Gameday : Matchs du Dimanche Week 3
Sommaire
San Diego Chargers @ Buffalo Bills
Dallas Cowboys @ Saint-Louis Rams
Washington Redskins @ Philadelphia Eagles
Houston Texans @ New York Giants
Minnesota Vikings @ New Orleans Saints
Tennessee Titans @ Cincinnati Bengals
Baltimore Ravens @ Cleveland Browns
Green Bay Packers @ Detroit Lions
Indianapolis Colts @ Jacksonville Jaguars
Oakland Raiders @ New England Patriots
San Francisco 49ers @ Arizona Cardinals
Denver Broncos @ Seattle Seahawks
Kansas City Chiefs @ Miami Dolphins
Pittsburgh Steelers @ Carolina Panthers
San Diego Chargers (1-1) @ Buffalo Bills (2-0)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Ralph Wilson Stadium |
| Titre | Une première défaite pour les Bills ? |
| Prévision Météo | Couvert |
Les Buffalo Bills accueillent les San Diego Chargers, surprenants vainqueurs des champions en titre la semaine dernière au cour d’un match totalement maitrisé.
Les Chargers doivent être boostés à fond grâce à leur victoire contre les Seahawks la semaine dernière et s’ils parviennent à rééditer la même performance face aux Bills, il y a de grandes chances qu’ils en sortent vainqueurs. Philip Rivers commence très bien sa saison 2014 et bien qu’il soit un tout petit peu moins précis que la saison dernière, il a su montrer qu’il pouvait parfaitement maîtriser un match sans commettre d’erreurs face à la meilleure défense de la NFL. Sa connexion avec Antonio Gates n’a pas perdu de sa superbe comme le montrent les trois touchdowns du Tight End contre Seattle, Eddie Royal a fait taire les mauvaises langues avec un beau match aussi mais on attend un peu plus du deuxième année Keenan Allen qui est bien trop discret pour l’instant. Ce qui fait peur à San Diego en ce moment, c’est le jeu au sol qui est totalement inefficace avec un Ryan Mathews qui peine a gagner des yards et un Danny Woodhead moins bien utilisé que la saison passée. Et il va falloir corriger cela sans Mathews blessé, ce qui est important quand on se rappelle que le running game fut la pierre angulaire de la réussite des Bolts l’année dernière.
La défense des Chargers ne fait plus aussi mal à voir surtout grâce au retour de Dwight Freeney et de Melvin Ingram qui apportent un nouveau souffle au pass rush totalement mort l’année dernière. L’autre bon apport vient du rookie du premier tour Jason Verrett qui a plutôt l’air de bien s’adapter au jeu professionnel.
Les Bills sont invaincus et reviennent d’une belle victoire contre les Dolphins avec un E.J. Manuel qui comme à son habitude ne force pas trop. Du coup, Manuel s’applique sur le peu de passes qu’il fait et il le fait plutôt bien car il a commis peu d’erreur depuis le début de la saison; néanmoins, à force de jouer la sûreté, l’équipe pourrait avoir du mal contre des défenses agressives qui demandent de jouer un peu plus dangereusement pour les faire céder. Du côté des receveurs, le rookie Sammy Watkins commence à prendre ses marques dans la NFL et il devrait bientôt commencer à montrer son vrai niveau; le souci c’est qu’à part lui et Robert Woods, on se rend compte que le reste laisse à désirer. Les Running Backs C.J. Spiller et Fred Jackson se débrouillent encore une fois plutôt bien, étant tous les deux à 4.5 yards par course mais on souhaiterait tout de même les voir un peu plus présents.
On aurait pu croire à un désastre avec la blessure de Kiko Alonso mais finalement, la défense de Buffalo s’en sort bien. Le pass-rush est assez bon (4 sacks contre Miami la semaine dernière) et le jeu contre la course est même l’un des meilleurs de la NFL pour l’instant. Le problème c’est que tout est misé sur cette D-Line ultra talentueuse et la couverture de passe n’est pas totalement au point; les Bills auront intérêt à presser Rivers et le gêner le plus possible sinon la défense risque de passer un sale match.
Les Chargers ont l’air bien mieux armés que les Bills et il va surement être difficile pour ces derniers de résister à l’attaque finement menée par Rivers. En effet, ils dépendent surtout de Watkins dans le jeu aérien, et cela pourrait leur poser problème s’il n’est pas libre au cours du match.
Dallas Cowboys (1-1) @ Saint-Louis Rams (1-1)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Edward Jones Dome |
| Titre | Au galop DeMarco, au galop … |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Match étrange que celui qui nous est proposé : les Rams et les Cowboys ont tous les deux pris des leçons en première semaine avant ensuite d’inverser la vapeur et de s’imposer pour arriver avec des fiches de 1-1 honorables. Mais même pour moi les ressemblances sont faibles entre ces deux équipes. Certes les Rams jouent sans QB cette saison au même titre que les Cowboys depuis quelques années, mais après les arguments changent …
Déjà, faute de QB (oui, bon, promis j’arrête) la franchise de Dallas possède un jeu au sol plus qu’intéressant avec un DeMarco Murray qui répond présent et poste pour le moment la moitié des TDs de son équipe. Et ce n’est pas de bonne augure pour la 29ème défense contre la course que sont les Rams, une défense qui a pris l’eau au premier match et s’est légèrement reprise au suivant pourtant. Il reste à voir si il s’agissait d’une embellie temporaire ou d’une vraie montée de niveau. Contre la passe, et malgré un pash-rush déficient (1 seul sack), elle fait partie des meilleures et devrait poser des soucis à la paire Tony Romo / Dez Bryant; ce dernier représente la pire menace pour une secondary bien en place à l’image de Rodney McLeod et Janoris Jenkins. Robert Quinn, pourtant en-deçà de son rendement habituel, essayera de profiter des largesses de la ligne de Dallas.
