Gameday : Matchs du Dimanche Week 16
Sommaire
Minnesota Vikings @ Miami Dolphins
Baltimore Ravens @ Houston Texans
Detroit Lions @ Chicago Bears
Cleveland Browns @ Carolina Panthers
Atlanta Falcons @ New Orleans Saints
Green Bay Packers @ Tampa Bay Buccaneers
Kansas City Chiefs @ Pittsburgh Steelers
New England Patriots @ New York Jets
New York Giants @ Saint-Louis Rams
Buffalo Bills @ Oakland Raiders
Indianapolis Colts @ Dallas Cowboys
Seattle Seahawks @ Arizona Cardinals
Minnesota Vikings (6-8) @ Miami Dolphins (7-7)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Sun Life Stadium |
| Titre | Pour y croire |
| Prévision Météo | Nuageux |
Oui, cette phrase vise essentiellement des Dolphins qui ne sont plus maitres de leur destin mais n’ont d’autre choix que de gagner pour y croire encore un peu et viser encore cette place en playoffs qui les fuit ces dernières saisons. Il est temps de montrer que les changement apportés peuvent porter leurs fruits et que le HC Joe Philbin et le QB Ryan Tannehill sont les hommes de la situation à Miami. Mais cette phrase, étonnamment, s’applique aussi à une franchise qui ne peut plus espérer jouer les playoffs. Seulement du côté de Minnesota l’espoir est tout autre et porte un nom, Teddy Bridgewater.
Commençons par lui donc et par l’espoir qu’il apporte chez les Vikings. Déjà, les signes de son adaptation et de sa progression sont là. Il vient d’enchainer 8 matchs à 1 TD minimum et 3 matchs à plus de 70% de taux de complétion et ce, même lors d’une défaite. Alors oui, tout n’est pas rose, mais les Vikings ont de quoi croire en leur QB rookie qui montre vraiment qu’il peut être un bon choix. Mais il faut penser à le protéger, au sens propre du terme car au cours des 5 derniers matchs il a subi 14 sacks et cela ne fait qu’empirer à chacun d’entre eux (4 sur le dernier). Face à une défense qui fut impressionnante, avec Cameron Wake ou Olivier Vernon, sur ce point mais peine en ce moment et qui sera sans doute à la recherche de son point fort perdu lors du match, cette protection de passe risque d’être primordiale.
Si l’OL des Vikings tient bon, Bridgewater pourrait se sentir plus à l’aise et lancer de façon moins inconsidérée et donc être moins intercepté (3 sur les deux derniers matchs). Dans le cas contraire, nul doute que les Brent Grimes ou Reshad Jones essaieront de profiter de ses largesses. Jarius Wright, Greg Jennings, Matt Asiata et (le sous-utilisé ?) Cordarrelle Patterson peuvent répondre présents pour lui offrir des solutions et faire relever la tête à une attaque aérienne malgré tout parmi les plus mauvaises de la ligue. Le jeu au sol reste correct avec sa prise en main par Asiata et malgré les défections pour raisons différentes de Adrian Peterson et Jerick McKinnon. Bridgewater fait, là aussi, parler ses capacités athlétiques pour compenser.
Si l’attaque de Minnesota, sous l’impulsion de son QB rookie, monte en puissance, le vrai point fort de l’équipe reste sa défense, surtout contre le jeu de passe. Mené par Everson Griffen et ses 12 sacks, le pass rush est efficace et les Tom Johnson, Brian Robison et Sharrif Floyd instillent le doute chez leurs adversaires. La secondary sait en profiter avec Harrison Smith ou Josh Robinson en leaders avec 12 interceptions jusqu’ici. Tannehill risque de souffrir face à cette défense, lui qui, avec une ligne offensive pas vraiment stable, n’a passé que deux matchs tranquilles cette saison et a été goûter le gazon 10 fois lors des deux derniers matchs.
Malgré tout (et la défaite de la semaine dernière), nous avons pu enfin voir une passe longue chez ce QB, preuve que son jeu pourrait ne pas être stéréotypé au point d’être lu si facilement que sur les matchs précédents. Si cela se confirme, ses cibles favorites, les Jarvis Landry, Mike Wallace, Charles Clay et Brian Hartline sauront apporter leur soutien et offrir des possibilités à une attaque qui a besoin de se réveiller. Mais la véritable solution pourrait venir du jeu au sol. Trop souvent laissé de côté par le staff lorsque les scores sont serrés, il reste une arme qui peut s’avérer redoutable avec des gains de plus de 4 yards sur 54,2% des jeux (meilleur pourcentage NFL). Mené par Lamar Miller et soutenu par Tannehill, ce jeu au sol a les moyens d’y croire en particulier face à une défense qui autorise un peu plus de 120 yards par match dans cet exercice.
Des Dolphins à la poursuite d’un reste d’espoir et des Vikings à la recherche de la confirmation d’un futur brillant, voici ce que ce match va nous proposer. Étrangement, dans une rencontre entre deux équipes aux défenses reconnues, ce sont les attaques que l’on est en droit de voir briller. Bridgewater et Tannehill portent les espoirs des franchises, mais l’un des deux à moins droit à l’erreur que l’autre. Réponse ce soir pour savoir quels espoirs seront encore vivants.
Baltimore Ravens (9-5) @ Houston Texans (7-7)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | NRG Stadium |
| Titre | Le tout pour le tout |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Si les Baltimore Ravens ont encore leur destin entre leurs mains et qu’une victoire les rapprocherait d’une place en Playoff, ce n’est pas le cas des Houston Texans qui auraient besoin d’un gros miracle pour accéder aux PO. Surtout que maintenant que Houston vient de perdre ses 3 premiers QBs sur le depth chart, c’est le remplaçant du remplaçant du remplaçant qui sera titulaire. Pas le mieux quand on espère encore quelque chose.
Les Ravens sont bons offensivement et cela se voit. Déjà, ils risquent de battre plusieurs records offensifs pour la franchise, et le premier à pouvoir tomber dépendra de Joe Flacco. Si le QB continue sa très bonne saison et que son excellente OL parvient à limiter le monstre adverse, alors il pourrait lancer quelques TDs (et offrir le record de points marqués sur une saison). Pour attraper ses passes, de nombreux joueurs montrent qu’ils ont ce qu’il faut pour être décisifs. Steve Smith Sr pourrait dépasser les 1000y (926y) tandis que Torrey Smith pourrait arriver à un nombre à 2 chiffres en terme de TDs (8). Si en plus Owen Daniels et Marlon Brown continuent sur leur lancée, les choix (et dangers pour les Texans) ne risquent pas de manquer. Pour aider un peu plus l’attaque, Justin Forsett devra retrouver ses bonnes habitudes (1128y) et percer une défense adverse qui ne lâche rien.
