Midseason Review 2015-2016 : Back to the South Future

Back To The NFL Future
Poursuite de nos voyages dans le temps dans la DeLorean avec les divisions South.

 

AFC SOUTH

 

1. INDIANAPOLIS COLTS (3-5)

500-Colts

LE PASSÉ (1985)

 

Après être partis comme des voleurs de Baltimore pour Indianapolis, les Colts ne s’améliorent pas : la magie des années 1970s est maintenant bien loin et l’équipe a perdu son QB du futur quand le choix de draft #1 de 1983, John Elway, a refusé de jouer pour eux. Le jeu des chaises musicales à tous les postes importants donne une saison à 5-11 qui ne présage rien de bon pour le futur.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Visiblement le virus est passé d’une division South à l’autre pendant l’offseason ; c’est désormais l’AFC South qui rame pour produire une équipe de qualité et qui pourrait bien fournir un champion au record négatif. Malgré un début de saison très inquiétant des Colts, ils restent dans le fauteuil du favori, mais non sans difficulté : la première victime en est le Coordinateur Offensif Pep Hamilton qui vient d’être débarqué. Il faut dire que l’attaque d’Indy est méconnaissable voire à la rue selon les moments. Elle a perdu 19 ballons (31e) dont 12 INTs (pire NFL) d’un Andrew Luck complètement aux abois, que ce soit à cause de ses blessures, du playcall ou du fait qu’il est trop habitué à tout faire tout seul. Au moins Frank Gore est une bonne signature contrairement à Dédé ou Todd Herremans qui ont été soit transparents soit blessés… soit les deux ; T.Y. Hilton reste la meilleure cible offensive.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Cincinnati+Bengals+v+Indianapolis+Colts+5DHxgA6vC45l.jpgAu niveau de la défense, il y a également à redire, mais elle se comporte un peu mieux que l’attaque. Les principales raisons ont des noms que vous connaissez sûrement : Jerrell Freeman, Trent Cole (une autre bonne signature), Vontae Davis, Mike Adams… et un que vous allez apprendre à découvrir : le rookie Henry Anderson. Les départs de Ricky Jean-François et surtout de Cory Redding ont fait du mal sur la DL, et Anderson ne peut boucher les trous tout seul, mais il fait son maximum et promet pour la suite (comme son compère David Parry). Néanmoins, ça reste trop juste : le pass-rush continue d’être beaucoup trop faible (12 sacks, 27e) et la couverture tombe en qualité dès qu’on sort du giron de Vontae ; D’Qwell Jackson commence également vraiment à baisser de pied. Au final, la défense tient tant qu’elle peut et réussit même quelques INTs (8) mais les Colts sont derniers en turnover ratio (-9).

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Denver (7-0), BYE, @Atlanta (6-2), Tampa Bay (3-4), @Pittsburgh (4-4), @Jacksonville (2-5), Houston (3-5), @Miami (3-4), Tennessee (1-6).

Record cumulé : 29-30 (0.492, 20e).

Denver, BYE, @Atlanta. La bye week ne sera pas de trop pour remettre les têtes à l’endroit, mais les augures ne sont pas bons pour Indy.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

La légende parle de l’âme d’un jeune homme courageux et valeureux, Andrew, qui aurait été enfermée dans un ballon de football enterré dans un lieu interdit nommé le Dôme de Lucasoil. Le problème est que depuis quelques années le site est maudit, protégé par de terribles sortilèges comme la Lamentation d’Irsay ou le Cataclysme de Grigson, qui rendraient fou le plus sain des hommes. Certains disent qu’un ermite du nom de Pagano détiendrait la solution, mais il balance des rochers sur quiconque lui en parle. Depuis personne n’ose aller vérifier si la légende est vraie, de peur de finir en ermite aussi.

