Midseason Review 2015-2016 : Back to the North Future

Back To The NFL Future
Poursuite de nos voyages dans le temps dans la DeLorean avec les divisions North.

 

AFC NORTH

 

1. CINCINNATI BENGALS (7-0)

500-Bengals

LE PASSÉ (1985)

 

Malgré une superbe attaque avec des talents comme le futur HOFer LT Anthony Muñoz, le QB Boomer Esiason ou le WR Cris Collinsworth, la défense plombe les Bengals de Sam Wyche et les empêche d’aller en playoffs. Cincinnati termine la saison 7-9 avec une différence de points de… +4.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Les Bengals sont 7-0 pour la première fois de leur existence, et on se demande si cette fois ils n’auraient pas trouvé la bonne formule. Précisons avant tout que cela commence à l’infirmerie : aucun blessé notable pendant la première moitié de la saison, et une équipe qui a toutes ses forces en présence. Et l’une d’entre elles est le Ginger Ninja ! Andy Dalton fait en effet le meilleur début de saison de sa carrière, même s’il a fait un faux pas contre Pittsburgh. Bien protégé par une excellente OL dont on ne parle probablement pas assez (9 sacks concédés), il peut distribuer à loisir entre A.J. Green et Marvin Jones ; néanmoins celui qui fait un bond considérable dans cette escouade est le sophomore Tight End Tyler Eifert qui est en train de devenir une arme redoutable. Si on rajoute le jeu de course explosif entre Giovani Bernard et Jeremy Hill, on peine à trouver une vraie faille de ce côté-ci du ballon.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Andy+Dalton+Cincinnati+Bengals+v+Pittsburgh+qbL1TQYytZEl.jpgEn défense, on a la confirmation que Geno Atkins n’était probablement pas remis de sa rupture d’ACL de 2013 pendant la saison 2014 ; il est revenu à son meilleur niveau. Le retour de Michael Johnson a fait du bien dans le pass-rush aux côtés de Carlos Dunlap… mais c’est derrière qu’on peut poser quelques réserves. L’absence de Vontaze Burfict se fait sentir chez les Linebackers : ils n’arrivent pas à trouver une vraie efficacité dans l’unité cette année. Chez les arrières, les deux principaux receveurs adverses ont tendance à faire de bons matchs ; Dre Kirkpatrick semble encore un peu juste, même si Pacman Jones et Leon Hall sont là. George Iloka fait une bonne saison, mais l’ensemble gagnerait à être plus homogène. Rien d’irréversible, mais des petites choses qui pourraient compter au final quand on va attaquer les matchs importants.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Cleveland (2-6), Houston (3-5), @Arizona (6-2), Saint-Louis (4-3), @Cleveland (2-6), Pittsburgh (4-4), @San Francisco (2-6), @Denver (7-0), Baltimore (2-6).

Record cumulé : 32-38 (0.457, 27e).

Cincy domine sa division, néanmoins vous savez comment ça marche dans l’AFC North – on ne sait jamais. Il y a également Arizona et Denver qui se présentent, ce qui n’est pas de tout repos.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Cela fait la troisième saison de suite que la franchise perd en playoffs malgré une belle saison régulière du jeune Quarterback Dandy Alton. A une autre époque tout le monde lui serait tombé dessus, mais personne n’a oublié que les Cincinnati Ginjas, à une époque, ont eu un certain autre jeune Quarterback qui a fait la même chose : Andy Dalton. Juste le meilleur joueur de tous les temps, qui, après trois défaites successives en playoffs a accumulé 13 MVPs (appelé désormais le Ginger Ninja Trophy), 8 Super Bowls dont 7 Super Bowls MVPs et réécrit le livre des records à tel point que l’organisation a été renommée en son honneur (GINger ninJAS).