Mais c’est surtout dans l’autre sens que les Rams font peur (à leurs fans). En effet, ils ont la dernière attaque en terme de points marqués … et quand on voit que le meilleur marqueur de l’équipe c’est Greg (the leg) Zuerlein et qu’ils n’ont marqué qu’un seul TD (à la course par Zac Stacy), on comprend leur 32ème place de ce classement. Pourtant Austin Davis, le remplaçant du remplaçant, ne démérite pas totalement avec ses 73,6% de complétion (mieux que Romo) et 427 yards gagnés, mais le fait est qu’il n’a aucun TD à la passe … et déjà une interception. Ses cibles préférées, Jared Cook et Brian Quick (mais où est Kenny Britt ?) devront lui offrir rapidement des solutions avant qu’il ne subisse la loi d’une défense qui ne demande que ça pour améliorer ses statistiques (Davis a déjà subi six sacks cette saison). Sous l’impulsion d’un Rolando McClain impressionnant pour le moment, celle-ci essayera de prouver que les départs de l’inter-saison commencent à être digérés.
Dans le Edward Jones Dome, beaucoup vont espérer voir leur équipe s’imposer, mais que la tâche parait difficile pour une équipe qui éprouve tant de difficulté à marquer. L’un des points critiques à surveiller pour ce match sera le jeu de course de Dallas et la réponse de la défense de Saint Louis. Si le rouleur compresseur Murray continue au même rythme et que les Rams sont incapables de le stopper, nous risquons d’assister à un match en sens unique comme le fut celui contre les Vikings. Au final ce sont donc les Cowboys qui sont favoris et devraient s’imposer dimanche.
Washington Redskins (1-1) @ Philadelphia Eagles (2-0)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Lincoln Financial Field |
| Titre | La revanche pour DeSean Jackson ? |
| Prévision Météo | Couvert |
Gros match intra-division entre les Philadelphia Eagles qui vont accueillir leurs rivaux de Washington, les Redskins.
L’ex-top vente de maillots 2012 Robert Griffin III est blessé, ce qui commence à devenir une habitude assez embêtante pour son équipe; heureusement que son backup Kirk Cousins est là mais il risque bien de lui voler la vedette s’il continue sur cette lancée. Du côté des receveurs, on pourrait se demander qui est le meilleur de l’équipe entre DeSean Jackson qui rencontre son ancienne équipe et Pierre Garcon : la réponse est simple, aucun des deux car c’est le Tight End Niles Paul et ses 12 réceptions pour 185 yards et un touchdown. Alfred Morris, l’une des armes principale des Redskins continue toujours son petit bonhomme de chemin à la course tout comme ses deux backups, Roy Helu et le rookie Silas Redd; cela donne donc un des meilleurs jeux au sol de toute la ligue.
Mais c’est bien la défense qui brille à Washington avec un pass-rush totalement dévastateur. Ryan Kerrigan est le meilleur sackeur de la ligue avec 4 réalisations contre les Jacksonville Jaguars la semaine dernière et Jason Hatcher avec ses 2.5 sacks compte bien battre son record de l’année dernière. Mais le pass-rush n’est pas le seul à faire des merveilles puisque la défense contre la course menée par Keenan Robinson et Perry Riley est lui aussi un des meilleurs de la ligue avec une moyenne de seulement 70 yards accordés sur leurs deux matchs.
Les Eagles sont une machine difficilement stoppable en en attaque à l’image de Darren Sproles qui a ébloui tout le monde la semaine dernière contre les Indianapolis Colts, remportant même le prix de meilleur joueur offensif NFC de la semaine avec son touchdown à la course et ses 7 réceptions pour 152 yards. Depuis les deux premiers matchs, Nick Foles prouve qu’il est bien l’homme de la situation et que sa très bonne saison 2013 n’était pas une exception avec plus de 653 yards lancés mais il va devoir aussi corriger la précision de ses passes car il reste encore en-dessous des 60% de complétion. Le jeu au sol continue d’être très bon avec LeSean McCoy qui commence sa saison un peu moins bien que l’année dernière mais cela est dû à l’arrivée de Sproles qui prend donc quelques reps à McCoy. Avec DeSean Jackson maintenant à Washington, le corps de receveur pouvait paraître un peu maigre mais du coup, Foles s’appuie principalement sur ses Running Backs par les airs alors que le Tight End deuxième année Zach Ertz semble lui aussi prendre de plus en plus d’importance dans le jeu aérien.
La défense des Eagles est principalement basée sur son front-7 lui aussi mené par ses deux Inside Linebackers DeMeco Ryans et Mychal Kendricks qui sont respectivement premier et second meilleur plaqueurs de l’équipe; malheureusement Kendricks ne pourra pas jouer, donc attention au jeu de course des Reds. Sinon on retrouve toujours le vétéran Trent Cole et Connor Barwin au pass-rush même si ce dernier est un peu plus discret que les saisons passées. Enfin, les arrières Cary Williams et Malcolm Jenkins méritent les honneurs avec deux bonnes prestations.
On risque bien de voir une belle opposition entre l’une des meilleures attaques de la ligue du côté des locaux contre la belle défense très agressive des visiteurs qui aura la lourde tâche de stopper le duo McCoy/Sproles sans oublier le reste des cibles aériennes.
Houston Texans (2-0) @ New York Giants (0-2)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | MetLife Stadium |
| Titre | Sur la continuité ? |
| Prévision Météo | Risque de brouillard |
Voici deux équipes qui suivent des chemins divergents depuis deux semaines : New York continue sur sa série de défaites après une saison à 7-9, alors que les Texans en sont à deux victoires après une saison catastrophique à 2-14 et le 1st pick de la draft.
Pour le moment, chez les Texans, Ryan Fitzpatrick fait un bon boulot au poste de QB. La DL face à lui devra batailler contre une OL qui n’a pas encaissé de sack pour le moment, mais Jason Pierre-Paul & co. ont déjà 5 sacks en 2 matchs, ce qui est un bon début. Arian Foster continue de faire le cheval de labour avec une excellente moyenne de 4,4 yards par course. Il pourra profiter de l’absence du MLB Jon Beason, blessé au pied. Dans les airs, la paire Andre Johnson et DeAndre Hopkins continue de faire des dégâts dans les arrières-gardes adverses qui ont du mal à se décider de qui sera le plus dangereux pendant le match. Antrel Rolle & co. devront hausser leur ton de jeu s’ils veulent stopper ce duo infernal.