 

2. HOUSTON TEXANS (3-5)

500-Texans

LE PASSÉ (1985)

 

Aucun, les Titans étant les anciens Oilers de Houston.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Après tous les discours de Bill O’Brien dans Hard Knocks, il est sûr que la moitié de saison de Houston tombe plutôt à plat. Entre les atermoiements au poste de Quarterback pour finir par renvoyer Ryan Mallett après des mauvaises performances et un vol raté (!!), l’attente du retour d’Arian Foster qui se blesse gravement quasiment aussitôt et la défense qui prend des valises en première mi-temps, ça n’aide pas. Pourtant, Brian Hoyer n’est pas mauvais si on ne lui demande pas de gagner le match à lui tout seul, l’OL fait un bon job en protection, DeAndre Hopkins continue son évolution vers un des meilleurs receveurs de la ligue, J.J. Watt… wattise, Whitney Mercilus se réveille, quand Jadeveon Clowney est sur le terrain il a un impact et on ne peut pas dire que les arrières soient terribles.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Tennessee+Titans+v+Houston+Texans+KShgTAtY4Bdl.jpgMais tout ça manque cruellement de liant et de cohérence dans l’ensemble. Il manque l’émergence d’une ou deux armes potables aux côtés de Dédédé ; Cecil Shorts aurait dû en être une mais on reste sur notre faim, et il y a toujours un problème de performances chez les Tight Ends. La perte de Foster ne va rien faire pour améliorer le jeu au sol, avec notamment une OL qui n’a pas assez de poids. La ligne de Linebackers n’est pas assez régulière, comme les arrières ; si Johnathan Joseph et Kareem Jackson restent des joueurs de qualité, ils ne sont pas les tauliers habituels. Kevin Johnson apprend à la dure, et les Safeties Quintin Demps – Rahim Moore sont sympa… mais sans plus. Il manque quelque chose à cette équipe pour former un ensemble plus homogène et de meilleur qualité. Est-ce un simple problème de QB ? C’est un des plus gros problèmes de l’équipe, oui, mais pas seulement.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

BYE, @Cincinnati (7-0), NY Jets (4-3), New Orleans (4-4), @Buffalo (3-4), New England (7-0), @Indianapolis (3-5), @Tennessee (1-6), Jacksonville (2-5).

Record cumulé : 31-27 (0.534, 7e).

Cincy et NE restant au programme suffisent à contrebalancer la faiblesse de l’AFC South, mais voilà ce qui est le plus hallucinant : avec Indy recevant Denver et Houston en bye week, les Texans, ceux qui ont explosé par deux fois contre Atlanta (48-21) et Miami (44-26) avec des premières mi-temps miteuses… pourraient être en tête de l’AFC South après la Week 9.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Houston Watts, qui jouent désormais au Watt Stadium, le fameux stade avec la statue de Watt devant, font une saison watte de watts victoires et watts défaites. Coachés par le Head Watt Watt et grâce à une watte très watte, les Watts wattent en watt, grâce au QB Watt, au coureur Watt ; n’oublions pas non plus la watt qui watte, wattée par le DE Watt (mais pas LE Watt évidemment, son fils), le LB Watt et le CB Watt. Watt watt wattent les watts, alors que watt watt watt. Watt.

 

3. JACKSONVILLE JAGUARS (2-5)

500-Jaguars-2

LE PASSÉ (1985)

 

Aucun. Il faudra attendre encore 4 ans avant que le groupe Touchdown! Jacksonville ne soit fondé, et 6 avant que la NFL n’annonce un nouveau plan d’extension.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Allen+Hurns+Allen+Robinson+Miami+Dolphins+qtfW4_gFSDJl.jpgCes bons vieux Jaguars ? Ce qui est assez terrible, c’est de voir que l’équipe est encore au fond de la ligue alors qu’on sent que le talent est là à plusieurs endroits. Certes ils n’ont pas été aidés au début de la saison : la blessure de Brandon Linder (leur meilleur OL) a été très préjudiciable à l’unité, et la suspension de Sen’Derrick Marks n’a pas aidé la DL non plus. Du côté offensif, pourtant, quelques signes positifs émergent : Blake Bortles progresse vraiment dans son jeu avec l’aide des Allen Receveurs (Hurns et Robinson) qui font une vraie belle moitié de saison ; de plus, après un démarrage compliqué, T.J. Yeldon semble trouver son rythme récemment au sol. Cependant, Bortles n’a pas encore réglé son problème d’INTs, l’OL reste en-dessous de la moyenne en général, et les Tight Ends n’ont pas apporté, Julius Thomas et ses blessures en tête.

