Midseason Review 2013-2014 : Top 32 (3/4)

Top32De la « 16e » à la « 9e » place, on se rapproche des titres les plus courtisés.

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T-15. TANNEPHONE : Une Autre OL

Origine : Miami
Reprise : Téléphone / Un Autre Monde
Satisfaction : 50.0% (4 sur 8)

J’ai rêvé d’un autre OL
ou au moins qu’j’aurais des ailes
Plus facile pour échapper
à ceux qui veulent me démonter
Je jouais les yeux fermés
Je ne voyais plus mes pieds
La pelouse j’l’ai assez goûtée
La réalité, je suis sacké

Tannephone a démarré sur un succès à la hauteur des espérances (et des membres du groupe) avant de connaître un sacré coup de mou et finalement d’équilibrer son indice de satisfaction. Il faut dire que l’équipe a raté plusieurs concerts d’un rien (genre un gros couac sur la dernière chanson ou quelque chose du genre), résultat on reste un peu sur notre faim.

Une partie est la faute du leader lui-même, Ryan Tannehill, qui a tendance à tenir le micro un peu trop longtemps (du coup ses détracteurs peuvent lui balancer des sacs de tomates plein la tête). Mais ses gardes de sécurité ne le protègent pas assez non plus (de plus un d’entre eux, Jonathan Martin, vient de partir suite à des problèmes en interne), ses acolytes Lamar Miller et Daniel Thomas ont mis du temps à jouer correctement, Mike Wallace laisse tomber son instrument toutes les 2 minutes et Dustin Keller manque cruellement. Heureusement que Brian Hartline et le surprenant Charles Clay sont là pour rattraper le tout, mais ça pourrait aller mieux de ce côte-là.

De l’autre côté, parmi les percussionnistes, c’est plutôt bon notamment chez les gros tapeurs de devant : Cameron Wake, Jared Odrick, Paul Soliai et Randy Starks forment un sacré quatuor de frappeurs fous, alors que Brent Grimes, Chris Clemons et Dimitri Patterson sont de bons zikos. C’est entre les deux qu’on a plus de mal à entendre de belles choses, ce qui est plutôt surprenant avec Danniel Ellerbe et Phillip Wheeler à la manoeuvre. A noter ce final d’anthologie de Wake au concert de la semaine dernière, qui a terminé la setlist à lui tout seul. Attention enfin à Caleb Sturgis : le rookie a peut-être la tête d’un joueur de triangle, mais il est aussi important que les autres, il a ruiné quelques compositions avec un « ting » mal placé.

Prochaines dates : @Tampa Bay (0-8), San Diego (4-4), Carolina (5-3), @Jets (5-4), @Pittsburgh (2-6), New England (7-2), @Buffalo (3-6), Jets (5-4).

Avec les promesses de l’offseason, terminer derrière le combo de New York la mettrait mal, je pense. De plus, une des places parmi les 6 meilleures groupes des labels AFC est toujours accessible, mais pour ça il faut serrer les vis un peu partout.

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T-15. KARSON AND THE KARDS : Fitz

Origine : Phoenix, Arizona
Reprise : Kool and The Gang / Fresh
Satisfaction : 50.0% (4 sur 8)

We have seen him maybe once or twice (celebrate a touchdown)
The one thing we can say is, he’s very nice
He’s a receiver, one we’re really lucky to know
Somehow we’ve got to let our feelings show
He’s Fitz (Fitz), exciting
He’s so exciting to us
He’s Fitz (Fitz), exciting
We gonna throw him the ball, yeah

Je crois que certains ont dû trop jouer à Mortal Kombat étant plus jeunes. Le titre est tout sauf surprenant pour le groupe de Phoenix dans l’Arizona qui a un nouveau producteur cette année, Bruce Arians : comment ne pas chanter les louanges du meilleur membre du groupe, véritable taulier qui a toujours été là dans les flops et les tops ?

