Football Kombat : Seattle

500-Seahawks

On s’est un moment demandé où étaient passés les Hawks de 2013, car quelques absences en défense et une attaque pas toujours au diapason les ont laissés à 6-4 avec quelques sérieuses questions autour de leur tentative de réussir le doublé. Mais les pièces en défense sont revenues, et la terrible escouade est réapparue, permettant à Seattle d’arracher le titre de division. Ils ont bien failli réussir dans leur pari fou, mais je suppose qu’après le comeback miraculeux en finale NFC, le TD scoré grâce à un pick de l’arbitre et la réception improbable sur le dernier drive du Superbowl, ils avaient épuisé leur réserve de réussite. Malgré cette déception, ce n’est pas anodin d’avoir fait deux finales de suite, et il faudra encore compter sur eux en 2015.

A lire en se demandant quelle tête aura le nouveau contrat de Russell Wilson.

 

SEATTLE SEAHAWKS
1er NFC West ~ 12-4 / 2-1

 

http://img15.hostingpics.net/pics/492682FKProfileSeahawks.jpg

 

Les prévisions de Madame Soleil 2014

 

Oui, l’équipe avait connu quelques petites modifications ici ou là. Oui, la ligue avait décidé de leur rendre la vie plus difficile en mettant l’accent sur les contacts entre receveurs et Defensive Backs (tiens donc, mais qui avait déjà évoqué cette éventualité dans le Season Review précédent :p ?). Mais malgré tout cela, les Seahawks étaient les principaux candidats à leur propre succession pour une bonne raison : l’attaque pouvait s’améliorer par le simple retour de quelques blessés et le Quarterback Russell Wilson était toujours sur son maigre contrat rookie, permettant ainsi des prolongations de contrat pour une des armes et une bonne partie du coeur de la défense.

Doug Baldwin était l’arme offensive en question; le receveur avait prolongé dans l’équipe et retrouvait une unité qui avait vu les départs de Sidney Rice (retraite) et Golden Tate ainsi que l’arrivée du rookie Paul Richardson; il fallait donc que Percy Harvin fasse enfin une saison complète pour utiliser son explosivité. Nul besoin de parler du jeu au sol avec Marshawn Lynch, assisté d’un Christine Michael prometteur; Wilson pouvant lui aussi courir à l’occasion. Il restait donc à savoir ce que la ligne offensive allait donner : elle avait été le point faible en attaque l’année dernière à cause des blessures, et cette année elle restait encore un peu faible avec un Russell Okung toujours en délicatesse avec son pied. Il y avait quelques doutes à effacer sur cette unité pour permettre à Wilson de développer toutes ses capacités.

En défense, la principale question était sur les départs en ligne défensive : le Defensive Tackle Clinton McDonald ainsi que les Defensive Ends Chris Clemons & Red Bryant étaient partis voir ailleurs; même si les Hawks avaient une tradition de grande rotation à ces postes, il restait à voir si la défense, notamment au sol, n’allait pas en pâtir. Juste derrière eux, il n’y avait pas eu de changements : la ligne des Linebackers avec Bobby Wagner et K.J. Wright promettait de veiller encore au grain. Du côté de la « Legion Of Boom », on avait perdu les Cornerbacks Walter Thurmond et Brandon Browner, mais Byron Maxwell semblait prêt à jouer aux côtés de Richard Sherman, alors que le duo Kam Chancellor – Earl Thomas formait une des meilleures paires de Safeties de la ligue (sinon la meilleure ?). Donc, bien sûr, il était difficile de répéter un titre, tout le monde allait vouloir abattre le champion, et Seattle avait une ou deux questions sur son effectif. Mais sans conteste, l’équipe de Pete Carroll allait encore jouer les premiers rôles.

 

La saison

 

Green Bay 36-16, @San Diego 21-30, Denver 26-20 (OT), @Washington 27-17, Dallas 23-30, @Saint-Louis 26-28, @Carolina 13-9, Oakland 30-24, NY Giants 38-17, @Kansas City 20-24, Arizona 19-3, @San Francisco 19-3, @Philadelphie 24-14, San Francisco 17-7, @Arizona 35-6, Saint-Louis 20-6.

