Football Kombat : New England

500-Patriots

Cela fait depuis 2005 que New England tournait autour de la possibilité d’ajouter un nouveau Lombardi à la collection : mis à part 2008 (l’année de la blessure de Brady) ils sont toujours allés en playoffs; ils ont buté à différents stades, dont deux fois en finale contre New York en 2007 et 2011. La troisième fois aura donc été la bonne, mais ça n’a pas été tout seul contre une équipe des Hawks qui a failli réussir un second comeback de suite; néanmoins, ça a encore été une histoire de Malcolm inconnu et héroïque : après Malcolm Smith l’année dernière, Malcolm Butler a inscrit son nom dans la légende de la grande finale. Et dire qu’après la défaite à Kansas City, tout le monde se demandait si c’était la fin d’une époque à New England…

A lire sans dégonfler de ballons, merci.

 

NEW ENGLAND PATRIOTS
1er AFC East ~ 12-4 / 3-0

 

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Les prévisions de Madame Soleil 2014

 

Est-ce qu’Indianapolis avait gagné assez d’expérience et de solidité ? Est-ce que l’AFC North allait collectivement se réveiller ? Est-ce que San Diego avait trouvé une défense contre la passe ou Kansas City une attaque aérienne ? Car mis à part tout ou partie de ces conditions, les prévisions pour 2014 étaient les mêmes que 2013 pour l’AFC : finale Patriots-Broncos. Sans nécessairement en faire des tonnes devant leur domination, et sans jouer exclusivement les hypocrites à pointer la faiblesse environnante de leur division et de la conférence, toujours était-il que la bande à Billou était régulièrement présente en playoffs et plus si affinités; cette année encore, les Patriots faisaient figure de favoris dans l’AFC.

L’année dernière, deux absences avaient mis en lumière quelques défaillances : celle du Gronk’ avait montré un corps de receveurs un peu faible derrière Julian Edelman, et celle de Sebastian Vollmer une ligne offensive qui n’avait pas assuré la même protection que d’habitude au Quarterback Tom Brady (record de sacks en carrière). L’équipe avait alors choisi de récupérer Brandon LaFell pour donner du poids et de la taille aux receveurs écartés, mais elle espérait bien s’améliorer avec les simples retours de Vollmer et Gronkowski. Au niveau du jeu au sol, l’équipe n’avait pas conservé LeGarrette Blount, perdant un peu de puissance mais ne manquant pas de talent avec le duo Shane Vereen – Stevan Ridley. Finalement, la plus grosse bizarrerie en attaque était la draft du Quarterback Jimmy Garoppolo au deuxième tour.

Les principales modifications avaient été faites en défense pour répondre à la course à l’armement faite par Denver. Alors que, comme pour l’attaque, le front-7 allait s’améliorer de lui-même avec les retours de blessures des Defensive Tackles Vince Wilfork et Tommy Kelly ou du Linebacker Jerod Mayo, New England avait rajouté des gros bras chez les arrières, et pas des moindres : Darrelle Revis, mal utilisé à Tampa Bay, et Brandon Browner, en provenance des champions en titre (même s’il devait purger une suspension). Avec un Devin McCourty qui avait trouvé son poste de prédilection en Safety depuis l’année dernière, la seule question était l’autre poste, mais il n’y en avait pas beaucoup d’autres. Bref, New England était encore favori pour accéder à sa quatrième finale AFC de suite, mais il fallait que les renforts soient suffisants et les blessures moins importantes qu’en 2014 pour retourner au Super Bowl et le gagner.

 

La saison

 

@Miami 20-33, @Minnesota 30-7, Oakland 16-9, @Kansas City 14-41, Cincinnati 43-17, @Buffalo 37-22, NY Jets 27-25, Chicago 51-23, Denver 43-21, @Indianapolis 42-20, Detroit 34-9, @Green Bay 21-26, @San Diego 23-14, Miami 41-13, @NY Jets 17-16, Buffalo 9-17.

Record cumulé projeté (avec les records de 2013) : 131-123-2 (0.516, 10e).
Record cumulé réel (avec les records de 2014) : 131-124-1 (0.514, 10e).
Écart entre les deux records : -0.002 (18e).

On a un peu tout vu question différence entre le calendrier projeté et le calendrier réel au cours de ce Season Review… et on termine ironiquement avec la seule équipe dont le record ET son classement hiérarchique sont identiques (à un match nul près). Même pas fait exprès.