En défense, les points positifs sont plutôt du côté des Linebackers contre le jeu au sol : le retour de Paul Posluszny aux côtés de la révélation Telvin Smith et du Free Agent Dan Skuta a été salvateur. Mais pour le reste, il y a pas mal à redire. L’absence de Marks a été assez compliquée à gérer pour la DL, et le pass-rush est bien trop insuffisant de la part notamment de Chris Clemons. De ce fait, cela expose une couverture qui n’est pas catastrophique mais qui a besoin qu’on la soutienne : Aaron Colvin et Davon House font un travail plutôt acceptable, mais tout le reste, que ce soit les Linebackers ou les arrières, sont encore trop tendres. Même si on sent du talent ici ou là, le manque de soutien général empêche l’équipe de se sortir de l’ornière, et ça dure depuis (trop) longtemps.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@NY Jets (4-3), @Baltimore (2-6), Tennessee (1-6), San Diego (2-6), @Tennessee (1-6), Indianapolis (3-5), Atlanta (6-2), @New Orleans (4-4), @Houston (3-5).

Record cumulé : 26-43 (0.377, 32e).

Il faut bien qu’une équipe ait le calendrier le plus facile, c’est pour Jacksonville avec deux équipes au record positif et un à l’équilibre.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Depuis que Shahid Khan a implanté ses poils de moustache aux joueurs, on n’arrête plus les London Jaguars (évidemment ce sont eux qui sont allés à Londres, qui d’autre ?). Ils finissent 11-5 et vont en playoffs même s’ils n’accèdent pas au Super Bowl. Détail intriguant : non seulement tous les joueurs ont des moustaches dignes de Khan lui-même, mais telle la chevelure de Samson, plus elles poussent, plus ils sont talentueux. La photo d’équipe des prochains Jaguars champions risquent de ressembler à celle d’une équipe de 1920.

 

4. TENNESSEE TITANS (1-6)

500-Titans

LE PASSÉ (1985)

 

Les Oilers de Houston sont dans une période noire qui les voit écumer les bas-fonds de la NFL depuis plusieurs années. Néanmoins, s’ils terminent à 5-11 cette année-là, les pièces se mettent en place pour le futur : Jerry Glanville reprend l’équipe en cours d’année et l’attaque contient trois futurs HOFers – le QB Warren Moon et les OLs Mike Munchak & Bruce Matthews.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Merci aux Titans d’avoir décidé de renvoyer Ken Whisenhunt avant la publication du Midseason Review, je n’aurais pas l’air stupide à demander s’il est l’homme de la situation pour redresser la… situation. Pour autant, cette décision, seulement 23 matchs après sa nomination et seulement 5 avec le « QB du futur » Marcus Mariota titulaire, fait quand même penser à un mouvement désespéré de la franchise. Il faut dire que l’attaque est assez atroce et seule celle des 49ers a fait pire en yards par match cette saison. Le rookie a montré de très bonnes choses pour ses débuts, mais comme Jake Locker il est derrière une OL courant d’air incapable de bloquer quelqu’un, et ce même si Taylor Lewan sera important pour l’avenir. Delanie Walker reste la meilleure arme offensive, sans un vrai joueur dominateur au poste de receveur, et le jeu au sol rame pour avancer.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Marcus+Mariota+Buffalo+Bills+v+Tennessee+Titans+DImu1UDFQJcl.jpgLe jeu au sol est également le problème de la défense, qui a beaucoup de mal à stopper les coureurs adverses de manière assez régulière. C’est dommage, car au niveau de la défense contre la passe les Titans se défendent très bien : le monstre Jurrell Casey fait un dégât impressionnant dans les OLs adverses avec son compère Karl Klug, alors que le duo de pass-rushers Derrick Morgan-Brian Orakpo complète derrière. Même s’il n’y a aucune superstar dans l’arrière-garde (même Jason McCourty semble ralentir un peu), cela permet à Tennessee de limiter la progression adverse par les airs avec Da’Norris Searcy en patron. On peut cependant se poser la question de ce qui se passerait si le pass-rush n’était pas aussi efficace.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@New Orleans (4-4), Carolina (7-0), @Jacksonville (2-5), Oakland (4-3), Jacksonville (2-5), @NY Jets (4-3), @New England (7-0), Houston (3-5), @Indianapolis (3-5).