Record cumulé projeté (avec les records de 2013) : 143-112-1 (0.561, 6e).
Record cumulé réel (avec les records de 2014) : 134-121-1 (0.525, 6e).
Écart entre les deux records : -0.036 (27e).

Seattle est la seule équipe dont le record réel a le même classement que celui projeté, le 6e plus difficile; mais il a bel et bien été plus « facile » dans l’absolu avec un écart de pas moins de 9 victoires, une bonne partie venant de l’effondrement des records de San Francisco et Carolina.

 

Les playoffs

 

Carolina 31-17, Green Bay 28-22 (OT), SUPER BOWL vs. New England 24-28.

 

La réalité

 

Les Seahawks ont donc été à une petite action près de réussir ce que seulement 8 équipes ont fait dans l’histoire du Super Bowl, le doublé. Ils en semblaient bien loin au milieu de la saison, quand ils manquaient deux stars en défense et que les quelques failles de l’attaque étaient un peu trop lourdes à porter. Et pourtant, les cinq défaites des Hawks cette saison auront été de 9, 7, 2, 4 et 4 points, prouvant que même battue cette équipe n’est jamais très loin de ses adversaires. C’est pour cela que malgré la déception fort logique que la saison se soit terminée aussi cruellement, et avec une grosse échéance contractuelle que l’équipe n’a pas eu jusque là, il y a bon espoir que les Hawks puissent maintenir ce niveau, du moins défensif, pour les années à venir. En ce qui concerne l’attaque par contre, il devrait y avoir du changement à faire.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Russell+Wilson+Seattle+Seahawks+v+Arizona+hWHQ-_Pbdcnl.jpgL’éléphant dans la pièce pendant cette offseason sera bien évidemment cette échéance contractuelle dont je parle, et qui concerne Russell Wilson. Le jeune Quarterback a coûté environ 1.5M$ pour mener l’équipe à un quasi-doublé en 2013 et 2014, et bien qu’il ait encore une année sur son contrat rookie, les Hawks ne devraient pas attendre 2016 pour en signer un nouveau bien plus lucratif. En attendant, sur le terrain, Wilson a fait une saison légèrement en-deçà de ses deux premières à la passe : 63.1%, 3475 yards, 7.7 yards par passe tentée, 20 TDs, 7 INTs, 42 sacks et 95 de QB Rating. Il a néanmoins eu plus d’impact au sol avec 118 courses pour 849 yards et 6 TDs, mais ce genre de choses devrait immédiatement vous prouver ce qu’il s’est passé cette année : à part le jeu au sol, tout le reste a bien moins fonctionné. Wilson a été entouré par un corps de receveurs assez inepte et par une ligne offensive en grande difficulté (autant par les blessures que le manque de talent). Il n’est pas étonnant que le QB ait dû parfois improviser avec ce qu’il avait sous la main, et cela explique également son grand nombre de fumbles commis avec 11; mais souvenez-vous de la chance dont je parlais en introduction de ce Season Review : sur ces 11 fumbles commis, il n’en a perdu AUCUN, ce qui totalement improbable et ne devrait pas se répéter pas d’une année sur l’autre. Il a eu ses moments de faiblesse, et si Seattle a remporté la finale NFC il ne faut pas pour autant oublier les 3/4 du match où il a lancé pas moins de 4 interceptions. Je préfère ne pas épiloguer sur le fameux lancer à la fin du Super Bowl, car au moment où il lance Ricardo Lockette est bien ouvert, donc ce n’est pas vraiment sa faute. Il peut encore progresser, mais les Hawks doivent absolument lui apporter de l’aide.