En face, c’est moins la fête pour Eli Manning qui en est déjà à 4 interceptions. En plus de cela, c’est J.J. Watt en face, et même si son partenaire et 1st pick de la draft le DE Jadeveon Clowney est out pour le match, le #99 a démontré qu’il était en forme pour cette saison. L’OL des Giants a de quoi s’inquiéter, mais ce n’est pas la seule chose dont il faut s’inquiéter à New York : le jeu au sol est vraiment anémique, car seul Rashad Jennings a l’air de savoir ce qu’il fait. Brooks Reed et Brian Cushing n’ont pas besoin de ça pour maîtriser le jeu au sol adverse. Et ce n’est pas terminé puisque Manning devra encore se priver du rookie WR Odell Beckham Jr. qui n’a toujours pas joué un match de la saison. Victor Cruz paraît en-dessous de ses capacités, alors que Jonathan Joseph et Kareem Jackson font du bon boulot.
L’attaque des Giants arrivera-t-elle a hausser le ton ? Sinon, elle part droit dans le mur car tout le monde à l’air à la rue. La défense produit un meilleur niveau surtout en DL, même si l’absence de Beason sera très préjudiciable face à Foster.
Minnesota Vikings (1-1) @ New Orleans Saints (0-2)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Mercedes-Benz Superdome |
| Titre | Défaite déjà interdite |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Qui aurait pu parier que les Saints démarreraient par deux défaites, car même avec deux déplacements pour commencer la saison, c’était à Atlanta et Cleveland, deux équipes dans le top 6 de la dernière draft. De l’autre côté, Minnesota (et Matt Cassel) a commencé par un très bon match à Saint-Louis avant de revenir sur terre contre les Patriots, et se trouve en plein marasme avec l’affaire Adrian Peterson.
Cassel arrive donc à New Orleans et doit entendre siffler le train… des fans qui veulent voir Teddy Bridgewater. Le QB a fait un match assez horrible contre New England, ce qui tombe bien car il arrive sur une défense à la passe assez méconnaissable par rapport à l’année dernière : Greg Jennings, Cordarrelle Patterson et Jairus Wright vont chercher à faire tourner en bourrique Keenan Lewis, Corey White et Patrick Robinson. Et bien qu’on puisse mettre les problèmes des visiteurs sur le dos des erreurs mentales des arrières (et il y en a), il faut dire qu’ils ne sont pas aidés, car l’autre problème des Saints, c’est le pass-rush. Même si Cameron Jordan est toujours présent, il n’a réussi qu’un seul sack, et aucun pour Junior Galette en deux matchs; ça pourrait néanmoins changer, car le Left Tackle Matt Kalil connaît un début 2014 très compliqué, et Jordan pourrait venir presser Cassel. Comme toujours, pour se défaire de cela, la solution reste le jeu de course… mais vu qu’Adrian Peterson est persona non grata jusqu’à nouvel ordre, ça va être compliqué de se baser dessus, d’autant plus que la défense au sol des Saints n’est pas leur problème majeur (même si la ligne des LBs pourrait faire mieux). Donc les Vikings arrivent plutôt dans le doute en Louisiane.
Il est clair que les Saints ne l’entendent pas de cette oreille, même si l’histoire est contre eux : ils n’ont démarré que deux fois 0-2 sous l’ère Payton-Brees, en 2012 (Bountygate) et en 2007; les deux fois ils ont perdu leur troisième match, et les deux fois ils ont fini 7-9. Ceci dit, ce n’est pas comme si New Orleans n’avait pas les moyens de casser cette mauvaise série. Les Patriots ont, contrairement aux Rams, démontré qu’avec un vrai QB et des receveurs il était possible de percer la défense aérienne de Minnesota; et à domicile Brees est en général une machine inarrêtable. Malgré un début de saison plutôt intéressant de la défense à la passe des Vikes, Jimmy Graham reste très compliqué à couvrir, et la DL menée par Everson Griffen va se heurter à une OL qui est solide, n’ayant lâché quasiment aucun sack, et sachant ouvrir des brèches pour la course. Le seul (petit) point d’interrogation pour les locaux, c’est de voir si Pierre Thomas et Khiry Robinson vont pouvoir remplacer un Mark Ingram en feu mais blessé pour un mois. Anthony Barr, Chad Greenway et compagnie doivent commencer par là pour ensuite espérer forcer Brees à lancer puis le chasser… ce qui est plus facile à dire qu’à faire.
Les Saints sont donc logiquement favoris du match car ils n’ont pas perdu un match à domicile l’année dernière, et ils sont en mode « poursuite des Panthers » (qui sont justement les derniers à les avoir battus à domicile en Week 17 2012). Les Vikes ne semblent pas assez armés pour arrêter l’armada offensive, et en attaque sans AP on se pose des questions; les solutions sont soit de forcer des turnovers, soit de faire de longs drives offensifs pour limiter le temps de possession de New Orleans. Encore une fois, plus facile à dire qu’à faire.
Tennessee Titans (1-1) @ Cincinnati Bengals (2-0)
| Auteur | Giloo |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Paul Brown Stadium |
| Titre | Les Titans dans la brousse |
| Prévision Météo | Nuageux |
Malheureux perdant contre les Dallas Cowboys la semaine dernière, les Tennessee Titans vont vouloir se rattraper mais ils vont se déplacer chez les Cincinnati Bengals, pour l’instant invaincus.
En ce début de saison, Jake Locker ne convainc toujours pas avec deux prestations en dents de scie : il s’est plutôt bien débrouillé lors de la victoire contre les Kansas City Chiefs, mais il a fait une prestation assez mauvaise contre les Dallas Cowboys la semaine suivante. S’il continue ainsi il pourrait même dire bonjour au banc déjà chauffé par le vétéran Charlie Whitehurst et le jeune rookie Zack Mettenberger. Surtout que du côté receveurs, il n’est pas si mal loti avec Kendall Wright, Justin Hunter et Nate Washington; mais pour l’instant c’est le Tight End vétéran Delanie Walker qui se démarque des autres avec ses 13 réceptions pour 179 yards et deux touchdowns. Le jeu est sol n’est pas époustouflant mais il s’en sort quand même bien; c’est pourquoi Shonn Greene et Dexter McCluster mériteraient plus de balles pour pouvoir montrer ce qu’ils valent : ils n’ont couru que 33 fois à eux deux sur deux matchs alors que Giovani Bernard des Bengals en est déjà à 41 courses à lui tout seul et son backup Jeremy Hill à 19.
