Super Bowl XLIX Gameday Series : J-2 ~ Présentation des Seahawks 2014

Aujourd’hui, nous jetons un coup d’oeil à la saison 2014-2015 des Seahawks de Seattle. Le seed #1 de la NFC, comme New England, a posté un record de 12-4 et deux victoires à domicile en playoffs.

Par Grizzly.

 

 

Week 1	Packers 16 @ SEAHAWKS 36
Week 2	SEAHAWKS 21 @ Chargers 30
Week 3	Broncos 20 @ SEAHAWKS 26 (OT)
Week 4	BYE
Week 5	Redskins 17 @ SEAHAWKS 28
Week 6	Cowboys 30 @ SEAHAWKS 23
Week 7	SEAHAWKS 26 @ Rams 28
Week 8	SEAHAWKS 13 @ Panthers 09
Week 9	Raiders 24 @ SEAHAWKS 30
Week 10	Giants 17 @ SEAHAWKS 38
Week 11	SEAHAWKS 20 @ Chiefs 24
Week 12	Cardinals 03 @ SEAHAWKS 19
Week 13	SEAHAWKS 19 @ 49ers 03
Week 14	SEAHAWKS 24 @ Eagles 14
Week 15	49ers 07 @ SEAHAWKS 17
Week 16	SEAHAWKS 35 @ Cardinals 6
Week 17	Rams 06 @ SEAHAWKS 20
Wild Card	BYE
Divisional Round	Panthers 17 @ SEAHAWKS 31
Conference Championship	Packers 22 @ SEAHAWKS 28 (OT)

 

Comment les Seahawks sont arrivés au Super Bowl ?

Les Hawks ont eu une draft assez discrète où seul Paul Richardson et Justin Britt ont fait parler d’eux cette saison. Il faut dire qu’ils avaient décidé de sortir du premier tour, envoyant leur choix à Minnesota contre un second et un quatrième tour. La Free Agency n’a vu aucune arrivée mais des départs comme Golden Tate parti aux Lions et Brandon Browner chez les Patriots. Les champions en titre n’avaient de toute façon pas besoin d’ajouter grand-chose à leur effectif, même si on pouvait avoir des doutes sur le corps de WR.

Le premier match est déjà très important avec la réception de Green Bay et les Hawks ne ratent pas leur entrée avec une victoire facile. Mais ce début de saison est assez inquiétant chez les Hawks, car la défense n’est pas capable d’arrêter les attaques adverses à chaque fois alors que l’attaque à quelques problèmes de rendement dans la zone rouge. Les victoires, qui auraient dû être faciles comme contre Washington ou Oakland, ne sont pas aussi faciles qu’on l’aurait prévu. Puis, le 17 Octobre, Percy Harvin est envoyé aux Jets contre un tour de draft conditionnel, et un peu plus tard la défense récupère deux pièces essentielles qui étaient blessées, Bobby Wagner et Kam Chancellor. Même s’ils perdent contre les Rams de St-Louis, ensuite ils enchaînent 9 victoires pour une seule défaite à Kansas City. Et après cette dernière défaite de la saison, ça devient impressionnant, avec une moyenne de 6.5 points encaissés par match à partir de la 12e semaine et 6 victoires en 6 matchs. La défense emmène donc Seattle en tête de la NFC West pour la seconde fois de suite.

Avec leur seed#1, les Seahawks sont à la maison pour le Wild Card Round et reçoivent les Panthers de Carolina en Divisional Round. Malgré un premier quart-temps équilibré, les Seahawks finissent par dérouler que ça soit offensivement et défensivement et l’emportent 31-17 pour aller en finale de NFC face aux Packers de Green Bay. Là, le match est différent, les Packers mènent 16-0 à la mi-temps, mais les Hawks remontent dans les dernières minutes pour passer devant 22-19 à 1:25 minutes avant la fin du match. Les Packers égalisent par un FG et les deux équipes vont en prolongations, où les Seahawks reçoivent le ballon en premier; ils inscrivent un TD sur ce premier drive et deviennent champions de la NFC pour la seconde fois de suite.

