Super Bowl XLIX Gameday Series : J-4 ~ Historique des Seahawks au SB

sgs super bowl gameday series XLIXAujourd’hui, nous jetons un coup d’oeil à l’histoire de Seahawks au Super Bowl. La franchise est une des plus récentes puisqu’elle est apparue en 1976 en même temps que les Buccaneers de Tampa Bay, lors de la seconde expansion prévue dans la fusion NFL/AFL. Les « Hawks » ont connu une période de succès dans les années 1980 et dans les années 2000, mais ne sont arrivés qu’à deux Super Bowls (sans compter celui de cette année)… un qui a fait polémique et l’autre où il n’y aurait pas pu en avoir.

 

SUPER BOWL XL

 

Adversaire Pittsburgh STEELERS
Date 5 Février 2006
Lieu Ford Field, Detroit
Ligne Vegas Steelers favoris de 4 points

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/d/de/Super_Bowl_XL.svg/250px-Super_Bowl_XL.svg.pngPour sa quarantième édition, le Super Bowl accueille une dynastie de jadis qui revient sur le devant de la scène (les Steelers, cinq fois finalistes, quatre fois champions dans les années 1970) et une franchise qui n’avait jamais atteint la finale, les Seahawks. Seattle a chassé la finale pendant longtemps, notamment dans les années 1980 et 2000, échouant en finale de conférence en 1983.

En cette saison 2005-2006, Seattle a toutes les armes à sa disposition : une attaque solide menée par le Quarterback Matt Hasselbeck, le coureur Shaun Alexander et une ligne qui contient notamment Steve Hutchinson. La défense est sous-côtée mais fait un gros travail grâce aux Defensive Linemen Michael Boulware et Grant Wistrom ou au Linebacker Lofa Tatupu. Seattle a marché sur la NFC cette saison en terminant 13-3; ils ont ensuite battu Washington 20-10 et Carolina 34-14.

En face, les Steelers sont certes expérimentés mais ils n’ont plus gagné de Super Bowl depuis la dynastie des années 1970, avec en plus une finale perdue contre Dallas dix ans plus tôt. Si tout le monde s’attendait à ce que la défense de Pittsburgh soit aussi féroce avec des leaders tels que James Farrior, Larry Foote, Joey Porter et Troy Polamalu, la véritable surprise est venue du rookie Quarterback Ben Roethlisberger qui a dû remplacer Tommy Maddox blessé. « Big Ben » a très bien tenu le choc, bien aidé par le vétéran coureur Jerome Bettis qui court derrière un titre depuis plusieurs années. Les Steelers ont pris une route plus sinueuse vers la grande finale, car ils ont fini seed #6 à 11-5; ils ont donc dû battre trois équipes à l’extérieur en playoffs : Cincinnati 31-17, Indianapolis 21-17 grâce à un plaquage de Roethlisberger lui-même, et Denver 34-17. Malgré la belle saison des Hawks, les Steelers sont quand même donnés légèrement favoris grâce à leur terrible défense et leur résilience dans les playoffs.

Les deux défenses dominent les débats dans le 1er quart-temps, et c’est Seattle qui semble casser le status quo en premier suite à un mauvais punt de Pittsburgh : Hasselbeck envoie trois passes dont la dernière dans la endzone pour un touchdown de Darrelle Jackson. Néanmoins les arbitres annulent le score pour une interférence de passe offensive du receveur sur son défenseur; les Seahawks doivent se contenter d’un Field Goal.

http://static.foxsports.com/content/fscom/images/20027/Super_Bowl_XL___9126044_0_0.JPGLa défense de Hawks fait un travail remarquable avec l’interception de Michael Boulware, mais celle des Steelers répond de suite en forçant le punt. Le drive suivant de Pittsburgh arrive enfin à avancer en convertissant une 3e&28, et les hommes de Bill Cowher se retrouve à un yard de la endzone. Big Ben garde la balle et plonge vers la endzone; les arbitres accordent le touchdown mais au ralenti il est très difficile de savoir si la balle a réellement atteint la ligne d’enbut. Après une révision vidéo interminable, le touchdown est validé et Pittsburgh mène 7-3. Cela fait déjà deux décisions controversées qui vont dans le sens des Steelers, et la mi-temps est atteinte sur ce score.

Pittsburgh démarre avec la balle en 3e quart-temps et va vite faire la différence : sur la deuxième action du drive, le coureur Willie Parker explose pour une course de touchdown de 75 yards qui creuse l’écart, 14-3. Sur le drive suivant, l’attaque de Seattle rate un Field Goal de 50 yards, mais la défense rattrape le coup quand Kelly Herndon intercepte Roethlisberger et remonte 75 yards. Cette fois Hasselbeck fait attention à la balle et trouve Jerramy Stevens pour un touchdown qui ramène la marque à 14-10 Pittsburgh.

