année (848y et 5 TDs combinés)… à condition de réussir à passer un Jadeveon Clowney peut-être pas aussi dangereux qu’attendu mais excellent contre la course.

Les Texans, eux, ont un avantage non négligeable : ils jouent à domicile. Même si leur attaque ne semble pas être aussi dangereuse que celle de leur adversaire, ils ont des atouts à faire valoir. Brian Hoyer a fait une saison correcte mais devra monter en puissance s’il veut aider son équipe à aller plus loin dans ces PO ; il a été bien aidé par son OL mais cette dernière devra faire sans son pilier LT Duane Brown out pour les playoffs. Et pour y arriver, le QB a une arme (pas très) secrète mais extrêmement efficace : le WR DeAndre Hopkins, véritable monstre des airs qui attrape tout sur son passage (1521y, 11 TDs). Et si par un miracle qu’on n’a pas encore vu cette saison, il n’arrivait pas à se défaire du marquage, le duo de vétérans Nate Washington – Cecil Shorts III ne se privera pas de prendre ses responsabilités. Si et seulement si l’OL continue de tenir en bloquant l’excellent Justin Houston qui aura à coeur de rappeler qu’il est de retour.

http://www.kcchiefs.com/assets/images/imported/KC/photos/KCvsHOU-Observations-Image3.jpgPour autant, cela ne sera pas une promenade de santé pour les WRs puisque la secondary des Chiefs est très bonne (9e défense de NFL) et surtout, transforme chaque erreur de l’attaque en punition immédiate (22 ints, 3 TDs). Le rookie Marcus Peters est celui qu’il faudra surveiller de près (26 passes défendues, 8 int !!!) tandis qu’Eric Berry sera là pour gérer cette défense et continuer une année parfaite pour lui.

Là où cela pourrait coincer, c’est au niveau du jeu au sol car les Texans n’ont pas trouvé le remplaçant espéré avec un Alfred Blue qui avance mieux quand son équipe mène (3.8y par course). Cela pourrait s’avérer problématique, surtout face à une défense très bonne aussi dans ce secteur (seulement 7 TDs concédés à la course) menée par un Derrick Johnson qui mériterait d’être un peu plus reconnu à sa juste valeur.

http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/realsport-wp-offload/wp-content/uploads/2016/01/07121708/0231968001452007798_filepicker.jpgAutant dire que ce premier match va annoncer la couleur des playoffs rapidement, avec 2 équipes pas si différentes l’une de l’autre et dotées de grosses défenses. Si les Texans vont pouvoir compter sur le soutien du public, les Chiefs n’auront aucune crainte tant leur saison impressionne. Mais quand J.J. va, les Texans vont, et les Chiefs devront redoubler d’efforts pour permettre à l’attaque de s’en sortir. Peut-être pas le match le plus attendu sur le papier, mais sûrement un des plus intéressants à regarder.

A ne manquer sous aucun prétexte !

 

#6 Pittsburgh Steelers @ #3 Cincinnati Bengals

 

Auteur Supychou
Date et Heure Française Dimanche 10 Janvier, 02:15
Lieu Paul Brown Stadium
Titre Petit belle entre rivaux
Prévision Météo Pluie fine

 

Comme on se retrouve ! Il semblerait que les 2 affrontements annuels entre ces 2 équipes ne leur suffisent pas : c’est donc tout naturellement qu’ils ont décidé de se retrouver en Playoffs pour savoir qui est le meilleur (1 victoire chacun cette année). Les Pittsburgh Steelers impressionnent offensivement et font figure de véritables outsiders pour le Super Bowl, tandis que les Cincinnati Bengals s’appuieront sur leurs forces et ce qu’ils savent faire de mieux, gagner. Seul bémol, il faudra réussir à l’emporter en playoff pour la 1ère fois depuis 1991 (plus longue disette en NFL) face à une équipe habituée aux matchs couperets. Et AFC North oblige, tout peut arriver, pour notre plus grand plaisir.