 

Les playoffs

 

Baltimore 35-31, Indianapolis 45-7, SUPER BOWL vs. Seattle 28-24.

 

La réalité

 

Réponses aux questions : oui, et ça a été le tremblement de terre de ces playoffs; oui, et ça a bien failli coûter une nouvelle défaite à New England quand Baltimore est venu au Gillette Stadium; non et non, car l’AFC West a déçu. Donc en effet, nous n’avons pas eu Denver/New England en finale AFC, mais bien Indy face aux Patriots; honnêtement, vu le match des Broncos en Divisional Round, même s’ils avaient gagné ils auraient été légèrement mal barrés pour venir gagner à NE, surtout après avoir pris 43-21 en saison régulière. C’est dans cette période de mi-saison que les Patriots ont commencé à vraiment ressembler aux Patriots d’ailleurs, car ils ont démarré à 2-2 après une claque 41-14 à Kansas City; la deuxième plus grosse défaite de l’ère Bill Belichick après un 31-0 à Buffalo en 2003. Mais New England s’est repris immédiatement en écrasant Cincinnati, et le rouleau-compresseur s’est mis en marche, bien aidé par une OL qui a enfin trouvé une certaine assise et le retour de suspension d’un ancien Seahawk.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Tom+Brady+New+England+Patriots+v+Green+Bay+ve65GavfsQWl.jpgMais les problèmes d’OL n’ont pas été sans conséquence. Certes, Tom Brady a connu une meilleure année statistique que 2013 car sa cible préférée a fait toute la saison cette fois, mais on l’a déjà vu plus efficace (même sans compter la saison stratosphérique en 2007). Il a subi les atermoiements de l’équipe dans la sélection des cinq gros de devant et a dû serrer un peu les dents au début de saison; rappelez-vous tous ceux qui disaient que Brady était cuit après le match contre Kansas City. Au final il a établi un record chez les Quarterbacks avec 6 titularisations au Super Bowl, et a décroché sa 4e bague, égalant le record de Joe Montana et Terry Bradshaw (même si eux n’ont jamais perdu dans la grande finale). Brady n’a donc pas spécialement brillé par ses chiffres, mais il a continué de démontrer son calme sous la pression, et sa capacité à se sublimer dans les moments importants, avec notamment toujours cette capacité de se déplacer dans la poche pour éviter la pression. 64.1%, 4109 yards, 7.1 yards par passe tentée, 33 TDs, 9 INTs, 21 sacks et un QB Rating de 97.4 pour le #12; mis à part les yards, que des stats améliorées par rapport à 2013. Le rookie Jimmie Garoppolo a fait quelques apparitions et on devra attendre pour se faire une vraie idée sur lui (70.4%, 6.7 yards par passe tentée, 1 TD et aucune INT).

Vous voulez la preuve que l’équipe s’est trouée sur la composition de la ligne offensive mais qu’ils ont fini par trouver la bonne solution en cours de saison ? 4 premiers matchs : record de 2-2, 9 sacks concédés. 10 matchs suivants : record de 9-1, 7 sacks concédés. Néanmoins, l’efficacité de l’OL a eu tendance à s’effondrer un peu en fin de saison, à commencer par ce match retour contre les Jets en Week 16 (4 sacks), et parfois elle a été un peu abusée en playoffs. Ceci dit, au final elle n’a concédé que 4 petits sacks en 3 matchs, alors qu’elle a dû se coltiner les pass-rushs de Baltimore, Indy (qui venait de harasser Manning) et les Hawks en finale. Les débuts ont donc été difficiles : le coach de l’unité Dan Scarnecchia a pris sa retraite, la franchise a décidé d’échanger Logan Mankins à Tampa Bay, et quelques blessures n’ont pas aidé. Mis à part les deux Tackles, Nate Solder à gauche et Sebastian Vollmer à droite, ça a été le jeu des chaises musicales à l’intérieur, et notamment en position de Guard : Jordan Devey et Marcus Cannon ont été catastrophiques alors que Cameron Fleming et Josh Kline ont dépanné un temps. Au final, l’équipe a décidé de tenter un coup de poker : faire rentrer le rookie Bryan Stork en Centre pour décaler Dan Connolly en Guard avec Ryan Wendell de l’autre côté. Stork (photo, au centre) a du coup pu bénéficier de l’appui des vétérans pour ne pas être complètement débordé, et ça a marché puisque l’OL a enfin commencé à bien jouer. Solder a certes eu des difficultés parfois à protéger le côté aveugle de Brady, Connolly a un peu souffert d’être balloté à droite à gauche, et Stork n’est pas encore d’une solidité à toute épreuve, mais l’unité a réussi à faire le travail, ce qui n’était pas gagné au début de la saison. Au final, Brady n’a été sacké que 21 fois, ce qui est quasiment la moitié de 2013 (40) et le meilleur total depuis 2009 (16).

