Gameday : Matchs du Dimanche Week 8

Sommaire

Detroit Lions @ Kansas City Chiefs
Tampa Bay Buccaneers @ Atlanta Falcons
Arizona Cardinals @ Cleveland Browns
San Francisco 49ers @ Saint-Louis Rams
New York Giants @ New Orleans Saints
Minnesota Vikings @ Chicago Bears
San Diego Chargers @ Baltimore Ravens
Cincinnati Bengals @ Pittsburgh Steelers
Tennessee Titans @ Houston Texans
New York Jets @ Oakland Raiders
Seattle Seahawks @ Dallas Cowboys
Green Bay Packers @ Denver Broncos

Detroit Lions (1-6) @ Kansas City Chiefs (2-5)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 15:30
Lieu	Wembley Stadium, Angleterre
Titre	On aurait préféré Lions-Chiefs version 2014
Prévision Météo	Quelques nuages

Si l’opposition avait l’air intéressante pour les fans européens en 2014, on est bien loin de cela en 2015 : les Lions et les Chiefs connaissent des grosses difficultés et cumulent un record de 3-11. Le match en trois duels :

L’OL (DET) vs la DL (KC) : une ligne offensive qui a du mal en protection de passe (en fait qui a du mal un peu partout) contre le pass-rush des Chiefs qui présente Justin Houston et Tamba Hali ? A quelle adresse doit-on envoyer l’ambulance ? Le pauvre Matthew Stafford risque encore de finir le match avec quelques bleus… dans le meilleur des cas.
Jim Bob Cooter (DET) vs la défense (KC) : néanmoins, si Stafford a le temps de lancer un ballon, les Lions peuvent parvenir à utiliser les problèmes dans l’arrière-garde de Kansas City avec des cibles comme Megatron, Golden Tate ou Eric Ebron qui semble bien plus à l’aise que sa saison rookie. Jim Bob Cooter a de quoi faire… si l’OL tient.

La défense (DET) vs Charcandrick West (KC) : il a un prénom à coucher dehors, mais le remplaçant de Jamaal Charles fait ce qu’il peut pour ressembler le plus possible au #28, et force est de constater qu’il y arrive plutôt bien. Étant donné la bonne tenue de la défense au sol des Lions (comme toujours), il a plus de chances de faire du dégât à la réception.

Les Lions n’avancent pas au sol et la pression adverse dérègle le jeu aérien, ce qui n’est pas le cas pour KC, donc les Chiefs sont logiquement favoris, même si ce n’est pas de beaucoup.

Tampa Bay Buccaneers (2-4) @ Atlanta Falcons (6-1)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	Georgia Dome
Titre	Raheem Morris face à son ancienne équipe
Prévision Météo	Stade couvert

Les Falcons semblent lutter depuis quelques matchs avec une défaite contre New Orleans et une courte victoire contre Tennessee, mais ils continuent de poursuivre les Panthers dans la NFC South ; ils ne peuvent donc se permettre de buter contre des Buccaneers accrocheurs mais limités. Le match en trois duels :

Doug Martin (TB) vs Devonta Freeman (ATL) : un bon duel de coureurs old school ! Devonta Freeman est tout simplement en tête des coureurs NFL avec 621y et 9 TDs (alors que le deuxième n’est qu’à 5 TDs !) et Doug Martin devrait profiter d’une défense au sol d’Atlanta qui n’est pas encore tout à fait au point, même si la DL s’améliore. Cela promet un match de cavaleurs dans le Georgia Dome.
Receveur #2 (TB) vs Robert Alford (ATL) : Vincent Jackson est out pour quelques semaines et Louis Murphy out pour le reste de la saison, il faut donc que les Bucs se trouvent une deuxième cible potable derrière Mike Evans. Ce ne sera probablement pas Austin Seferian-Jenkins même s’il est disponible vu qu’il était blessé pendant quelques temps, donc qui viendra créer une seconde menace aérienne pour la défense d’Atlanta ?

Jameis Winston (TB) vs le pass-rush (ATL) : personnellement, je ne vois aucun gros motif d’inquiétude pour l’attaque des Falcs, donc j’appuie sur un problème qu’ils n’ont toujours pas réglé : le pass-rush va un peu mieux mais a encore pas mal de ratés. Et rien de tel que la pression pour perturber un rookie QB sans un de ses deux receveurs préférés.