En plus, le nouveau prod’ a enfin donné un leader potable à son homme-à-tout faire Larry Fitzgerald : Carson Palmer, chanteur à la voix rauque, qui n’a plus les performances d’antan depuis ses opérations mais qui sait encore délivrer la note juste. Et de toute façon, vu ce qu’il y avait avant… En plus, Fitz est assisté à la guitare rythmique par Michael Floyd, encore un jeune qui confirme son talent, et à la basse par Andre Ellington, un ptit gars venu d’on ne sait où et qui a un impact positif sur le groupe. Malheureusement il y a toujours un problème monstre au niveau de la sécurité rapprochée, et Karson… pardon Carson en a fait les frais cette année : la blessure du prometteur agent de sécurité Jonathan Cooper n’a rien fait pour arranger une situation déjà compliquée (au moins ils ont réussi à refiler Levi Brown à quelqu’un d’autre).

Au moins le groupe est toujours sûr de pouvoir compter sur une des meilleures sécurités au sol pendant les concerts : avec eux c’est simple, c’est « on ne passe pas ». SI vous voulez forcer le passage et que vous vous retrouvez face à Calais Campbell, faites le mort. Si vous voulez quand même essayer, au pire Daryl Washington ou Jasper Brinkley vous arrêteront vite fait. Et si vous essayer de balancer un truc sur scène, Patrick Peterson ou Tyrann Mathieu l’attraperont au vol sans difficulté, et sans perturber le concert ! Certes, on peut toujours faire mieux, mais franchement les Kards ne font pas la fine bouche.

Maintenant sans vraie protection rapprochée…

Prochaines dates : Houston (2-6), @Jacksonville (0-8), Indianapolis (6-2), @Philadelphia (4-5), St. Louis (3-6), @Tennessee (4-4), @Seattle (8-1), San Francisco (6-2).

NFCWest Records, ce n’est pas de la tarte. C’est dommage parce qu’il y a quelque chose à faire avec ce genre de calendrier de tournée (si on excepte Seattle et SF).

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T-13. ELEVEN COWBOYS : Killing Him Softly With Our D

Origine : Dallas
Reprise : Roberta Flack / Killing Me Softly With His Song
Satisfaction : 55.6% (5 sur 9)

Erasing his yards with our cover
Wasting his work with our play
Killing him softly with our D
Killing him softly with our D
Tanking our whole game with Megatron
Killing him softly with our D
(Sorry Tony)

Pauvre Tony Romo, pas sûr que ces excuses en chanson changent le fait qu’il sera toujours pointé du doigt comme la raison pour laquelle le groupe de Dallas ne marche pas. Alors en effet, ça lui arrive encore de rater une note vers la fin de la chanson, mais en général comme ça part en sucette aussi derrière, pourquoi c’est toujours son raté qu’on veut retenir ?

C’est vrai qu’il a reçu un contrat très lucratif avant cette tournée 2013-2014 et les gens disent que ça n’a jamais rapporté de Disque de Lombardine ou de quoi que ce soit d’ailleurs au groupe. La vérité c’est qu’ils sont JALOUX ! Une majorité de groupes aujourd’hui aimerait avoir un chanteur comme lui. Qui peut improviser sur le tas pour couvrir les cacophonies de la ligne offensive des claviers ? Qui peut jammer avec le remuant (que ce soit les jambes ou la bouche) Dez Bryant ou le sûr Jason Witten ? Comment, n’importe quel chanteur potable pour la seconde question ? Oui bon OK. Mais aujourd’hui, le groupe de Dallas ne va nul part sans lui. Alors on suit.