Les Steelers ont un petit avantage intéressant en arrivant à ce match : ils ont déjà gagné chez les Bengals, dans ce même stade, il y a seulement quelques semaines. Et ça, psychologiquement, ça peut aider.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Antonio+Brown+Pittsburgh+Steelers+v+Cincinnati+6UwODNm7nyPl.jpgPittsburgh peut compter sur son QB qui a tout vu pour les emmener le plus loin possible. Le souci, c’est qu’il faut espérer pour eux que Ben Roethlisberger soit dans un bon jour (68% de précision) afin d’éviter d’être pénalisé à la moindre erreur (16 ints). Pour cela, il s’agira surtout à l’OL de continuer son boulot remarquable (20 sacks concédés) malgré les pertes lourdes subies cette année. Et dans ce rôle, il faudra alors réussir à contenir le duo Geno Atkins – Carlos Dunlap pouvant faire venir la pression de partout (respectivement 11 sacks et 13.5 sacks).

La bonne nouvelle pour les Steelers, c’est qu’ils disposent d’un des meilleurs corps de receveurs de NFL avec notamment le grandiose Antonio Brown, si difficile à garder (1834y, 10 TDs). Derrière lui, Martavis Bryant s’épanouit dans ce rôle de #2 et voudra prouver à Big Ben qu’il peut être régulier. Et quand on pense que c’est fini, il y en a encore ! Markus Wheaton n’est pas en reste et s’avère très important sur 3rd down tandis qu’Heath Miller reste une des cibles préférées du QB lorsqu’il faut avancer doucement mais sûrement. Autant dire que la secondary des Bengals aura fort à faire, mais ils en ont l’habitude. Même si le duo de CBs Adam Jones – Leon Hall est un des plus vieux de NFL, le talent est toujours là et donne du fil à retordre aux receveurs adverses. Alors si en plus Reggie Nelson continue sa saison parfaite en interceptant encore un peu plus (déjà 8 ints !), Big Ben et ses amis pourraient connaître de petits problèmes.

La mauvaise nouvelle pour les Steelers vient du jeu au sol où le RB1 était déjà out, mais voilà maintenant le RB2 est aussi indisponible pour le match. De quoi inquiéter Pittsburgh qui devra espérer que le duo Fitzgerald Toussaint – Jordan Todman (54y en carrière pour le 1er nommé, 4 courses cette année pour le second) réussisse à faire avancer un minimum l’attaque. Mais contre une défense forte dans ce domaine (7ème de NFL) avec un Vincent Rey qui s’est révélé comme le patron contre la course, accompagné du revenant Vontaze Burfict, cela ne sera pas une mince affaire.

Pour les Bengals, la chance vient du fait de jouer un énième match à domicile, avec cette fois-ci l’espoir de passer un tour. Et même si Andy Dalton a été très bon cette année, son absence pour le match débloquera peut-être la malédiction qui l’accompagne.

http://ama-cdn.com/sites/default/files/imagecache/superphoto/14970837.jpgDu coup, c’est bien le jeune A.J. McCarron qui tiendra les rênes de l’attaque, lui qui a montré qu’il en était capable (66% de précision) dès l’instant où il était protégé par son OL. OL qui est très bonne, mais qui devra réussir à contenir une défense au sein de laquelle le pass-rush arrive de tous les côtés, avec notamment un autre duo puissant : James Harrison et Stephon Tuitt (11.5 sacks à eux deux).

A partir de là, les Bengals ont eux aussi des armes aériennes à faire valoir. Et s’ils n’ont pas autant de cibles que leur adversaire, elles sont assez impressionnantes avec un A.J. Green qui continue tranquillement ses saisons à + de 1000y (1297y, 10 TDs soit la 5ème fois en 5 ans) et un Tyler Eifert en véritable machine à TDs (13, 2ème de NFL). Si jamais les couvertures sont bonnes du côté de Pittsburgh (on peut toujours rêver avec la 30ème défense de NFL contre la passe), Marvin Jones tirera peut-être son épingle du jeu pour voler la vedette et être le héros d’un jour. A priori, les receveurs des Bengals pourraient se faire plaisir puisque la secondary adverse fait peine à voir et serait encore plus misérable si Brandon Boykin n’était pas là ou si Mike Mitchell ne provoquait pas quelques turnovers (3 ints, 2 FF). Mais sait-on jamais, sur un malentendu, tout peut arriver, surtout entre rivaux.