Un nouvel échange de punts emmène le match dans le dernier quart-temps, et Seattle redevient dangereux. A 19 yards de la endzone, Hasselbeck trouve Stevens de nouveau pour 18 yards, mais les arbitres annulent ce gain pour un holding de Sean Locklear; problème, sur le ralenti, le défenseur sur lequel Locklear fait faute, Clark Haggans, est hors-jeu, ce qui aurait dû être appelé. Deux actions plus tard, Ike Taylor intercepte Hasselbeck, et sur le drive suivant les Steelers scorent sur une passe de 43 yards du coureur Antwaan Randle El pour Hines Ward. La défense de Pittsburgh prend alors le match à son compte, et l’attaque mange le chrono pour la victoire finale.

Hines Ward est nommé MVP du Super Bowl avec 5 réceptions pour 123 yards et 1 touchdown, alors que Jerome Bettis remporte enfin sa bague de champion dans sa ville natale, Detroit, avant de partir en retraite. Les décisions arbitrales favorables à Pittsburgh continuent encore de hanter les fans de Seattle aujourd’hui, et pas mal de journalistes confirment que c’était un des Super Bowls les moins agréables à regarder.

 

Equipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Seattle Seahawks 3 0 7 0 10
Pittsburgh Steelers 0 7 7 7 21

 

SUPER BOWL XLVIII

 

Adversaire Denver BRONCOS
Date 2 Février 2014
Lieu MetLife Stadium, East Rutherford
Ligne Vegas Broncos favoris de 2 points

 

http://crooksandliars.com/files/imagecache/node_primary/primary_image/14/02/super_bowl_xlviii_logo_copy.jpgEn cette saison 2013-2014, aucune véritable surprise puisque les deux seeds #1 de chaque conférence atteignent la grande finale. La seule vraie (bonne) surprise est que ce premier Super Bowl en extérieur dans le nord du pays offre des conditions climatiques clémentes.

Les Broncos de Denver sont menés par une attaque inarrêtable dans laquelle Peyton Manning a battu le record de touchdowns sur une saison (51) grâce à son quatuor Demaryius Thomas – Julius Thomas – Wes Welker – Eric Decker. Après une saison tranquille à 13-3, Ils ont battu San Diego 24-17 en Divisional Round et New England 26-16 en finale AFC.

En face, les Seattle Seahawks reviennent 10 ans après leur premier Super Bowl grâce à une défense ultra-féroce menée par Michael Bennett, Chris Clemons, Bobby Wagner, Richard Sherman et Earl Thomas, ainsi qu’une attaque efficace au sol et en l’air avec Russell Wilson, Marshawn Lynch et le playmaker Percy Harvin. Ils ont également terminé à 13-3 avant de vaincre les Saints 23-15 en Divisional Round et leurs rivaux 49ers 23-17 en finale NFC.

C’est le traditionnel match entre le boulet inarrêtable et le bouclier indestructible… sauf que le boulet inarrêtable va s’arrêter tout seul : lors du premier snap, le Centre Manuel Ramirez envoie la balle bien trop haut qui termine dans l’en-but; le coureur Knowshon Moreno évite le touchdown mais Seattle score tout de même un safety. Sur le drive suivant, les Hawks rajoutent un Field Goal, puis un nouveau après une belle défense. Manning semble manquer de solution en attaque, mis sous pression par la DL des Hawks, et il finit par commettre une erreur quand il est intercepté par Kam Chancellor avant la fin du 1er quart-temps.

Le match va être plié dès le début de la période suivante : Seattle score un touchdown au sol par Lynch, et Denver tente de répondre par un long drive. Malheureusement Manning est de nouveau intercepté par le Linebacker Malcolm Smith qui remonte le cuir 69 yards pour un touchdown, et le score est de 22-0 à la mi-temps; plus que l’écart c’est surtout la manière qui impressionne.

http://blog.thenewstribune.com/seahawks/files/2014/02/AP512047775783.jpgSi certains avaient des doutes sur le résultat du match, ils vont s’évaporer dès le coup d’envoi de la deuxième mi-temps : Harvin remonte la balle 87 yards pour un touchdown qui scelle le sort du match (29-0). Un fumble de Demaryius Thomas permet à Seattle de rajouter 7 points par Jermaine Kearse, après quoi les Broncos arrivent enfin à marquer par ce même Thomas, mais Seattle répond de suite par une passe de Wilson à Doug Baldwin.

Score final : 43-8, et les Seahawks remportent le premier Super Bowl de leur histoire, eux qui sont nés en 1976. Les titres sont déjà tout trouvés : Denver prend encore une rouste au Super Bowl, Peyton Manning prend encore une rouste en playoffs, et les Seahawks avec leurs jeunes talents et leur QB peu onéreux ont tout ce qu’il faut pour se succéder à eux-mêmes voire plus. Les votants du MVP auraient voulu nommer toute la défense, mais c’est impossible; ils choisissent donc Malcolm Smith comme ambassadeur.

 

Equipes QT1 QT2 QT3 QT4 Final
Seattle Seahawks 8 14 14 7 43
Denver Broncos 0 0 8 0 8