Ce qui est plus embêtant, c’est que le combo a perdu DeMarco Murray et surtout DeMarcus Ware ces dernières dates. En plus, si on excepte les deux piliers rythmiques Jason Hatcher et Sean Lee (dont on ne parle jamais assez à mon goût), il y a un certain manque de percussion dans une partie de l’équipe : je pense notamment aux deux duettistes, Brandon Carr et Morris Claiborne, qui sont loin de ce qu’ils savent faire cette année. C’est cela qui amène gentiment aux casse-tronches de fin de morceaux où tout part en sucette sous le nez de Romo; et il sait parfaitement que même si c’est un instrumental on va le pourrir pour un raté à la fin de la chanson juste avant. C’est déprimant à force. La chance du groupe, c’est que dans NFCEast Records, il soit facile de devenir le #1. Mais après…

Prochaines dates : @New Orleans (6-2), BYE, @Giants (2-6), Oakland (3-5), @Chicago (5-3), Green Bay (5-3), @Washington (3-5), Philadelphia (4-5).

Encore une fois, NFCEast Records blablabla. J’arrête de vouloir prédire quoi que ce soit avec ce label. Que le moins pire gagne.

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T-13. TEPID GREEN NEW YORKERS : Season Rollercoaster

Origine : New York
Reprise : Red Hot Chili Peppers / Love Rollercoaster
Satisfaction : 55.6% (5 sur 9)

Rollercoaster of Season, say what
Rollercoaster yeah (oohh oohh oohh)
Oh Rexy you know what I’m talking about
Rollercoaster of Season
oh yeah it’s Rollercoaster time
lovin the Jets is really wild
Oh it’s just a love rollercoaster
step right up and get your tickets

Attention, je préfère vous prévenir de suite : la musique de Tepid Green New Yorkers est expérimentale… TRÈS expérimentale… en tout cas sur une bonne moitié des compositions. Autant on sait quoi attendre sur certaines, écrites par Dennis Thurman en collaboration avec le producteur Rex Ryan (du bon gros son qui tâche), mais sur les autres, écrites par Marty Mornhinweg, c’est assez bizarre, tordu, mais non sans talent. Il faut y aller avec un esprit ouvert.

Commençons très logiquement par les titres qui marchent : ceux écrits par Thurman et Ryan. Quelle claque dans la tronche mes enfants ! Mon préféré c’est sans aucun doute « Muhammad Wilkerson mange des joueurs NFL au petit déjeuner« , un titre qui déchire avec Sheldon Richardson et Damon Harrison faisant des apparitions remarquées en back vocals. Les autres morceaux ne sont pas mal mais manquent du même punch, notamment ceux qui parlent de lancers des ballons. J’ai été un peu déçu perso, parce qu’Antonio Cromartie nous a habitués à mieux, à plus constant en tout cas. Une autre déception est également le nouveau Dee Milliner, qui est totalement hors de synchro avec les autres. Il faut encore lui laisser du temps pour s’acclimater.

Maintenant les autres titres de Mornhinweg, c’est… spécial. Je pense que ça passe à cause des morceaux précités, mais si on regarde juste ceux-là, c’est… spécial. Geno Smith s’est retrouvé propulsé leader et il fait ce qu’il peut, alternant le bon et le moins bon. Chris Ivory et Bilal Powell n’apportent pas assez, et le seul qui avait l’air un peu potable, Mike Goodson, s’est blessé. Pareil pour Santonio Holmes qui est absent une partie de la tournée, Jeremy Kerley qui va sans doute en rater un bout aussi, ce qui laisse un trio improbable de Stephen Hill, Josh Cribbs et Greg Salas, avec Jeff Cumberland à la cithare et Kellen Winslow au tambourin. Je vous avais dit que c’était expérimental. Avec ça je ne sais vraiment pas jusqu’où le groupe peut aller, mais je sais que ça va être fun à écouter.

Prochaines dates : BYE, @Buffalo (3-6), @Baltimore (3-5), Miami (4-4), Oakland (3-5), @Carolina (5-3), Cleveland (4-5), @Miami (4-4).

Qui sait ? Regardez ce calendrier. Le groupe de New York alterne les concerts réussis et ratés depuis le début de l’année, mais ils ont une vraie chance de finir #2 de AFCEast Records (et plus si affinités).