 

2. PITTSBURGH STEELERS (4-4)

500-Steelers

LE PASSÉ (1985)

 

Malgré le départ de la génération dorée des années 1970, Chuck Noll maintient une équipe compétitive qui sort de trois accessions en playoffs. Mais 1985 commence vraiment à marquer l’essoufflement avec le premier record négatif de l’équipe depuis 1971 : 7-9.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Les Steelers sont parvenus à survivre bon gré mal gré aux absences sur blessure de Ben Roethlisberger et sur suspension de Le’Veon Bell, ce qui a permis à l’équipe de ne pas être trop en retard en cette première partie de saison ; pourtant Michael Vick a vraiment paru limité, mais Landry Jones a fait de son mieux, et DeAngelo Williams a été une belle solution de rechange au sol. De ce fait, quand le #7 est revenu former un des meilleurs trios offensifs de la ligue avec Bell et Antonio Brown, tout était encore jouable ; malheureusement ça n’aura pas duré longtemps, car maintenant Bell est sur IR et Pittsburgh est distancé par Cincy. L’OL a subi la perte de son Centre Maurkice Pouncey et, logiquement, son remplaçant Cody Wallace n’est pas au même niveau ; cela se voit surtout en protection de passe, car au sol l’unité est plutôt sympathique. Dans l’ensemble, cela permet d’avoir une offensive des Steelers qui a soutenu les absences ici ou là pour être compétente d’une manière ou d’une autre, mais l’absence de Bell risque de peser à la longue.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Stephon+Tuitt+San+Francisco+49ers+v+Pittsburgh+dyc_El2g8kcl.jpgLa grande question était plutôt du côté de la défense et son renouvellement. L’escouade a su trouver son rythme pour devenir intéressante ; ce n’est pas encore l’idéal bien sûr, mais on trouve bien pire en NFL. Le sophomore Stephon Tuitt est probablement le joueur le plus prometteur du lot, car il a fait de grands progrès dans sa deuxième année aux côtés du toujours solide Cameron Heyward. Derrière, James Harrison continue d’être immortel en cavalant partout, alors que les jeunes Bud Dupree, Ryan Shazier et Jarvis Jones se mettent en place autour de Lawrence Timmons. L’arrière-garde, néanmoins, reste un point de contention : si la révélation Ross Cockrell fait du bien, on a un peu de mal à situer le niveau du reste malgré William Gay ou Will Allen, ce qui fait que la couverture n’est pas le point fort de la défense.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Oakland (4-3), Cleveland (2-6), BYE, @Seattle (4-4), Indianapolis (3-5), @Cincinnati (7-0), Denver (7-0), @Baltimore (2-6), @Cleveland (2-6).

Record cumulé : 31-30 (0.508, 15e).

Ce doublon Cincy-Denver avant de finir sur deux déplacements dans la division dont un chez le rival qui a gagné à l’aller, quel bonheur !

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Confirmant la stabilité au niveau organisationnel, les Rooney sont toujours propriétaires et Mike Tomlin vient de terminer sa dernière année, même si on ne connaît pas encore son remplaçant. On pensait que l’équipe aurait du mal avec un remplacement moyen des vétérans en attaque et en défense, mais Ben Roboberger et Le’Bot Bell ont encore faire une bonne saison, et comme toujours Pittsburgh a surpris son monde avec une saison à 10-6 pour aller en playoffs, même s’ils ne sont pas allés au bout. Bref, du classique.

 

3. CLEVELAND BROWNS (2-6)

Cleveland Browns New Logo-3 500-browns-2

 

LE PASSÉ (1985)

 