Record cumulé : 36-30 (0.545, 6e).

Les Titans ne jouent plus grand-chose à part la fierté personnelle, et vu les réactions des joueurs ils pourraient l’avoir mauvaise que « Whiz » ait été renvoyé. Et avec le 6e pire calendrier à venir ?

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Titans continuent d’aligner les saisons décevantes. 2045 ne déroge pas à la règle. Les Titans continuent d’aligner les OLs passoires. 2045 ne déroge pas à la règle. Les Titans continuent d’enterrer leurs Quarterbacks choisis au premier tour de la draft trois ans plus tard. 2045 ne déroge pas à la règle. Actuellement le mur construit à côté de Nissan Stadium contient huit noms de QBs tombés au combat (Locker, Mariota et leurs suivants) et attend impatiemment celui du neuvième, drafté en 2043 et qui devrait donc disparaître l’année prochaine. C’est réglé comme du papier à musique (country, on est à Nashville après tout).

 

NFC SOUTH

 

1. CAROLINA PANTHERS (7-0)

500-Panthers

LE PASSÉ (1985)

 

Les Panthers ne sont même pas encore un embryon d’idées dans la tête de Jerry Richardson car les Hornets de la NBA ne sont pas encore arrivés à Charlotte (ce qui lui donnera l’envie de faire venir la NFL).

 

LE PRÉSENT (2015)

 

L’OL n’a pas eu à trouver son rythme, la défense n’a pas eu à apprendre à vivre sans Greg Hardy, et Cam Newton n’a pas eu à survivre sur une cheville en bois. Le résultat ? Même avec un Kelvin Benjamin sur IR et des questions sur le jeu de passe, les Panthers ont les armes suffisantes à côté pour être 7-0 pour la première fois de leur existence. Ce n’est pas si surprenant : ils ont bâti sur la deuxième partie de saison 2014. Certes, on ne tombe pas par terre en voyant Corey Brown, Ted Ginn ou Jerricho Cotchery, et le poste de Tackle reste un peu limite, mais 1) l’OL fait un bon boulot au sol, permettant à Jonathan Stewart, Mike Tolbert et Cam lui-même d’avancer et 2) l’OL fait un bon travail en protection et les receveurs font leur maximum pour entourer Greg Olsen et donner un semblant d’attaque aérienne. Le jeu de course reste néanmoins l’arme #1 : les Panthers mènent la ligue avec 144 yards par match.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Josh+Norman+Indianapolis+Colts+v+Carolina+jCv7OkR32Zbl.jpgBien entendu, ce 7-0 serait impossible sans une défense redoutable, ce qui est le cas… contre la passe. En effet, on reste encore sceptique au sol, ce qui est le cas depuis que Hardy est parti : malgré un duo Luke Kuechly – Thomas Davis toujours dominateur, on sent que le front-7 a un peu moins d’impact que d’ordinaire. Cela peut aussi s’expliquer par un Charles Johnson trop peu disponible, ce qui a aussi une influence sur un pass-rush moins efficace. Néanmoins, cela a permis à Kawann Short de confirmer en devenant la star de la DL cette année, au même titre que Josh Norman chez les arrières ; il devient un vrai shutdown corner, alors que Peanut Tillman et Roman Harper apportent leur expérience.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Green Bay (6-1), @Tennessee (1-6), Washington (3-4), @Dallas (2-5), @New Orleans (4-4), Atlanta (6-2), @NY Giants (4-4), @Atlanta (6-2), Tampa Bay (3-4).