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T-9. THEY MIGHT BE PACKERS : We’re The Backup Guys

Origine : Green Bay
Reprise : They Might Be Giants / We’re the Replacements
Satisfaction : 62.5% (5 sur 8)

Hi. We’re the Backup Guys (hi)
And we’re playing in a football team
We’re having a good time (we’re)
Playing football ’til the end of the game
Hey, where’s Jarrett? Someone find Jamari
We’re out on the road
Moving Micah. Where’s Myles ?
Soon we’re going home

Oh oh… c’était fun de voir le groupe du Wisconsin remplacer leurs zikos titulaires par des gars plutôt inconnus, mais la dernière date à Chicago a réussi à faire tomber le plus gros domino : Aaron Rodgers, indisponible pendant plusieurs semaines. Autant dire, le plus gros challenge du groupe depuis un paquet de temps, lui qui a l’habitude d’avoir des leaders résistants à tout ou presque.

Jermichael Finley et Brian Bulaga ne reviendront pas, alors que Clay Matthews, Randall Cobb, James Jones, Brad Jones, Nick Perry, Casey Hayward, et maintenant Rodgers ont loupé ou vont louper plusieurs dates… ça me fait penser au paradoxe du bateau de Thésée : imaginez que vous avez un bateau dont vous changez toutes les pièces sans exception, est-ce que c’est toujours le même bateau ? Et si vous reconstruisiez un autre bateau avec les anciennes pièces, lequel est le vôtre ? C’est fou non ? Euh pardon pour le hors-sujet.

Enfin bref, malgré tous ces problèmes, d’autres musiciens de l’ombre sont apparus pour boucher les trous : Jarrett Boykin, Myles White, David Bakhtiari, Jamari Lattimore et Micah Hyde. Ceux-là n’étaient pas forcément attendus, par contre s’il y en a un qui l’était, c’était bien le bourrin de service Eddie Lacy; et le bougre a répondu présent : il donne enfin une autre dimension à la musique des vert et or. Ca tombe bien car on va avoir besoin de lui et du leadership retrouvé d’A.J. Hawk sans Rodgers aux commandes. La chorale de la défense, qui a retrouvé avec joie un Johnny Jolly efficace, va devoir aussi élever son niveau de performance musicale.

Les prochaines dates vont être difficiles, et Seneca Wallace a un sacré poids sur ses épaules.

Prochaines dates : Philadelphia (4-5), @Giants (2-6), Minnesota (1-7), @Detroit (5-3), Atlanta (2-6), @Dallas (5-4), Pittsburgh (2-6), @Chicago (5-3).

Évidemment on peut tous voir que les dates restantes sont loin d’être infaisables, mais sans Rodgers les autres membres vont devoir tous mettre la main à la pâte pour que le combo soit encore en course quand il reviendra.

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T-9. MEGATROXON : Run-Jump-Catch-Do-Whatever-I-Want Like Myself

Origine : Detroit
Reprise : Saxon / Ride Like The Wind
Satisfaction : 62.5% (5 sur 8)

It is the game, my body’s strong
I’m on the run, I’ve got to go long
I’ve got to catch, catch Staffie’s ball
On three players’ heads
And I’ve got such a long way to go
To make it to the border of the endzone
So I’ll run-jump-catch-do-whatever-I-want like myself
Run-jump-catch-do-whatever-I-want like myself

Quand je regarde le groupe de Detroit je ne peux m’empêcher de penser à deux choses : de 1) c’est un titre totalement impossible à chanter sur la musique originale, mais si c’est Megatron il doit en être capable, et 2) je me demande si le guitariste Matthew Stafford ne fait pas une sévère addiction, je crois qu’on appelle ça être Megatroholic.

