Midseason Review 2013-2014 : Top 32 (4/4)

Top32Le voilà, ZE TOP 8 ! Les huit titres les plus plébiscités en cette moitié de saison. Aurons-nous les mêmes à l’arrivée ? (Réponse : à part grosse catastrophe, y’a toutes les chances oui).

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8. MARVIVOR : Eye Of The Bengal (Tiger)

Origine : Cincinnati
Reprise : Survivor / Eye Of The Tiger
Satisfaction : 66.7% (6 sur 9)

It’s the eye of the Bengal
It’s the thrill of the pass
Rising up to the touchdown of our rival
And the Ginger Ninja
Throw to A.J. in the night
And he’s watching us all with the eye of the Bengal

Elle était facile celle-là, Marvivor. Le groupe, qui a eu la primeur de faire l’oeuvre du documentaire Spinal Tap… euh pardon Hard Knocks, est en train de confirmer toutes les bonnes choses vues les années précédentes.

Néanmoins on peut être un peu inquiet pour eux car non seulement ils ont perdu quelques membres importants, mais leur leader transforme son oeil du tigre en oeil de Tigrou de temps en temps. C’est d’ailleurs un reproche constant fait à Andy Dalton depuis ses débuts : il est bon, mais il a des baisses de tension (et ça la fout mal dans un rock endiablé de chanter comme Etienne Daho). Il a le support de son BFF A.J. Green et le retour d’Andrew Hawkins devrait lui faire du bien, car Mohamed Sanu a tendance à oublier quelques notes au passage. Il est également bien aidé par l’arrivée du feu follet Giovani Bernard qui remplace petit à petit un BGJE qui semble être sur sa dernière corde.

Mais comme je l’ai dit, le bât va blesser pour la fin de la tournée avec la perte du monstre de l’équipe, Geno Atkins, l’homme à tout faire. Michael Johnson, Carlos Dunlap et Domata Peko vont devoir jouer encore mieux en son absence pour continuer la bonne tradition de l’équipe dans ce secteur. Derrière, les absences de Taylor Mays et Leon Hall vont affaiblir la section des vents, laissant Terence Newman et Adam Jones orphelins. Enfin, Vontaze Burfict continue à prouver qu’il était le bon choix aux cuivres, ainsi que l’ajout du vétéran James Harrison dans un rôle limité.

Donc le groupe de Cincy est bien parti, mais ils iront aussi loin que Dalton et la compensation pour la perte d’Atkins les porteront.

Prochaines dates : @Baltimore (3-5), Cleveland (4-5), BYE, @San Diego (4-4), Indianapolis (6-2), @Pittsburgh (2-6), Minnesota (1-7), Baltimore (3-5).

Il ne devrait y avoir aucun souci pour que Marvivor finisse en tête d’AFCNorth Records, mais arriveront-ils à aller plus loin ?

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T-5. VAN HARBAUGHLEN : Eruption On The Sideline

Origine : San Francisco
Reprise : Van Halen / Eruption
Satisfaction : 75.0% (6 sur 8)

Instrumental.

Ah San Francisco ! La Bay Area ! Une vraie terre de musique, fertile en artistes et groupes de tout poil. Néanmoins ça faisait un moment qu’on n’avait pas entendu de vrais talents capables d’aller loin, depuis la fin des années 90s. Mais Jim Harbaugh est arrivé, et désormais Van Harbaughlen fait des vagues.

Ces vagues sont basées sur des talents prometteurs et d’autres confirmés, et le fait qu’ils soient sur leur lancée des dernières années n’est pas une surprise. Cependant, il est vrai qu’ils ont eu une baisse de régime au début de la tournée, et on peut imputer ça aux manques de gratteux autour de Colin Kaepernick, qui du coup s’est senti un peu perdu. Sans Michael Crabtree et Mario Manningham et malgré un Anquan Boldin de folie, « Kaep' » a eu un peu de mal à démarrer; on peut également noter que ses cinq agents de sécurité ont été plus efficaces l’année dernière (à part Joe Staley qui reste un très bon). Néanmoins, le leader s’est rappelé qu’il avait Vernon Davis également, et depuis ça va mieux : avec l’appui toujours précieux du duo Frank Gore/Kendall Hunter à la basse, on refait de la bonne zik à SF.