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Bryan+Stork+Cincinnati+Bengals+v+New+England+FWxFEJ3JktQl.jpgDans le genre « on ne sait jamais vraiment ce qu’on va avoir de la part d’une unité offensive de New England », le jeu de course a fait de la concurrence à l’OL (ce qui n’est pas si surprenant, l’un ne va pas sans l’autre). Les Pats ont fini à 107.9 yards au sol (18e de la ligue), car la blessure de Stevan Ridley a été un coup dur; d’ordinaire c’est lui qui fait le cheval de labour à la course alors que Shane Vereen est bien plus utilisé comme receveur. Du coup, Vereen a pris une plus grosse charge de travail pour porter le cuir, mais il a pu bénéficier du retour de LeGarrette Blount et de la surprise Jonas Gray, tout ça derrière un excellent James Develin en Fullback. Néanmoins, si Vereen – Blount – Gray ont tous fini au-dessus de 4 yards par course et ont apporté leur contribution avec 10 TDs au sol (+ 3 en réception pour Vereen), il y a eu de sacrés disparitions du jeu au sol, comme le Divisional Round contre Baltimore où l’équipe a couru 13 fois pour 14 yards. New England n’a dépassé les 100 yards à la course que 7 fois en 19 matchs cette saison, ce qui reste peu; le symbole d’une attaque qui n’a pas toujours trouvé la bonne carburation cette année, même si le jeu de passe a la plupart du temps su masquer cela.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Rob+Gronkowski+Julian+Edelman+Super+Bowl+XLIX+ieer8ZxGZRHl.jpgEt si le jeu aérien a pu le faire, comme je l’ai dit dans le paragraphe sur Brady, c’est parce qu’une de ses cibles préférées a pu faire toute la saison. Rob Gronkowski (photo, à gauche) a gagné le titre de Comeback Player Of The Year avec une année à la Gronk’ : 82 réceptions, 1124 yards et 12 TDs. Je ne sais pas trop ce que je pourrais vous dire sur lui que vous ne sachiez déjà : sans lui le jeu de passe n’a pas du tout la même envergure. Alors parlons plutôt de ceux qui l’entoure et on commence par Julian Edelman (photo, à droite) qui, fort logiquement avec le retour du #89, n’a pas vu autant de passes dans sa direction, mais qui termine quand même #1 en réception avec 92 pour 972 yards et 4 TDs; il a toujours ce petit problème de drops (un peu plus de 10% des passes attrapables), mais il conserve un taux de réception élevé (74.2%) et a réussi à forcer 13 plaquages manqués. La surprise est venue de Brandon LaFell : l’ancien receveur des Panthers n’avait jamais réussi à vraiment percer à Carolina à cause notamment d’un terrible problème de drops en 2013. Il s’est amélioré sur ce point aux Patriots (5 sur 79) et a été un partenaire très important pour Brady en faisant la meilleure saison de sa carrière : 74 réceptions, 953 yards et 7 TDs. Du coup cela a relégué Danny Amendola au troisième plan avec seulement 27 réceptions pour 200 yards, mais l’acquisition de LaFell a été importante pour offrir une grande cible dans le jeu de passe. Enfin le Tight End Timothy Wright a réussi à scorer plus de TDs qu’en 2013 (6 contre 5) en voyant moitié moins de passes (26 vs 52). Dans l’ensemble, un jeu de passe qui ne paye pas de mine et qui doit beaucoup à la présence du Gronk’ (le seul à dépasser 1000 yards), mais qui a su être là quand le jeu de course a disparu; les Pats ont fini 9e de la ligue avec 257.6 yards.

