Gameday : Wild Card Round

gameday

Sommaire

 

Arizona Cardinals @ Carolina Panthers
Baltimore Ravens @ Pittsburgh Steelers
Cincinnati Bengals @ Indianapolis Colts
Detroit Lions @ Dallas Cowboys

 

#5 Arizona Cardinals @ #4 Carolina Panthers

 

Auteur Kuro
Date et Heure Française Samedi 3 Janvier, 22h35
Lieu Bank Of America Stadium
Titre Comment ça, pas sexy mon Wild Card ?
Prévision Météo Légère pluie

 

Ce Wild Card Round nous permet d’avoir un gros choc de NFC entre une OL infranchissable et une DL monstre, la rivalité Ravens/Steelers, le duel des jeunes QBs entre Luck et Dalton…. et à côté l’affrontement entre une équipe décimée par les blessures qui entre dans les playoffs à reculons et une autre championne de sa division avec un record négatif dont une série de 6 défaites d’affilée. De plus, le vainqueur sera obligé d’attendre le match entre Detroit et Dallas pour savoir où il va en Divisional Round. Mais on a vu d’autres surprises dans les playoffs, donc le résultat de ce match sera également important d’autant plus qu’il est intriguant.

Au petit jeu du momentum, il est clair que les Cardinals ne sont pas gagnants. Ils ont perdu 4 de leurs 6 derniers matchs et ils vont devoir aller à Carolina une nouvelle fois avec Ryan Lindley aux commandes de l’attaque. Même si Lindley n’est pas atroce malgré quelques erreurs malheureuses, on ne peut s’empêcher de penser que le jeu offensif n’est pas l’atout premier d’Arizona dans cette partie. Il n’a aucun jeu au sol à côté de lui, avec un Andre Ellington qui n’a pas du tout confirmé avant de finir sur IR et un Stepfan Taylor limité. L’OL reste suspecte même si elle a su limiter le nombre de sacks car elle autorise quand même pas mal de pressions en général. Il y a certes des cibles de passes avec le quatuor Larry Fitzgerald – Michael Floyd – John et Jaron Brown, mais le jeu de passe seul risque de ne pas être suffisant en playoffs.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Star+Lotulelei+Carolina+Panthers+v+Atlanta+Jw1dbyHwTckl.jpgSurtout qu’en face, la défense des Panthers s’est réveillée depuis la moitié de la saison. Celle qui était méconnaissable en première partie d’année a enfin retrouvé les crocs, et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la DL a enfin appris à jouer sans Greg Hardy, avec un Charles Johnson qui est en pleine bourre et un Mario Addison en soutien; Star Lotulelei et Kawann Short forment toujours une ancre solide au milieu de l’unité. Cela a permis à Luke Kuechly et Thomas Davis, derrière, de revenir à un niveau bien plus proche de leur vraie valeur; les deux compères sont partout, au sol, dans le pass-rush ou en couverture. Et surtout, l’intégration des deux rookies, Bené Benwikere et Tre Boston, avec la qualité de jeu de Josh Norman, a redonné un sacré peps à l’arrière-garde. A l’image de toute l’équipe qui a terminé sur 4 victoires consécutives, la défense des Panthers est en forme au bon moment.