L’autre bonne nouvelle pour Cincinnati, c’est que leur duo de RBs n’est pas blessé et mieux encore, il est très performant. C’est simple, les deux sont parfaitement complémentaires (+ de 700y au sol chacun) et chacun apporte sa pierre à l’édifice. Si Giovani Bernard est un peu l’homme à tout faire qui fait avancer son équipe (1200y combinés) Jeremy Hill s’occupe de scorer (11 TDs). Et c’est là que ça devient intéressant puisque Pittsburgh redevient la défense qu’on a connu contre la course (5ème de NFL), avec notamment un Cameron Heyward meilleur défenseur de son équipe, et lui aussi impitoyable contre la course.

http://a401.idata.over-blog.com/0/31/81/38/Images-Franck/Sport-US/NFL/Steelers---Bengals.jpgComme pour l’autre match du jour, cette rencontre sera un remake de matchs déjà vus cette saison. Et le vainqueur pourrait bien être celui qui arrivera à négocier le mieux possible l’attaque aérienne adverse. Les Bengals ont tout intérêt à remporter ce match de Playoffs pour vaincre enfin le signe indien. Pour les Steelers, il suffira de faire ce qu’ils font de mieux, en se reposant sur la dernière rencontre remportée entre ces 2 rivaux. Ce qui est certain, c’est que ce match sera une nouvelle fois explosif et que la haine que ces équipes ont l’une pour l’autre devrait nous donner un match de folie… et quelques échauffourées ici ou là.

 

#6 Seattle Seahawks @ #3 Minnesota Vikings

 

Auteur P.G.
Date et Heure Française Dimanche 10 Janvier, 19:05
Lieu TCF Bank Stadium
Titre Comme à l’époque du Met
Prévision Météo Ciel dégagé, < 0°C

 

Cela faisait bien longtemps que les Vikings n’avaient plus accueilli un match de playoffs dans des conditions dantesques ; depuis qu’ils ont quitté le Metropolitan Stadium en 1981 pour le Metrodome. Aujourd’hui, même si ce n’est que temporaire avec l’installation dans le nouveau stade l’année prochaine, Minnesota va renouer avec une vieille tradition crainte par tous ses adversaires à l’époque – la température s’annonce polaire. Néanmoins les visiteurs sont en terrain déjà conquis : les Seahawks vont chercher à reproduire leur large victoire 38-7 en Week 13.

http://static.nfl.com/static/content/public/pg-photo/2013/11/17/0ap2000000283242/vikings-seahawks-football-red-bryant-adrian-peterson_pg_600.jpgSans tourner autour du pot, disons de suite qu’avec le temps frigide qui s’annonce pour ce match de Wild Card, le duel numéro 1 du match sera probablement entre Christine Michael et Adrian Peterson. Avec l’absence de Marshawn Lynch qui n’est toujours pas remis de sa blessure, les Vikes semblent partir avec un avantage ; néanmoins la performance de Michael contre les Cardinals rappellent qu’on ne peut jamais sous-estimer le jeu au sol de Seattle. De l’autre côté, on devra également surveiller Jerrick McKinnon qui a resurgi en fin de saison dans un rôle double.

Les deux jeux au sol seront assistés par des OLs qui sont (largement) plus compétentes au sol qu’en protection de passe. Elles devront imposer leur volonté face à deux défenses contre la course qui auront leurs meilleurs éléments, surtout du côté de Minnesota avec les présences d’Anthony Barr et Harrison Smith, qui n’étaient pas là en Week 13 ; un doute reste pour le talentueux DT Linval Joseph. Ironiquement, le duel sera inversé en protection de passe : les DLs risquent d’avoir un gros avantage sur des OLs qui ont connu des difficultés toute la saison. Michael Bennett, Cliff Avril, Everson Griffen ou l’excellent rookie Danielle Hunter auront des occasions de mettre la pression sur les deux QBs lors de ce match, ce qui pourrait s’avérer très important, surtout pour Minnesota.