Donc même si elle a parfois connu des ratés avec le 11e rang au niveau des yards (365.5 par match), l’équipe a quand même fini 4e en points marqués (29.2) et surtout elle a su protéger la balle avec seulement 13 pertes de possession, top NFL à égalité avec Green Bay. Avec le travail de la défense, cela a permis à New England de finir 2e en turnover ratio à +12. Une défense qui, pourtant, a (encore) perdu un de ses patrons pendant la saison, mais qui a su parfaitement s’appuyer sur ses deux recrues stars pour arriver jusqu’au bout.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Vince+Wilfork+Tampa+Bay+Buccaneers+v+New+England+MTWhf_Ha8M3l.jpgEn effet, c’est bien la défense qui a été la meilleure unité de la saison, et c’est pour cela que cette interception cruciale de Malcolm Butler au Super Bowl est un parfait point d’exclamation à cette saison. Néanmoins, ça ne veut pas dire non plus qu’elle ait été exempte de tout reproche : je pense spécialement à la DL qui n’a pas forcément été au niveau des deux autres escouades cette saison (et ça tombe bien puisque c’est par là qu’on commence). Revenu de sa blessure de l’année dernière, Vince Wilfork (photo) n’a peut-être pas fait une saison au niveau des attentes, mais il a quand même été solide au sol et surtout disponible toute l’année. C’est juste bizarre de le voir finir une année sans sack (la dernière était en 2009), mais au moins il a réussi une interception dans la redzone pour sceller une victoire bien moche contre Oakland 16-9 (oui vous avez bien lu). A ses côtés, Alan Branch et Sealver Siliga ont été plutôt sympathiques, mais Chris Jones a été un peu moins bon et le rookie Dominique Easley manque logiquement d’expérience; ce n’est jamais facile pour un DL d’entrer en NFL, surtout dans un schéma hybride 3-4/4-3 comme celui des Patriots.

Comme Wilfork, un autre joueur qui n’a pas fait une mauvaise année du tout mais qui a tout de même été un peu moins efficace que 2013 est Rob Ninkovich. Je ne sais pas s’il a joué plus souvent Outside Linebacker que Defensive End et si ça vient de là, mais il a eu un peu moins d’influence pendant la saison régulière; par contre il a été très bon pendant les playoffs. Ca parait étrange de dire ça alors qu’il a réussi 8 sacks comme la saison passée et même 1 INT, mais il a réussi moins de pressions que 2013 en pratiquement autant de rushs (51 contre 68); sa production au sol aussi a chuté, et en couverture il a encaissé 1 TD avec son INT. Bref, encore une fois si ce n’est pas une saison affreuse, peut-être qu’on pouvait en attendre un peu plus. Chandler Jones, l’autre DE/OLB, n’a pas pu jouer toute la saison à cause d’une blessure, mais il a su apporter dans le pass-rush : il a réussi 32 pressions dont 6 sacks en deux fois moins de rushs que Ninkovich. Il n’y a pas à rougir de réussir 40 sacks au total, mais c’était 48 en 2013, et je me demande si cette volonté d’utiliser une défense hybride est vraiment une bonne solution pour ces deux joueurs en particulier, ou si c’est juste une question d’adaptation (difficile de critiquer quelque chose qui mène à un titre de champion, mais je pense que la question est valide).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Jamie+Collins+Denver+Broncos+v+New+England+viWiFudGIf9l.jpgAlors à ce niveau vous allez me dire « pour une unité sensée être la meilleure et qui est championne, on se demande où sont les vraies forces ». S’il est vrai que pour l’instant on est dans le solide mais pas le fameux, on y arrive, à commencer par les Inside Linebackers. Les Pats ont dû faire une fois de plus sans leur patron de la défense Jerod Mayo, mais ils ont parfaitement su contrebalancer par un duo (trio ?) excellent : le remplaçant de Mayo, Jamie Collins, (photo) a fait une saison extraordinaire, Dont’a Hightower s’est encore amélioré, et l’acquisition d’Akeem Ayers a fait du bien. Avec les absences cette saison de Patrick Willis + NaVorro Bowman, bien que les Pats ne soient pas officiellement une vraie défense 3-4, Collins et Hightower ont probablement formé le meilleur duo d’ILB de la ligue (avec Daryl Smith et C.J. Mosley à Baltimore). Ils ont été tous les deux bien présents dans la défense contre la course, mais c’est surtout dans les autres catégories qu’ils ont été très importants en réussissant en cumulé 10 sacks (Collins 4 – Hightower 6), 5 fumbles forcés (4 – 1) et 2 INTs en couverture (0 – 2). Si on rajoute Ayers à l’extérieur qui a su se montrer quand on a fait appel à lui (4 sacks), on a donc bel et bien un corps de Linebackers qui a été meilleur que la DL dans son ensemble.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Darrelle+Revis+Indianapolis+Colts+v+New+England+njRNahCRfWjl.jpgMais bien entendu, ce n’est pas suffisant pour être au niveau des arrières, et on serait presque tenté de dire que c’est heureux vu que les Patriots ont tout fait pour cela pendant l’offseason. Suite à la défaite contre Denver, New England a renforcé grandement son arrière-garde avec les arrivées de Darrelle Revis (photo) et Brandon Browner. Ce qui frappe de suite quand on regarde les stats des CBs avec 45+ ciblages (donc avec Kyle Arrington et Logan Ryan en plus), c’est qu’aucun n’a lâché plus de 60% de réceptions, ce qui est un bon chiffre. Sans surprise, Revis a été à la hauteur de son talent et sans lui les Patriots n’auraient probablement pas pu gagner ce titre : il a tout juste autorisé une passe sur deux et 2 TDs pour 2 INTs et 11 passes défendues. De l’autre côté, après sa suspension, Browner a fait jouer son physique même s’il l’a fait un peu trop avec une propension hallucinante à commettre des fautes (15, seul Buster Skrine a fait pire à Cleveland avec 17 chez les Cornerbacks); il n’a pas forcément fait une saison à tomber par terre mais il a été un bon complément. Ryan et Arrington ont été adéquats avec notamment 2 INTs pour Ryan. Du côté des Safeties, chacun a eu son rôle à jouer et l’a bien fait : Patrick Chung a été présent contre la course mais a lâché 5 TDs en couverture, alors que Devin McCourty a fait une nouvelle belle saison, prioritairement en couverture (2 TDs, 2 INTs, 2 passes défendues) mais aussi au sol. Bref, plus on s’est éloigné de la balle, plus la défense a été bonne.