Aux percussions, on peut noter une légère diminution de la qualité musicale, ce qui a coïncidé avec cette baisse dé régime. Attention, rien de vraiment très grave, mais assez notable quand même. L’expérience Nnamdi Asomugha n’a pas du tout pris, et Aldon Smith a enquillé les débilités les unes après les autres. Ceci dit, même sans la présence d’un des Smith, l’autre (Justin) est toujours là, et son remplaçant Corey Lemonier est une belle surprise qui limite l’impact de cette perte (même s’il n’a pas cette science du « rush »). En règle générale, l’unité des percussions tape peut-être un peu moins fort que l’année passée, mais ça reste quand même impressionnant.

Maintenant attention à ne pas avoir ce genre de baisse de régime en Janvier, lors des dates importantes.

Prochaines dates : Carolina (5-3), @New Orleans (6-2), @Washington (3-5), St. Louis (3-6), Seattle (8-1), @Tampa Bay (0-8), Atlanta (2-6), @Arizona (4-4).

Le groupe de San Francisco va devoir cravacher jusqu’au bout s’il ne veut pas se prendre une date supplémentaire chez sa bête noire en Janvier.

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T-5. RR DEF : Sharp Coached D(efense)

Origine : New Orleans
Reprise : ZZ Top / Sharp Dressed Man
Satisfaction : 75.0% (6 sur 8)

Clean blitz, new rush
And we sure know who we gonna crush
Black suit, gold tie,
You gonna see them all the time
We’re tackling as strong and fast as we can be
‘Coz every fan crazy ’bout a sharp coached D

On n’avait aucun doute sur le fait que le retour du producteur Sean Payton allait aider à ce que le groupe retrouve de sa superbe cette année, mais le vrai miracle est exactement décrit comme dans la chanson : Rob Ryan est arrivé, et maintenant c’est toute l’équipe qui joue ensemble au même niveau, et plus seulement une partie qui joue et l’autre qui tricote des pulls pendant les concerts.

Drew Brees est content, et quand Brees est content, tout le monde est content. Il a retrouvé « son » Payton, et la partie mélodique du groupe a retrouvé de sa superbe… enfin presque. Si la mécanique continue à être bien huilée, notamment avec les apports toujours précieux de Jimmy Graham, Darren Sproles ou Pierre Thomas, vous allez peut-être me trouver difficile mais le reste me semble un peu moins en forme : que ce soit Marques Colston ou la sécurité, je trouve tout ça un peu en-dessous. L’ajout du bassiste supplémentaire Ben Watson est un bon choix, mais ça manque un peu d’explosivité. Vous allez me dire, quand on a Sproles et Graham, ça masque pas mal de soucis, et ça peut permettre d’en être à 75% de satisfaction. Peut-être que le groupe de Louisiane m’a habitué à tout écrabouiller de ce côté-là et que j’en demande un peu trop, mais je maintiens que ce n’est pas encore tout à fait ça.

Par contre pour le reste, alors là pardon. L’année dernière c’était courant d’air, absentéisme et vide intersidéral, mais le père Ryan est arrivé et maintenant ça frappe dans tous les sens. Je demande un contrôle anti-dopage immédiat parce que c’est louche ! En plus ils ont perdu Jonathan Vilma ! Et Victor Butler ! What the heck. Cameron Jordan et Junior Galette sont devenus des casseurs de bongos (11 à eux deux !), et Keenan Lewis est une super recrue pour l’unité. Attention quand même : les vibrations se propagent très bien en l’air mais beaucoup moins bien au sol, et c’est surtout là où le groupe manque des deux susnommés. La dernière date à New York a prouvé que ça pourrait être un problème si le groupe continue sa tournée en Janvier.

Prochaines dates : Dallas (5-4), San Francisco (6-2), @Atlanta (2-6), @Seattle (8-1), Carolina (5-3), @St. Louis (3-6), @Carolina (5-3), Tampa Bay (0-8).

Pas évident hein ? Attention de ne pas s’endormir pour le groupe de la Louisiane, car le combo de Charlotte commence à avoir les dents (de panthère) qui rayent le parquet.

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T-5. BOB PAGANO & THE COLTS : Winnin’

Origine : Indianapolis
Reprise : Bob Marley & The Wailers / Jammin’
Satisfaction : 75.0% (6 sur 8)

We’re winnin’
I wanna win with Andrew
We’re winnin’, winnin’,
And I hope T.Y. like winnin’, too
Ain’t no rules, ain’t no vow, we can win it anyhow,
Chuck & Jim will see us through,
‘Cos everyday we pay the price with a Reggie sacrifice,
Winnin’ till the season is through

J’avoue, je ne m’attendais pas à ce que Bob Pagano & The Colts fasse une tournée aussi bonne cette année que l’année dernière. Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’ils s’écroulent, mais sûrement pas à ce qu’ils soient encore à 75% de satisfaction à la moitié de la tournée. Alors quid ?