La défense pourrait avoir son rôle à jouer. Tout d’abord parce que la secondary va affronter un QB #4 et que malgré les difficultés qu’elle a rencontrées depuis le début de saison, de nouvelles têtes titulaires peuvent donner espoir (Rashaan Melvin et Jeromy Miles). Ensuite, parce que si le front seven excelle, il fera face à une équipe qui excelle aussi au sol. Pour cela, le duo de LBs Daryl Smith/CJ Mosley devra être à son meilleur tout en espérant que Terrell Suggs soit aussi bon pour mettre la pression (11 sacks) que pour bloquer les courses extérieures (5 plaquages pour perte). Et une grande défense pourrait amener les Ravens assez loin.
Les Texans eux, sortent d’un match difficile perdu de peu face à leurs rivaux. Avec les blessures contractées chez les QBs, c’est donc le revenant Case Keenum qui devrait démarrer le match. Sa chance est d’avoir autour de lui une OL intéressante qui pourrait lui éviter d’être trop mis sous pression. Si tel est le cas, il pourrait alors trouver un DeAndre Hopkins excellent (1167y) pour appuyer là où ça fait mal. Le souci, c’est que le joueur est très incertain après avoir manqué tous les entraînements; ce serait une perte énorme lorsqu’on sait que les Texans n’ont pas grand monde derrière, si ce n’est l’éternel Andre Johnson, toujours aussi sûr (69 réceptions) mais bien moins décisif (2 TDs). Le jeu au sol aura alors un rôle primordial et misera sur Arian Foster (1421y combinés) pour faire douter une défense qui n’a pas laissé un joueur courir pour + de 100y depuis 24 matchs. Autant dire que si Foster est bloqué, c’est toute l’attaque qui le sera.
Les Texans vont alors compter sur leur défense pour créer les turnovers et marquer des TDs. A ce petit jeu-là, J.J. Watt apparaît encore et toujours comme le danger #1, ainsi que #2, #3, etc… Le joueur est capable de tout, et sera la menace du pass-rush (16,5 sacks) tout en étant difficilement passable à la course (10 plaquages pour perte). L’absence de Mike Mohamed dans le front seven pourrait poser quelques difficultés pour contenir les passes courtes tant le joueur excellait en couverture. Mais Kendrick Lewis sera là pour jouer ce rôle de plaque tournante en tant que meilleur plaqueur (78) et créateur de turnover (2 int, 3 FF). Quant à Johnathan Joseph, il sera une nouvelle fois assez difficile à battre et, s’il parvient à contenir son vis-à-vis comme il faut, pourrait aider cette défense texane à briller.
Les Ravens sont favoris, principalement car leur front seven est excellent et car ils vont affronter un QB qui n’aurait jamais pensé être titulaire cette saison. Pour les Texans, tout dépendra de leur capacité à mettre en place le jeu de course ainsi qu’à créer des turnovers afin d’espérer finir leur saison sur une note positive (et un bilan positif).
Detroit Lions (10-4) @ Chicago Bears (5-9)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Soldier Field |
| Titre | Boucherie programmée ? |
| Prévision Météo | Nuageux, 0°C |
Les anglo-saxons ont un mot quand une situation atteint le point de celle des Bears : clusterf*ck. Ca va au-dessus du bazar, du capharnaüm et du boxon pour atteindre le niveau de… bordel infâme et généralisé. Le genre dans lequel on aurait envie de balancer un coup de karcher histoire de faire du ménage. Et c’est donc cela que les Lions viennent affronter pour conserver la tête de la division.
Clairement les Bears ne sont pas au mieux, et même si on peut trouver des failles à l’attaque de Detroit, elle devrait être largement suffisante pour profiter des largesses de la défense des locaux. L’idée de voir Calvin Johnson ou Golden Tate cavaler dans la défense devrait être suffisante à filer des sueurs froides aux défenseurs, alors que Reggie Bush, Joique Bell ou Theo Riddick ont les capacités pour percer au sol. Néanmoins, on peut quand même mettre un petit bémol : la ligne offensive, même si elle s’améliore au fil de l’année, est toujours frêle en protection et pas toujours efficace pour ouvrir les brèches aux coureurs.
Ca pourrait être préjudiciable contre un de leurs anciens partenaires, Willie Young, qui fait une très bonne année à Chicago. Avec Jared Allen et Jay Ratliff, attention à ce trio qui pourrait venir perturber le jeu aérien des Lions en pressant Matthew Stafford. La défense contre la course n’est pas aussi exécrable que celle contre la passe, même si Lance Briggs n’est plus là : Shea McClellin et Jon Bostic font ce qu’ils peuvent pour contrebalancer. Par contre à la passe, malgré la présence de Tim Jennings c’est assez catastrophique, même de la part du rookie Kyle Fuller qui avait pourtant fait une bonne première partie de saison. Charles Tillman manque dans cette arrière-garde, et le problème du poste de Safety n’est toujours pas réglé (avec un rookie de 4e tour, Brock Vereen, qui apprend le métier à la dure).
Et donc la grosse surprise du chef : Jay Cutler sur le banc, Jimmy Clausen sur le terrain. Même pas le rookie David Fales, Clausen. En d’autres termes, Marc Trestman dit : « je veux faire comme avec McCown l’année dernière et prouver que mon système marche et que le problème vient du QB donc svp ne me virez pas, en plus je ne fais pas jouer Cutler contre Detroit comme ça il ne risque pas de finir enterrer dans Soldier Field, ce qui le gardera potable pour un potentiel transfert ». A partir de là, que voulez-vous espérer avec Clausen derrière une OL pareille face au front-7 des Lions ? Avec Trestman qui va probablement appeler 50 passes pour 10 courses comme d’habitude ? Vous vous êtes déjà demandé(e) ce que pensait un animal qu’on emmenait à l’abattoir ? Regardez dans les yeux de Clausen dimanche, vous aurez une idée.