Marty Schottenheimer fait sa première saison complète après avoir repris l’équipe courant 1984. L’attaque avec le QB Bernie Kosar, le futur HOFer TE Ozzie Newsome et le duo de coureurs Earnest Byner – Kevin Mack trouve son rythme, mais c’est surtout la défense menée par le NT Bob Golic et le LB Clay Matthews Junior qui permet aux Browns d’accéder aux playoffs à 8-8. Ils sont sortis par les Dolphins, mais c’est le début d’une période faste.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Résumer la première moitié de saison des Browns est assez simple : ils sont définitivement fâchés avec la notion de jeu au sol, que ce soit en attaque ou en défense. Isaiah Crowell est tombé dans un trou alors que le sémillant rookie Duke Johnson se trouve être meilleur receveur que coureur ; un état de fait auquel il faut ajouter un manque d’impact de l’OL. En défense, Cleveland est tout simplement la pire équipe de la NFL au sol avec 147 yards encaissés par match ; ce n’est pas totalement la faute de la DL, qui n’est pas souveraine mais qui reçoit zéro aide du back-7. La couverture de passe est un peu meilleure avec l’arrivée de Tramon Williams pour épauler les jeunes arrières, mais les blessures de Tashaun Gipson et Joe Haden ont fait mal à l’unité ; de plus ils ne sont pas aidés par un pass-rush trop discret.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Gary+Barnidge+Denver+Broncos+v+Cleveland+Browns+i7MI1dIk_Uhl.jpgEn attaque, on a quand même quelques surprises : Travis Benjamin joue le rôle du couteau suisse à la réception et sur équipes spéciales, alors que le bonhomme de l’escouade est Gary « Mandrake » Barnidge. Le Tight End est dans sa 8e année déjà mais est devenu un des piliers de l’attaque avec déjà 567y et 6 TDs dont une réception improbable contre les Ravens. Josh McCown joue tour à tour les rôles de héros et zéro en naviguant les coups et blessures derrière une OL qui pourrait être meilleure, mais il manque quand même d’un receveur de haut niveau et surtout un jeu au sol pour le complémenter. Et enfin, si les Browns veulent faire mieux, il va falloir améliorer leur problème de fumbles offensifs : 12, pire total de NFL (et de loin, aucune autre équipe n’a plus de 8).

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@Cincinnati (7-0), @Pittsburgh (4-4), BYE, Baltimore (2-6), Cincinnati (7-0), San Francisco (2-6), @Seattle (4-4), @Kansas City (3-5), Pittsburgh (4-4).

Record cumulé : 33-29 (0.532, 10e).

Avec les doubles confrontations face à Cincy et Pittsburgh qui restent, pas étonnant que Cleveland ait un calendrier restant compliqué.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Browns en ayant assez de passer leur temps à changer de General Manager, de Coach et de faire des drafts foireuses, ils ont décidé pour cette saison d’innover en commandant un tas de People Random Generators ou Générateurs Aléatoires de Personne ; un outil incroyable qui, comme son nom l’indique, crée un humain normalement constitué mais totalement aléatoire dans ses caractéristiques. « Ce sera toujours mieux que ce qu’on a d’habitude » disait le propriétaire. Sans surprise, les résultats aussi ont été aléatoires : un record de RANDOM-RANDOM. Ce qui reste supérieure à la moyenne de la franchise sur ses 25 dernières saisons ; une décision positive donc.

 

4. BALTIMORE RAVENS (2-6)

500-Ravens

LE PASSÉ (1985)

 

La ville de Baltimore est encore sous le choc du déménagement sauvage des Colts l’année dernière à Indianapolis, et se trouve en plein procès contre Robert Irsay ; un procès qui prend fin en décembre avec un non-lieu. Et ce n’est pas l’arrivée des Stars de l’USFL qui calme les fans, même s’ils remportent le titre.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Les Ravens savaient qu’ils partaient légers, voire très légers au poste de receveur. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est qu’ils partiraient bien plus légers qu’ils ne le pensaient du côté des arrières, et ce même sans les blessures. Jimmy Smith est totalement méconnaissable (au point qu’on finit par se demander si Ladarius Webb ne joue pas mieux que lui) alors que Will Hill et Kendrick Lewis sont les meilleurs joueurs de l’unité, mais ne suffisent pas à redresser la barre. Et le pire c’est qu’on a l’impression que ça se répercute sur le reste de la défense. Brandon Williams est un monstre qui prend parfaitement la place de Haloti Ngata… mais personne n’a vraiment pris la place de Brandon Williams. Les Linebackers sont toujours impressionnants avec Daryl Smith, C.J. Mosley ou Elvis Dumervil, mais on a cette espèce d’impression que ce n’est pas au niveau de 2014. Les Ravens encaissent 383.6 yards par match (25e) et 26.8 points par match (25e), mais surtout ils n’ont volé que 4 maigres ballons (31e) ce qui place Baltimore à un turnover ratio de -7 (28e). Yikes.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Steve+Smith+Sr+Baltimore+Ravens+v+Arizona+FogY-3VPvx6l.jpgDans d’autres nouvelles, Steve Smith Senior est ridicule (quelle surprise) et le joyau de l’attaque avec le duo de Guards Osemele-Yanda ; autant dire que sa mise sur IR est terrible pour lui mais aussi pour l’équipe. Si l’OL n’est pas devenue mauvaise, elle n’a plus forcément la même aura que l’année dernière, surtout dans le jeu au sol, et Justin Forsett peine à refaire la même saison énorme. Joe Flacco n’est pas plus mal protégé en général, mais se pose le problème des cibles : le premier tour Breshad Perriman est blessé, Kamar Aiken et Marlon Brown sont encore tendres, Dennis Pitta est encore indisponible, et Crockett Gillmore fait ce qu’il peut pour compenser. Tout cela, attaque et défense, forme un gloubiboulga hétérogène qui n’explique pas forcément pourquoi Baltimore à autant de défaites, mais au moins pourquoi ils n’ont pas un record positif.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