En plus, ils ont perdu deux leaders vétérans : Dwight Freeney parti en Californie, et Reggie Wayne qui s’est blessé. En plus, ils ont une infirmerie assez remplie avec le très prometteur Dwayne Allen, Vick Ballard, Ahmad Bradshaw. En plus, l’échange pour récupérer Trent Richardson semble être un four total, privant le groupe d’une autre dimension. ALORS QUID ? Est-ce que c’est parce que AFCSouth Records est moins balèze que prévu, surtout du côté de Houston ? Certes, mais pas seulement. Déjà, leur jeune leader Andrew Luck confirme qu’il possède tous les atouts pour être une mégastar : précis dans ses textes, convaincant dans ses performances, charismat… oui bon peut-être pas aussi charismatique que d’autres « à l’extérieur » du groupe, mais c’est un battant.

Ensuite, T.Y. Hilton fait une meilleure saison, ainsi que Coby Fleener (bien que ce ne soit pas encore du niveau d’Allen). Même si les protecteurs personnels de Luck se feraient toujours déborder par un enfant de 5 ans, c’est quand même moins catastrophique que l’année dernière, et Anthony Castonzo progresse. A la guitare, on se rend compte que Robert Mathis sort de l’ombre de Freeney avec pas moins de 11 solos (ou « sacks »). Et surtout, les partenaires de Mathis… c’est le jour et la nuit par rapport à l’année dernière, et ceci notamment grâce à des ajouts intelligents. Cory Redding est devenu un pilier des gros frappeurs, Vontae Davis fait une meilleure année dans l’ensemble, et les additions de Ricky Jean-François, Aubrayo Franklin et LaRon Landry ont revigoré les troupes. Ce n’est plus la même musique que l’année passée, même s’il leur arrive encore d’avoir des absences. Il n’y a pas de hasard dans le top 32.

Prochaines dates : St. Louis (3-6), @Tennessee (4-4), @Arizona (4-4), Tennessee (4-4), @Cincinnati (6-3), Houston (2-6), @Kansas City (9-0), Jacksonville (0-8).

AFCSouth Records tend les bras au combo d’Indianapolis, seul le groupe peut le perdre lui-même tout seul comme un grand. Ils ont déjà prouvé avec les dates à Denver, Seattle et San Francisco qu’ils peuvent lutter contre les meilleurs. Est-ce que ce sera suffisant en Janvier ?

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4. BRADEEN : I’m Throwing Slightly Bad (But Who Cares We Win)

Origine : Foxborough, Massachussets
Reprise : Queen / I’m Going Slightly Mad
Satisfaction : 77.8% (7 sur 9)

I’m one Tight End short of a full deck
Don’t think I’ll be seeing him
One Receiver short of an offense
I’m not at my usual top playing
I’m coming down with a sacker
I really really need to flee
This pass is going to a defender
I think I’m Mark Sanchez you see
Oh dear, I’m throwing slightly bad

Une drôle de bestiole que voilà. Bradeen résume tout bien dans son titre : son leader n’est pas au mieux de sa forme (quoique la dernière date à Pittsburgh semble marquer un retour à la normale)… en fait le groupe entier n’est pas au mieux de sa forme, mais ils continuent d’engranger les succès et sont à 77.8% de satisfaction.

Pourtant, Tom Brady nous a fait quelques beaux ratés sur scène, inhabituel de sa part. Cordes vocales enflées ou pas, c’est plus une impression générale qui ne peut pas être uniquement imputée à une blessure passagère. Néanmoins comme je l’ai dit, c’est un tout : le groupe entier semble un peu en mode sommeil. Il faut dire qu’il n’a pas eu une trêve facile avec les accusations sur leur jeune guitariste Aaron Hernandez, les blessures à répétition de l’autre Rob Gronkowski, et enfin la perte du génial Wes Welker aux claviers. Ca fait beaucoup !

Les protecteurs de Brady sont moins bien (et la perte de Sebastian Vollmer ne va pas aider), Danny Amendola a déjà mis sa tente de campement dans l’infirmerie (quelle surprise), les autres ne sont pas des flèches, les percussions ont perdu deux stars avec Vince Wilfork et Jerod Mayo ainsi que Tommy Kelly, Adrian Wilson… c’est terrible on dirait que je décris un groupe < 20% de satisfaction… mais non, 77.8%. Le bateau de Belichick est touché mais pas coulé, car le trio Vereen/Bolden/Ridley fait du bon travail, Rob Ninkovich est un monstre, Brandon Spikes est toujours présent, et Devin McCourty mène un quatuor où Aqib Talib se démarque par ses capacités.