Que Nick Fairley joue ou non, ça ne devrait pas faire une grande différence : Ndamukong Suh, Ziggy Ansah, George Johnson et C.J. Mosley vont s’occuper de l’OL. DeAndre Levy et Tahir Whitehead vont s’occuper de Matt Forte. On pourrait s’attendre à un gros duel bien intéressant entre Brandon Marshall – Alshon Jeffery – Martellus Bennett et Glover Quin – Rashean Mathis – Darius Slay – James Ihedigbo, mais je vous rappelle que c’est Clausen qui joue QB derrière l’OL des Bears. Il va véritablement falloir un effort collectif généralisé pour que la défense des Lions plie, même à l’extérieur. Est-ce que Chicago peut avoir un sursaut d’orgueil ? Pas impossible. Est-ce que ça suffira par contre…
Juste pour donner une idée : à l’ouverture des paris, la ligne était Chicago perdant de 4.5. Depuis l’annonce de la titularisation de Clausen, elle a presque doublé à 8.5. Il y a de grandes chances que ça ne se passe aussi pacifiquement que l’image ci-dessus (oubliez le Bengal derrière, il regarde de loin). Soit Chicago se met un grand coup de pied dans les noix et fait un match dont ils peuvent au moins être fiers pour la dernière de l’année à Soldier Field, soit les Lions leur marchent dessus. Je sais, techniquement l’un n’empêchera pas forcément l’autre, mais c’est la NFC North, boudiou, pas une amicale de bridge.
Cleveland Browns (7-7) @ Carolina Panthers (5-8-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Rester dans la course |
| Prévision Météo | Quelques nuages |
Les Browns n’ont plus d’espoir d’accrocher le wagon des playoffs avec la victoire de San Diego hier, alors que les Panthers sortent d’une victoire courte mais précieuse contre Tampa Bay pour continuer de pourchasser les Saints en attendant un faux-pas.
Visiblement Mike Pettine lui-même ne se faisait pas d’illusions sur la capacité de Johnny Manziel à gagner un match pour la franchise avant que le résultat d’hier ne les élimine des playoffs. Je crois que le coach a pris la décision de changer de QB en toute connaissance de cause, et tant pis si ça coûte la qualification en playoffs; de toute façon, le changement de QB n’est pas la seule raison du déclin de Cleveland au fur et à mesure de la saison. La blessure d’Alex Mack, un Nick McDonald qui le remplace et rame surtout à la course, le déclin du même jeu de course, l’absence de Josh Gordon et les blessures en défense ont prouvé que si les Browns ont du talent, ils n’ont pas encore de profondeur de banc. Ils auront quand même des arguments à faire valoir avec une OL hors-Centre excellente et des receveurs dynamiques, mais tout va reposer sur la capacité de Manziel de faire quelque chose de potable. Et comme on a vu contre Cincy…
L’OL a d’ailleurs intérêt à tenir, car le pass-rush de Carolina retrouve gentiment des couleurs. On devrait avoir un combat homérique entre Charles Johnson et Joe Thomas, alors que McDonald va devoir se bouger avec ses Guards pour contrer Star Lotulelei et Kawann Short. Le front-7 va chercher à ne pas laisser un gros gain au sol comme la semaine dernière, et le trio de Linebackers Thomas Davis – Luke Kuechly – A.J. Klein a démontré reprendre du poil de la bête tout au long de la saison. Enfin, on va avoir un chouette duel derrière entre les arrières et les receveurs des Browns : Josh Norman sort d’un match difficile même s’il fait une bonne saison, et le rookie Bené Benwikere surprend par sa qualité. Roman Harper aura besoin de coordonner tout ce petit monde pour stopper Gordon, Andrew Hawkins ou Taylor Gabriel.
En face, Cam Newton va donc revenir sur le terrain, et on peut légitimement se poser la question de savoir s’il sera à 100%. Sa mobilité supplémentaire pourrait être compliquée à gérer pour la défense, à condition que sa blessure ne l’empêche pas de le faire. L’OL va devoir continuer à prouver qu’elle s’est améliorée une fois qu’elle a pu se stabiliser après moult changements (enfin tant qu’on ne parle pas des Tackles). Elle risque en tout cas de pouvoir ouvrir des brèches pour Jonathan Stewart au sol, car la défense des Browns est à la rue contre la course en ce moment. Au niveau de la passe, ça risque d’être beaucoup plus compliqué, car le pass-rush des Browns n’est pas manchot et les arrières non plus. Kelvin Benjamin et Greg Olsen vont devoir jouer à leur meilleur niveau, et il serait bien que Jerricho Cotchery ou Philly Brown se montrent un peu plus pour aider.
La défense pourrait néanmoins éviter tout mal de crâne à Newton dans le jeu aérien en continuant à défendre comme elle le fait au sol ces derniers temps. Avec toutes les blessures sur la DL et celle de Karlos Dansby derrière, Cleveland a beaucoup de mal à stopper les coureurs adverses, et voir Newton à la place d’Anderson ne devrait pas les réjouir. Il va donc falloir que Jabaal Sheard, Chris Kirksey et Craig Robertson se bougent pour forcer le match à se jouer dans les airs, là où ils ont bien plus de chances d’être efficace. Paul Kruger et Barkevious Mingo doivent continuer à avoir un très bon impact en pressions, alors que Joe Haden se prépare un duel fameux contre Benjamin. Derrière c’est mi-figue, mi-raisin : Buster Skrine reste l’élément un peu moins fort du lot, le rookie non-drafté K’Waun Williams est épatant mais les Safeties ne verront pas Tashaun Gipson revenir cette saison.
Les Panthers sont favoris parce que c’est Manziel en face, et sa première prestation n’était pas rassurante du tout. Ils devraient s’imposer s’ils parviennent à mettre une pression d’enfer sur le rookie, et si leur jeu de course profite de la faiblesse en face.
Atlanta Falcons (5-9) @ New Orleans Saints (6-8)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Match important dans les tréfonds de la NFC South |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Dans la NFC South, seuls les Saints peuvent terminer avec un ratio neutre de 8 victoires pour 8 défaites, mais encore faut-il qu’ils gagnent leurs deux prochains matchs, ce qui n’est pas fait. Les Falcons vont chez les Saints, ce dimanche, puis accueillent les Panthers de Carolina pour la Week 17. Les Falcons ont donc les cartes en main et deux victoires seraient suffisantes pour gagner le titre de la poule, mais une défaite d’Atlanta éliminerait directement les Falcons pour laisser le titre entre les Saints et les Panthers s’ils battent les Browns de Cleveland.
Les Falcons ont les armes pour gagner ce match, avec un Matt Ryan (66%/4112y/27TD/12INT) qui continue de jouer comme il peut malgré les déboires de son attaque, mais il arrive quand même à avancer quand il le faut. Sa ligne aura très fort à faire avec deux pass rushers de talent, Junior Galette (9 sacks) et Cameron Jordan (6 sacks) qui se font un peu plus remarquer qu’en début de saison. Avec une ligne offensive ayant beaucoup de blessés, ça devient compliqué pour bloquer de bon rushers, surtout que le jeu au sol des Falcons n’est pas le plus efficace de la NFL. Après un match à 100 yards, Steven Jackson (186c/698y/6TD) est retombé dans une moyenne plutôt faiblarde, et Curtis Lofton (130 plaquages) connaît bien cette équipe, puisqu’il y était il y a 3 ans; hormis ça le joueur excelle dans son rôle et continue d’impacter toute la défense.