Les Falcons sont passés un peu trop près de la correctionnelle contre Tennessee, et ils devraient avoir envie de remettre les pendules à l’heure. Attention néanmoins à ne pas jouer au niveau des Bucs et se faire avoir par le traditionnel « match de division à la maison qui tourne en tranquenard ».

Arizona Cardinals (5-2) @ Cleveland Browns (2-5)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	FirstEnergy Stadium
Titre	Deux semaines importantes pour Arizona
Prévision Météo	Quelques nuages

Les Cards savent qu’ils ont pris un petit peu de retard dans la course en NFC, mais avec les gros chocs pour les équipes de devant dans les prochaines semaines, ils pourraient se rapprocher ; cela veut déjà dire l’emporter contre des Browns qui sortent d’un non-match contre Saint-Louis. Le match en trois duels :

Les Tontons Flingueurs (ARI) vs la défense (CLE) : oui, je ratisse large, mais honnêtement entre Carson Palmer (35), Larry Fitzgerald (32) et Chris Johnson (30), j’ai du mal à voir où les Browns vont pouvoir appuyer le plus pour gêner l’attaque d’Arizona. CJ devrait profiter d’une faible défense au sol, le pass-rush des Browns est insuffisant, et même si Fitz a un coup de moins bien, Michael Floyd ou John Brown peuvent prendre le relais. Surtout si Joe Haden et/ou Tashaun Gipson sont encore absents.
Le pass-rush (ARI) vs l’OL (CLE) : tout succès pour Cleveland passera par une OL qui tiendra la route devant une défense des Cardinals dont on a trouvé un défaut : le pass-rush pourrait probablement être bien plus efficace.
La couverture (ARI) vs Mandrake Barnidge (CLE) : stopper le jeu aérien des Browns, c’est stopper le Tight End Mandrake Barnidge qui continue d’accumuler les performances. Je suppose qu’on devrait retrouver entre autres un certain Tyrann Mathieu pas très loin de Barnidge en couverture, ce qui promet un duel intéressant pendant que Patrick Peterson ira marquer Travis Benjamin.

La logique veut qu’Arizona ne refasse pas la même bêtise que contre d’autres résidents d’AFC North, les Steelers ; il y a moins de chances que cela arrive car Cleveland n’a pas la qualité globale de l’équipe de Pittsburgh.

San Francisco 49ers (2-5) @ Saint-Louis Rams (3-3)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	Edward Jones Dome
Titre	Saint-Louis ne veut pas lâcher
Prévision Météo	Stade couvert

Les Seahawks semblent revenir mais les questions demeurent, alors que les 49ers continuent de sombrer ; les Rams comptent bien profiter de ces états de fait et utiliser leur football old school pour assurer leur deuxième place dans la division en recevant San Francisco. Le match en trois duels :

L’OL (SF) vs la DL (STL) : on pourrait probablement s’arrêter là et tout serait dit. La ligne offensive des 49ers n’offre plus du tout les mêmes garanties que les années précédentes, et elle va rencontrer probablement la meilleure ligne défensive de la ligue, qui domine non seulement dans le pass-rush mais également dans la défense au sol. « Au secours » devrait résumer la pensée collective (et celle de Colin Kaepernick).

La défense au sol (SF) vs Todd Gurley (STL) : le rookie coureur est arrivé sur le tard pour sa première saison, mais il refait son retard aussi vite qu’il peut. Il va affronter une défense à la course des 49ers qui, elle aussi, ne connait plus la même efficacité que les années passées, et il est bien possible que Gurley en fasse voir des vertes et des pas mûres aux californiens.
La défense + les équipes spéciales (SF) vs Tavon Austin (STL) : les 49ers ont un mal de chien à stopper les receveurs adverses avec leur habitude de faire les chaises musicales dans l’arrière-garde. Ils sont loin d’être efficaces sur équipes spéciales. On joue dans le Dôme. Trois bonnes raisons de surveiller Tavon Austin qui pourrait faire un show.

Imaginez un peu cela il y a un ou deux ans : les Rams sont donnés favoris de 8 points. Cela donne une idée certes de la capacité des Rams à présenter quelques qualités, surtout défensives, mais ça donne surtout une idée d’où sont les 49ers aujourd’hui.