En plus il n’a pas de chance le Staffie, parce qu’à chaque fois qu’il récupère ses deux acolytes Nate Burleson et Ryan Broyles, les deux se blessent quasiment coup sur coup pour le reste de la tournée (Nate, manger une pizza ou conduire, il faut choisir). Du coup sur la moitié des morceaux, Megatroxon devient un peu une parodie de lui-même puisque c’est le show Megatron, avec Staffie qui se déchaîne comme un malade sur sa gratte derrière… et pas grandchose autour. C’est sympa 5 minutes, mais une tournée entière, je ne sais pas si ça va durer. Fort heureusement le groupe de Detroit n’a pas que ça, puisque l’addition de Reggie Bush avec la présence de Joique Bell fait un duo sympa aux claviers : on a vraiment l’impression de revoir le Bush qui jouait dans le groupe USC. Le petit nouveau Larry Warford est également une addition bien venue.

A part le défouloir Staffie/Megatron un peu trop présent, l’autre problème c’est le comportement de Ndamukong Suh à côte duquel toute rock star des années 70s/80s passe pour un enfant de choeur. Quel talent ce Suh, mais quel caractère ! Son pote Nick Fairley est toujours présent même si un peu plus en retrait. DeAndre Levy et Stephen Tulloch jouent plutôt bien « Stopper la passe » mais moins « Stopper la course« . On a connu Chris Houston plus percutant et Darius Slay apprend avec difficulté le monde de la scène, mais le duo Glover Quin/Louis Delmas rattrape un peu le coup. Ce n’est pas encore très assuré de ce côté-là et sûrement pas du même niveau que la bande à Megatron. Les Lions peuvent aller chercher le titre de #1 de NFCNorth Records, mais ça ne va pas être évident.

Prochaines dates : @Chicago (5-3), @Pittsburgh (2-6), Tampa Bay (0-8), Green Bay (5-3), @Philadelphia (4-5), Baltimore (3-5), Giants (2-6), @Minnesota (1-7).

La date à Chicago qui arrive ce Week-End pourrait être cruciale étant donné que le groupe a déjà cartonné la précédente là-bas et qu’à Green Bay on a perdu son leader pour quelques semaines.

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T-9. J.A.Y : It’s The End Of The World As We Know It And I Feel Fine Coz’ I’m Friggin’ Smokin’ Jay Cutler And I Don’t Give A Flying F*ck I Mean Look At Me I Have Jean-Claude Van Damme As My Coach And A Black Unicorn As A Tight End Why Do You Care

Origine : Chicago
Reprise : R.E.M / It’s The End Of The World As We Know It (And I Feel Fine)
Satisfaction : 62.5% (5 sur 8)

Paroles incompréhensibles car écrites par Martellus Bennett.

Le Top 32 tient à s’excuser, en effet il a essayé de comprendre les paroles, mais là c’était juste impossible. Martellus Bennett est un cas à part dans l’univers de la chanson, il est le Picasso cubiste, l’Emmanuel Kant, le David Lynch de l’écriture de textes (i.e. on ne comprend rien).

Ceci dit, difficile de ne pas voir l’impact positif qu’il a eu sur le groupe J.A.Y. par son arrivée : avec lui, Brandon Marshall et Alshon Jeffery aux guitares, Matt Forte à la basse et une ligne COMPÉTENTE AUX PERCUSSIONS, le leader Jay Cutler a enfin l’impression qu’il ne doit pas tout faire en même temps. Il peut prendre son temps car il n’est pas obligé de finir un morceau de 4 minutes en 25 secondes avant de se prendre un fan mécontent sur la poire. Et un Jay content, c’est un J.A.Y content, et une ville de Chicago contente. En plus même quand il n’est pas là il a un remplaçant sympa en Josh McCown.