http://proplayerinsiders.com/wp-content/uploads/2016/01/Wilson-Seahawks.jpgCar niveau jeu aérien, on ne peut pas dire que les deux équipes soient dans la même catégorie ; c’est là que se situe la différence majeure : d’un côté on a un Russell Wilson inarrêtable qui est devenu le premier QB à 4000+ yards + 30 TDs + 500+ yards au sol dans une saison, et de l’autre on a un Teddy Bridgewater certes propre, mais qui est loin d’avoir la même explosivité dans son jeu (que ce soit avec son bras ou avec ses jambes). Il faut dire également que les armes ne sont pas les mêmes : là où Ponsurleau ne peut se reposer que sur Stefon Diggs ou Kyle Rudolph, Wilson peut choisir Doug Baldwin, Jermaine Kearse ou Tyler Lockett, tout ce beau monde affichant une rapidité redoutable. Et même si l’arrière-garde des Vikes peut se targuer d’avoir des éléments de qualité comme Xavier Rhodes ou le vétéran Terence Newman, il y a un risque que cela fasse trop peu contre l’armada offensive adverse, surtout quand le rapport de force semble également désavantageux en face entre les cibles de Minnesota et la Legion Of Boom. D’où l’importance accrue du pass-rush des Vikes.

Dernier détail qui peut avoir son importance : Bridgewater a toujours été critiqué sur la taille de ses mains qui sont petites pour un QB contrairement à celles de Wilson, et cela pourrait avoir une influence en température très basse sur la saisie du ballon.

http://www.rantsports.com/nfl/files/2012/11/Vikings-Lose-to-Seahawks.jpgLes Vikes vont absolument avoir besoin de maintenir le match sur un score serré, car si jamais cela se déroule comme en Week 13, avec le score grandissant AP va être sorti de la rencontre et Minnesota n’a pas la puissance offensive aérienne pour mener des retours. La défense devra être opportuniste et voler des ballons pour aider à la tâche, ce qui n’est pas impossible avec le talent dans l’escouade. Seattle reste logiquement favori vu leur série actuelle, et les locaux devront faire un match ultra-sérieux des deux côtés du ballon pour l’emporter… mais ils en sont capables.

 

#5 Green Bay Packers @ #4 Washington Redskins

 

Auteur P.G.
Date et Heure Française Dimanche 10 Janvier, 22:40
Lieu FedEx Field
Titre Qui est vraiment favori ?
Prévision Météo Ciel dégagé

 

On s’imagine qu’avec une équipe née en 1920 et l’autre en 1932, elles ont dû se croiser plus d’une fois en playoffs… eh bien c’est seulement la deuxième fois : la première était une victoire de Washington 16-3 en Divisional Round 1972 ; les Reds sont allés jusqu’au Super Bowl perdre contre la fameuse saison parfaite des Dolphins. C’était une éclaircie dans une décade noire pour les Packers, bien loin de ce qu’ils connaissent aujourd’hui… même s’ils n’arrivent sûrement pas à FedEx en favoris contre des Redskins sur une belle série.

http://www.gannett-cdn.com/-mm-/f4bd4716c00a5fb5367eff55ba94d6d38ccc6b17/c=22-183-2882-2333&r=x404&c=534x401/local/-/media/USATODAY/None/2014/09/23/1411503496000-USP-NFL-Washington-Redskins-at-Philadelphia-Eagle.jpgEn effet, on croirait presque que les rôles se sont inversés entre les deux équipes, surtout au niveau des deux Quarterbacks : Kirk Cousins est le leader qui enchaîne les prestations remarquables avec une attaque aérienne de feu, et Aaron Rodgers est le joueur qui lutte pour faire avancer un machine enrayée à tous les niveaux. Depuis son fameux You Like That ? le QB des Reds arrose à tout va et semble avoir réglé son problème de turnovers : 20 TDs et 3 INTs seulement. Il dispose d’une vraie armada avec DeSean Jackson, Pierre Garçon, Jamison Crowder, le TE Jordan Reed et quelques apparitions de Ryan Grant. Pas besoin d’argumenter : cela ressemble beaucoup à l’époque Jennings-Jones-Nelson-Cobb-Finley des Packers. Et cette époque semble loin pour les Green&Gold : Finley ne rejoue plus, Jennings est parti, Nelson est sur IR, Jones un peu plus vieux et Cobb se démène mais n’est pas un #1. A la place, Richard Rodgers fait son maximum, Davante Adams manque cruellement de confiance et Ty Montgomery est sur IR.