Et bien entendu ça commence avec la ligne offensive, un des deux gros soucis de Seattle offensivement depuis deux ans maintenant (ce qui rend d’ailleurs les performances de Wilson d’autant plus intéressantes). Encore une fois, l’unité a connu des gros problèmes entre les blessures et les méformes : il n’y a que le côté droit qui a tenu toute la saison avec le Guard J.R. Sweezy et le rookie Tackle Justin Britt. Le duo n’a pas forcément été très reluisant d’ailleurs, lâchant 82 pressions dont 9 sacks; si c’est excusable pour le rookie Britt, on s’attendait à mieux de la part de Sweezy. Mais pour le reste, ça a été l’hécatombe, aucun autre poste n’ayant été autant touché que celui de Centre : le Pro-Bowler Max Unger a fait l’aller-retour plusieurs fois entre le terrain et l’infirmerie, Stephen Schilling l’a remplacé avant de finir sur IR alors que Lemuel Jean-Pierre et Patrick Lewis ont fini la saison, le temps qu’Unger reprenne sa place pour les playoffs. Difficile de trouver une continuité au poste dans ces conditions; Unger a quand même confirmé qu’il était le meilleur OL de l’équipe. Du côté gauche, les titulaires Russell Okung et James Carpenter n’ont pas fait toute la saison mais ont été les plus solides derrière Unger, alors que Alvin Bailey a fait le bouche-trou aussi bien que possible. Bref, il faut en effet que l’unité règle ces problèmes de blessures, mais il n’empêche que le côté droit a été suspect, même si Britt devrait s’améliorer avec le temps. Les Hawks n’ont pas forcément beaucoup de postes à améliorer; l’OL en fait partie.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Marshawn+Lynch+Seattle+Seahawks+v+Arizona+fe3tMgQlx0zl.jpgEn ce qui concerne le jeu de course… Marshawn Lynch. Encore une fois, le mangeur de Skittles a été le cheval de labour de l’attaque avec 280 courses pour 1306 yards et 13 TDs, à quoi il faut rajouter 37 réceptions pour 367 yards et 4 TDs; à lui tout seul il a marqué presque 40% des TDs de l’équipe (17 sur 43). C’est le seul joueur à avoir forcer 100+ plaquages ratés (101), et le seul à gagner en moyenne 3+ yards après contact avec 100 courses minimum (3.0 tout rond). Si on rajoute l’efficacité de Wilson au sol, et les apports intéressants de Robert Turbin (4.2 yards par course) et Christine Michael (5.1), vous ne serez pas surpris d’apprendre que les Hawks ont eu le meilleur jeu au sol de la ligue avec 172.6 yards par match et 20 TDs inscrits. A titre de comparaison, la pire équipe à la passe cette année était les Jets avec 184.1 yards, soit presque la même chose dans une NFL pourtant plus tournée vers le jeu aérien; de plus, Seattle a inscrit quasiment autant de TDs au sol (20) que les 4 pires équipes dans cette catégorie réunies (22 – Tennessee, Arizona, San Diego 6 et Oakland 4).

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Luke+Willson+Divisional+Playoffs+Carolina+sr9LW_sUTJhl.jpgVous pensez bien qu’on ne va pas atteindre les mêmes sommets avec le jeu aérien : les Hawks sont seulement 27e avec 203.1 yards par match, et l’excuse de l’efficacité du jeu au sol ne tient pas, car le corps de receveurs n’est pas assez talentueux. On commence évidemment avec le mal de crâne Percy Harvin que la franchise a très justement éjecté quand elle a compris qu’elle n’y arriverait pas avec lui. Mais mine de rien, ça a quand même un peu affaibli une unité déjà limitée : Doug Baldwin est le seul qui tient à peu près la route, mais il ne casse pas non plus trois pattes à un canard avec 66 réceptions, 825 yards et 3 TDs; au moins il a de bonnes mains avec seulement 3 drops. Jermaine Kearse s’est surtout distingué en playoffs, car il n’est qu’à 38 réceptions pour 537 yards et 1 TD sur la saison, ce qui est totalement insuffisant. Le sophomore Paul Richardson a été à peine entrevu avec 29 réceptions pour 271 yards et 1 TD. Les Tight Ends n’ont pas été beaucoup mieux, même si Luke Willson (photo, avec deux L) s’est montré sur la fin de saison (22 réceptions, 362 yards et 3 TDs). C’est bien beau d’avoir un gros jeu de course et une grosse défense, mais il ne faudrait pas négliger le jeu aérien, car parfois il peut vous sortir du guêpier. C’est assez drôle parce qu’en général dans la NFL aujourd’hui c’est plutôt l’inverse, on dit que le jeu de course peut vous sortir du bourbier quand le jeu de passe ne va pas bien, mais à Seattle c’est l’inverse.