Pour finir, les équipes spéciales ont été excellentes pendant toute la saison, le seul point noir étant la phase de punt avec un Ryan Allen qui a vu une tentative contrée et en général une performance pas toujours au niveau. Mais pour le reste tout va bien : Stephen Gostkowski est un métronome qui a terminé à 34/36, et le duo Amendola/Edelman a fait un travail intéressant sur les retours, même s’il n’y a eu qu’un TD par Edelman sur un retour de punt.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Robert+Kraft+Super+Bowl+XLIX+New+England+Patriots+gdBFap6O-xQl.jpgOn savait, année après année, que les Patriots n’étaient pas loin de retourner au Super Bowl; on n’atteint pas la grande finale 5 fois en 11 ans par hasard. Mais il y avait toujours quelque chose pour leur barrer la route. Je disais l’année dernière que l’équipe se renforcerait de facto avec le retour des blessés : ça a été le cas en attaque avec le Gronk’, et si ça a raté avec Mayo, l’émergence de Collins a sacrément aidé. Si on rajoute le renforcement massif à l’arrière, la seule inconnue était finalement l’OL, et une fois qu’elle a trouvé la bonne formule, les Patriots sont redevenus le tractopelle qu’on connaît. Et cette année, contrairement aux précédentes, ils ont également eu les petits rebonds qui vont dans leur sens (Indy qui bat Denver en Divisional Round, l’interception de Butler), mais il y a deux stats qui ne trompent pas : les Patriots ont effacé deux déficits de 14 points contre Baltimore en Divisional Round (14-0 et 28-14), et sont la première équipe à remonter un déficit de 10 points dans le dernier quart-temps du Super Bowl (24-14 Seattle).

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Les besoins

 

L’arrière-garde était une force, mais elle n’est pas sous contrat pour longtemps : McCourty est un Free Agent, et Revis a un roster bonus insensé de 12.5M$ payable le 1er Avril si l’option sur la seconde année est levée. Donc il va être intéressant de voir quelle tête aura la dernière ligne de défense l’année prochaine. Sinon, un peu d’aide sur l’OL (en Guard ?), en receveur et sur la DL ne serait pas de refus.

 

Le futur

 

Domicile : Buffalo, Miami, NY Jets, Jacksonville, Tennessee, Pittsburgh, Philadelphie, Washington.
Extérieur : Buffalo, Miami, NY Jets, Houston, Indianapolis, Denver, Dallas, NY Giants.
Record cumulé en 2014 : 122-134 (0.477, 22e).

L’effet AFC South frappe de nouveau ! Les Patriots n’ont pas un calendrier extrêmement compliqué l’année prochaine, mais ils doivent quand même se déplacer à Indy, Denver ET Dallas, ce qui fait un beau programme.

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