BYE, Jacksonville (2-5), Saint-Louis (4-3), @Cleveland (2-6), @Miami (3-4), Seattle (4-4), Kansas City (3-5), Pittsburgh (4-4), @Cincinnati (7-0).

Record cumulé : 29-31 (0.483, 23e).

Les Ravens doivent utiliser la bye week et les deux matchs à domicile pour se remettre un peu d’aplomb.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Malgré un petit raté ici ou là (comme 30 ans plus tôt par exemple), Ozzie Newsome drafte des défenseurs talentueux. Les Ravens font une saison sympathique. Ils vont en playoffs. Ils ratent la finale de peu. Enfin bref, comme souvent. Vous vous attendiez à quoi d’autre ?

 

NFC NORTH

 

1. GREEN BAY PACKERS (6-1)

500-Packers

LE PASSÉ (1985)

 

La purge post-Vince Lombardi continue pour Green Bay, avec seulement 4 saisons positives depuis 1967. Les Packers enchaînent les anciennes légendes au poste de Head Coach, et l’arrivée de Forrest Gregg stabilise un peu les résultats, mais Green Bay ne peut se sortir d’un moyen 8-8 malgré les efforts du QB Lynn Dickey ou du WR James Lofton. Et cela n’aide pas d’être dans la division des ogres de l’année, les Bears.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Les Packers ont démarré la saison tambour battant malgré la blessure de Jordy Nelson, mais lentement quelque chose a semblé gripper la belle mécanique, surtout en attaque (les blessures certes, mais pas uniquement). La résurgence de la défense, qui a continué sur la deuxième moitié de 2015, a permis à Green Bay de gagner quelques matchs, mais ce dernier rotoplaf après la bye week contre Denver a de quoi poser quelques questions, sans pour autant annoncer la fin du monde. Après un démarrage impressionnant, Aaron Rodgers a calé de plus en plus avant de piler net alors qu’autour de lui son OL a semblé moins sereine et les armes offensives sont presque toutes tombées les unes après les autres : blessures pour Lacy, Cobb, Adams ou Montgomery. Et encore heureux que James Jones ait été libéré pour revenir au bercail, sinon ça aurait pu être pire.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Mike+Daniels+Kansas+City+Chiefs+v+Green+Bay+5Xzz1e2nIn9l.jpgLa défense aussi a fini par donner des signes de fatigue juste avant la mi-saison avec deux matchs compliqués contre San Diego et surtout Denver. Pourtant, tout a bien démarré : le retour de B.J. Raji a son vrai poste a boosté la défense au sol aux côtés de Mike Daniels alors que le développement de Datone Jones a enfin porté ses fruits. Clay Matthews s’est vraiment acclimaté à son rôle d’ILB alors que Nick Perry a également progressé à l’opposé de Julius Peppers, donnant un pass-rush où la menace peut venir de partout. Derrière, la couverture a été bonne avec l’addition des rookies CBs Damarious Randall et Quinten Rollins qui se sont généralement bien comportés. Mais là encore, contre les Bolts et Broncos, il y a eu énormément de déchet. Les Packers n’étant pas devenus mauvais tout d’un coup, il va être intéressant de voir comment ils vont réagir.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@Carolina (7-0), Detroit (1-7), @Minnesota (5-2), Chicago (2-5), @Detroit (1-7), Dallas (2-5), @Oakland (4-3), @Arizona (6-2), Minnesota (5-2).

Record cumulé : 33-33 (0.500, 16e).