Ce qui est également le cas de l’attaque. L’escouade a pataugé misérablement entre les blessures/méformes de l’OL, un Cam Newton aux abois, un jeu au sol décimé et un corps de receveurs se limitant à Kelvin Benjamin, Greg Olsen et un paquet de popcorn. Mais depuis plusieurs matchs, l’attaque renaît. Cela a commencé par la ligne qui a enfin pu se stabiliser autour d’un Ryan Kalil toujours indispensable, avec les deux bons Guards Andrew Norwell et le rookie Trai Turner et surtout un Right Tackle intéressant en Mike Remmers qui a enfin viré Nate Chandler (il reste Byron Bell néanmoins). Le jeu au sol a retrouvé des couleurs avec un fringuant Jonathan Stewart et la présence de Newton. Le jeu aérien reste malheureusement un peu orphelin d’un autre receveur, mais quand le jeu au sol marche bien c’est moins visible, et ça permet d’ouvrir les brèches pour les receveurs par la suite.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Calais+Campbell+Seattle+Seahawks+v+Arizona+YR9P0Tlan2rl.jpgEt c’est bien là que se situe le problème pour Arizona : ce n’est pas un hasard si on peut relier le début du déclin des Cardinals au fait que la défense, qui a porté l’équipe depuis la blessure de Carson Palmer, autorise bien plus de yards au sol. Cela va être la menace numéro une pour les résidents du désert : il va falloir contrer Stewart et surtout Newton, sachant qu’Arizona a peiné pour stopper Wilson ou Kaepernick. Le front-7, mené par Calais Campbell, Tommie Kelly, Larry Foote et Sam Acho va devoir absolument se mettre au diapason pour couper toute brèche, car les Cats ont montré contre Atlanta qu’ils peuvent jouer « à l’ancienne » et marcher sur la concurrence. Chez les arrières, on peut légitimement se demander si Todd Bowles va mettre un Patrick Peterson méconnaissable cette année sur Benjamin, même s’il a une aide à côté. Antonio Cromartie et Jerraud Powers font une bonne saison, mais la défense a une faiblesse contre les Tight Ends qui pourrait être rédhibitoire face à Olsen.

Les Panthers, à domicile, ont l’avantage car ils sont sur une pente ascendante. S’ils veulent passer au prochain tour, les Cardinals vont devoir retrouver les qualités qui ont fait d’eux les leaders de la NFC West pendant un bon moment : attaque qui limite les erreurs et peut exploser d’un seul coup, défense acharnée, création de turnovers.

InfographieWildCard2014-CardsPanthers

 

#6 Baltimore Ravens @ #3 Pittsburgh Steelers

 

Auteur Supychou
Date et Heure Française Dimanche 4 Janvier, 02h15
Lieu Heinz Field
Titre La belle sans Bell
Prévision Météo Crachin

 

Pour ce 3ème match de l’année entre ces 2 rivaux (après 1 victoire chacun pendant la saison régulière), cette belle sera intense et éprouvante physiquement. Pour les Pittsburgh Steelers, il faudra surtout compter sans leur superstar de l’année, le RB Le’Veon Bell, mal remis de sa blessure au genou. Quant aux Baltimore Ravens, ils voudront montrer que même avec une O-Line remaniée (les 2 OT encore out), ils répondront présents.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Justin+Forsett+Pittsburgh+Steelers+v+Baltimore+HEdNO2LeZ0rl.jpgLes Ravens peuvent s’estimer heureux d’être en Playoffs. Après un excellent début de saison, ils ont un peu perdu pied lors des derniers matchs avant de se voir offrir une chance de se reprendre en PO. Joe Flacco sort de sa meilleure saison (3986y, 27 TDs/12 int) et il le doit en partie à une OL qui l’a parfaitement protégé tout au long de l’année (19 sacks concédés, 2ème de NFL). Le problème est que cela pourrait s’avérer être un souci si le QB ne reste pas serein pour trouver ses receveurs. Ceux-ci ont également réalisé une très bonne saison, bien qu’irrégulière, avec un Steve Smith Sr rajeuni (1065y) et un Torrey Smith dangereux à souhait (11 TDs). L’émergence des jeunes WRs pourrait aussi avoir son rôle dans le fonctionnement de l’attaque. Parce que s’il y a un secteur où les doutes sont très faibles, c’est bien le jeu de course, mené par un Justin Forsett de gala (1266y, 8 TDs) qui aura fort à faire contre une grosse défense (6ème de NFL contre la course). Mais en étant patient et élusif comme il sait le fait, il pourrait aisément continuer son excellente saison.

Défensivement, il y a eu des hauts et des bas. Heureusement pour les Ravens, la défense semble avoir plutôt des hauts (malgré le fantôme de l’humiliation subie contre ces mêmes Steelers) et aura son rôle à jouer pour contrer une attaque qui pourrait bien être plus prévisible que prévue. Will Hill a parfaitement aidé à cela tandis que Lardarius Webb semble retrouver peu à peu un très bon niveau après avoir été mauvais la grande majorité de la saison. Le front seven, lui, est égal à lui-même et le retour d’Haloti Ngata ne pourra qu’être bénéfique. Avec un duo de LBs parmi les meilleurs de NFL (Daryl Smith en couverture, CJ Mosley en run stop) et le meilleur trio de pass-rushers de la ligue (avec un Elvis Dumervil au top avec 17 sacks et un Pernell McPhee omniprésent), les Ravens ont de quoi causer de gros problèmes à leur adversaire.