La devise de Bradeen cette année pourrait être Fluctuat nec mergitur.

Prochaines dates : BYE, @Carolina (5-3), Denver (7-1), @Houston (2-6), Cleveland (4-5), @Miami (4-4), @Baltimore (3-5), Buffalo (3-6).

YIKES. Le groupe va avoir besoin de se reposer cette semaine, car ils ont deux morceaux de choix qui les attendent. Néanmoins, pas de quoi remettre en cause leur hégémonie dans AFCEast Records; tout le monde sait très bien que le problème risque de survenir après.

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3. BRITNEY MANNINGEARS : Oops… I Scored Once Again

Origine : Denver
Reprise : Britney Spears / Oops… I Dit It Again
Satisfaction : 87.5% (7 sur 8)

Oops!…I scored once again
I played with your D, you just lost the game
Oh baby, baby
Oops!…it’s the first quarter
You think I’ll go slower ?
I’m just so better

Franchement, je n’aurais pas cru qu’un groupe allait oser. Et surtout pas celui de Denver, réputé plutôt pour son sérieux et sa diligence. Mais alors là, CHAPEAU ! C’est une chose de prendre un risque, mais c’en est une autre de faire un carton avec. Je pose la question : qui a mis du speed dans les céréales de John Fox et Peyton Manning ?

Enfin bon, tant que ça marche pourquoi s’en priver ? Et autant dire que Papy Manning est entouré d’une pléiade de talents musicaux : Demaryius Thomas, Eric Decker, Wes Welker, Knowshon Moreno, même le petit nouveau Julius Thomas s’y met. En plus Manning est tellement bon leader que même avec deux partenaires manquants, il les remplace et pouf zéro différence, on éclate les records d’audience : 42.9% de parts de marché de moyenne à chacun des passages du groupe; un vrai plébiscite qui relègue les autres à la kermesse annuelle de Croutas-En-Babouillis. Mention spéciale pour Trindon Holliday, qui rajoute du talent (comme s’il y en avait besoin).

Alors certes certains ont critiqué, là aussi, des dates de concerts dans des lieux un peu trop facilement impressionnables et incapables de leur résister, et également le fait qu’une partie des membres ne donnaient pas leur maximum parce que l’autre moitié menée par Peyton faisait le travail. C’était en partie à cause de l’absence de Von Miller, qui est revenu depuis, et qui se fait déjà remarquer. Il y a de bons éléments comme Malik Jackson, Dominique Rodgers-Cromartie ou Chris Harris, mais il est vrai qu’il ne faudrait pas qu’une moitié s’endorme un peu trop, sinon ça pourrait être fatal quand on va arriver en Janvier.

PS : Greffez un cerveau à Kevin Vickerson, ça fait deux fois qu’il fait le crétin en attaquant directement le leader d’un autre groupe bien après la bataille. Je crois qu’il en a besoin.

Prochaines dates : @San Diego (4-4), Kansas City (9-0), @New England (7-2), @Kansas City (9-0), Tennessee (4-4), San Diego (4-4), @Houston (2-6), @Oakland (3-5).

La double date à KC devrait régler la question de savoir qui va se reposer une semaine en Janvier en tant que #1 d’AFCWest Records, et qui va devoir jouer une date de plus. Et le big battle à New England vaudra le coup d’être vu comme toujours.

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2. LYNCH MONSTER : Number Of The Skittles Beast

Origine : Seattle
Reprise : Iron Maiden / Number Of The Beast
Satisfaction : 88.9% (8 sur 9)

The jersey was blue, was no use holding back
‘Cos I just had to see, was someone running to me
In the mist a dark figure move and twist
Was this all for real, or some kind of Hell
2-7 the number of the skittles beast
Hell and fire and Lynch were just released (in my face)

Le groupe de Seattle continue sur sa lancée de l’année dernière avec un seul concert loupé depuis le début de la tournée (à Indianapolis, là où pas mal se sont cassés… les instruments). Néanmoins ces derniers temps ils semblent sur la corde raide, en jouant un peu beaucoup avec le feu.