Je ne sais pas comment fait la NFL, mais depuis trois ans, à chaque fois ils arrivent à mettre un match de Week 17 entre Green Bay et son adversaire direct pour le titre de division : Chicago en 2013, Detroit en 2014 et Minnesota cette année.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les Packers montent une équipe compétitive grâce à Ted Thompson Manager, un logiciel automatique utilisé depuis le départ en retraite du GM. C’est en fait un mode franchise de Madden dans lequel toute la partie Free Agency a été remplacée par une partie Scouting qui analyse les rookies et les joueurs non-draftés. Pendant ce temps la liste d’attente à Lambeau a dépassé le nombre d’êtres vivants sur Terre, comme celle des « propriétaires » ; un certain Dtrjdx Xidjfobdf de la planète Neptune a récemment acheté sa part, déclarant « Euif oj dojendo ôaknsa, aksnaos dxs dxsd psdb pasdzaww buowkiu. Go Pack Go ».

 

2. MINNESOTA VIKINGS (5-2)

500-Vikings

LE PASSÉ (1985)

 

Minnesota rappelle la vieille légende Bud Grant pour une dernière année après la saison 1984 catastrophique. Il ne peut que hisser les Vikes à un record de 7-9 avec un effectif qui est loin de celui des années 1960 et 1970 malgré la présence du futur HOFer DE Chris Doleman. Il prend définitivement sa retraite à la fin de l’année.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Les Vikings sont en train de construire sur leur saison précédente, et Mike Zimmer leur a insufflé la hargne et l’esprit combatif qui le caractérisent. Même si l’équipe connaît quelques problèmes, surtout en attaque, elle ne lâche rien et est parvenue à arracher plusieurs succès grâce à cela. En effet, malgré le retour d’Adrian Peterson et bien que Teddy Bridgewater fasse une saison prometteuse sur les talons de la première, on est un peu plus sceptiques autour de lui. Si Matt Kalil semble revenir d’entre les morts, la perte de Phil Loadholt a fait très mal et a semblé désorganiser l’unité. A part la sensation rookie Stefon Diggs, aucune cible de passe ne sort vraiment du lot, ce qui est plutôt décevant en ce qui concerne Mike Wallace. Cela explique que, parfois, les Vikes ont de longs passages sans avancer offensivement.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Stefon+Diggs+Minnesota+Vikings+v+Chicago+Bears+PPfabijiwo5l.jpgEn général, la défense est là pour rattraper le coup… mais là aussi on peut trouver matière à redire. Elle est parfois prise de vitesse dans le jeu au sol ; les jeunes Anthony Barr et Eric Kendricks demandent un peu de temps pour apprendre dans cet exercice. La DL fait son travail avec un quatuor de choix en Griffen-Floyd-Joseph-Robison. La couverture de passe pourrait être un peu meilleure surtout quand on voit le bon pass-rush ; Xavier Rhodes rame parfois cette année contre les receveurs #1 adverses, alors que Harrison Smith reste le patron. On sent bien que les Vikes sont sur la bonne voie, et leur record n’est pas un mirage car ils ont montré des passages de domination, mais il leur manque peut-être une certaine régularité encore… ce qui peut faire peur pour les adversaires quand on sait qu’ils sont à 5-2.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

Saint-Louis (4-3), @Oakland (4-3), Green Bay (6-1), @Atlanta (6-2), Seattle (4-4), @Arizona (6-2), Chicago (2-5), NY Giants (4-4), @Green Bay (6-1).

Record cumulé : 42-25 (0.627, 1e).

Il faut bien un premier à tout, et les Vikes le sont pour le calendrier à venir : ils n’ont qu’un futur adversaire avec un record négatif, les Bears, qu’ils ont battu à la dernière seconde cette semaine. Tout le reste tape dur.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Bjorn Brulogr, anciennement appelé Teddy Bridgewater, a remplacé Odin lui-même à Asgard. Devenu patron du Valhalla, il préside à la destinée du peuple Viking. Et les guerriers répondent à son appel d’une seule voix pour aller terrasser les fieffés ennemis, quelque soit leur provenance (mais surtout la NFC North). Certes, Bjorn Brulogr a la peau d’ébène, mais le courage, l’abnégation et le sacrifice n’ont pas de couleur ni de race ; il a servi Odin comme un propre fils d’Odin, et a logiquement pris sa place parmi les grands. Bon, Bjorn Brulogr aimerait avoir un peu plus de Berserkers que de traîne-savates sur le terrain, c’est pourquoi en général les Vikings ne libèrent pas les mauvais joueurs mais les sacrifient pour contenter Bjorn Brulogr. Ca ne marche pas toujours.