New York Giants (4-3) @ New Orleans Saints (3-4)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	Mercedes-Benz Superdome
Titre	La balle est dans le camp des Giants
Prévision Météo	Stade couvert

Par rapport à la saison dernière, peu auraient misé sur le Giants en tête de la NFC East en Week 7, et même la seule équipe avec un record positif ; la bande à Tom Coughlin ne veut pas s’arrêter en si bon chemin mais doit se déplacer chez des Saints qui retrouvent des couleurs depuis quelques semaines. Le match en trois duels :

Marshall Newhouse (NYG) vs Cameron Jordan (NO) : oh boy OOOOOOOH BOOOOOY. Cela ne sent pas bon pour les Giants qui vont probablement donner beaucoup d’aide au Tackle Marshall Newhouse car il n’a aucune chance de bloquer Cameron Jordan à lui tout seul.
Odell Beckham (NYG) vs Delvin Breaux (NO) : du moment que Breaux équipe les bons pneus (pas ceux contre Indianapolis), on a le gros duel de la rencontre de ce côté du ballon – le receveur sophomore explosif contre le vétéran miraculé qui explose cette année. Sans Victor Cruz, c’est LE duel à surveiller.
La défense au sol (NYG) vs Mark Ingram (NO) : Brees n’est plus forcément le bombardier fou qu’il était avant, et même s’il peut toujours lancer les passes courtes et intermédiaires comme il sait si bien le faire, un peu d’équilibre dans l’attaque ne fera pas de mal. Mark Ingram devra l’assister pour cela.

Le X-Factor du match va être les pertes de balle : les Giants sont la meilleure équipe avec un turnover ratio de +9 (15/6), ce qui explique en partie leur record de 4-3, alors que les Saints sont à 0 (11/11). Pour New Orleans, cela commence donc par voler la balle et la protéger.

Minnesota Vikings (4-2) @ Chicago Bears (2-4)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	Soldier Field
Titre	La malédiction Soldier
Prévision Météo	Ciel dégagé

Les Vikes font un début de saison très prometteur (même si ce n’est pas toujours esthétique), alors que les Bears se battent mais pêchent par manque de qualité ; néanmoins c’est bien Minnesota qui arrive avec un petit complexe d’infériorité : la franchise n’a gagné que deux fois à Soldier Field depuis 2000. Le match en trois duels :

Peterson & l’OL (MIN) vs Pernell McPhee (CHI) : ce n’est pas exagéré de dire que le transfuge de Baltimore est le meilleur défenseur de Chicago ; il est partout, que ce soit contre la course ou dans le pass-rush. Avec Eddie Goldman il va jouer un rôle crucial pour stopper Adrian Peterson, alors qu’il va devoir mettre la pression car…
Wallace/Diggs (MIN) vs Fuller/Porter/Ball (CHI) : …voici le duel qui n’a vraiment pas une bonne tête pour Chicago. Les Cornerbacks ne sont pas du tout au niveau cette saison, et la découverte Stefon Diggs a renforcé le secteur de la réception à Minnesota. Clairement, si Teddy Bridgewater a le temps de lancer, ça ne sent pas bon du tout pour les Bears.
La DL (MIN) vs l’OL (CHI) : si les Vikes récupèrent Everson Griffen, attention au carnage ; l’OL des Bears est retournée à ses mauvaises études cette saison, et le pass-rush de Minnesota est féroce. Cela risque de pousser Jay Cutler à commettre des pertes de balle, ce qui est son défaut #1.

Il est logique de mettre les Vikes favoris, mais on parle de la NFC North. Ce match pourrait tout aussi bien sentir le traquenard pour une équipe des Vikes certes bonne mais assez jeune, même si la présence d’Adrian Peterson fait une grande différence. En tout cas, c’est un match qui oppose deux coachs qui savent inculquer la notion de ne jamais rien lâcher : Mike Zimmer et John Fox.