Record cumulé : 35-32 (0.522, 13e).

Beaucoup de beaux duels en perspective pour Carolina : le duel contre Green Bay pourrait être crucial pour l’avantage du terrain en NFC, et le double duel contre Atlanta devrait décider du titre de division.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

La saison 2015 a été une révélation pour les Panthers, et les effets se ressentent jusqu’en 2045 : Carolina est la seule équipe qui joue comme on jouait en… 1945. Au diable les receveurs, les Cats ressortent la bonne vieille Wing-T à l’ancienne avec des coureurs de partout, et gagnent des matchs avec 5 TDs au sol et une défense de fer. Ils portent de nouveau des casques en cuir et interpellent l’arbitre avec des diantre, palsembleu et autre vertugadin. Avec un peu de chance l’équipe pourra bientôt avoir son propre avion pour se rendre aux matchs, parce que 4000 bornes en bus, c’est long.

 

2. ATLANTA FALCONS (6-2)

500-Falcons

LE PASSÉ (1985)

 

Atlanta alterne le bon et le moins bon dans le début des années 1980 sous Dan Henning, et la saison 1985 est plutôt à ranger dans les moins bonnes : c’est un deuxième record de 4-12 consécutif avec une équipe sans énormément de talent à part le coureur Gerald Riggs.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

La première impression quand on regarde le record, c’est de se dire que la période de vaches maigres qui a eu raison de Mike Smith est terminée, et que Dan Quinn est parvenu à faire revenir les Falcons à leur meilleur niveau. En attaque, c’est certainement le cas, avec plusieurs bonnes nouvelles. La première est que l’OL semble continuer sur la fin de saison 2014 et constitue un groupe très solide au sol et adéquat en protection ; Jake Matthews par exemple commence vraiment à prendre ses marques. Par effet domino, ce bon travail à la course, assisté par l’excellent Fullback Patrick DiMarco, bénéficie grandement à Devonta Freeman qui explose cette saison (9 TDs déjà !). L’acquisition de Jacob Tamme est sympathique, Julio Jones continue d’être Julio Jones, et même avec un Roddy White moins présent (un point négatif), l’attaque menée par Matt Ryan est équilibrée et dangereuse.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Devonta+Freeman+Atlanta+Falcons+v+Tennessee+A7Ylmni1w8Cl.jpgEn défense il y a également eu du progrès (c’est là qu’on attendait Quinn), mais il y a encore du travail. La défense au sol est meilleure, grâce à une rotation sur la DL qui fait un travail acceptable. Derrière, les Linebackers comme Paul Worrilow et Justin Durant (bonne acquisition) complètent le travail, ce qui donne un front-7 assez intéressant ; même si on ne va pas tomber de sa chaise, c’est déjà bien mieux que l’année dernière. Néanmoins, le double problème de pass-rush et de couverture persiste et signe : malgré la draft de Vic Beasley, la pression est toujours bien trop faible sur le QB adverse (10 sacks, 31e), et malgré une petite amélioration des arrières, Desmond Trufant continue d’être l’unique star.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@San Francisco (2-6), BYE, Indianapolis (3-5), Minnesota (5-2), @Tampa Bay (3-4), @Carolina (7-0), @Jacksonville (2-5), Carolina (7-0), New Orleans (4-4).

Record cumulé : 33-26 (0.559, 4e).

Bien sûr, la double confrontation contre Carolina sera importante pour le titre de division, mais Atlanta peut aussi entourer le match contre Minnesota : si aucun des deux ne chute trop en route et ne laisse revenir des clubs de NFC East et West, il est très possible que cette rencontre soit décisive pour l’ordre des seeds en playoffs.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Falcons font une bonne saison mais se font éliminer au premier tour des playoffs.