 

3. CHICAGO BEARS (2-5)

500-Bears

LE PASSÉ (1985)

 

Cela fait quelques années que Chicago bâtit sa défense terrible sous le Coach Mike Ditka et le Coordinateur Buddy Ryan ; en 1985 elle explose à la face de la NFL. Bien que l’attaque n’ait pas à rougir avec le QB Jim McMahon, le futur HOFer coureur Walter Payton ou le WR Willie Gault, c’est bien l’escouade défensive des Richard Dent, William Perry, Dan Hampton, Steve McMichael, Mike Singletary, Wilbur Marshall ou Leslie Frazier qui terrorise la ligue. Chicago écrabouille la NFL avec un record de 15-1 et seulement 198 points encaissés. Les Bears marchent sur tout le monde pendant les playoffs avec un score cumulé de 91-10 contre les Giants (21-0), les Rams (24-0) et finalement les Patriots (46-10) au Super Bowl XX.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

On savait que John Fox allait apporter sérieux et combattivité, on savait que Vic Fangio apporterait sa hargne à la défense et qu’Adam Gase pouvait s’entendre avec Jay Cutler… on ne s’attendait pas à ce que l’attaque voit une telle hécatombe au niveau des receveurs, sans parler de la perte de Brandon Marshall. Sans Alshon Jeffery et le premier tour Kevin White blessés, les Bears ont fait une première moitié de saison où ils n’ont rien lâché, mais la qualité générale reste insuffisante. C’est criant du côté de l’attaque, avec notamment une OL redevenue un maillon faible de l’équipe entre blessures (Will Montgomery) et méformes. Dommage pour un Cutler qui pourrait s’épanouir dans le système de Gase si on lui donnait de la protection et des cibles en bonne santé ; Matt Forte restant la constante habituelle.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Pernell+McPhee+Minnesota+Vikings+v+Chicago+6Jak9pxebt3l.jpgEn défense, le passage en 3-4 de Fangio va nécessiter un peu d’adaptation (d’où l’échange de Jared Allen), et il y a des difficultés même si on voit déjà une star : Pernell McPhee est partout, au sol ou au pass-rush, ce dont Chicago avait grand besoin. Mais la DL a encore énormément de travail à faire pour être au niveau, étant trop souvent dominée dans le jeu au sol, alors que les Linebackers doivent aussi progresser. Les arrières sont également sur le grill : Kyle Fuller a beaucoup de mal à se faire à son poste de CB titulaire, Tracy Porter n’est pas beaucoup mieux, Alan Ball est inconstant, et pour une fois ce sont les Safeties qui sont meilleurs avec Adrian Amos ou Antrel Rolle. Cela reste néanmoins insuffisant pour une défense qui craque trop souvent ou aux pires moments. Du mieux pour Chicago, mais la route est encore longue.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

@San Diego (2-6), @Saint-Louis (4-3), Denver (7-0), @Green Bay (6-1), San Francisco (2-6), Washington (3-4), @Minnesota (5-2), @Tampa Bay (3-4), Detroit (1-7).

Record cumulé : 33-33 (0.500, 16e).

Etant donné la saison, je crois que c’est surtout la manière qui est importante pour Chicago maintenant, surtout lors de ce passage difficile @STL, contre Denver et @GB.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

Les fans viennent toujours en nombre dans le Soldier Cutler Field et continuent de révérer la statue de Jay Cutler. OK, il faut avouer qu’il a dû aller jusqu’à sauver la ville d’une destruction atomique en se sacrifiant pour qu’il soit enfin reconnu à sa juste valeur, mais au moins maintenant plus personne ne questionne sa « dureté ». L’infusion d’esprit de Mike Ditka en espérant restaurer l’esprit de 1985 a certes marché, mais pas vraiment dans le sens où le voulait l’organisation : les joueurs n’ont pas développé spécialement l’esprit Ditka, par contre ils ont très bien développé la moustache, les lunettes de soleil et les cigares. Évidemment ils sont à court de souffle sur le terrain et font une année à oublier. Désormais les propriétaires cherchent les héritiers de Buddy Ryan à la place.