San Diego Chargers (2-5) @ Baltimore Ravens (1-6)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	M&T Bank Stadium
Titre	La saison des regrets
Prévision Météo	Nuageux

On a l’habitude de voir les Ravens dominer avec leur défense et compléter avec leur attaque, alors que Philip Rivers joue les pompiers de service chez les Chargers. Cette année rien ne va d’un côté comme de l’autre, ce qui donne deux équipes au fond (ou presque) de leur division. Le match en trois duels :

Philip Rivers (SD) vs le pass-rush (BAL) : hello Philip, alors comme ça tu as lancé 123 passes en deux matchs ? Ca te dirait d’affronter une des 10 pires défenses à la passe de la ligue ? Oui ? Je ne l’aurais jamais parié. Le jeu au sol risque de n’aller nulle part contre Daryl Smith & Co, donc les Ravens vont devoir mettre la pression sur Rivers face à une OL toujours touchée par les blessures.
La défense au sol (SD) vs Justin Forsett (BAL) : avec Jason Verrett qui devrait marquer Steve Smith à la culotte et une défense à la course des Bolts très bancale, Baltimore a tout intérêt à installer le jeu au sol avec Justin Forsett et son padawan Buck Allen. Même si Eric Weddle devrait rater le match, ça évitera à Joe Flacco de tenter des miracles.

Les pertes de balle : les Chargers sont -6 en turnover ratio (7/13), les Ravens -7 (4/11), dans le bottom-6 de la NFL. La défense qui profitera le plus des cadeaux de l’adversaire prendra une sérieuse option sur la victoire.

Les records sont trompeurs : j’aurais tendance à dire que les Ravens sont meilleurs que les Chargers sauf dans un domaine – le jeu de passe. C’est par là que vivent les Bolts… enfin qu’ils survivent en ce moment surtout, mais ça a suffi pour battre Baltimore à la dernière seconde l’année dernière. Donc qui sait.

Cincinnati Bengals (6-0) @ Pittsburgh Steelers (4-3)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	Heinz Field
Titre	Attaques de feu
Prévision Météo	Nuageux

Ce match entre rivaux de l’AFC North va être l’occasion parfaite de savoir quelle équipe a la meilleure puissance offensive, et laquelle est la mieux armée pour espérer plus cette année. Les Cincinnati Bengals sont toujours invaincus et semblent sûrs de leur force tandis que les Pittsburgh Steelers seront enfin au complet offensivement pour montrer que la 1ère place de la division n’est pas encore gagnée pour leur adversaire.

Cela fait des années que les Bengals sont forts pendant la saison et s’écroulent après. Pourquoi cela changerait-il cette année ? Tout simplement parce qu’Andy Dalton semble avoir changé de dimension. Bien que toujours protégé par son O-Line incroyable (6 sacks concédés), le QB semble surtout plus sûr de lui dans ses choix, alignant les jeux parfaits (14 TDs, 2 int). Toujours bien aidé par son duo de WRs AJ Green (531y, 3 TDs) et Marvin Jones (321y, 3 TDs), le QB a surtout vu l’émergence du TE Tyler Eifert (342y, 6 TDs), véritable solution pour tout voyage en redzone.

Disposant d’un des meilleurs duo de RBs, les Bengals ont la chance d’avoir cette explosivité en attaque. Entre Giovani Bernard qui fait avancer l’équipe (427y à 5.5y par course) et Jeremy Hill qui est un poison lorsque l’équipe arrive dans le camp adverse (5 TDs), les Bengals peuvent varier les jeux à merveille.

Et ils ne sont pas à plaindre défensivement. Le front seven retrouve un niveau très bon sous l’impulsion d’un Geno Atkins redevenant un des meilleurs à son poste (4 sacks et 3 plaquages pour perte). Avec Carlos Dunlap parmi les meilleurs pass-rushers de NFL cette saison (6.5 sacks) et un Vincent Rey qui est lui aussi passé au niveau supérieur (meilleur plaqueur avec 57), le front seven est prêt pour leur adversaire du jour. La secondary aura sans aucun doute beaucoup de travail mais si Adam Jones et Dre Kirkpatrick (10 passes défendues et 2 ints à eux deux) continuent d’être aussi bons, les Bengals devraient bien s’en sortir. Mais il faudra être à 100% tout au long du match face à cette attaque adverse encore meilleure que la leur.

L’espoir des Steelers commence par le retour de blessure de leur maître à jouer, Ben Roethlisberger. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le QB leur a manqué (notamment 2 défaites contre 2 des pires équipes de NFL). Mais surtout, Big Ben avait commencé la saison d’une manière assez fantastique avec une précision incroyable (75% de précision, 8 TDs, 4 ints). S’il revient dans la même forme, les Steelers peuvent faire très mal. Le QB a beaucoup manqué à Antonio Brown (671y, 2 TDs) qui devrait facilement redevenir la terreur du backfield adverse. Et avec le retour d’un Martavis Bryant revanchard (182y et 3 TDs en 2 matchs), l’attaque des Steelers est enfin au complet.