Le problème vient du fait que la défense peine vraiment contre la course et lorsque l’on sait que les Bengals ont l’air de beaucoup jouer à la course cette saison, on peut avoir peur pour les Titans. Ils ont encaissé une moyenne de 143,5 yards sur leurs deux matchs, du coup les deux Safeties vétérans Bernard Pollard et Michael Griffin sont chargés de stopper le jeu au sol adverse en étant les deux meilleurs plaqueurs de l’équipe. Mais si la franchise à du mal contre la course, ce n’est pas la même contre la passe puisqu’elle se classe première de la ligue en termes de yards encaissés grâce en partie à son bon pass-rush (8 sacks depuis le début de la saison).
Les Bengals reviennent d’une belle victoire contre les Atlanta Falcons et s’ils réitèrent la même prestation contre les Titans, ils s’en sortiront surement victorieux. Mais Andy Dalton n’aura pas affaire à la même défense à la passe donc on va surement voir une nouveau match des Bengals orienté vers la course; de plus, on ne sait pas encore si A.J. Green va pouvoir fouler la pelouse du Paul Brown Stadium. Le seul problème du jeu au sol des Bengals c’est que l’équipe devrait plus souvent déléguer certaines courses de Bernard (3,4 yards par course) au jeune rookie Hill; lorsqu’il à la balle, il montre de bonnes choses. Si Green ne joue pas, Dalton va surement distribuer ses passes à ses receveurs et Bernard sans vraiment avoir de cible préférée comme il l’a fait contre les Falcons.
La défense a brillé la semaine dernière en pressant le QB adverse sans interruption tout en le forçant à lancer trois interceptions (dont deux pour George Iloka); il y a de grandes chances qu’ils retentent la même tactique afin de forcer Locker à tenter l’impossible. La défense n’aura surement pas beaucoup de problèmes pour stopper le jeu à la course vu que l’attaque adverse ne s’appuie pas vraiment dessus.
Les Titans vont devoir se concentrer à stopper Bernard qui va surement voir beaucoup de temps de jeu alors que les Bengals vont harceler Locker pour le pousser à faire des erreurs comme ils l’ont fait la semaine dernière avec Matt Ryan.
Baltimore Ravens (1-1) @ Cleveland Browns (1-1)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | FirstEnergy Stadium |
| Titre | Confirmer les améliorations |
| Prévision Météo | Nuageux |
3ème semaine de la saison, et 3ème match pour une équipe de sa propre division pour les Baltimore Ravens. Autant dire qu’une nouvelle victoire ferait le plus grand bien au sein de cette AFC North. Pour les Cleveland Browns, il s’agira de montrer que leur excellent dernier match n’était pas qu’un feu de paille.
Les Ravens arrivent avec le plein de confiance (grosse victoire contre leurs rivaux) et bien reposé (10 jours). Joe Flacco mènera son équipe d’une main de maître, et s’il est toujours aussi bien protégé, cela pourrait faire des étincelles. Parce que des cibles, il en a un paquet avec 2 WRs très bons dont l’incroyable Steve Smith Sr qui apparaît déjà comme le #1 de l’équipe (189y et 1 TD reçus en 2 matchs). Le nouveau playcalling des Ravens est également parfait pour cette équipe tant les play-actions à destination des TEs fonctionnent à merveille, Dennis Pitta recevant les balles (13 pour 113y) et Owen Daniels catchant les TDs (2). Et si le jeu au sol continue d’être aussi prolifique que lors du dernier match, Bernard Pierce et Justin Forsett devraient ouvrir encore plus de possibilités et de brèches dans les défenses adverses.
La défense tient toutes ses promesses jusque là et ne laisse que peu de champ aux attaques adverses (1 seul TD encaissé). Notamment le front-7 qui, bien qu’ayant affronté déjà 2 très bons jeunes RBs, ne se laisse pas marcher dessus; il faut dire que le sophomore Brandon Williams apparaît comme le monstre NT que les Ravens ont vu en lui : incroyablement puissant, le joueur bouche parfaitement les trous au milieu de la D-Line. C.J. Mosley montre quant à lui de grandes qualités et une grande maturité dans sa vision du jeu, tandis qu’Elvis Dumervil est à nouveau le meilleur pass-rusher de l’équipe, infatigable et très difficile à arrêter (2 sacks et de nombreux coups/pressions). La secondary connaît quelques problèmes de santé mais Jimmy Smith montre que les WR#1 des équipes adverses auront du mal à se défaire de son marquage. Une défense qui pourrait de plus en plus postuler au top 5 de la NFL.
Les Browns sortent d’un match épique qui les aura vus remporter une très belle victoire face à un des épouvantails annoncés de NFL. Brian Hoyer donne raison à ses coachs qui l’ont préféré au rookie Johnny Manziel, menant son équipe à la baguette et surtout, sans créer ces turnovers qui ont été si habituels chez Cleveland ces dernières années. Alors certes, il bénéficie d’une OL parmi les meilleures mais ses receveurs sont loin d’être des foudres de guerre (avec l’absence de Josh Gordon et les doutes qui entourent encore la participation de Jordan Cameron). Andrew Hawkins apparaît alors comme le receveur le plus fiable et fait parler sa vitesse et sa petite taille pour attraper des ballons courts et en faire de jolis gains (157y). L’excellente nouvelle pour les Browns est la forme que tiennent leurs coureurs : entre un Terrance West très bon (4,8y par course) et un Isaiah Crowell déterminant (2 TDs), Cleveland peut se laisser porter par son jeu au sol. Surtout quand on sait que le titulaire Ben Tate est encore out pour ce match. Pas mal pour un RB2 et un RB3 donc.
La défense était annoncée comme encore améliorée et étant le point fort de cette équipe. Malheureusement, on ne peut pas dire que ce soit le cas après 2 matchs; on peut pointer du doigt la secondary qui devait être monstrueuse avec Joe Haden et le rookie Justin Gilbert. Mais le premier cité, bien qu’étant toujours difficile à passer, fait quelques erreurs coûteuses (des TDs concédés) tandis que le 2ème est encore en rodage et n’est pas encore habitué au haut niveau. Heureusement, le front-7 légèrement meilleur avec un Karlos Dansby intéressant dans son rôle de leader (18 plaquages, 1 sack, 1 interception) et un Paul Kruger qui montre, enfin, que l’équipe a eu raison de lui offrir un pont d’or l’an passé (2 sacks et de très nombreuses pressions sur le QB adverse). Si la mayonnaise parvient à prendre, cette défense pourrait malgré tout revenir très fort. Attention donc à son réveil.