Dans l’ensemble, l’attaque a réussi à faire les actions qu’il fallait, notamment en playoffs… sauf à la fin du Super Bowl. Mais elle n’est clairement pas en état de porter l’équipe à elle toute seule quand la défense connaît quelques difficultés comme c’est arrivé en cours de saison, et il est à parier que l’organisation va se pencher sur ce problème. Fort heureusement pour les Hawks, les absences en défense n’ont été que temporaires, ce qui a permis à l’escouade de revenir à son niveau d’excellence avant que les pertes ne soient trop importantes; après tout, c’est la 4e équipe seulement dans l’histoire de la NFL à avoir fini première en points encaissés deux années de suite (16.3). Néanmoins, elle a quand même été rattrapée par les blessures sur la fin, surtout dans la « Legion Of Boom », ce qui a pesé dans la balance.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Michael+Bennett+Cliff+Avril+Super+Bowl+XLIX+Et7yq2-4kYal.jpgOn peut également dire que les Hawks n’ont pas forcément réussi à mettre autant de pression sur le QB adverse que l’année dernière. Ca paraît du pinaillage quand on a duo de la trempe de Michael Bennett et Cliff Avril (photo) qui ont fait partie des meilleurs 4-3 DE dans ce registre avec 136 pressions dont 12.5 sacks, mais Bennett a eu encore plus d’impact l’année dernière avec moins de rushs; Avril a été plutôt constant par rapport à 2013. Et surtout, sur la ligne défensive, les deux n’ont pas reçu la même aide que la saison passée : Brandon Mebane a fini sur IR, Clinton McDonald est parti à Tampa Bay, et Chris Clemons à Jacksonville. Tout cela a un peu affaibli la capacité des Hawks à pourchasser le QB, même si O’Brien Schofield et Jordan Hill (7.5 sacks à eux deux) ont pris plus de temps de jeu et ont aidé à ne pas faire en sorte que la chute de production soit trop violente. Concernant le jeu au sol, la DL a fait un gros travail de sape pour plaquer le coureur, ou au moins faciliter la vie à l’unité des fous furieux derrière.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Bobby+Wagner+Seattle+Seahawks+v+Washington+vb8Lgo0rcGfl.jpgJe parle bien sûr de l’unité des Linebackers, qui a dû vivre sans son patron Bobby Wagner (photo) une partie de la saison; c’est l’une des deux blessures qui ont semblé perturber la défense. Même avec les talentueux K.J. Wright et Bruce Irvin autour, Wagner reste le capitaine de la défense, et l’escouade a un peu souffert quand il s’est absenté. Le Middle LB a été la tour de contrôle, excellent dans tous les compartiments : 11.7% de run stops (7e ILB), 8 pressions dont 2 sacks, 8 yards par réception autorisée seulement, aucun TD en couverture et 3 passes déviées; il sait tout faire. Pendant son absence, le héros du Super Bowl précédent Malcolm Smith (2 fumbles forcés) a remplacé Wright qui a fait une pige à l’intérieur pour supplanter Wagner; du coup, Wright a profité pour lui piquer la couronne de meilleur plaqueur. Mais il n’a pas fait que ça puisqu’il a également été très présent, que ce soit contre la course (10.3% de run stops), dans le pass-rush (2 sacks) ou en arracheur de ballons (3 fumbles forcés); il a cependant eu un petit peu plus de difficulté en couverture avec 4 TDs encaissés. Enfin, si Irvin semble avoir eu une année pleine avec 25 pressions dont 5.5 sacks, 3 fumbles forcés et 2 INTs en couverture (les deux remontées pour des TDs), ses 25 pressions sont arrivées en 250 rushs, ce qui est un rendement qui pourrait sûrement être amélioré; il commet également un peu trop de pénalités (7).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Earl+Thomas+Kam+Chancellor+St+Louis+Rams+v+RLSKYUYyynLl.jpgS’il y a bien une unité qui a payé un lourd tribut cette saison, c’est l’arrière-garde de Seattle. A la fin de l’année, on a Richard Sherman avec un problème en coude (qui va ou pas nécessiter une opération), Earl Thomas (photo, #29) qui doit se faire opérer de l’épaule, Kam Chancellor (photo, #31) qui a raté des matchs à cause de son genou et enfin le pauvre Jeremy Lane qui, après son interception lors du Super Bowl, s’est cassé le bras et fait une rupture d’ACL dans la même action. Il va falloir que tout ce petit monde se remette d’aplomb pour que 2015 reparte sur de bonnes bases. En attendant, l’unité était attendue suite à la volonté de la ligue de surveiller de plus près les contacts WR/DB, et on peut dire que ça a plus ou moins fait pschitt : la « Legion Of Boom » a été aussi implacable en 2014 qu’en 2013, mis à part quelques moments d’égarements ici ou là. Je vous donne la stat telle quelle tellement elle est ridicule : si on prend les 5 Cornerbacks ayant joué 100+ snaps (Sherman, Byron Maxwell, Tharold Simon, Lane et Marcus Burley) on arrive à 3 TDs, 8 INTs et 16 passes défendues. Sherman a continué sa domination avec 47.7% de passes autorisées, 4 INTs et un QB rating de 48.7 dans sa direction; tout ça en étant un top-10 CB contre la course cette saison. Le reste est moins flashy que lui, mais c’est solide dans l’ensemble… tant qu’on ne regarde pas les playoffs; là en effet, à part Sherman (visé 10 fois en 3 matchs pour 5 réceptions et 2 INTs !) ça a été très compliqué pour tous, et surtout pour Simon lors du Super Bowl. Chez les Safeties, le duo Earl Thomas – Kam Chancellor est toujours aussi précieux, et l’absence de ce dernier a été visible; il a été le meilleur Safety titulaire au sol avec 8.7% de run stops, alors que Thomas a limité les réceptions en couverture (56.5%, 2 TDs, 1 INT, 2 passes défendues) et a forcé 3 fumbles. Jeron Johnson a été plutôt sympathique quand il a dû jouer pour remplacer Chancellor, mais il ne vaut bien sûr pas le titulaire indiscutable.