Surtout que Le’Veon Bell reste le Monsieur Plus de l’attaque avec une présence au sol indéniable (511y, 3 TDs) et une dangerosité aérienne (22 réceptions pour 122y) à ne pas négliger du côté de leur adversaire du jour.

Du côté de la défense, on voit du mieux mais il reste quelques nuages noirs à l’horizon. Le front seven est intéressant, que ce soit contre la course (Lawrence Timmons et ses 54 plaquages) ou pour mettre la pression (Cameron Heyward/Bud Dupree avec 3 sacks chacun) mais l’absence de Stephon Tuitt (3.5 sacks) pourrait être préjudiciable. Surtout que la secondary n’est pas le point fort de l’équipe même si Antwon Blake fait de son mieux (6 passes défendues, 1 int). Là encore, l’absence de Will Allen pourrait faire mal, notamment sur les longues passes que leur adversaire adore réaliser. La solution viendra quoiqu’il en soit du front seven qui, en continuant son gros travail dans tous les secteurs du jeu, réussira ou non à mettre en difficulté le QB adverse.

Les Bengals sont favoris tant ils ont impressionné depuis le début de saison. Mais l’attaque au complet des Steelers a de quoi faire frémir n’importe qui et une victoire est quasi obligatoire pour eux s’ils veulent toujours remporter la division. Bien que les défenses aient des forces à faire valoir, ce match risque d’être avant tout un festival offensif avec des TDs venant de partout à tout moment. Ce qui ne sera pas pour nous déplaire.

Tennessee Titans (1-5) @ Houston Texans (2-5)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 19:00
Lieu	NRG Stadium
Titre	Battle Of Houston
Prévision Météo	Stade couvert

Les Titans ont donné du fil à retordre aux Falcons alors que les Texans se sont écrabouillés contre Miami ; la manière est certes importante, mais au final les « deux équipes » de Houston (les anciens Oilers et les nouveaux Texans) ont perdu et sont à 3 victoires combinées en 13 rencontres. Le match en trois duels :

Le jeu au sol : les deux équipes sont assez déprimantes dans cet exercice, ce qui explique pourquoi j’englobe tout le monde dans ce duel. Les Texans ont malheureusement perdu Arian Foster pour de bon et vont devoir donner la balle à Alfred Blue, alors que les Titans manquent cruellement d’impact dans le domaine. Et attention : si la défense de Tennessee semble meilleure que celle de Houston, ce n’est pas le cas au sol.
Le pass-rush (TEN) vs l’OL (HOU) : c’est là où la défense des résidents de Nashville se distingue très largement de celle de Houston, dans la pression mise sur le Quarterback. Cela nous promet un duel très intéressant car l’OL des Texans est plutôt adéquate en protection de passe, et on attend avec impatience de voir Duane Brown, Ben Jones ou Derek Newton contre Jurrell Casey, Derek Morgan ou Brian Orakpo.
Zach Mettenberger (TEN) vs la passe longue : Marcus Mariota va rater ce match, ce qui veut dire que Zach Mettenberger va être de nouveau titulaire. Il y a un point intéressant sur lequel ce changement peut être avantageux : l’année dernière, l’ancien de LSU a été plutôt sympathique sur passe longue (47.8%, 3TDs, 0 INT). Avec la capacité des Texans à prendre des gros jeux ces derniers temps, il serait peut-être intéressant d’allonger un peu le terrain.

Certes, ce match ne semble pas très enthousiasmant, mais prêtez l’oreille (je vous la rends ensuite) : les Colts vont rencontrer les Panthers (6-0), les Broncos (6-0), puis les Falcons (6-1) après leur bye week. Certes, les Texans ont les Bengals dans le futur proche, mais qui sait avec le niveau des Colts en ce moment et vu la division…

New York Jets (4-2) @ Oakland Raiders (3-3)

Auteur	Supychou
Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 22:05
Lieu	O.co Coliseum
Titre	Duel de belles surprises
Prévision Météo	Nuageux

Si on vous avait dit en début de saison que les Oakland Raiders seraient à 3-3 après 6 matchs, tout en étant 2ème de leur division, vous auriez ri un bon coup. Et pourtant cette équipe d’Oakland a des talents des 2 côtés du ballon, alternant parfaitement jeunes talents et vieux briscards. Quant aux New York Jets, la saison est quasi parfaite (4-2) ; si seulement ils avaient réussi à battre leurs rivaux la semaine passée. Mais cela ne les empêche pas de connaître une résurrection sous l’impulsion de leur Head Coach Todd Bowles.