Les années précédentes ont vu ces 2 équipes s’affronter sur des scores moindres et plutôt serrés. Cette fois-ci, et vu le début de saison de chaque équipe, le score pourrait être plus fourni. Au petit jeu des comparaisons, ce sont les Ravens qui ont les cartes en main avec une attaque plus « folle » et plus équilibrée. Quoiqu’il en soit, les Browns ne se laisseront pas faire et essaieront de continuer ce début de saison intéressant dans l’espoir d’une fiche positive en fin d’exercice.
Green Bay Packers (1-1) @ Detroit Lions (1-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Ford Field |
| Titre | Casser le tie-break |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Les quatre équipes de la NFC North à 1-1, et tout cela sans un seul match intra-division, voilà un beau bazar en perspective. Les Packers vont être les premiers arbitres de la course au titre de la division : ils vont affronter leurs trois adversaires en trois semaines, et le premier n’est autre que celui avec lequel ils ont la rivalité la plus longue sans interruption de l’histoire de la NFL, les Lions de Detroit (deux matchs par saison depuis 1932). Les deux équipes sortent de matchs compliqués, mais aux issues différentes : Green Bay l’a emporté sur les Jets alors que Detroit s’est cassé les griffes sur Carolina.
En tout cas, ce qui est sûr c’est que si les hommes de Mike McCarthy jouent comme la première mi-temps contre New York, on risque plus de se diriger vers le carton de Thanksgiving 2013 qu’une victoire, même si cette fois ils ont Aaron Rodgers et non Matt Flynn. En effet, l’OL, et surtout Derek Sherrod, va devoir bien mieux protéger le #12 contre Ndamukong Suh, Ziggy Ansah et leurs partenaires pour donner une chance au QB de distribuer la balle. Stephen Tulloch, DeAndre Levy et le Strong Safety James Ihedigbo auront pour charge de bloquer les issues pour un Eddie Lacy assez frustré en ce début de saison par les grosses défenses au sol en face, afin de couper une voie d’avancée pour Green Bay. Pass-rush + défense au sol conséquente permettront ainsi de couper la relation entre Rodgers et ses deux cibles préférées cette saison : Jordy Nelson, qui sort de son meilleur match en carrière (9c/209y/1TD) et Randall Cobb qui en est déjà à 3 TD. Si ce n’est pas le cas, alors Rashean Mathis et Darius Slay se préparent un match compliqué, surtout que les Cornerbacks ont perdu deux slot CB sur IR, et qu’il y a encore Jarrett Boykin et le petit nouveau Davante Adams à marquer. Enfin, on attend de voir si un Tight End va émerger chez les Packers pour remplacer la production de Jermichael Finley.
De l’autre côté… c’est à peu près la même chose en attaque : sous Joe Lombardi, le petit-fils de la légende des Packers, l’attaque est constituée d’un jeu de passes qui fonctionne par intermittence à cause de gros pass-rush affrontés (Carolina) + d’un manque de production des Tight Ends, et un jeu de course à l’arrêt à cause de grosses défenses au sol affrontées. Mais en défense, on a une sacrée différence : l’escouade des Lions a prouvé bien plus que celle des Packers en 2 matchs. Néanmoins cette dernière s’est réveillée sur le jeu de course, ce qui n’est pas bon signe pour un duo Reggie Bush – Joique Bell qui a eu du mal, et surtout qui continue de perdre des ballons (2 fumbles). Quand on a un duo Megatron – Golden Tate qui fait un bon début de saison, il faut donner du temps à Matthew Stafford de lancer la balle, et pour ça il faut absolument que les Lions maintiennent Garrett Reynolds sur le banc : il est le seul à avoir lâcher des sacks, et vu qu’il joue Right Tackle, le mettre contre Clay Matthews n’est… pas une bonne idée; attention aussi à un Mike Daniels inarrêtable contre New York. On va surveiller avec intérêt le duel entre le duo Megatron – Tate et les Corners Sam Shields et Tramon Williams; si le premier tarde à prouver la valeur de son nouveau contrat, le deuxième semble enfin revenir à son niveau de 2010.
Je ne pense pas qu’on risque de voir le même match que l’année dernière (40-10 pour Detroit), mais encore une fois l’inconnu numéro une est le comportement de l’OL avec Sherrod contre cette DL ravageuse de Detroit. La défense des Lions a prouvé plus de choses que celle des Packers jusque là, ce qui me fait penser que Detroit, à domicile, est légèrement favori.
Indianapolis Colts (0-2) @ Jacksonville Jaguars (0-2)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | EverBank Field |
| Titre | Engranger une première victoire |
| Prévision Météo | Beau |
Pour paraphraser Desproges : « quand j’ai appris que les Colts étaient à 0-2 après deux semaines, je suis tombé de ma chaise, alors que quand j’ai appris que les Jaguars étaient à 0-2 après deux semaines, j’ai repris deux fois des nouilles. » Bref, autant on n’est pas surpris du début de saison de Jacksonville, autant on pensait que même avec Denver et Philly, la bande à Chuck Pagano pourrait au moins arracher une victoire. Ce n’est pas le cas, et une des deux équipes va donc chercher à ouvrir son compteur.
Il y a un an presque jour pour jour (le 18 Septembre), Jim Irsay pétait un boulon sur Twitter en annonçant l’échange monstre de l’année qui allait révolutionner Indy et les emmener au sommet. Un an plus tard, Trent Richardson n’a pas du tout eu l’impact escompté et on attend toujours le retour sur investissement du premier tour envoyé à Cleveland. Beaucoup appellent la titularisation d’Ahmad Bradshaw à sa place, ce qui est plutôt censé vu le travail de l’ancien Giant (2 TDs lundi dernier et une bonne moyenne au sol). Sinon, Andrew Luck a bénéficié d’une OL sympa en ce début de saison, même s’il a paru hors de son élément contre Philly; on va dire que ça pourrait bien s’améliorer vu tous les problèmes dans l’arrière-garde des Jaguars entre Will Blackmon, Alan Ball ou Winston Guy. La seule façon pour les Jags d’arrêter Indy, c’est que le trio Chris Clemons – Sen’Derrick Marks – Andre Branch bouche les trous au sol et harasse Luck toute l’après-midi.