Dans les airs, Julio Jones (93c/1428y/6TD) était absent la semaine dernière et est incertain pour ce dimanche, mais la franchise aurait besoin qu’il refasse un match comme contre Green Bay. Les Falcons peuvent aussi compter sur Harry Douglas (42c/481y/2TD) et Roddy White (66c/762y/7TD) pour suppléer Jones dans le jeu aérien. De plus, la défense aérienne de la Nouvelle Orléans est loin d’être une référence et un joueur comme Jones pourrait leur faire très mal, mais alors très très mal.
Dans l’autre rencontre du match, les Saints ont leur maître à jouer en la personne de Drew Brees (70%/4358y/31TD/12INT) qui continue de poser de grosses stats malgré l’écroulement de la franchise de Louisiane. Déjà, son OL devrait être tranquille contre la dernière franchise en terme de sacks cette saison avec seulement 16 en 14 matchs. Seul Kroy Biermann (3.5 sacks) est à surveiller avec attention parce que le reste du pass rush des Falcons risque de ne pas être vu ce dimanche. Au sol, Mark Ingram (199c/869y/7TD) devrait montrer plus de puissance que sur les deux derniers matchs pour épauler son QB quand il en a besoin. Il devra faire face à un front-seven qui ne compte que sur deux joueurs principaux à savoir Paul Worrilow et Joplo Bartu qui s’occupe de stopper les RB adverses, mais ils semblent bien seuls.
Et c’est là que ça risque de faire mal, dans les airs, car les Saints ont de grands joueurs tels que Jimmy Graham (73c/782y/9TD), Kenny Stills (52c/781y/2TD) et Marques Colston (51c/771y/4TD); même si le rookie Brandin Cooks est sur IR et manque au corps de WR, cette unité reste performante et devra faire face à la pire secondary en terme de yards encaissés dans les airs. Seul Desmond Trufant (2INT/14PD) est intéressant dans cette unité et j’ai bien peur que cela ne soit pas suffisant pour arrêter l’attaque aérienne des Saints.
Les Saints ont l’avantage d’être à domicile et on sait à quel point Brees aime être dans son Dôme. Mais l’attaque aérienne des Falcons est à surveiller. Avec le pass rush des Saints, la Nouvelle Orléans à un avantage sur les Falcons qui n’ont quasiment pas de pass rush cette saison. Dans cette confrontation intra-NFC South, les Saints sont donc favoris à mes yeux.
Green Bay Packers (10-4) @ Tampa Bay Buccaneers (2-12)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Raymond James Stadium |
| Titre | Oulalala… |
| Prévision Météo | Nuageux |
Les Buccs n’ont pas gagné un match à domicile de la saison, et il semblerait que ça ne soit pas pour ce dimanche. Les Packers viennent de perdre contre les Bills de Buffalo, laissant la 1ère place de la NFC North aux Lions de Detroit. Une défaite des Packers pourrait être éliminatoire pour la franchise de Green Bay qui ne devrait tout de même pas perdre contre Tampa Bay…. mais sait-on jamais.
L’attaque de Green Bay est la seconde de la ligue en terme de points inscrits. Et ce n’est pas pour rien qu’ils sont deuxièmes avec des armes sur toutes les lignes offensives. D’abord, le maître du jeu, Aaron Rodgers (64%/3837y/35TD/5INT) a été très bousculé la semaine dernière et devrait faire mieux contre Tampa Bay. Surtout que Gerald McCoy, le meilleur en terme de sack des Buccs avec 8.5, est parti sur IR en s’étant blessé la semaine dernière. Le boulot sera pour Clinton McDonald (4 sacks) et le DE Jacquies Smith (6.5 sacks) mais l’absence du Pro Bowler devrait ralentir ce pass rush qui n’est pas exceptionnel. Il faudra faire avec Eddie Lacy (203c/940y/8TD) dans le jeu au sol; le jeune joueur est vraiment talentueux et apporte une grande aide à Rodgers sur lequel les défenses adverses ne peuvent plus se permettre de se concentrer uniquement. Lacy apporte un cible aérienne supplémentaire, en témoigne ses 396 yards et ses 4 TD aériens. Et c’est LaVonte David (133plaquages/3FF) qui va s’occuper du RB; même en ayant raté deux matchs, le LB est deuxième de la NFL en plaquages, c’est dire le travail que le joueur produit et le peu d’aide qu’il a autour de lui, surtout sans McCoy et Mason Foster listé comme incertain.
Dans les airs, les armes sont nombreuses pour Rodgers et les Packers, il y a Jordy Nelson (83c/1320y/12TD) et Randall Cobb (76c/1076y/10TD), le premier étant 5e de la ligue en yards. Les deux ont un très gros apport dans les jeux profonds et sont capables de séparer de défenseurs pour gagner de précieux yards. Il sont suppléés par Davante Adams (36c/429y/3TD), rookie de son état, et le TE Andrew Quarless (27c/306y/3TD). Autant vous dire qu’avec autant d’armes, ça va être compliqué pour les arrières des Buccs; même si Alterraun Verner (9PD/2INT) est monté en puissance au fur et à mesure de la saison, il faut que le reste de l’unité, Dashon Goldson & Co., fasse mieux pour que le travail de Verner ne soit pas inutile.
Dans l’autre confrontation du match, beaucoup moins d’armes pour les Buccs. Déjà Josh McCown (57%/1944y/10TD/12INT) est loin d’être rassurant, même s’il se prend pour Michael Vick pour marquer des TD de 16 yards à la course. Sa ligne n’est pas rassurante non plus avec 42 sacks encaissés; néanmoins le pass rush des Packers est en berne avec Julius Peppers (5 sacks) qui a disparu depuis quelques matchs. Il reste toujours Clay Matthews (7.5 sacks) et peut-être le DE Mike Daniels (4 sacks) qui pourrait profiter de l’aura des deux autres pour se faire oublier et mieux pouvoir sacker le QB adverse. Au sol, Doug Martin (106c/396y/2TD) est titulaire, mais ça reste une saison à oublier pour le RB, la deuxième consécutive. A.J. Hawk & Co. devraient être tranquilles, même si le RB semble monter en puissance lors de ces derniers matchs.
