Ze Latest Awards : Seattle

C’est toujours sympathique de voir une nouvelle franchise entrer dans le club des vainqueurs du Superbowl. La dernière en date était New Orleans en 2009, et les raccourcis sont nombreux entre les deux finales : c’était le dernier Superbowl entre les seeds #1 de chaque conférence, et Peyton Manning a été du côté des perdants deux fois; la seule différence est qu’en 2009 la meilleure attaque de la NFL avait gagné, et en 2013 c’est la meilleure défense qui l’a emporté. Les Hawks semblaient lancés sur la bonne voie depuis deux ans, ce qui n’empêche qu’ils ont gravi les échelons à une vitesse vertigineuse grâce à du talent partout, et la chance d’avoir un QB qui prend une place infinitésimale dans le Salary Cap. Et comme ça peut encore durer un an, malgré un petit ménage à faire dans le Cap, ils sont les premiers candidats à leur propre succession.

A lire avec un petit drapeau du « 12th man ».

 

SEATTLE SEAHAWKS
1er NFC West ~ 13-3 / 3-0

 

 

Les prévisions de Madame Soleil 2013

 

Est-ce que les Hawks pouvaient franchir l’avant-dernière marche ? Ils en avaient toutes les armes, ayant perdu contre Atlanta d’un cheveu en Divisional Round. En plus, on ne peut pas dire que l’équipe s’était affaiblie, avec aucun départ vraiment marquant et un shopping dans la NFC North : acquisitions du multi-tâche Percy Harvin des Vikings (qui malheureusement allait rater une partie de la saison) ou du DE Cliff Avril des Lions. A noter que les Seahawks avaient également signé Antoine Winfield des Vikings pour finalement le cuter, preuve qu’ils avaient vraiment une arrière-garde de fous furieux.

Donc à Seattle c’était surtout : on prend les mêmes et on recommence. On remet du Russell Wilson en espérant qu’il ne heurte pas le fameux mur des sophomores, on remet du Marshawn « Skittles Beast » Lynch, on remet de l’OL solide avec Max Unger et Russell Okung, on remet du receveur avec Sidney Rice, Golden Tate et Zack Miller, on remet de la DL avec Chris Clemons et Brandon Mebane, du LB avec Bobby Wagner, et je ne parle pas du quatuor d’arrières Sherman/Browner/Chancellor/Thomas.

Bref que dire sinon qu’on attendait des Seahawks qu’ils passent un palier supplémentaire cette année avec le titre de division, le 2e Superbowl de leur histoire après 2005 et la conquête du premier titre.

 

La saison

 

@Carolina 12-7, San Francisco 29-3, Jacksonville 45-17, @Houston 23-20 (OT), @Indianapolis 28-34, Tennessee 20-13, @Arizona 34-22, @St. Louis 14-9, Tampa Bay 27-24 (OT), @Atlanta 33-10, Minnesota 41-20, New Orleans 34-7, @San Francisco 17-19, @Giants 23-0, Arizona 10-17, St. Louis 27-9

 

Les playoffs

 

New Orleans 23-15, San Francisco 23-17, SUPERBOWL vs Denver 43-8

 

La réalité

 