En début de semaine, l’attaque des Jags ressemblait à ceci : « comment ça Marcedes Lewis est blessé ? OK mais la révélation Allen Hurns ! Blessé ? Ah. Est-ce que Cecil Shorts va jouer ? Pas sûr… bon il reste quand même le rookie Marqise Lee… comment ça lui aussi est out ? Ace Sanders ? Encore suspendu. Alors il reste qui ? Le trio improbable d’Allen Robinson, Mike Brown et Tavarres King. » Heureusement pour Jacksonville, Hurns et Shorts devraient jouer, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour un Chad Henne qui vient de prendre 10 sacks contre Washington, et un jeu de course où Toby Gerhart est fantomatique (les Jags ont le pire jeu de course de la ligue, seulement 44,5 yards par match). Il reste donc un espoir pour les Jags de monopoliser la balle, même s’ils n’ont pas de Darren Sproles pour faire éclater la défense des Colts. En face il n’y a pas Robert Mathis pour abuser l’OL, le pass-rush s’en ressent (un seul sack d’Erik Walden), et la défense n’est pas forcément au point que ce soit au sol ou contre la passe. De plus, Jerrell Freeman et Arthur Jones sont blessés, laissant Cory Redding et Vontae Davis comme fers de lance de l’unité. Bref, si les Jags veulent tenter un coup, c’est le moment.
Les Colts ne paniquent pas à 0-2, et le fait de jouer dans l’AFC South aide, justement parce qu’on s’attend à ce qu’ils engrangent au moins 4/5 victoires dans la division. Ca commence par battre l’adversaire le plus abordable ce dimanche. Les Jags vont devoir cravacher dur pour arrêter Luck et sa bande.
Oakland Raiders (0-2) @ New England Patriots (1-1)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 19:00 |
| Lieu | Foxboro Stadium |
| Titre | Les Patriots veulent enchaîner |
| Prévision Météo | Nuageux |
Je sais, ça n’a pas forcément l’air alléchant sur le papier. Des Patriots qui se sont remobilisés contre Minnesota contre des Raiders qui n’arrivent à pas grand-chose en ce début de saison, et qui viennent de prendre 30 points par Houston, bien connu pour sa « machine offensive infernale » (tellement infernale qu’elle emploie J.J Watt en Tight End). Alors, joué d’avance ce match ?
Les Raiders n’ont jamais vraiment pu asseoir leur jeu de course, déjà parce qu’ils ont pratiquement toujours fait la course derrière, et parce qu’en plus Maurice Jones-Drew s’est blessé. Malgré une moyenne par course qui n’est pas si mauvaise (3,9), ils se retrouvent donc seulement à 63 yards de moyenne par match. De ce fait, le poids de l’attaque repose beaucoup trop souvent sur le rookie Derek Carr, qui ne s’en tire pas trop mal étant donné les circonstances. Il va donc falloir que le jeu au sol aide Carr contre New England, mais la défense s’est bien reprise après le match contre Minnesota : le front-7, mené par Chandler Jones et Jerod Mayo, a bouché les trous pour stopper les coureurs. Si la même chose se répète dimanche, alors ça va forcer Carr à lancer à James Jones, Rod Streater et les autres cibles… et c’est là que le vrai problème va commencer. Car Jones et Dont’a Hightower ont déjà deux sacks chacun, et les receveurs vont devoir se battre contre Darrelle Revis, Devin McCourty et Logan Ryan. Autant dire que l’attaque d’Oakland ne part pas du tout favorite dans ce match, à moins que Darren McFadden se transforme en bulldozer inarrêtable.
De l’autre côté, comme le dit Charles Woodson, la défense des Raiders est nulle, ce qui ne devrait donc pas poser de gros soucis à Tom Brady… ou bien ? En effet, on a remarqué que l’attaque des locaux n’avait pas la même verve que d’habitude cette année. Ca commence devant, avec une OL qui est loin d’être la couverture de sécurité qu’elle a toujours été; attention à ne pas réveiller les instincts des vétérans Justin Tuck et Lamarr Woodley qui paraissent endormis en ce début de saison. Brady va donc devoir commencer par calmer le rush en remettant la balle au duo Ridley-Vereen pour ancrer Sio Moore, Khalil Mack et compagnie, avant de chercher ses différentes cibles; Carlos Rogers et Tarrell Brown étant loin d’être au top chez les Raiders, Julian Edelman et Brandon LaFell devrait en profiter. Au pire, le Gronk’ devrait bien plus participer à l’attaque, et Oakland n’a pas vraiment d’arme à lui opposer.
Patriots dans leur match d’ouverture à la maison + possibilité d’un record négatif + équipe en progression = mauvaise nouvelle pour Oakland.
San Francisco 49ers (1-1) @ Arizona Cardinals (2-0)
| Auteur | Grizzly |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 22:05 |
| Lieu | University of Phoenix Stadium |
| Titre | Déjà un duel important en NFC West |
| Prévision Météo | Stade couvert |
Avec trois prétendants à la première place de la division, la NFC West est une des poules les plus ouvertes de NFL. San Francisco se rend en Arizona afin de laver la défaite subie contre Chicago pour leur premier match dans le tout nouveau stade de Santa Clara. Arizona a gagné ses deux premiers matchs et compte bien continuer, donc autant vous dire qu’il va faire chaud dans le désert.
Pour San Francisco, Colin Kaepernick est tombé sur une excellente défense de Chicago en deuxième mi-temps et l’équipe a fait beaucoup trop de fautes. Il faut régler ce problème de fautes absolument, car la défense d’Arizona est meilleure sur le papier que celle des Bears. Tout d’abord avec la DL de Calais Campbell qui a quelque peu changé mais qui est toujours aussi présente contre la course; l’OL des 49ers a pris pas mal de pénalités et devra se reprendre pour ne pas voir Kaepernick sous un tas de défenseurs. Le jeu au sol des 49ers a toujours dans ses rangs le vétéran Frank Gore qui continue de pilonner du défenseurs même après 10 ans en NFL. La ligne de LB n’est pas sure de la présence de Larry Foote pour une douleur à l’épaule et devra compter sur Kevin Minter et Sam Acho pour stopper l’attaque des 49ers. Dans les airs, SF a de nombreuses armes, Michael Crabtree, Anquan Boldin et Vernon Davis et ils devront faire face à une excellente secondary composé de Patrick Peterson et Antonio Cromartie.