 

 

HEAD COACH

Pete Carroll

Ancien DB Universitaire sans grande réelle envergure, il tenta sans succès d’intégrer la défunte World Football League (1973-75) en participant à un camp d’entrainement des Honolulu Hawaiians en 1973. Coach reconnu en NFL (Head Coach des Jets en 1994, puis des Patriots de 1997 à 1999 avant l’ère Belichick), il a également connu une brillante carrière en NCAA avec l’université de USC pour laquelle il remporta un titre National en 2005. Il est devenu le 3e Head Coach de l’histoire à remporter un titre National NCAA et un Super Bowl (Jimmy Johnson et Barry Switzer étant les deux premiers), l’année dernière.

Coordinateur offensif : Darrell Bevell
Coordinateur défensif : Dan Quinn

* * *

ATTAQUE

QB : Russell Wilson (Wisconsin)

Le jeune QB impressionne toujours. Même s’il a connu un coup de moins bien cette saison, il continue de faire avancer son attaque comme il le faut. Avec 3475 yards à la passe et 849 au sol, il apporte toujours un danger permanent pour la défense adverse.

RB: Marshawn Lynch (California)

« The Beast Mode » semble à l’apogée de sa carrière. On n’a pas encore trouvé de défense qui arrive à l’arrêter : avec 1306 yards au sol et 367 à la réception pour 17 TDs, le joueur a encore montré qu’il apportait du danger sur tous les plans de jeu.

RB : Robert Turbin (Utah State)

RB#2 derrière « The Beast », il est difficile de se faire une part sous les projecteurs. Mais le jeune RB apporte du soutien à Lynch avec ses 310 yards au sol. Même s’il n’est pas aussi important que Lynch, il est un pièce indéniable du système de jeu de Seattle.

WR : Doug Baldwin (Stanford)

Avec le départ de Harvin aux Jets, Baldwin est devenu le WR#1 des Seahawks et il a bien joué le rôle avec 825 yards pour 3 TDs. Le peu de TD marqués reste une question qu’il faudra résoudre dans les années qui suivent mais cela vaut pour toute l’attaque aérienne des Seahawks.

WR : Jermaine Kearse (Washington)

Le jeune WR a pris du temps de jeu et on peut dire qu’il l’a rentabilisé avec 537 yards pour 1 TD. On verra ce qu’il apportera dans ce Super Bowl.

TE : Luke Willson (Rice)

Encore un jeune joueur qui est apparu en cours de saison. Avec la mise de Zach Miller sur IR, le presque-homonyme du QB s’est montré comme une bonne cible de secours.

Offensive Line
Russell Okung (Oklahoma State) 26 ans –  Left Tackle
James Carpenter (Alabama) 25 ans – Left Guard
Max Unger (Oregon) 28 ans – Center
J.R. Sweezy (North Carolina State) 25 ans – Right Guard
Justin Britt (Missouri) 23 ans – Right Tackle

Le seule changement par rapport à l’année dernière est la place prise par Britt après le départ de Breno Giacomini aux Jets. Et ça n’a pas changé grand chose avec un peu de peine en passe protection mais le mode rouleau compresseur au sol est toujours là.

 

* * *

DÉFENSE

DE : Michael Bennett (Texas A&M)
Cliff Avril (Purdue)

Les deux DE font partie des 5 DEs les plus efficaces de la NFL. Avec 15 sacks à eux deux, la paire a de quoi inquiéter Tom Brady, même si sa OL est loin de se laisser marcher dessus par le pass rush adverse.

DT : Tony McDaniel (Tennessee)
Kevin Williams (Oklahoma State)

Williams a réussi 3 sacks mais c’est sur le jeu de course que les deux-là apportent le plus. Néanmoins ça reste sans doute la grosse faiblesse de la défense des Seahawks.

MLB : Bobby Wagner (Utah State)

La tour de contrôle des Seahawks a été absente des terrains pendant un temps et son retour a mis Seattle sur des bons rails. Avec ses 123 plaquages, il a montré son importance dans le jeu contre la course et dans les airs.