Dans les airs, Mike Evans (59c/948y/11TD) monopolise les ballons dans la Endzone, il est de loin celui qui a marqué le plus de points, hors QB et K; le second étant McCown avec 3 TD sur des courses. Il a éclipsé Vincent Jackson (66c/931y/2TD), mais il reste très important pour faire avancer le ballon jusqu’à la endzone. Avec Louis Murphy et le TE rookie Austin Seferian-Jenkins (601Y/4TD cumulés), le quatuor n’a pas grand chose à envier au corps de WR de Green Bay… ah si, un QB ! Mike Glennon titulaire ! Pardon. Comment ça Murphy et Sefarian-Jenkins sont sur IR ? Ah c’est vrai. De leur côté, les Packers peuvent compter sur un unité d’arrières qui sait voler des ballons, avec 17 interceptions. Mais elle devra faire sans Davon House, out pour ce match.
Les Packers vont gagner, je ne suis pas omniscient, mais quand même, ils ont revanche à prendre, une première place à piquer à Détroit et une attaque de feu, alors que les Buccs vont éviter de gagner, histoire de rester dans le Top 5 de la Draft et n’ont comme arme qu’un corps de WR perforant, un RB qui se remet à son rythme et de talentueux défenseurs trop peu nombreux dans la défense. Tampa Bay pourrait bien se faire massacrer, ce dimanche au Raymond James Stadium.
Kansas City Chiefs (8-6) @ Pittsburgh Steelers (9-5)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | Heinz Field |
| Titre | Match décisif |
| Prévision Météo | Quelques nuages, 0°C |
Rencontre importante pour ces deux franchises qui sont encore en lice pour les Playoffs et qui ne peuvent plus se permettre de trébucher puisque leurs rivaux de division les suivent de près.
Saison un peu mitigée pour les Chiefs qui ont oscillé entre le bon et le moins bon cette année. Alex Smith est un peu économisé par Andy Reid et ne force pas trop lorsqu’il joue et du coup le jeu aérien de Kansas City n’est pas le plus impressionnant ni le plus dangereux de la ligue. Il faut quand même souligner la belle affirmation du Tight End deuxième année Travis Kelce qui est la cible préférée de son Quarterback avec ses 747 yards et 5 touchdowns en 56 réceptions. Par contre pour Dwayne Bowe, c’est une saison un peu compliquée puisque le receveur n’a toujours pas visité de Endzone adverse. Ce qui marche vraiment bien dans cette attaque des Chiefs, c’est le jeu au sol de Jamaal Charles et Kniles Davis qui produisent l’un des meilleurs run game de la ligue.
En défense, Kansas City excelle contre la passe grâce à un énorme pass rush mené par Justin Houston et ses 17 sacks, ainsi qu’une bonne couverture de passe avec Ron Parker et Husain Abdullah qui sont aussi deux des meilleurs plaqueurs de l’équipe. Mais c’est bien là le problème en défense, le jeu à la course est totalement dépassé et c’est le backfield qui doit sauver les meubles. C’est en partie dû à la blessure de Derrick Johnson qui est une vraie machine à plaquer; heureusement que les Chiefs ont pu voir le retour de leur autre Inside Linebacker Joe Mays sinon la saison aurait été encore plus compliquée.
Les Steelers sont dans une division plus que serrée. Il faut quand même préciser que le dernier de l’AFC North est à 7-7 et que les trois autres sont presque à égalité même si les Bengals ont un « match nul d’avance »; du coup c’est assez compliqué pour les Steelers même s’ils peuvent encore croire à la première place de leur division. Ben Roethlisberger avait plutôt mal commencé la saison avant de se reprendre en main et de faire des prestations monstrueuses. Il rencontre encore certains problèmes avec sa ligne offensive mais malgré cela, l’attaque tourne plutôt bien… même très bien puisqu’elle est un vraie machine à la passe et à la course particulièrement grâce à deux joueurs, Antonio Brown et Le’Veon Bell. Les deux jouent tellement bien qu’ils font partie des tous meilleurs joueurs à leur poste dans la ligue : Brown en est presque à 1500 yards à la réceptions ainsi que 11 touchdowns alors que Bell est aussi bien utilisé à la course qu’à la passe atteignant plus de 2000 yards et 10 touchdowns tout confondu (1278 yards à la course et 765 à la course).
Par contre, la défense est un peu à la traîne par rapport à son attaque. Bon il faut dire aussi que la défense a connu des pertes assez importantes comme Brett Keisel, Ike Taylor, Cortez Allen et va sûrement jouer sans Troy Polamalu. Le pass rush n’est pas mauvais et cela grâce à Jason Worilds et Cameron Heyward ainsi que leur vétéran revenu de retraite exprès pour aider sa franchise (et rejouer au football) James Harrison. Par contre le backfield n’assure pas vraiment derrière alors que le jeu contre la course s’en sort plutôt bien.
On devrait avoir une rencontre assez équilibrée entre ces deux équipes du même niveau et qui cherchent la même chose, pouvoir se qualifier aux Playoffs. Les Chiefs vont devoir faire attention à Bell tout en mettant une pression constante sur Big Ben afin de le limiter dans le jeu aérien.
New England Patriots (11-3) @ New York Jets (3-11)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Duel des extrêmes dans l’AFC East. |
| Prévision Météo | Quelques nuages, 0°C |
Les Patriots viennent de remporter leur 6e titre de l’AFC East d’affilée avec une victoire contre les Dolphins de Miami. Pendant ce temps, les Jets sont derniers de la poule avec 3 victoires, mais ils sortent d’une victoire dans la difficulté contre les Titans de Tennessee. Le match sera compliqué pour les Jets qui manquent d’armes des deux côtés du ballon.
New England peut toujours compter sur Tom Brady (64%/3847y/32TD/8INT) qui mène le bateau depuis un certain temps dans la franchise du Massachusetts. Il devra faire face à une DL dont les points d’ancrages du pass rush restent Sheldon Richardson (6.5 sacks) et Muhammad Wilkerson (4.5 sacks), mais le reste est un peu faiblard laissant les deux compères bien seuls. Au sol, le quatuor de RB des Patriots proposait des solutions différentes à leur QB tout en déstabilisant la défense adverse, mais Stevan Ridley est sur IR et deux des trois restants, LeGarrett Blount et Shane Vereen, sont listés comme incertains; s’ils ne jouent pas il ne restera plus que le rookie Jonas Gray qui est le meilleur marqueur au sol avec 4 TD. Mais contre la deuxième défense contre la course du pays, ça risque d’être compliqué avec Demario Davis (103 plaquages) et David Harris (102 plaquages) qui sont les deux tours dans cette défense au sol.