 

4. DETROIT LIONS (1-7)

500-Lions

LE PASSÉ (1985)

 

L’équipe essaie de survivre au départ du Coach Monte Clark et à la fin de carrière du coureur Billy Sims, deux des raisons qui ont permis aux Lions d’aller en playoffs en 1982 et 1983. Mais la franchise n’est pas assez talentueuse et ne peut poster qu’un moyen 7-9, ce qui n’est pas suffisant dans une NFC relevée.

 

LE PRÉSENT (2015)

 

Apparemment les Lions sont retombés dans leurs travers et auraient besoin d’un bon coup de pied au derc… quelqu’un sait si Jim Schwartz est disponible actuellement ? L’organisation a essayé de faire bouger les choses en virant le Coordinateur Offensif Joe Lombardi pour le remplacer par Jim Bob Cooter (ça ne s’invente pas), mais le problème est bien plus profond pour l’attaque de Detroit : ils ont une ligne offensive bien plus friable qu’auparavant qui non seulement n’ouvre pas de brèches au sol, mais qui va finir par renvoyer Matthew Stafford en petits morceaux avant la fin de la saison. Les belles promesses d’Ameer Abdullah au sol ont été consumées par le trou noir qu’il a devant lui, et avoir Megatron, Golden Tate ou un Eric Ebron bien meilleur pour sa deuxième saison n’est pas suffisant quand Stafford prie à chaque snap. Aucune surprise de voir les Lions perdre le plus de ballons dans la ligue avec 20 (12 INTs et 8 fumbles).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Ezekiel+Ansah+Detroit+Lions+v+Seattle+Seahawks+Dix3ko1dYgBl.jpgFort heureusement la défense arrive à forcer des fumbles (7, 7e NFL), mais ça ne peut inverser ce terrible turnover ratio de -9 (pire NFL). En tout cas elle fait ce qu’elle peut pour rattraper les erreurs de l’attaque, même si elle aussi à quelques problèmes : si la DL n’est pas mauvaise elle subit quand même les pertes de l’offseason, et on ne peut pas dire que l’ajout de Haloti Ngata soit aussi rentable qu’attendu (même s’il n’est pas à la ramasse). Chez les Linebackers l’équipe survit sans DeAndre Levy et fait plutôt un bon travail surtout au sol, mais c’est plus la couverture qui pêche, comme dans une arrière-garde qui souffle le chaud et le froid. Ce n’est plus forcément l’unité féroce et intraitable qu’on connaissait l’année dernière avec les départs, mais elle pourrait être pire. En tout cas, avec une telle attaque, ce n’est clairement plus suffisant.

 

LE FUTUR PROCHE (2015-2016)

 

BYE, @Green Bay (6-1), Oakland (4-3), Philadelphie (3-4), Green Bay (6-1), @Saint-Louis (4-3), @New Orleans (4-4), San Francisco (2-6), @Chicago (2-5).

Record cumulé : 31-27 (0.534, 7e).

Ouch, être à 1-7 et avoir le 7e pire calendrier à venir, il y a plus sympathique comme perspective. Il va déjà falloir aller à Green Bay à Thanksgiving avant trois matchs à domicile où il faudra gagner pour ne pas sombrer.

 

LE FUTUR LOINTAIN (2045)

 

La franchise passe son temps à se désagréger à petit feu avec un Coach marshmallow (période de marshmallowisation) jusqu’à ce que l’organisation en ait marre et engage un Coach lapin Duracell ; les joueurs retrouvent de l’énergie, sont survoltés et retournent en playoffs malgré 1896 pénalités par saison (période de duracellisation). Après quoi l’équipe part complètement en sucette (période de sucettisation) ce qui pousse les patrons à engager un Coach marshmallow pour calmer tout ça. Ca marche un temps (période de tempérisation)… jusqu’à ce que l’équipe commence à faire nawak parce que le Coach est trop mou, et la marshmallowisation recommence. En 2045, on est en pleine marshmallowisation, deux victoires dans l’année.