En fait, on a l’impression que depuis quelques dates Lynch Monster pionce au début avant de finir par se réveiller. Certes, le groupe connaît plusieurs absences, notamment l’homme-orchestre Percy Harvin et chez les protecteurs de Russell Wilson. Mais quelques fois ça ressemble juste à un manque de préparation, ce qui est un peu dommage quand on connaît le talent qu’il y a. Néanmoins, Wilson est là avec ses improvisations de génie pour sauver la baraque; il a avec lui un talentueux ensemble de guitaristes : Doug Baldwin, Golden Tate, Zach Miller et Sidney Rice qui va malheureusement rater le reste de la tournée. Ah oui, et le bassiste de l’Enfer Marshawn Lynch bien sûr, qui est d’autant plus impressionnant qu’il n’a pas ses protecteurs habituels.

Sinon pour le reste des membres, c’est… comme d’hab. Michael Bennett et Brandon Mebane ont supplanté un Chris Clemons un peu plus absent, alors que le quatuor Sherman – Browner – Chancellor – Thomas est probablement le meilleur de la scène aujourd’hui. Si on devait trouver une petite faiblesse elle serait au milieu : K.J. Wright et Bobby Wagner ont été meilleurs la saison passée, ce qui explique en partie pourquoi le single « Bouffez-moi ce coureur » n’est pas aussi réussi que l’année dernière. Mais pas de quoi s’alarmer car l’ensemble reste le point fort du groupe de Seattle.

Prochaines dates : @Atlanta (2-6), Minnesota (1-7), BYE, New Orleans (6-2), @San Francisco (6-2), @Giants (2-6), Arizona (4-4), St. Louis (3-6).

Je dirais bien que le calendrier à venir est facile, mais dans NFCWest Records plus rien n’est facile de nos jours. Disons que le groupe tient quand même la corde pour terminer #1 du label et, qui sait, #1 dans les labels NFC.

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1. HALI HOUSTON : The Sacker Men.

Origine : Kansas City
Reprise : Iron Maiden / The Wicker Man
Satisfaction : 100% (9 sur 9)

You watch your Line exploding every single snap
Dancing on the grass, QB fallen in a trap
All your teammates and coaches are already crying in pain
The jerseys of the Sacker Men are coming up again
Your sack will come (QB), your sack will come
Your sack will come (QB), your sack will come

HOLY WALRUS ! Non vous ne rêvez pas : le pire groupe de l’année dernière est tout bonnement le meilleur de cette année (et oui ça fait deux reprises d’Iron Maiden aux deux premières places) ! Alors, OK, je sais, certains vont me dire qu’ils ont fait des concerts super faciles avec une setlist que même un enfant de 8 ans réussirait sur un clavier Bontempi. Mais quand même, si vous vous êtes un jour demandés l’impact d’un vrai producteur (et d’un vrai leader), vous avez la réponse : Hali Houston avant Andy Reid, 12.5% de satisfaction, Hali Houston avec Andy Reid aux manettes, 100 % !

C’est vrai qu’on sentait que le talent était là l’année dernière (puisque plusieurs membres du groupe avaient été sélectionnés pour le gigantesque concert « All-Star ») mais l’arrivée du Morse a fait toute la différence. Il a amené avec lui Alex Smith, un leader bien plus sérieux que Matt Cassel, et on voit le résultat : certes Jamaal Charles est bien plus présent dans les compositions, mais ça reste solide même si c’est loin d’être spectaculaire. Ce n’est pas ce qu’on lui demande : on lui demande de réciter ses gammes et de faire gaffe à ne pas perdre ses instruments pendant que la sécurité s’occupe de la concurrence.

En effet cette chanson est un hommage à Tamba Hali et Justin Houston, les meneurs de la sécurité qui s’occupe des autres groupes : combien de leaders ont mangé des lariats et autres enterrements dans les poubelles ? On ne connaît peut-être pas le nombre exact. Et en plus, les deux piquent des instruments pour les refiler au groupe, si ce n’est pas mignon tout ça. En tout cas avec des lieutenants comme Brandon Flowers, Eric Berry, Dontari Poe et Darrell Jackson, ça fait du grabuge. On n’attend plus qu’une vraie opposition contre le groupe de Kansas City, pour savoir enfin s’ils ont une chance de décrocher le fameux Disque de Lombardine.

Prochaines dates : BYE, @Denver (7-1), San Diego (4-4), Denver (7-1), @Washington (3-5), @Oakland (3-5), Indianapolis (6-2), @San Diego (4-4).

Comme je l’ai dit, on entoure la double date à Denver, c’est là que vont se jouer le #1 d’AFCWest Records et le #1 des AFC tout court.