Enfin, s’il y a bien un endroit où la perte de Harvin s’est faite sentir, ce sont les équipes spéciales. Aucun TD sur retour, et un encaissé. Les Hawks sont parvenus à bloquer deux punts alors que Jon Ryan a vu un des siens contré aussi, mais il a fait une superbe saison et a même lancé une belle passe de TD lors de la finale NFC. Steven Hauschka a lui aussi fait son année avec 31/37 aux Field Goals.

Les Hawks se retrouvent donc avec le contrat de Wilson et aussi celui de Wagner sur les bras, ce qui devrait grignoter un peu de leur Salary Cap. Ils ne devraient pas réussir à retenir Maxwell qui est Free Agent, mais ça me surprendrait que Lynch ne revienne pas au moins pour un an de plus. Au niveau du terrain, ils vont devoir surveiller le retour de leur arrière-garde à 100%, et ils vont devoir se pencher sur l’attaque et son manque d’efficacité à la passe. Bref, ce n’est pas une offseason de tout repos pour ceux qui sont passés à deux doigts de doubler la mise, et qui devraient logiquement encore être les favoris de la NFC au début de la saison prochaine.

 

Les besoins

 

En partant du principe que Lynch revienne pour sa dernière année de contrat (au moins), OL et WR sont les priorités de Seattle. Ensuite, si Maxwell part, ce qui risque bien d’arriver car quelqu’un devrait surpayer pour s’attacher ses services, il reste à voir si Lane et Simon sont suffisants pour le supplanter.

 

Le futur

 

Domicile : Arizona, San Francisco, Saint-Louis, Chicago, Detroit, Carolina, Cleveland, Pittsburgh.
Extérieur : Arizona, San Francisco, Saint-Louis, Green Bay, Minnesota, Dallas, Baltimore, Cincinnati.
Record cumulé en 2014 : 142-112-2 (0.559, 4e).

Une West, deux North, trois raisons de mettre les casques. En plus, Seattle prend Dallas au Texas, la seule équipe à les avoir battus à domicile cette saison. Tout ça avec Arizona qui compte bien avoir Carson Palmer pour l’année complète, SF qui va vouloir se racheter… ça promet.