En parlant d’ailleurs de ces derniers, c’est bien offensivement que l’on peut voir le plus d’améliorations. Cela peut s’expliquer par 2 arrivées : la première est celle du QB Ryan Fitzpatrick qui, sans être excellent, est bien meilleur que ce que les Jets ont pu connaître ces dernières années (11 TDs, 7 ints) grâce notamment à une très bonne protection (qui pourrait être amputée du C Nick Mangold) ; la seconde est celle du WR star Brandon Marshall qui vaut largement (578y, 4 TDs) ce malheureux draft pick donné pour l’acquérir (un pauvre 5e tour, sachant qu’en plus les Jets ont récupéré un 7e). Sûrement une des meilleures acquisitions de l’inter-saison, surtout que son association avec Eric Decker fait des malheurs (333y, 4 TDs). A part eux, le corps de receveurs est un peu faible mais sans blessure, cela devrait largement suffire pour faire une très belle saison. A plus forte raison quand on a un des meilleurs RBs de NFL pour alterner le jeu. Chris Ivory est une force pure, bien que trop sous-côté. Et le RB va devoir le montrer une fois de plus, face à la meilleure défense contre la course derrière… les Jets.

La défense était déjà bonne l’an passé, mais les retours de leurs anciennes gloires n’a fait qu’améliorer la chose. Le duo Antonio Cromartie – Darrelle Revis fait peur (7 passes défendues et 3 ints à eux deux) et devra faire encore plus en l’absence du très bon S Calvin Pryor. Et bien entendu, New York a la chance d’avoir ce front seven de malade… Entre le retour de suspension de Sheldon Richardson (1.5 sacks en 2 matchs) et la présence de Muhammad Wilkerson (5 sacks), les Jets n’ont aucun souci à se faire. Surtout que le petit duo de LBs David Harris – Demario Davis est là pour combler les trous (respectivement 42 et 37 plaquages), si trous il y a. Ce qui est une autre paire de manche (#1 contre la course, #3 contre la passe).

On en vient alors à ces surprenants Raiders. Menés par un Derek Carr qui confirme les espoirs entrevus l’an passé (11 TDs, 3 ints), l’équipe a des arguments à faire valoir. Le QB est déjà très bien protégé par une des meilleures O-Lines de NFL (même si le côté droit a encore quelques faiblesses) et peut surtout compter sur 2 nouveaux WRs parfaits. Le plus impressionnant est le rookie Amari Cooper qui, malgré quelques drops trop réguliers, est une vraie superstar en puissance montrant déjà des qualités de WR confirmé en NFL (519y, 3 TDs). L’autre est Michael Crabtree qui, sans être flamboyant à tous les matchs, parvient à tirer son épingle du jeu grâce à son expérience (381y, 2 TDs). Et avec un FB (l’excellent Marcel Reece) qui est encore meilleur à la réception que pour ouvrir des trous, les Raiders ont des solutions aériennes plus qu’intéressantes. Là où l’attaque pêche un peu plus, c’est le jeu au sol. L’OL n’est pas aussi bonne pour ouvrir les trous et Latavius Murray (421y, 3 TDs) ne prend pas toujours les bonnes décisions malgré de bonnes courses par moment. Mais face à cette défense, il faudra faire plus et être plus régulier dans ce secteur.

La défense des Raiders est presque plus impressionnante que l’attaque. Presque. Il faut dire que les Raiders semblent avoir enfin compris comment recruter et comment drafter, ce qui n’a pas toujours été le cas. A commencer par le front seven qui a vu l’arrivée de 4 joueurs en 1 an avec un impact direct. Le duo de pass-rushers est excellent avec un Khalil Mack phénoménal (omniprésent avec 3 sacks notamment) et un Aldon Smith qui semble saisir sa dernière chance (1.5 sacks). Le MVP du Super Bowl XLVIII Malcolm Smith joue son rôle à merveille (meilleur plaqueur avec 51 dont 3 sacks et aussi 4 passes défendues) et l’arrivée du NT Dan Williams a stabilisé cette D-Line. La secondary pourrait être le petit point faible, si encore il n’y avait pas l’éternel Charles Woodson (39 ans, 6 passes défendues, 4 ints, une vision et intelligence du jeu de feu). Il ne manque plus que les petits jeunes CBs fassent le boulot plus régulièrement et la défense d’Oakland fera à nouveau peur.