C’est un des points positifs du remodelage de l’équipe de production opéré avec l’arrivée de Marc Trestman à sa tête. Mais malheureusement le tableau n’est pas tout rose, car le groupe a subi plusieurs grosses pertes : Brian Urlacher est parti en retraite, Henry Melton, D.J. Williams et Nate Collins sont out jusqu’à la fin. Avec le rythme d’un Julius Peppers qu’on entend bien moins qu’avant, le reste du groupe souffre beaucoup plus. S’il tient plus ou moins, c’est parce qu’il pique des idées à droite et à gauche aux autres groupes (merci Tillman et Jennings), mais ça ne fait que masquer un temps le niveau général qui a baissé. Attention pour le combo de l’Illinois, car ces signes-là sont dangereux pour le reste de l’année, surtout chez NFCNorth Records.

Prochaines dates : Detroit (5-3), Baltimore (3-5), @St. Louis (3-6), @Minnesota (1-7), Dallas (5-4), @Cleveland (4-5), @Philadelphia (4-5), Green Bay (5-3).

Comme je le disais, avec Rodgers out et les chances du groupe de Green Bay réduites, la prochaine date à Detroit va être cruciale pour déterminer qui a la meilleure chance de finir #1 du label.

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T-9. RIVERA MODE : Enjoy The Defense

Origine : Charlotte, Carolina
Reprise : Depeche Mode / Enjoy The Silence
Satisfaction : 62.5% (5 sur 8)

All Cam ever wanted
All Cam ever needed
Is here in Carolina
Resisting is unnecessary
Our D will do you harm
(But if we could find another receiver we think Cam would be even happier)

Bien évidemment, la réussite d’un groupe tient à ses membres. Si vous avez des branques qui ne sont bons qu’en studio, ça finit immanquablement par se voir sur scène. Mais quelques fois, la réussite d’un groupe ça tient aussi à un changement de philosophie du producteur. Ron Rivera, avant, il essayait de faire jouer des comptines à son groupe, et ça passait mal; il était craintif, conservateur. Ron Rivera, maintenant, c’est un fonceur qui veut t’arracher la tête avec des compositions destructrices de neurones, et qui met ses musiciens en situation pour y arriver. Et ça marche : ça faisait cinq ans qu’on avait pas vu le groupe de Charlotte aussi efficace !

Ca passe aussi par de bons musiciens bien sûr, et comme le titre l’indique c’est surtout du côté de Luke Kuechly et compagnie qu’on s’aperçoit que ça marche du tonnerre. On savait déjà que Greg Hardy et Charles Johnson c’était du solide (13 solos ou « sacks » à eux deux), mais le ptit nouveau Star Lotulelei a apporté le ciment entre eux qui colmate les trous. Derrière, Kuechly s’impose en patron avec l’increvable Thomas Davis à ses côtés, mais franchement c’est la ligne des cuivres au fond qui a réussi un retournement assez saisissant : l’ajout de Quintin Mikell a fait son effet, Michael Mitchell se fait un nom, Captain Munnerlyn, Drayton Florence… qui l’aurait cru avec le départ de Chris Gamble ? Pas moi.

Le leader Cam Newton a fait une série de concerts parfaits sans fausse note avant de se louper un peu à Atlanta, et je continue d’être sceptique sur la qualité de jeu de Brandon LaFell. Le groupe connaît aussi quelques blessures chez les gros protecteurs, mais en général ça tient pas mal, et ça aide DeAngelo Williams ou Mike « The Cube » Tolbert à faire les frappadingues dans une relative sécurité. Sinon, pour ceux qui ne sont toujours pas au courant, ne pas trashtalker Steve Smith. Ca va être intéressant de voir jusqu’où ce groupe équilibré peut aller dans les maisons de disques NFC.

Prochaines dates : @San Francisco (6-2), New England (7-2), @Miami (4-4), Tampa Bay (0-8), @New Orleans (6-2), Jets (5-4), New Orleans (6-2), @Atlanta (2-6).

Regardez-moi cette batterie de gros tests jusqu’à la fin. Honnêtement, un taux de satisfaction > 50%, même juste un peu, serait déjà une très bonne nouvelle, et porteur d’espoirs pour la suite.