*Hem* Voilà voilà.

Vous avez remarqué comme rien d’extraordinaire ne se passe vraiment chez les Falcons ? Les bizarreries genre Michael Vick emprisonné ou Bobby Petrino qui lâche l’équipe au bout de 15 matchs n’arrivent vraiment pas tous les ans.

 

3. NEW ORLEANS SAINTS (4-4)

500-Saints

LE PASSÉ (1985)

 

Une année vraiment particulière pour la franchise de Louisiane qui est tour à tour entraînée par un Head Coach… puis son fils. Wade Phillips succède à son père Bum quand celui-ci est débarqué au milieu de la saison ; il n’est pas parvenu à faire ce que l’organisation attend depuis ses débuts en 1967 : poster un record positif. New Orleans termine à 5-11 et seul le futur HOFer LB Rickey Jackson semble surnager.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Pendant un moment on a cru qu’on était en train de voir des Saints inconnus jusque là, non seulement apathiques en défense mais aussi en attaque. D’un seul coup l’attaque est revenue et on est retourné à la « bonne vieille formule » des Saints ces dernières années (hors 2013) avec Drew Brees dans le rôle du canonnier, une OL sympa sans plus en protection de passe et bien meilleure au sol, Mark Ingram dans le rôle du cavaleur, Brandin Cooks dans le rôle de la fusée, Willie Snead dans le rôle de la cible secondaire et Benjamin Watson dans le rôle de… Jimmy Graham ? Eh oui, le Tight End s’est de plus en plus installé dans sa fonction, et s’il est difficile de remplacer Graham échangé à Seattle, il fait le boulot. C’est une attaque un peu new look, mais on dirait que tout cela se met enfin place. Seul bémol, elle commet un peu trop de pertes de balle (13, 7e).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Benjamin+Watson+New+Orleans+Saints+v+Philadelphia+6U5dtESmxSGl.jpgC’est en défense que les choses se gâtent… mais peut-être peuvent-elles s’améliorer dans le futur, car il y a une raison à certains des manques. Tout d’abord, les points positifs : Cameron Jordan continue de mettre la pression sur les QBs adverses, la signature de Kevin WIlliams a été intéressante, et Delvin Breaux a explosé au poste de Cornerback. Mais le positif s’arrête là : les Saints n’ont pas trouvé le remplaçant de Junior Galette pour complémenter Jordan, Brandon Browner est un four et continue d’être une vraie machine à pénalité (déjà 14 !!!), et la ligne de Linebackers n’est pas assez solide. L’espoir d’amélioration dont je parlais, c’est le fait que deux des trois LBs sont rookies : Stephon Anthony et Hau’oli Kikaha apprennent sur le tas et ont fait quelques bonnes choses. Heureusement que la défense est bonne pour provoquer des fumbles (8) pour compenser un peu.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Tennessee (1-6), @Washington (3-4), BYE, @Houston (3-5), Carolina (7-0), @Tampa Bay (3-4), Detroit (1-7), Jacksonville (2-5), @Atlanta (6-2).

Record cumulé : 26-33 (0.441, 29e).

Les Saints ont un avantage, avoir battu Atlanta au match aller, et on se dit qu’il n’y a que par là qu’ils pourraient accéder aux playoffs. Mais pour cela la défense va devoir élever le niveau, car prendre 49 points contre les Giants n’est pas vraiment la meilleure manière d’y arriver.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Devils de New Orleans continuent leur folle remontée grâce à leur Head Coach Bel Zébub, leur QB Luc Ifer et la défense intraitable menée par le LB Bel Phégor. Il faut dire que l’équipe s’est lentement désagrégée jusqu’à toucher le fond en 2034 en devenant la première équipe à réussir un record négatif sur une saison… négatif comme dans -2-18 (on se demande encore comment ils ont fait pour avoir un nombre de victoires inférieur à 0). Aucune preuve n’a été découverte, mais on subodore qu’ils auraient fait quelque pacte avec le Diable pour revenir au premier plan. Une intuition, comme ça.