Non seulement ils ont franchi l’avant-dernière marche, mais ils ont aussi franchi la dernière, ils sont arrivés devant la porte, ils l’ont défoncé à la hache et sont rentrés en lançant un gros « BONJOUUUUUUUR ! ». Seattle n’a perdu que trois matchs cette saison sur un total de 15 points, et si parfois l’attaque a eu quelques baisses de régime, c’est la défense qui a constamment tiré l’équipe vers le haut. Seul le spectre du Salary Cap peut dérailler l’équipe avec le salaire de misère de leur QB qui ne va pas le rester bien longtemps : le General Manager John Schneider, élevé à l’école Ron Wolf à Green Bay, a parfaitement appliqué ce qu’il a appris en mélangeant jeunes talents draftés et vétérans de la Free Agency. L’équipe est majoritairement jeune, équilibrée et possède de la qualité sur le terrain ainsi que sur le banc. On parle beaucoup des joueurs (à juste titre) mais le redressement de Seattle et leur progression fulgurante est d’abord celui du duo Schneider/Carroll.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Russell+Wilson+Seattle+Seahawks+v+New+York+UeoJ1BYiYiAl.jpgQuoiqu’il en soit, si le contrat de Russell Wilson sera l’éléphant dans la pièce lors de la prochaine offseason, nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, le QB sophomore pèse 681,085$ sur le salary cap et a emmené son équipe au sommet de la NFL; il a d’ailleurs créé un petit événément puisqu’il est le premier QB portant le #3 a remporté la grande finale (eh oui, sur Latest on a de l’info exclusive qui tue). Certains vous diront qu’il a surtout été porté par un gros jeu de course et une défense énorme; si ces faits sont avérés, ce serait dénigrer le travail que Wilson a fourni cette année en courant pour sa vie derrière une OL poreuse à souhait et en lançant vers un corps de receveurs qui manquait son arme principale (même s’ils ont été loin d’être ridicules). Est-ce qu’il lui est arrivé de commencer mollement ses matchs ? Certes. Est-ce qu’il a commis quelques erreurs coûteuses, interceptions et fumbles ? Certes (surtout vers la fin de la saison). Mais encore une fois, comme pour Colin Kaepernick, on parle d’un QB de seconde année. Si on oublie deux secondes l’équipe de Seattle pour se focaliser sur Wilson et le talent autour de lui, sortir 63.1%, 3357 yards, 26 TD et 9 INT pour sa seconde année, sans oublier 539 yards et 1 TD au sol, c’est vraiment bien. Il faut arrêter de toujours attendre la lune de jeunes QB parce qu’on en jette bien plus immédiatement dans l’arène qu’auparavant. Il a évidemment encore des progrès à faire sur certaines prises de décisions, mais c’est justement ce qui est terrifiant quand on reprend une vision globale de l’équipe.

Vision globale qui comprend la moins bonne unité de l’équipe cette saison : la ligne offensive. Pour preuve de la mobilité de Wilson, il a été pressé sur 43.8% de ses tentatives de passes, le pire total de la NFL, dont 19.5% ont fini en sacks (6e de la ligue); s’il n’était pas aussi mobile il avait les moyens de titiller Ryan Tannehill et ses 58 sacks. Est-ce totalement de leur faute ? Oui et non : ils ont connu pas mal de blessures dans l’année, aucun des titulaires n’ayant joué toute la saison, mais ça n’exonère pas de la performance de certains. L’absence la plus préjudiciable a été celle de l’excellent Left Tackle Russell Okung qui a forcé Pat McQuistan à jouer Left Tackle, et le résultat a été catastrophique avec 37 pressions dont 8 sacks; il n’a de toute façon pas été mieux en Left Guard où il a fini par partager les snaps avec James Carpenter. Max Unger a fait une saison solide mais loin de celle de l’année dernière, alors que le combo J.R. Sweezy/Breno Giacomini à droite n’a pas fait beaucoup mieux. Les gros de devant ont non seulement eu du mal à protéger Wilson, mais ils ont également eu toutes les peines à ouvrir des brèches au sol sur les 3e et 4e tentatives avec peu de yards à gagner.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Marshawn+Lynch+Tennessee+Titans+v+Seattle+lrguDzoZtNVl.jpgEt ça se voit directement sur les stats de Marshawn Lynch : par rapport à l’année dernière, avec environ autant de courses tentées (301 vs 315), sa moyenne est tombée de 5 yards par course à 4.2, son nombre de courses de 15+ yards est tombé de 22 à 13, et il a cassé plus de plaquages en passant de 58 à 75 au sol (il est déjà le joueur qui en a cassé le plus, et sans compter les 11 sur réceptions). Ca prouve qu’il a plus souvent vu des défenseurs lui arriver dessus au niveau ou même derrière la ligne de scrimmage, et qu’il a eu bien plus de travail. Mais tout cela n’a pas empêché le fan des Skittles d’être encore une fois le cheval de labour de l’attaque avec 1257 yards et 12 TD, plus 316 yards et 2 TD en réception. Ajoutons enfin qu’il est également toujours un très bon protecteur avec 4 pressions et 0 sacks concédés.