OLB : Bruce Irvin (West Virginia)
K.J. Wright (Mississippi State)

Wright a réussi à profiter de l’absence de Wagner pour être le second plaqueur de son équipe avec 119 tandis que Irvin est plus important dans le pass rush avec 7 sacks.

CB : Richard Sherman (Stanford)
Byron Maxwell (Clemson)

Sherman n’a plus besoin d’être présenté, mais il important de préciser qu’en 7 matchs de playoffs le meilleur CB de la ligue a fait 7 interceptions pour 8 réceptions autorisées. Maxwell devait prendre la place de Browner et on peut dire qu’il l’a fait avec brio même s’il est très souvent ciblé par les QB adverses; il n’a pas encaissé un TD depuis la Week 5.

SS : Kam Chancellor (Virginia Tech)

Le « bourrin » de cette légion avec son physique impressionnant, il a eu un peu plus de mal cette année, mais son match contre les Panthers a montré un retour au meilleur de sa forme.

FS : Earl Thomas (Texas)

L’excellent dernier rideau des Seahawks est toujours aussi important que ça soit au sol (80 plaquages et 3 FF) ou dans les airs (1 interception et 8 passes défendues).

* * *

SPECIAL TEAMS :

K : Steven Hauschka (North Carolina State)

Hauschka fait encore une bonne saison, même si elle n’a pas été aussi bonne que celle de l’année dernière.

P : Jon Ryan (Regina)

Le Punter canadien des Seahawks fait toujours un travail régulier, ce qui est largement apprécié dans la franchise de l’état du Washington.

PR/KR : Paul Richardson (Colorado)

Le premier rookie pris par les Seahawks cette année n’a pas encore marqué sur retour mais sa moyenne de 23.5 yards par retour est appréciable et il ajoute une cible de plus pour Wilson en attaque.

 

 

Russel Wilson QB – Le Magicien

Le jeune QB continue d’impressionner dans son style de jeu. Après une première victoire au Super Bowl l’année dernière, le jeune QB aimerait bien le titre de Super Bowl MVP, cette année. Mais son manque de rendement aérien lui pèse un peu cette saison. Heureusement, sa productivité au sol fait sa meilleure saison au sol avec ses 849 yards au sol pour 6 TD. Il pourrait faire tourner la tête des défenseurs des Patriots. En cas de victoire, il deviendrait le 8e QB a gagné deux Super Bowls (le QB qu’il « affronte » en finale en faisant partie).

Marshawn Lynch RB – The Beast

Le monstre de l’attaque des Seahawks, que dire ? Il écrase les défenseurs adverses, comme depuis son arrivée aux Seahawks. Le RB est de loin le meilleur marqueur de son équipe hors QB et K avec 17 TD inscrits. Il paraît difficile de ne pas se dire que le front-seven adverse sera focalisé sur le joueur. Le 4e RB actif avec le plus de yards au sol sera une des clés de ce Super Bowl.

« Legion Of Boom 2.0 » – Le Retour au Top Niveau

On s’inquiétait un peu au début de cette saison, la machine a mis du temps à se mettre en route. Mais ça y est, Maxwell fait le job, Sherman est invincible en playoffs, Earl Thomas fait un gros boulot et Chancellor est enfin au top. On peut dire que la meilleure défense aérienne de la ligue version 2.0 aura son mot à dire pendant ce Super Bowl, même s’il va être compliqué d’arrêter le jeu offensif des Patriots mené de mains de maître par Brady. Et il ne faut pas oublier Jeremy Lane qui n’encaisse que 8 yards par passe en moyenne.

Bobby Wagner MLB – Le maître à jouer défensif

Le monsieur Plus de cette défense. Avec son absence on a eu peur pour la défense des Hawks, mais son retour a fait un bien fou dans le vestiaire. Moins « bling-bling » que la « Legion Of Boom 2.0. », Wagner incarne la jeunesse dans cette équipe. Il devra surveiller LeGarrette Blount, le monsieur playoffs des Patriots. Mais avec Wagner dans le coin, il est difficile de se dire que le running game va être tranquille pendant ce match.