Dans les airs, Rob Gronkowski (76c/1093y/11TD) reste la cible préférée de Brady, avec derrière Julian Edelman (92c/972y/4TD) – Brandon LaFell (63c/819y/7TD) qui suppléent le TE et TIm Wright qui est important dans la endzone avec 6 TD. La secondary va souffrir contre ce groupe; seulement 5 interceptions, c’est peu, surtout face à Brady.
Dans l’autre confrontation du jour, les Jets ont quelques doutes sur la capacité de Geno Smith (58%/1957y/9TD/12INT) à pouvoir jouer en NFL. Le jeune sort d’une victoire et voudra prouver le meilleur à tout le monde, y compris, à lui-même. Pour empêcher cela, on peut compter sur Rob Ninkovich (8 sacks) et Chandler Jones (6 sacks); les deux joueurs savent mettre le souk dans un backfield et face à une OL qui a déjà encaissé 44 sacks. Au sol, la paire des deux Chris, Ivory/Johnson (309c/1552y/7TD à eux deux) fait un bon boulot de soutien du jeu aérien; les deux RB doivent cravacher pour faire avancer leur équipe vu que ce dernier n’est pas vraiment efficace. Ils devront faire face à une bonne défense au sol des Patriots menée par Jamie Colins (110 plaquages) qui contrôle une bonne partie du running game.
Dans les airs, les stats des WR ne sont pas aussi reluisantes qu’elles auraient pu être avec un meilleur QB, mais Eric Decker (62c/720y/4TD) semble en méforme par rapport à la saison dernière, alors qu’il est bien seul dans cette unité. Darrelle Revis (14PD/2INT) sera sûrement face à lui accompagné d’une secondary qui devra plus se concentrer sur le jeu au sol.
Les Patriots devraient gagner, sauf si le jeu au sol est totalement éteint et que Brady panique. Mais bon, il n’y a pas de raison de paniquer avec une place en playoff dans le sac et le titre de l’AFC East. Certes une défaite pourrait leur coûter le seed #1, mais une victoire validerait leur seed #1 pour les playoffs.
New York Giants (5-9) @ Saint-Louis Rams (6-8)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 22:05 |
| Lieu | Edward Jones Dome |
| Titre | Bientôt en vacances |
| Prévision Météo | Stade couvert |
La saison est déjà terminée pour ces deux équipes qui auront vécu une année 2014 particulièrement difficile et décevante.
Commençons par les visiteurs qui viennent tout droit de New York et qui doivent surement vouloir que cette saison s’arrête car les Giants ont une nouvelle fois déçu avec une année assez poussive. Eli Manning a plus de mal à jouer qu’avant, sa ligne ne le protège plus des masses et il a longtemps joué sans Victor Cruz, l’une de ses cibles préférées. Il n’a pas fait une saison catastrophique mais il nous a habitué à bien mieux. Le jeu au sol fut assez productif et a plutôt bien fonctionné cette saison avec Rashad Jennings et le rookie Andre Williams qui à eux deux ont fait plus de 1000 yards et 10 touchdowns. Mais la vrai surprise c’est un autre rookie Odell Beckham Jr qui, avec ses 972 yards et 9 touchdowns en 71 réceptions cette année risque bien de remporter le prix du meilleur rookie offensif de la saison alors qu’il en a raté les 4 premiers matchs.
En défense, c’est aussi un peu compliqué cette saison. Elle a vraiment du mal contre la course encaissant environ 130 yards par matchs alors que Jameel McClain fait la meilleure saison de sa carrière avec ses 101 plaquages. Ce qui permet à la défense contre la passe de plutôt bien jouer cette saison c’est le pass rush qui fut vraiment bon avec pas moins de 41 sacks dont 9,5 pour Jason Pierre-Paul et 7 pour Johnathan Hankins.
Pour les Rams aussi la saison 2014 est à oublier et au plus vite même. On se demande encore comment elle a pu vaincre les Seahawks ou encore les Broncos avec le jeu assez pauvre qu’ils ont montré. Et pourtant la franchise joue avec Shaun Hill en Quarterback après avoir perdu Sam Bradford et son remplaçant Austin Davis et ils réussissent quand même à gagner certains matchs. Mais le reste de l’attaque ne casse pas non plus trois pattes à un canard puisque le meilleur receveur de l’équipe c’est Kenny Britt avec seulement 607 yards réceptions et 3 touchdowns en 35 réceptions et le meilleur Running Back Tre Mason avec 661 yards et 3 touchdowns en 155 courses…
Par contre en défense, les Rams ne sont pas mauvais du tout. St Louis a un bon pass rush mené par Robert Quinn et ses 10,5 sacks et 5 fumbles forcés; le rookie Aaron Donald et ses 8 sacks aide beaucoup la couverture de Janoris Jenkins et T.J. McDonald. Même le jeu contre la course se débrouille bien avec l’affirmation du jeune Alex Ogletree qui mène l’équipe en plaquages avec 93 réalisations et la bonne saison du capitaine James Laurinaitis et ses 91 plaquages et 3,5 sacks.
C’est donc un match sans grand enjeu entre des Giants et des Rams déjà éliminés qui vont tout de même essayer de se donner à fond pour la fin de la saison régulière.
Buffalo Bills (8-6) @ Oakland Raiders (2-12)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 22:25 |
| Lieu | O.co Coliseum |
| Titre | Derniers espoirs de Playoff |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Buffalo Bills sortent d’une victoire de prestige face à un des épouvantails de NFL et peuvent toujours croire à une place en PO, à condition de bien finir la saison à domicile. Pour les Oakland Raiders, il ne reste que 2 matchs pour mettre fin à ce calvaire et permettre aux jeunes joueurs talentueux de prendre un peu plus d’expérience. Une victoire face à une des meilleures défenses de NFL en donnerait beaucoup.
Quoiqu’il arrive pour eux en fin de saison, les Bills auront réalisé une très bonne année et pourront espérer bien plus des années à venir. Kyle Orton n’est peut-être pas la solution à long terme, mais le QB a beaucoup aidé cette attaque par son expérience et pourrait avoir l’occasion de continuer cela face à une équipe plus faible. Pour réussir à forcer cette défense adverse, il cherchera encore et toujours le rookie Sammy Watkins qui, bien que montrant certaines lacunes, reste le meilleur WR de l’équipe (850y, 5 TDs). Si Robert Woods a des fois du mal à se montrer digne de son statut de WR2, le receveur n’en serait pas moins un excellent WR3 si l’équipe se renforce. Parce qu’à part ces deux-là, le reste est un peu faible… Le jeu au sol n’a pas le rendement qu’il a eu par le passé et les blessures n’y sont pas étrangères. CJ Spiller revenant justement de blessure, il devrait former un très bon duo avec Fred Jackson pour avancer face à une défense contre la course en difficulté.