Doug Baldwin - Seattle Seahawks v New York GiantsComme je le disais un peu plus haut, même sans Sidney Rice et Percy Harvin une grande majorité de la saison, le corps des receveurs restants n’a pas été manchot, loin de là. Certes ils n’ont pas toujours réussi à se démarquer, causant quelques désagréments lorsque Wilson court déjà pour éviter les sacks, mais dans l’ensemble ils ont fait une bonne saison. Doug Baldwin (photo) a été le plus constant du groupe avec ses 778 yards et 5 TDs, alors que Golden Tate a été le plus explosif avec 898 yards, 5 TD mais surtout 21 plaquages ratés forcés (top NFL) et 7.9 yards en moyenne après réception (2e NFL). De plus, les deux ont de très bonnes mains avec seulement 5 drops à eux deux; aucun n’a la carrure d’un receveur #1, mais si vous en trouvez un, imaginez un peu le carnage. Enfin, vous pouvez rajouter Jermaine Kearse pour le complément chantilly avec 396 yards et 4 TD. Chez les Tight Ends, Zach Miller est le touche-à-tout solide qui sait bloquer et recevoir (387 yards et 5 TD) alors que le rookie Luke Wilson a montré de bonnes choses en réception. Je vous laisse imaginer avec le retour d’Harvin l’année prochaine.

Donc l’attaque n’a pas véritablement décollé de têtes adverses cette année (sauf si vous tentiez de plaquer Lynch)… à l’inverse de la défense, et je vais demander aux parents d’aller coucher les petits nenfants parce que ce qui suit est interdit au moins de 18 ans pour ultra-violence. Ce n’est pas moi qui le dit c’est le CSA !

Les films interdits aux moins de 18 ans ainsi que les programmes pornographiques ou de très grande violence, réservés à un public adulte averti et qui peuvent nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des moins de 18 ans. Seules certaines chaînes accessibles par abonnement, dont des chaînes cinéma et des chaînes de paiement à la séance, sont autorisées à diffuser ces programmes, dans la mesure notamment où elles mettent en place un système de verrouillage de ces programmes permettant d’éviter que des mineurs y aient accès. Ils ne peuvent être diffusés qu’entre minuit et 5 h du matin.

Je vous dis que ça colle, la preuve, les matchs NFL sont diffusés entre minuit et 5h du matin heure française. Donc parlons de la défense des Hawks qui a été la meilleure (ou presque) dans beaucoup de catégories : première en yards encaissés (273.6, la seule à moins de 300 yards), points encaissés (231 soit 14.4 par match) et turnovers (39 dont 28 interceptions), deuxième en TDs encaissés (22 derrière Carolina à 21)…