Arizona va devoir encore une fois confier l’attaque à Drew Stanton vu que Carson Palmer n’est toujours pas remis de sa blessure à l’épaule. Ca pourrait plaire à Justin Smith, qui fait plutôt bien son empêcheur de tourner en rond; l’OL d’Arizona devra faire attention au rush adverse. Le jeu au sol des Cards a un problème, enfin deux : Andre Ellington semble toujours se ressentir de sa blessure et Jonathan Dwyer est désactivé pour problème extra-sportifs. Patrick Willis est toujours aussi bon, et si les RB ne sont pas là, ça va être dur pour les Cards au sol. Dans les airs, Michael Floyd continue de jouer son rôle de deep WR, Larry Fitzgerald continue d’exceller dans son rôle et John Carlson est un très bon TE. Antoine Bethea & co. devront surveiller tous les WR pour empêcher Arizona d’avancer.
Les 49ers vont-ils s’empêtrer dans les pénalités encore une fois ? Les pertes de Foote et John Abraham (IR) seront-elles notables pour la défense des Cardinals ? Tant de questions… et on aura les réponses Dimanche.
Denver Broncos (2-0) @ Seattle Seahawks (1-1)
| Auteur | Supychou |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 22:25 |
| Lieu | CenturyLink Field |
| Titre | Un remake pour l’honneur |
| Prévision Météo | Ensoleillé |
La dernière fois que ces 2 équipes se sont affrontées, l’une a écrasé l’autre lors du Super Bowl, il y a seulement quelques mois. Maintenant, la franchise des Denver Broncos, invaincue après 2 matchs (oui, c’est énorme !), a l’occasion de se faire un tout petit peu pardonner en gagnant chez des Seattle Seahawks qui sont apparus friables lors de leur dernier match.
Les Broncos arrivent donc plein d’envie et avec une volonté de vengeance avouée à demi-mots. Peyton Manning est reparti sur les mêmes bases que l’an passé et enchaîne les TDs, en évitant en plus les erreurs coûteuses. Toujours bien calé derrière son O-Line, il semble presque difficile à croire que le QB a 38 ans et des poussières tant il semble au sommet de sa forme (6TDs lancés, 0 interception)… L’ajout d »Emmanuel Sanders se fait sentir, le joueur étant déjà le meilleur receveur de l’équipe en terme de yards tandis que Julius Thomas est le Mr Touchdown de l’équipe (déjà 4); de quoi mettre la pression sur la secondary adverse. Le jeu au sol a eu du mal à démarrer mais semble s’améliorer au fil du temps avec un Montee Ball qui parvient enfin à résister aux plaquages tout en trouvant les trous créés par sa ligne. Un danger de plus sur lequel il faudra garder un oeil.
La défaite subie au Super Bowl avait mis en lumière l’incapacité de la défense de Denver à réussir de grosses actions. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les arrivées d’Aqib Talib, meilleur DB de son équipe (4 passes défendues déjà), et de DeMarcus Ware, meilleur pass-rusher de l’équipe (1,5 sack), ont eu l’effet escompté. Alors certes, cette défense n’est pas impénétrable mais cela ne l’empêche pas de créer des turnover importants. Alors si en plus, Von Miller redevient le joueur que l’on connaît, cela pourrait faire très mal.
Les Seahawks avaient commencé la saison sur les chapeaux de roue, pensant être toujours autant impressionnants défensivement… jusqu’à que les San Diego Chargers leur fassent très mal, notamment à leur secondary très réputée. Pourtant, le jeune Russell Wilson est très bon depuis le début de saison et évite lui aussi les erreurs. Sa précision et sa mobilité font de lui l’atout offensif numéro de l’équipe. Si Percy Harvin a confirmé le talent qu’il a dès qu’il n’est pas blessé, c’est un autre WR qui attire l’attention sur lui jusque là : Jermaine Kearse, meilleur receveur de l’équipe en terme de yards et yards moyens par catch (pour ceux à 5 catchs et +). L’autre gros point fort de l’équipe reste le même depuis bon nombre de matchs : Marshawn Lynch. « The Beast » est toujours aussi difficile à arrêter (5,6y par course) et le contact est loin de lui faire peur (parmi les meilleurs « casseurs » de plaquages). Si en plus, il se met maintenant à recevoir des passes courtes, on se demande bien ce qui pourra l’arrêter.
Le premier match de la défense avait laissé entrevoir ce que l’on pensait : une secondary où les stars pullulent et un front-7 sous-côté mais primordial. Si ce dernier s’avère bien vrai avec notamment un Bobby Wagner excellent dans son rôle de sentinelle défensive, ce n’est pas le cas de la secondary dont les faiblesses ont été mises en évidence dernièrement. Même avec la meilleure paire de Safeties de NFL (Earl Thomas – Kam Chancellor), la secondary a eu quelques soucis et notamment un Richard Sherman battu à plusieurs reprises. De quoi mettre la pression avant d’affronter le meilleur QB de l’Histoire.
Les Seahawks seront légèrement favoris grâce à leur 12th man et au possible avantage psychologique qu’ils auront gardé de leur dernière confrontation face aux Broncos. Cependant, ces derniers se sont renforcés et Peyton Manning n’est jamais aussi bon que pendant la saison régulière, et une victoire de Denver est loin d’être impossible. On devrait malgré tout assister à un très beau match, qui pourrait bien être indécis jusqu’au bout.
Kansas City Chiefs (0-2) @ Miami Dolphins (1-1)
| Auteur | Onaam |
| Date et Heure Française | Dimanche 21 Septembre, 22:25 |
| Lieu | Sun Life Stadium |
| Titre | La saison dernière semble si loin … |
| Prévision Météo | Risque d’orages |
Et cela vaut surtout pour les Chiefs. Eux qui, l’an dernier, pouvaient se targuer de posséder l’une des meilleures défenses de la ligue, pêchent beaucoup sur ce point cette saison. L’escouade défensive fait ainsi partie des plus mauvaises sur les premiers matchs et sur tous les compartiments (yards à la passe, à la course, points encaissés …). Pour les Dolphins, il faudrait au contraire que le spectre de la saison dernière s’éloigne, car après une défaite de 19 points face aux Bills ils avaient enchainé une série de défaites qui les avait privés de play-offs.