Une bien jolie rencontre qui nous attend là, et on n’aurait jamais pensé dire ça l’an passé. Les Raiders ont un coup à jouer et peuvent faire du bruit si leur attaque parvient à trouer la défense adverse et si la défense parvient à stopper l’attaque. Bien sûr, cela fait beaucoup de « si » et le cas contraire, les Jets se feront un plaisir de récupérer une 5ème victoire afin de commencer à croire doucement à des playoffs encore lointains.

Seattle Seahawks (3-4) @ Dallas Cowboys (2-4)

Date et Heure Française	Dimanche 1 Novembre, 22:25
Lieu	AT&T Stadium
Titre	Pour espérer encore
Prévision Météo	Stade couvert

Personne n’aurait misé sur un départ aussi compliqué pour les deux équipes, et pour un record négatif après la Week 7 ; les Hawks n’ont plus la même sérénité en fin de match, et les Boys essaient de survivre sans deux armes cruciales en attaque. Le match en trois duels :

L’OL (SEA) vs la DL (DAL) : si l’attaque des Boys pose quelques questions, ce n’est pas le cas du pass-rush qui s’améliore de semaine en semaine. Les Hawks ont de quoi se faire du souci avec leur OL qui reste une énorme épine dans le pied de l’équipe.
Marshawn Lynch (SEA) vs la défense au sol (DAL) : néanmoins, Dallas n’a aucune chance de venir mettre la pression sur Russell WIlson d’une manière suffisante pour stopper l’attaque de Seattle si leur défense au sol n’élève pas son niveau afin de bloquer un Marshawn Lynch apparemment retrouvé. Ce n’est pas facile à faire, mais rendre les Hawks unidimensionnels en attaque est la meilleure manière de les perturber.
La défense au sol (SEA) vs Darren McFadden (DAL) : certes, on peut se demander si la grande question n’est pas plutôt de savoir si la participation ou non de Dez Bryant changera quoi que ce soit. Mais sans jeu au sol pour enlever le poids sur les épaules de Matt Cassel, cette question pourrait être caduque, surtout après les trois INTs de Cassel contre les Giants.

Les deux équipes déçoivent en ce début de saison, mais pas pour les mêmes raisons – les Hawks à cause d’une unité faiblarde et de quelques erreurs défensives, les Boys surtout à cause du manque de qualité derrière les blessures. Les Hawks ont déjà commencé à redresser le tir, ils sont donc logiquement favoris.

Green Bay Packers (6-0) @ Denver Broncos (6-0)

Auteur	P.G.
Date et Heure Française	Lundi 2 Novembre, 02:30
Lieu	Sports Authority Field at Mile High
Titre	Duel au sommet
Prévision Météo	Ciel dégagé

Au football, le résultat est tout – c’est lui qui détermine si vous continuez l’aventure ou si vous rentrez à la maison pour commencer les vacances. Et pourtant, dans un sens, c’est tout sauf le résultat qui va être important dans ce match au sommet de la NFL entre Denver et Green Bay. Les médias vont encenser le gagnant, et décréter peut-être le début du déclin pour le perdant, mais au final ce match est plus important dans son contenu. Les deux équipes resteront deux des plus dominantes en NFL et le résultat n’aura aucune incidence sur les tie-breakers puisque les deux équipes sont de conférences différentes. Juste un duel entre deux Quarterbacks d’exception et deux des meilleures défenses de la ligue.

Les Packers ont eu bien besoin de la bye week pour s’occuper de leurs blessés, notamment en attaque. Entre Eddie Lacy, Davante Adams et Ty Montgomery qui ont peu ou pas du tout participé ces derniers temps, sans oublier Randall Cobb et James Jones freinés par des blessures, l’offensive de Green Bay n’a pas forcément eu le même rendement qu’en début de saison, au grand dam d’un Aaron Rodgers moins étincelant. La pause devrait faire du bien, notamment au niveau des receveurs (même si Montgomery semble très incertain), mais c’est bien une toute autre unité qui sera au centre des débats : la ligne offensive. Un peu moins souverains que l’année dernière sans être mauvais, Corey Linsley et ses coéquipiers vont devoir affronter un front-7 monstrueux mené par Vance Walker, Brandon Marshall, Von Miller et le probable retour de DeMarcus Ware. Les Broncos sont actuellement la meilleure défense de la ligue en yards et en sacks ainsi que la deuxième en points encaissés (et la première en points marqués). Ils vont chercher à mettre la pression sur Rodgers, tout en l’empêchant de progresser avec ses jambes.