 

4. TAMPA BAY BUCCANEERS (3-4)

500-Buccaneers

LE PASSÉ (1985)

 

Les fans de Tampa Bay ont l’impression d’être retombés en enfer : la période d’embellie suivant le démarrage catastrophique de la franchise est terminée, et Hugh Culverhouse se met le public à dos en « forçant » le chouchou QB Doug Williams à partir sur fond de racisme latent. C’est un jeune chien fou, un certain Steve Young qui se retrouve titularisé lorsque le vétéran Steve DeBerg ne donne pas satisfaction, mais l’inexpérience de Young et la mauvaise qualité de l’équipe mènent Tampa à un terrible 2-14.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Les Buccaneers ont déjà plus de victoires en 7 matchs que l’année dernière en 16. Quid ? Ils sont déjà un peu meilleurs en attaque. L’OL est un peu plus stable ; le seul grand changement a été une mise sur le banc d’Evan Smith pour Joe Hawley. Elle n’est pas devenue monstrueuse pour autant, mais plus cohérente en tout cas. Deuxième facteur, on a retrouvé Doug Martin qui est bien épaulé par Charles Sims ; le jeu au sol va bien mieux. Ce sont deux éléments qui font leur petite différence quand on a un jeu aérien qui doit attendre que le rookie Jameis Winston fasse ses preuves, même avec Vincent Jackson et Mike Evans. On attend également de voir le développement d’Austin Seferian-Jenkins trop souvent blessé, donc il reste beaucoup à faire… mais on est déjà au-dessus de ce qui se faisait l’année dernière.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Jameis+Winston+Tampa+Bay+Buccaneers+v+Atlanta+g4kuSr9jVtPl.jpgDéfensivement, il y a régression, surtout au niveau des Linebackers. On a du mal à retrouver le duo Lavonte David – David Lansanah de l’année dernière, alors que fort logiquement le rookie Kwon Alexander apprend le métier de Middle Linebacker à la dure. La DL n’est pas mauvaise dans l’ensemble avec Gerald McCoy en son sein : elle sait mettre la pression et fait le travail au sol, néanmoins les Bucs n’ont toujours pas réussi à remplacer Michael Bennett (et la mise sur IR de Clinton McDonald risque de ne pas aider). Le vrai problème est au niveau des arrières : on ne reconnaît plus vraiment Alterraun Verner, et comme il était le meilleur élément, ça vous donne une idée du reste ; les receveurs adverses ont bien trop de liberté. Cela explique les 4 maigres INTs ; heureusement que la défense arrache 9 fumbles (top NFL) pour compenser.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

NY Giants (4-4), Dallas (2-5), @Philadelphie (3-4), @Indianapolis (3-5), Atlanta (6-2), New Orleans (4-4), @Saint-Louis (4-3), Chicago (2-5), @Carolina (7-0).

Record cumulé : 35-32 (0.522, 13e).

Ce calendrier a l’air plus vicieux que son rang. La NFC East en pleine bagarre, Indy aux abois chez eux, Atlanta et Carolina, Saint-Louis chez eux, NO qui se réveille, Chicago pour le Lovie Bowl II

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Buccaneers continuent leur domination sur la division depuis 2031, date à laquelle le stade Raymond James est devenu la mer Raymond James ; pour rendre l’expérience de « boucanier » encore plus réaliste, les propriétaires ont décidé d’avoir non seulement le bateau pirate, mais aussi le liquide qui va autour. Une demande qui paraît plutôt loufoque, mais comme je vous rappelle que les Dauphins dirigent le monde, l’idée d’un stade rempli d’eau leur a beaucoup plu. Cela fait déjà 8-0 tous les ans à domicile pour l’équipe de Tampa pendant que les autres continuent d’apprendre à jouer avec des palmes et un tuba.