http://www.steelersmadness.com/wp-content/uploads/2014/10/51.jpgPour les Steelers, il suffira surtout de continuer leur grosse saison offensive, menée par un Ben Roethlisberger au meilleur de sa forme (4952y, 32 TDs/9 int). Ayant retrouvé une stabilité au niveau de l’OL, Big Ben n’hésite pas à balancer coup de canon sur coup de canon pour gaver ses receveurs de balles. Antonio Brown est une nouvelle fois un monstre offensif capable de tout (1698y et 13 TDs reçus, très bon en Punt Return) et qui sera encore plus recherché suite à la blessure de Bell. Pour l’aider, les Steelers disposent d’un Heath Miller terriblement sous-côté au fil des années et d’un Martavis Bryant très présent en redzone (8 TDs). De quoi se faire plaisir dans les airs, mais le souci vient du jeu au sol. Avec la blessure de leur superstar, les Steelers pourraient avoir beaucoup de mal à trouver la même réussite à la course et aucun RB n’émerge comme titulaire indiscutable (d’où l’arrivée du « vétéran » Ben Tate il y a quelques jours, pour aider les 2 autres rookies).

Du côté de la défense, les Steelers semblent eux aussi retrouver leur puissance d’antan. Le front seven est à nouveau dominant, avec un Lawrence Timmons dans la lignée des meilleurs LBs de Pittsburgh (132 plaquages) et des pass-rushers qui reprennent un peu de couleurs après un début de saison compliqué (Cameron Heyward et Jason Worilds avec 7,5 sacks chacun). Quant à la secondary, et malgré les différentes blessures subies au fil de l’année, celle-ci semble être revigorée depuis plusieurs matchs sous l’impulsion d’un Brice McCain parfait dans ce rôle (3 int). Avec le retour des 2 dinosaures défensifs (Troy Polamalu et Ike Taylor), les Steelers ont toutes les raisons de croire en leur défense pour bloquer leur adversaire.

Les Steelers sont forcément favoris pour ce match, puisqu’ils sortent d’une très bonne fin de saison et qu’ils ont toutes les armes pour gêner les Ravens. Cependant, la perte de Bell pourrait être très préjudiciable et les rendre bien trop prévisibles (passe pour Brown, passe pour Brown, passe pour Brown). Pour les Ravens, il faudra être à 200% (pas de souci de ce côté-là contre leur rival de toujours) et assurer derrière afin de limiter Big Ben et ses cibles. Et si l’attaque n’est pas aussi longue au démarrage que dernièrement, ils pourraient s’éviter de grosses sueurs froides.

En soi, le match de Wild Card parfait.

InfographieWildCard2014-RavensSteelers

 

#5 Cincinnati Bengals @ #4 Indianapolis Colts

 

Auteur Grizzly
Date et Heure Française Dimanche 4 Janvier, 19h05
Lieu Lucas Oil Stadium
Titre Ne pas prendre la même rouste
Prévision Météo Stade couvert

 

Nous voilà en playoffs, et les Bengals se déplacent à Indianapolis pour affronter les Colts. C’est déjà arrivé cette saison et c’est loin d’être un bon souvenir pour la franchise de Cincinnati : lors de la 7e semaine, les Colts avaient infligé un 27-0 aux Bengals. Mais cela a eu lieu il y a 3 mois et certaines choses ont changé des deux côtés.

http://www2.pictures.zimbio.com/gi/Andy+Dalton+Cincinnati+Bengals+v+Pittsburgh+83ecUa4Ax8nl.jpgChez les Bengals, Andy Dalton (64%/3398y/19TD/17INT) a fait une petite saison : il a paru un peu juste malgré une bonne OL et un corps de WR efficace. Les OLB Jonathan Newsome (6.5 sacks) et Erik Walden (6 sacks) auront fort à faire face à une OL qui a encaissé à peine plus d’un sack par match pendant la saison. Au sol, le duo Jeremy Hill/Giovani Bernard (1804y/14TD à eux deux) sera la plus grosse menace de cette attaque; le rookie Hill est plus productif au sol mais Bernard est plus important dans le jeu aérien avec 349 yards et 2 TD. C’est D’Qwell Jackson (140 plaquages/4 sacks) qui devra faire le plus gros du travail pour surveiller les RB, mais la 18e défense contre la course du pays aura sûrement beaucoup de boulot à faire pour stopper l’attaque au sol des Bengals.