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Michael+Bennett+NFC+Championship+San+Francisco+6dKIfz7eAjpl.jpgLa seule mesure qui ne soit pas exceptionnelle (mais qui reste quand même dans le top 10) est au niveau des sacks : Seattle est 8e avec 44. Cela vient principalement du fait que les Hawks n’ont pas une DL gravée dans le marbre avec des titulaires indéboulonnables qui accumulent les sacks par dizaines et quelques remplaçants qui font des piges; ils ont installé une rotation de qualité qui permet de garder les joueurs frais et dispos. Du coup, alors que la défense a joué un peu plus de 1000 snaps (1200 avec les playoffs), aucun DL n’en a joué plus que 614 (750 avec les playoffs). C’est Michael Bennett (photo) qui a été le plus utilisé, ce qui est une bonne chose puisque l’ex-Buccaneer et grand frère de Martellus a été le plus efficace de tous les Linemen; non seulement il a accumulé 65 pressions dont 8.5 sacks, mais en plus il a 9% de run stops ce qui est top 10 chez les 4-3 DE. Son seul péché mignon aura été les pénalités (11). Cliff Avril, l’ex-Lion, a été l’autre acquisition intelligente, même s’il a plus brillé dans le rush qu’au sol avec 46 pressions dont 8 sacks (et 5 fumbles forcés). De retour de sa rupture d’ACL, Chris Clemons a été un peu moins efficace que d’habitude (seulement 4.5 sacks), alors que Red Bryant a été redoutable au sol. Au centre de la ligne, le trio Clinton McDonald, Brandon Mebane et Tony McDaniel a été très solide : Mebane a été la star, efficace au sol et en pression (même s’il n’a aucun sack, il occupe les OL), alors que les McBros ont été infranchissables au sol (McDaniel étant même 4e DT en run stops avec 11.9%).

http://www1.pictures.zimbio.com/gi/Bobby+Wagner+Minnesota+Vikings+v+Seattle+Seahawks+bb-2iRjVmDRl.jpgNous continuons avec l’unité des Linebackers qui a été embêtée par les blessures, les repositionnements et les suspensions; néanmoins là aussi il y a de la profondeur de banc, et dans l’ensemble ils ont fait un énorme travail : la preuve, c’est un remplaçant, Malcolm Smith, qui se retrouve MVP du Superbowl. Et pas n’importe quel remplaçant, car il a fait une très bonne partie de saison quand on l’a appelé : il a été redoutable au sol avec 1 run stop tous les 10 snaps à la course et a fait le boulot en couverture avec 1 TD, 2 INT et 2 passes défendues. Il gagnerait peut-être à voir plus de snaps l’année prochaine sans attendre une blessure. Le coeur de l’unité, Bobby Wagner (photo),  a un temps marqué le coup suite à sa blessure; il a été moins impressionnant dans l’ensemble que l’année dernière (il est à moins de 10% de run stops alors qu’il était à plus de 14% en 2012), mais il reste quand même une force avec ses 2 INT et 5 sacks. A ses côtés, K.J. Wright a changé de poste au début de la saison, puis a dû remplacer Wagner au pied levé (ce qui n’a pas aidé à son adaptation), mais il a bien terminé l’année en autorisant notamment moins de 70% de réception (même si lui n’a aucune interception). Bruce Irvin a été plus inconstant tout le long de la saison, mais il a été le meilleur 4-3 OLB en couverture avec 65% de passes autorisées pour moins de 100 yards (99) et 1 INT; les Hawks en attendant un peu plus de sa part en 2014. L’unité a donc bien fonctionné cette année, même si elle peut toujours s’améliorer.

http://www3.pictures.zimbio.com/gi/Kam+Chancellor+Richard+Sherman+Seattle+Seahawks+U-L7gypcAfPl.jpgOn en arrive logiquement aux arrières, qui ont dominé la ligue l’année dernière. Rapides, physiques, ils ont imposé un défi que peu d’équipes ont su relever cette année. Richard Sherman est un sinon le meilleur CB de la ligue (et surtout il veut que vous le sachiez), quand on pense que la suspension de Brandon Browner va les mettre dans l’embarras ils sortent un Byron Maxwell étincelant, Walter Thurmond complète le trio, Kam Chancellor est une machine à plaquer, et enfin Earl Thomas a été tellement impressionnant en couverture qu’il a été dans la discussion pour le Defensive Player Of The Year. Sherman a dominé les débat avec 51.7% de réceptions autorisé, 2 TD, 8 INT (top NFL), 5 passes défendues et un QB rating dans sa direction de 47.3, le plus bas de la ligue. Maxwell a tellement bien joué qu’il est juste derrière Sherman avec 47.8 (51.1%, 2 TD, 4 INT et 7 passes défendues), et Browner aussi était dans ses eaux-là avant sa suspension. Thurmond a été un peu plus généreux avec 64.2%, mais il n’a encaissé aucun TD pour 1 INT et 4 passes défendues, ce qui le met quand même 13e CB de la ligue en QB rating. Du côté des Safeties, Chancellor et Thomas cumulent 3 TD, 8 INT et 2 passes défendues avec 67% de passes autorisés; seul petit bémol : Thomas a raté 14 plaquages, mais c’est le seul à plus de 10. Ca couvre bien, ça va vite, ça tape fort… mais est-ce que ça ne s’autorise pas un peu trop de liberté ?