Green Bay va vouloir établir un équilibre dans son attaque, mais cela risque d’être difficile. Même avec un Lacy revigoré et un James Starks toujours efficace, les Broncos ont de quoi stopper le jeu au sol et forcer le match sur le bras du #12. Pour n’importe quelle autre défense, cela semblerait suicidaire, sauf que non seulement Denver a le pass-rush pour perturber Rodgers, mais en plus l’arrière-garde est excellente : Chris Harris et Aqib Talib forment une des meilleures paires de CBs de la ligue (LA meilleure ?), ils sont en plus boostés par la présence du sophomore Bradley Roby, alors que le transfuge de Baltimore Darian Stewart brille au poste de Safety. Le retour de Davante Adams fera du bien à Green Bay, mais cela promet un beau duel entre receveurs et cornerbacks ; un Tight End comme Richard Rodgers a probablement une belle carte à jouer dans ce match.

Mais l’affrontement ne sera pas plus simple de l’autre côté du ballon : en effet, l’attaque des Broncos semble vraiment avoir du mal à avancer ces derniers temps, et c’est souvent la défense qui remporte les matchs ; je disais en rigolant au début que ces Broncos ressemblaient beaucoup à ceux de 2011 avec Tim Tebow, mais plus ça va et plus ça s’avère exact. Peyton Manning n’est jamais à sous-estimer, mais on le sent hors de son élément, dans la lignée de ce qu’on a vu à la fin de l’année dernière. Le jeu de course n’a plus du tout le même impact, que ce soit C.J. Anderson ou Ronnie Hillman. Emmanuel Sanders reste une vraie pépite mais même Demariyus Thomas semble moins présent. Cependant, encore une fois cela démarre au niveau de la ligne offensive : dans un degré encore plus grand qu’à GB, elle n’est plus du tout la même qu’en 2014 et n’offre plus les mêmes garanties, et ce même si Ty Sambrailo a des chances de revenir pour cette partie.

Et le gros souci, c’est qu’en face se trouve une défense qui est juste derrière celle de Denver en sacks, et qui la devance même en points encaissés. C’est là où l’OL de Denver va avoir du travail : le front-7 de Green Bay récupère enfin les dividendes d’investissements en Datone Jones, Nick Perry ou le réinvestissement en B.J. Raji. Avec Mike Daniels et Clay Matthews en son centre, cette défense s’est aussi trouvée à remporter quelques matchs pour l’attaque cette saison. Si Manning va probablement chercher à émuler Philip Rivers avec des passes courtes/intermédiaires, il devra quand même se méfier, car ce match contre les Chargers a été une exception dans une saison excellente en couverture de Green Bay : Casey Hayward et Sam Shields font le travail, alors que les rookies Damarious Randall et Quinten Rollins apprennent le métier à la dure mais savent se faire remarquer. Le retour du patron Safety Morgan Burnett risque d’élever encore le niveau de l’arrière-garde avec un Ha-Ha Clinton-Dix qui continue sur sa saison rookie.

Dernier point qui promet un match palpitant : la défense des Broncos a volé 17 ballons (2e NFL), l’attaque des Packers n’en a perdu que 4 (2e NFL), ce qui permet d’ailleurs aux deux équipes d’être à +6 en turnover ratio (3e de la ligue). Cela peut jouer un rôle important dans cette rencontre qui risque d’être à couteaux tirés entre deux équipes invaincues, mais ne nous leurrons pas : c’est bien dans les tranchées que le résultat basculera.

Une franchise va céder son invincibilité à la fin du match, et même si en effet, ça n’a pas énormément d’importance au niveau du classement général, ça reste une série qui s’interrompt. Les Packers sont légèrement favoris car ils sont plus équilibrés, mais la défense de Denver fait de tels miracles que rien n’est joué (sans compter les effets pervers de l’altitude). Et c’est la deuxième et probablement dernière fois que l’on peut voir Peyton Manning « affronter » Aaron Rodgers (après 2008)… à moins que les deux équipes se retrouvent en février.