Cela nous promet une rencontre plutôt animée au niveau du jeu aérien, car si les Reds semblent avoir l’attaque la plus prolifique, les Packers ont une arrière-garde qui veille au grain ; le seul problème est cette absence de Sam Shields, le CB#1, et même si les rookies Damarious Randall et Quinten Rollins font une bonne saison, Casey Hayward et Micah Hyde vont devoir faire une grosse part du boulot (avec un bon Ha-Ha Clinton-Dix derrière) pour contenir tous les armes à la réception. De l’autre, côté, Washington a également perdu son meilleur DB, Chris Culliver, en Novembre, mais Bashaud Breeland est un joueur sous-estimé ; par contre Will Blackmon et le rookie Quinton Dunbar restent plus faiblard, sans compter le jeu des Safeties qui va devoir faire sans le prometteur rookie Kyshoen Jarrett, pourrait faire sans Dashon Goldson et avec un DeAngelo Hall obligé d’aider.

Tout cela pourrait donc rendre très importantes les batailles entre les deux lignes ; là aussi le rapport est inversé depuis l’année dernière, avec une unité des Redskins qui fait un bon travail dans l’ensemble (quoique surtout en protection) contre une unité des Packers qui a été décimée par les blessures et qui risque encore de se passer de son Left Tackle. Cela veut dire que Ryan Kerrigan, Trent Murphy ou Preston Smith pourraient avoir des opportunités dans le pass-rush, alors que Julius Peppers ou Mike Daniels devront travailler plus dur pour mettre la pression sur Cousins.

http://allgbp.com/wp-content/uploads/2013/09/EddieLacyvsRedskins.jpgEnfin, le jeu au sol a été en dents de scie des deux côtés pendant la saison, entre Alfred Morris et le duo Eddie Lacy – James Starks. Pour être plus précis, la résurgence de Cousins est aussi à cause d’un jeu au sol déclinant, alors que Rodgers n’a jamais pu vraiment s’appuyer sur quelque chose de solide et constant à la course. Cela pourrait changer pour cette rencontre : les deux défenses au sol ne sont pas le fort des deux équipes, même si on les a vues faire de belles performances de-ci de-là. Les deux lignes de Linebackers sont notamment à la peine, et ce même avec le replacement de Clay Matthews qui n’a néanmoins pas le même impact qu’en OLB, ou l’acquisition de Mason Foster à Washington. Si jamais les coureurs évitent le coeur des DLs où Chris Baker et B.J. Raji sont présents, alors tout est possible.

Alors, que penser de ce match ? C’est cela qui est si intrigant : si on se base sur les séries, les Reds sont bien mieux en ce moment et ont l’avantage du terrain ; leur attaque aérienne de feu devrait pouvoir faire mal aux Packers, et la défense profiter d’une attaque de GB anémique. Mais de l’autre côté, les Reds ont eu un des calendriers les plus faciles (30e) et les Packs un des plus difficiles (6e) avec tout un tas de grosses défenses, et Washington n’a pas une grosse défense ; cela pourrait mener au réveil du lion qui dort… s’il a encore des griffes et des crocs.

http://mymindonsports.com/wp-content/uploads/2016/01/Redskins_Rodgers.jpgL’attaque de GB se réveillera-t-elle ? Cousins retombera-t-il dans ses travers ou continuera-t-il sa série ? Quel jeu de course va-t-il réussir le mieux à aider son QB ? Le pass-rush détient-il les clés du match ? Autant de questions qui rendent la dernière rencontre de Wild Card si palpitante.