Comme dit plus haut, la défense est féroce. Dotés d’un front seven assez incroyable, les Bills compteront sur Preston Brown pour stopper la course (102 plaquages dont 5 pour perte) tandis qu’avoir le meilleur passrush de NFL (49 sacks) aide grandement. Le duo Mario Williams/Marcell Dareus semble en pleine forme (23 sacks à eux 2) et devrait forcer de mauvais lancers. Ce qui profitera à une secondary très bonne (4ème de NFL), menée par de très bons CBs dont un Corey Graham (13 passes défendues, 2 int) au sommet de sa forme. De quoi gêner n’importe quelle équipe NFL.
Pour les Raiders, les performances font les montagnes russes depuis quelques semaines. Après un départ catastrophique (10 défaites), Oakland a réussi à avoir 2 victoires prestigieuses mais retombent dans leurs travers à l’extérieur. Ce match à domicile devrait alors permettre à Derek Carr d’être plus serein, lui qui réalise une saison intéressante (18 TDs/11 int) mais dont la précision laisse à désirer par moment. Sa cible préférée est le nouveau venu James Jones (646y) qui, bien qu’étant important pour l’équipe, n’a pas vraiment l’étoffe d’un WR1. A ses côtés, Andre Holmes joue parfaitement ce rôle de complément (610y) tandis que le TE Mychal Rivera est la cible préférée du QB en redzone (4 TDs). Il faut dire que le QB doit bien souvent porter son équipe à bout de bras vu l’inefficacité du jeu au sol (dernier de NFL) mené par Darren McFadden (467y). Heureusement pour eux, l’émergence de Latavius Murray (6,1y par course !) fait le plus grand bien et coïncide avec leurs victoires acquises.
Défensivement, les Raiders montrent de bonnes choses et peuvent espérer à mieux dans l’avenir. Le front seven est intéressant mais la perte de Sio Moore pourrait faire mal pour stopper les courses. A moins que Khalil Mack continue sa saison impressionnante (3 sacks, 12 plaquages pour perte) et soit partout sur le terrain. Et si un autre joueur impressionne défensivement, c’est bien le vétéran Charles Woodson, véritable leader de la défense, que ça soit en terme de plaquages (100) ou contre la passe (7 passes défendues, 3 int). Et avec un DJ Hayden qui, malgré les blessures, confirme qu’il vaut le 1st round utilisé pour lui l’an passé, les Raiders ont beaucoup d’espérances pour leur défense.
Les Bills restent le favori logique de ce match même s’ils jouent à l’extérieur.
Indianapolis Colts (10-4) @ Dallas Cowboys (10-4)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Décembre, 22:25 |
| Lieu | AT&T Stadium |
| Titre | Clash inter-conférence |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Avec une victoire des Colts, ils conserveraient leur seed #3 devant Cincinnati, en attendant une faute de Denver ou NE pour espérer ravir le #2; de leur côté, les Cowboys resteraient sous la menace des Eagles pour le titre de NFC East, et perdraient du terrain par rapport aux autres équipes à 10 victoires. Avec une défaite des Colts, Cincinnati aurait la possibilité de prendre le seed #3 s’ils gagnent contre Denver; les Cowboys seraient assurés du titre de la division et d’une place en playoffs, et ils pourraient monter dans les seeds en cas de défaites de Detroit ou Arizona (seed #2) voire les deux (seed #1). Voilà tous les enjeux du choc inter-conférence entre Indianapolis et Dallas.
L’attaque des Colts arrive dans le Texas avec du bon et du moins bon, le tout étant résumé par le Quarterback Andrew Luck. En effet, Luck reste l’arme offensive numéro une de l’équipe, mais également celui qui rend le plus de ballons à l’adversaire (il est le 2e QB qui perd le plus de possessions avec 14 INT et 6 fumbles derrière Jay Cutler et devant Blake Bortles); et encore, il a eu plusieurs interceptions potentielles relâchées par les défenseurs. La raison est partagée : Luck est fautif pour essayer de faire des miracles à lui tout seul, forçant parfois des passes impossibles, et sa protection l’est tout autant, surtout pour les fumbles sur des sacks. Les deux éléments vont donc devoir être surveillés contre Dallas, surtout si la franchise s’entête dans ses choix au niveau de l’OL. Au moins elle a l’air d’avoir compris que Dan Herron valait mieux que Trent Richardson au sol, mais la perte d’Ahmad Bradshaw reste quand même un coup dur vu qu’il faisait tout. T.Y. Hilton, Donte Moncrief et les deux TE Dwayne Allen et Coby Fleener vont devoir aider Luck pour faire avancer l’équipe.
Les problèmes de l’OL risquent d’être d’autant plus importants qu’avec Jeremy Mincey, Tyrone Crawford et Henry Melton, les Cowboys ont ce qu’il faut en matière de pression. Peut-être qu’ils n’ont pas les stats pour le prouver, mais ils pourraient profiter des hésitations dans la protection de Luck. Par contre, la défense au sol, menée par Rolando McClain, continue d’avoir des soucis, que ce soit au niveau de la DL ou au niveau des Linebackers; même si ce n’est pas le point fort des Colts, il va falloir faire le travail pour forcer le match sur le bras de Luck, et pouvoir ainsi profiter de sa propension à lâcher le cuir. Et il faudra aussi compter sur le rush, car le duel entre les receveurs et les arrières va être serré, même avec un Reggie Wayne qui devrait être limité en face. Brandon Carr rame cette année, et même si Orlando Scandrick ou Sterling Moore font une bonne saison, il va falloir être vigilant contre les armes aériennes des visiteurs.
De l’autre côté, l’attaque des Cowboys est à pleine puissance avec ses nouveaux Triplets, Tony Romo, DeMarco Murray et Dez Bryant. Néanmoins Murray n’est pas sûr de jouer avec sa fracture à la main et son opération en début de semaine, et on pourrait voir quelques changements sur l’OL avec des blessures (notamment Doug Free). On peut donc se demander si ça risque de causer une modification de l’efficacité du jeu au sol, même si on est tenté de dire non : le Guard remplaçant Jermey Parnell est bon, et le duo Joseph Randle – Lance Dunbar devrait reprendre le flambeau. Dallas ne devrait pas changer sa stratégie équilibrée en attaque, et Romo se contentera de compléter avec quelques passes à Bryant, Jason Witten, Terrance Williams ou Cole Beasley.