Dans les airs, Dalton a plusieurs cibles de choix, et risque bien de ne pas avoir la plus importante à sa disposition : A.J. Green (69c/1041y/6TD) a eu une saison minée par les blessures, et c’est une commotion qui le rend très incertain pour ce match crucial; pour donner une idée de son importance, il a été capable de poser 1000+ yards en 13 matchs seulement. Dalton risque donc de se reposer bien plus sur Mohamed Sanu (56c/709y/5TD) et le TE Jermaine Gresham (62c/460y/5TD) qui sont vraiment de bons compléments, mais c’est là qu’il manque un WR#3 pour plus de profondeur dans cette unité. Face aux receveurs, Vontae Davis (4INT/20PD) devra faire un gros match même si Green n’est pas là, car Sanu a prouver qu’il pouvait le remplacer. Mike Adams (5INT/11PD) sera sûrement à surveiller de près, ce safety fait la meilleure saison de sa carrière et il autorise un rating des QB adverses inférieur à 75 dans sa direction.

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Andrew+Luck+Indianapolis+Colts+v+Tennessee+JocXbMFf5Bal.jpgDans l’autre confrontation, Andrew Luck (62%/4761y/40TD/16INT) a encore fait une grosse saison, même s’il a été une machine à perdre la balle (16 INT + 6 fumbles perdus soit 22 au total, 2e de la ligue). Néanmoins, le QB est vraiment un excellent joueur et, sans lui, les Colts ne serait pas en playoffs pour la troisième fois d’affilée. L’OL d’Indianapolis devra faire face à une des pires défenses dans le pass-rush de cette saison : Carlos Dunlap (8 sacks) est à surveiller, mais il est bien le seul. Au sol, Trent Richardson et Dan Herron (870y/4TD à eux deux) ne sont pas assez dominateurs pour pouvoir être menaçants dans le jeu, et heureusement que l’attaque aérienne avance. Depuis son déplacement en OLB lors de la week 9, Vincent Rey (122 plaquages) est bien meilleur, avec Emmanuel Lamur de l’autre côté et Rey Maualuga au centre, le trio est de bonne qualité même si le MLB est en deçà de ce que l’on attend de lui.

Dans les airs, T.Y. Hilton (82c/1345y/7TD) effraie les défenses adverses mais il n’est pas le seul à surveiller : Reggie Wayne (64c/779y/2TD) et les deux TE Coby Fleener – Dwayne Allen (1169y/16TD à eux deux) sont les autres menaces aériennes, sans oublier Hakeem Nicks et le rookie Donte Moncrief. En face, George Iloka (3INT/10PD) autorise seulement un rating de 18.4 aux QB qui lance dans sa direction, et on se prépare un duel savoureux entre Leon Hall, Terence Newman, Adam Jones, Reggie Nelson et la multitude de WR en face.

Donc, si on résume bien, les Bengals compte sur leur attaque en général, tandis que les Colts compte sur l’attaque aérienne pour avancer. Dans les deux cas, la défense en face risque de souffrir… après pour savoir lequel va gagner la partie, c’est une autre paire de manche. Si Dalton réussit à jouer avec ses WR, ça donnerait un gros avantage aux Bengals, mais s’il est éteint par la défense adverse, les Colts devrait rapidement prendre le large. Pour Cincinnati, le mot d’ordre est simple : convertir bien plus de 3e tentative qu’au match aller (1/13 !).