Moi qui suis un adepte des similitudes entres équipes, je vais noter que les deux RBs stars sont touchés; et même si Jamaal Charles a fait son retour à l’entrainement, sa présence reste incertaine alors que côté Dolphins il est acquis que Knowshon Moreno ratera plusieurs matchs. Restons sur l’attaque de Miami avec Ryan Tannehill qui, après avoir perdu sa soupape dans le jeu au sol et malgré le travail de Lamar Miller, a semblé retomber dans ses travers de la saison précédente (dont certains bien malgré lui, comme les sacks subis). La vie sans Moreno parait difficile pour le QB qui n’arrive pas à s’imposer suffisamment pour gommer cette dépendance au jeu au sol. Comme précisé, l’OL n’est pas exempte de tout reproche et elle devra mieux assurer sa protection face à des Justin Houston et Tamba Hali avides de pression. Ainsi il pourra peut-être mieux utiliser ses cibles favorites que sont Mike Wallace, Charles Clay et Brian Hartline.
De l’autre côté, Alex Smith, qui a signé un nouveau contrat témoignant de la confiance de sa franchise, peine à mériter cette confiance avec notamment 58,4% de complétion et 1 TD pour 3 interceptions. Déjà mis 6 fois au sol, il sera une cible de choix pour des Cameron Wake et Olivier Vernon qui, comme l’ensemble de leurs coéquipiers, ont raté leur dernier match en ne produisant ni sack ni turnover. Ils seront à n’en pas douter tous avides de ballon et tenteront de couper les routes menant à Donnie Avery, Travis Kelce, Knile Davis voire même Anthony Fasano, une vieille connaissance. Sans Charles, c’est Davis qui assure les snaps au sol, mais malgré sa bonne volonté il ne peut pas produire autant et cela se voit.
Les Dolphins comme les Chiefs se présentent avec un jeu au sol insuffisant, un jeu de passe qui manque de mordant et une défense qui doit se reprendre. La question est de savoir laquelle de ces deux équipes saura se relever la première et affirmer des qualités qui pour l’instant leur font défaut. Les Dolphins partent avec un avantage en ayant déjà démontré lors du premier match que la défense pouvait renverser l’adversaire : à eux de montrer que le match témoin était bien ce premier et non le second.
Pittsburgh Steelers (1-1) @ Carolina Panthers (2-0)
| Auteur | Kuro |
| Date et Heure Française | Lundi 22 Septembre, 02:30 |
| Lieu | Bank Of America Stadium |
| Titre | Nouveau gros test pour ‘Burgh |
| Prévision Météo | Faible risque d’averses |
Les Steelers doivent remercier les créateurs du calendrier, parce qu’ils ont tout préparé crescendo pour le début de saison : des Browns apparemment faciles mais qui se sont battus de toutes leurs forces, des Ravens qui ont cogné dur dans la rivalité des années 2000, et maintenant les Panthers qui sont à 2-0 et qui étouffent toute attaque qui se présente contre eux. Nouveau test compliqué pour les visiteurs alors que Carolina ne veut pas ralentir avant d’entamer une série de folie, alternant les rencontres intra-division avec des joyeusetés comme Chicago, Green Bay, Seattle et Philly.
Pittsburgh arrive en Caroline après un événement qu’on n’avait pas vu depuis trois ans : un match Ravens/Steelers avec plus de 7 points d’écart. Et autant dire que si la défense de Baltimore ne leur a pas plu, ça ne va pas s’améliorer avec celle de Carolina qui est facilement top 5 dans la ligue, et qui est celle qui a volé le plus de ballons cette saison (déjà 6). Une des composantes essentielles du jeu offensif des Steelers va se trouver au niveau des cinq gros de devant : sans une OL potable (et jusqu’à preuve du contraire on n’en est pas encore là à part Maurkice Pouncey), Ben Roethlisberger va cavaler dans tous les sens, et Le’Veon Bell pourrait ne pas trouver les brèches nécessaires. Avec un front-7 composé de Mario Addison, Kawann Short, Star Lotulelei, Charles Johnson, Luke Kuechly et Thomas Davis, la pression va être maximale et constante. Mais surtout, même si Big Ben trouve du temps, il aura face à lui une arrière-garde qui surprend par une certaine qualité : Antoine Cason mène un jeune groupe de DB assez sympathique qui risque néanmoins d’être testé avec Antonio Brown et Marcus Wheaton. Comme souvent avec les Steelers, Heath Miller sera une soupape de sécurité importante pour Big Ben afin de se défaire de la pression et de trouver les passes sûres. Souci : les LBs des Panthers ne sont pas les derniers en qualité de couverture.
Miller aura son alter-ego à Carolina : le toujours précieux Greg Olsen qui fait un début de saison absolument remarquable pour les Cats. Pendant que Jason Avant offre une alternative sympathique et que Kelvin Benjamin se fait les griffes en NFL, le #88 est déjà le meilleur receveur de l’équipe. Il sera encore une fois important pour Cam Newton de le trouver dans une défense des Steelers qui n’a clairement plus l’aura qu’elle avait avant; et ça commence par l’effet inverse de celle des Panthers : aucun ballon volé en deux matchs. Que ce soit au sol ou dans les airs, les coéquipiers de Jason Worilds et Troy Polamalu sont toujours capables de montrer les dents, mais c’est plus sporadique que par le passé. Le retour probable de DeAngelo Williams aux côtés de Johnathan Stewart n’est pas une bonne nouvelle du tout vu que la DL de Pittsburgh menée par Cameron Hayward a les plus grandes peines du monde à jouer son rôle de gros plot inamovible pour permettre aux LBs de boucher les brèches ou de sacker le QB. Il n’est pas impossible que l’inconstance notoire de l’OL des Panthers puisse les aider sur ce point, mais le front-7 doit élever son niveau de jeu pour stopper l’offensive. Derrière le duel entre les receveurs et les arrières pourrait être intéressant car aucun n’est vraiment meilleur que l’autre… excepté Olsen.
Miller et Olsen devraient donc jouer un rôle important dans le match pour les deux équipes, et le jeu au sol peut faire pencher la balance chez l’équipe qui arrive à l’installer. Mais pour aider, il faudrait que la défense des Steelers commence enfin à voler des ballons, parce que si la tendance actuelle continue, je vois mal les Panthers lâcher le match s’ils remportent la guerre des turnovers.