Ce sera le travail de la défense des Colts d’arrêter cette machine, elle qui a eu des performances en dents de scie contre les attaques du même type (bonne contre Baltimore – Cincy, mauvaise contre Denver – NE – Philly – Pittsburgh). Et l’idée d’avoir une telle OL avec un vrai jeu de course en face quand on a pris 200+ yards au sol par Pittsburgh et NE, ce n’est pas ce qui doit rassurer Cory Redding, D’Qwell Jackson et leurs partenaires. Ce sera le travail numéro un de la défense de stopper l’offensive au sol sinon le match risque d’être très long pour eux. Jerrell Freeman, Bjoern Werner, Ricky Jean-François, Sergio Brown, tout le monde va devoir aider sur ce coup. Et il y a bien évidemment la doublette Witten-Bryant qui risque d’être surveillée par Mike Adams et Vontae Davis, qui font une saison énorme contre la passe. Greg Toler et Darius Butler vont devoir également faire leur part du travail pour couper les cibles secondaires, même s’ils ont plus de mal.
Normalement, recevoir pour un tel match est un avantage… sauf que les Cowboys sont invaincus à l’extérieur et seulement 3-4 à domicile. Ils sont quand même favoris pour ce match parce qu’ils semblent plus équilibrés en attaque qu’Indianapolis. Le match va donc être sur la défense des Colts : si elle peut limiter les Boys, alors Luck aura une chance de les mener vers la victoire. Et je dirais même plus : il serait temps qu’Indy défende comme une équipe de playoffs s’ils veulent aller loin en Janvier.
Seattle Seahawks (10-4) @ Arizona Cardinals (11-3)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Lundi 22 Décembre, 02:30 |
| Lieu | University of Phoenix Stadium |
| Titre | Un fauteuil pour deux. |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Deux équipes, une seule place de leader de division, mais plus encore, la possibilité d’accrocher le seed #1 en NFC, voici ce que le match de ce dimanche nous propose. D’un côté les Cardinals qui tiennent bon malgré une fin de saison régulière quelque peu difficile avec notamment ces deux défaites contre Atlanta en week 13 et (oh, tiens) Seattle en week 12. Depuis, Arizona ne marque pas plus mais encaisse encore moins ce qui est suffisant. De l’autre, les Seahawks qui, après un départ plus que douteux, ont enchainé les prestations de qualité avec en particulier une défense qui est revenue tranquillement à son meilleur niveau. Un match pour les départager, un seul. Si les Cardinals partent avec une victoire d’avance, elle n’a pas vraiment de poids car ils ont perdu donc, au match aller, contre les Seahawks. Ce qui veut dire que si ces derniers l’emportent ce dimanche, ils seront automatiquement devant les Cardinals et que tout se jouera alors à distance lors de la dernière journée.
Honneur aux locaux et à la surprise du chef. En l’absence programmée de Drew Stanton, c’est Ryan Lindley qui devrait officier en tant que leader de l’attaque des Cards. Si vous non plus vous ne le connaissiez pas, sachez que le monsieur possède une particularité, il se situe juste derrière Ryan Leaf au classement du plus mauvais passer rating chez les QB avec au moins 170 lancers depuis 2000. On parle là d’une sacrée référence. Autant dire que pour cette attaque d’Arizona qui ne brillait déjà malheureusement pas (50 points seulement en 4 matchs), le temps des vaches maigres devrait continuer encore un peu. Si l’on fait le tour de cette attaque nous voyons ce jeu de course orphelin de Andre Ellington et peut-être de Kerwynn Williams et qui repose désormais en grande partie sur un Stepfan Taylor que l’on a malgré tout vu en progrès contre les Rams. Contre la 5ème défense contre le jeu au sol, le manque de leader charismatique devrait coûter cher.
Il faudrait alors compter sur le jeu de passe pour briller, mais avec Lindley et face à ce qui se fait désormais de mieux dans la ligue contre le jeu aérien, cela s’annonce rude. Si cette défense sacke relativement peu (29, avec Michael Bennett, Bruce Irvin ou Cliff Avril en leaders) et réalise finalement peu d’interceptions (10), elle concède peu de yards. Des joueurs comme Richard Sherman, Byron Maxwell ou Kam Chancellor n’y sont pas étrangers de par la pression continue qu’ils exercent sur les cibles potentielles (essentiellement le grand Larry Fitzgerald, mais aussi les John Brown, Michael Floyd, John Carlson et autres) et du nombre de passes incomplètes qu’ils génèrent. Là encore, on peut se demander comment va se comporter ce 3ème QB aux statistiques peu encourageantes dans ce match capital pour la franchise.
De l’autre côté, c’est un Russell Wilson efficace qui se présente. Aussi à l’aise à la passe qu’à la course où il est une véritable alternative sans en abuser, le QB réalise le job, sans forcer peut-être mais il faut dire qu’il n’en a pas besoin. Avec un jeu au sol puissant mené par un Marshawn Lynch toujours impressionnant, le QB sait qu’il a une défense moins focalisée sur lui et ça aide beaucoup. Ses capteurs de cuir favoris, Doug Baldwin, Jermaine Kearse ou Paul Richardson en profitent sans briller, mais là encore, sans doute parce qu’ils n’en ont pas réellement besoin.
Mais face à eux se dresse une défense qui fait gagner les matchs. Étrange sans doute si l’on se fie aux statistiques brutes vu la passoire qu’elle semble être contre le jeu aérien, mais il faut lire entre les lignes. Cette défense agressive sur le passeur avec 33 sacks notamment par Alex Okafor, Calais Campbell ou Frostee Rucker, sait surtout générer les turnovers avec 18 interceptions (Rashad Johnson, Antonio Cromartie, Patrick Peterson et Jerraud Powers). Là ou elle sait limiter les yards c’est contre la course grâce à des joueurs comme Larry Foote ou Kevin Minter, et sur ce match là elle va avoir besoin de cette force pour ne pas risquer un match à sens unique.
Au final, deux défenses puissantes mais plutôt opposées. L’une bloque les attaques en n’accordant que peu de yards quand l’autre préfère miser sur les turnovers. En dehors du match à distance entre deux attaques qui ne semblent pas être du tout au même niveau, c’est cette opposition entre deux défenses différentes qu’il sera intéressant de suivre. Celle qui prendra le dessus devrait assurer la victoire à son équipe et par la même occasion, le titre de la division.