InfographieWildCard2014-BengalsColts

 

#6 Detroit Lions @ #3 Dallas Cowboys

 

Auteur Giloo
Date et Heure Française Dimanche 4 Janvier, 22h40
Lieu AT&T Stadium
Titre Green Bay ou Seattle au prochain tour ?
Prévision Météo Stade couvert

 

Grosse rencontre entres deux équipes assez opposées puisque les visiteurs sont plutôt munis d’une grosse défense à l’inverse des Cowboys qui eux, basent tout sur leur très bonne offense.

http://puu.sh/dVUsP/89c400117b.jpgEnfin, les Lions ont une grosse défense mais leur attaque n’est pas non plus mauvaise, loin de là. Le jeu à la passe mené par leur Quarterback Matthew Stafford est plutôt bon et les Cowboys vont devoir faire extrêmement attention à Golden Tate (l’un des plus gros oubliés du Pro Bowl) et Calvin Johnson qui sont deux poisons pour les défense adverses. Par contre les deux faiblesses en attaque sont assez embêtantes, la ligne offensive n’est pas au top et laisse beaucoup trop de pression pour son QB; elle n’aide pas non plus le jeu au sol du Running Back Joique Bell déjà assez pauvre… Au final, les RBs sont bien plus efficaces à la passe qu’à la course puisque Bell, Reggie Bush et Theo Riddick sont les trois autres principales cibles de Stafford après les deux autres cités plus haut.

La vraie force des Lions cette saison c’est leur défense. Et bonne nouvelle pour Detroit, Ndamukong Suh va pouvoir jouer son match après avoir gagné l’appel de sa suspension; la franchise du Michigan va donc pouvoir aligner sa Defensive Line presque au complet puisque Nick Fairley sera encore absent pour blessure. Mais le reste de l’équipe est tout aussi bon puisque le jeu contre la course mené par DeAndre Levy et ses 151 plaquages cette saison est considéré comme le meilleur de la ligue. La défense aérienne, elle, se débrouille aussi très bien grâce au pass-rush et la bonne couverture de ses Defensive Backs dont le Pro Bowler Glover Quin.

http://puu.sh/dVTvb/4e6881a66b.jpgPlace aux Cowboys qui renouent avec les Playoffs après quelques années de disettes. Et il faut dire que cette année la franchise texane est revenue en forme avec une escouade offensive de très haut niveau, toujours menée par le Quarterback Tony Romo; ce dernier est un peu plus respecté maintenant qu’il a le meilleur QB rating en saison (113.2), le meilleur taux de complétion (70%) et la meilleure moyenne de yards (8.5 par passe tentée). Il faut dire qu’il est bien entouré aussi puisqu’il a des cibles de choix et très talentueuses comme Dez Bryant qui vient de réaliser la meilleure saison de sa carrière ainsi que son éternel « buddy » Jason Witten qu’il peut presque trouver les yeux fermés. Mais Romo a aussi pu se reposer sur la course grâce à DeMarco Murray et son énorme saison durant laquelle il a roulé sur presque toutes les défenses sans aucun répit. Néanmoins cette fois, le #28 va avoir affaire à un gros client puisqu’il sera opposé à la meilleure défense contre la course; il devra utiliser à fond le véritable secret derrière autant de succès en attaque, la ligne offensive qui a dominé toutes les équipes adverses protégeant parfaitement Romo et ouvrant d’énormes brèches pour Murray.

Si les Cowboys sont vraiment flamboyant en attaque, ils le sont un peu moins en défense. Ils ne sont pas mauvais non plus, mais ils ne sont pas exceptionnels et vont surement rencontrer des problèmes pour couvrir le duo « MegaTate ». L’autre petit hic c’est l’absence du Defensive Tackle Henry Melton qui était assez important pour le pass-rush; sa blessure au genou contre Washington ne le laissera pas jouer avant la saison 2015. Du coup, ce pass-rush qui était déjà très inconsistant risque de ne pas s’améliorer alors que la couverture de passe est assez permissive. Il paraît que le DB Barry Church, meilleur plaqueur des Boys, a encore une dent contre Tate pour son blindside block sur Sean Lee en 2012 à l’époque où le receveur était à Seattle, et il compterait bien « venger » son coéquipier qui ne peut pas jouer cette saison.

Gros suspens entre deux équipes qui jouent à peu près au même niveau. Il sera intéressant de voir si la ligne offensive des Boys parviendra à contenir et étirer la ligne défensive adverse pour mettre en place le plan offensif ou alors à l’inverse si elle sera dominée, ce qui laissera les Lions maîtriser la rencontre.

InfographieWildCard2014-LionsCowboys