En 1978, pour stopper l’agression des DBs des Steelers sur les receveurs, la règle des 5 yards (pas de contact avec le receveur après 5 yards) a été installée. En 2004 elle a été renforcée à cause d’une plainte des Colts lors de la finale AFC contre les Patriots, ces derniers poussant le bouchon un peu trop loin Maurice dans les contacts. C’est le même cas avec les Hawks : sans surprise ils mènent la ligue avec 13 interférences de passes (15 avec les playoffs), mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Il y a BEAUCOUP de contacts avec les receveurs, en partant du principe que les arbitres ne siffleront de toute façon pas toutes les fautes; et encore moins en playoffs où par principe, on siffle moins. C’est une combinaison de talent, de physique et de roublardise; sans un des trois facteurs ça ne peut pas marcher. Les arrières de Seattle possèdent les trois, ce qui explique que ça fonctionne aussi bien, et on ne peut que le mettre à leur crédit. Maintenant, il est sûr que les autres équipes vont scruter une réaction de la ligue : si elle n’a pas lieu (ou pas maintenant en tout cas), on pourrait voir une modification des prototypes d’arrières, privilégiant des joueurs plus costauds mesurant plus de 6’0″ (soit 1m82).

Pour finir, les équipes spéciales ont été un peu branlantes cette saison, notamment à cause du manque d’Harvin sur les retours… et on a vu à quel point il pouvait faire la différence. Avec Tate ça fait un sacré duo de retourneurs… comme si Seattle avait besoin d’être bons AUSSI sur équipes spéciales :p.

http://www4.pictures.zimbio.com/gi/Paul+Allen+Super+Bowl+XLVIII+Seattle+Seahawks+xm1qI4rcCtdl.jpgBref, comme dit plus haut, même en étant au-dessus du Salary Cap, les Hawks peuvent se permettre un léger dégraissage car ils ont un effectif jeune et talentueux partout, y compris sur le banc. Ils sont candidats #1 à leur propre succession tant qu’aucun gros contrat ne les force à faire le ménage.

 

Les besoins

 

Le départ de Sidney Rice est couvert par Harvin, alors même avec les blessures, leur OL devrait être la priorité à l’intersaison. A côté de ça, continuer à engranger du jeune talent par la draft, parce qu’il n’y a pas vraiment d’autres failles.

 

Le futur

 

Domicile : Arizona, San Francisco, St. Louis, Dallas, NY Giants, Denver, Oakland, Green Bay.

Extérieur : Arizona, San Francisco, St. Louis, Philadelphia, Washington, Kansas City, San Diego, Carolina.

Record cumulé en 2013 : 143-112-1 (6e).

Un bon ptit calendrier bien frappé sur la route d’un possible doublé. Les Hawks ouvriront la saison en 2014 à domicile, et dans ce cas trois affiches sautent aux yeux immédiatement : Denver pour une revanche du Superbowl, San Francisco pour la revanche de la finale de NFC ou Green Bay pour la revanche de Touchception/Fail Mary.