Midseason Review 2013-2014 : Top 32 (2/4)

Top32On continue avec 8 nouvelles entrées du Top 32, de la « 24e » à la « 17e » place.

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T-24. MARROLD : Un Peu Plus Près De Toronto

Origine : Buffalo
Reprise : Gold / Un Peu Plus Près Des Étoiles
Satisfaction : 33.3% (3 sur 9)

Un peu plus près de Toronto
Où on va bien finir par aller
Edge Manuel et Thad Lewis vont aimer
Un peu plus près de Toronto
Où on va bien finir par jouer
Mario Williams veut déjà se barrer

On ne peut pas dire que le combo de Buffalo ait beaucoup de chance cette année car il passe son temps à changer de frontman suite à des problèmes : d’abord le petit nouveau « Edge » (E.J. Manuel) n’a pas vraiment eu le temps de se faire la voix qu’il a été remplacé par « Thad » (Thaddeus Lewis) qui lui aussi connaît des soucis. Heureusement le groupe a toujours les deux bons guitaristes C.J. Spiller/Fred Jackson ainsi que le farceur préféré de tous sur scène, Stevie Johnson, et l’addition des deux petits nouveaux, Robert Woods et Marquise Goodwin, pour aider. Néanmoins, ça reste un peu jeunot tout ça et ça demande encore un peu de cohésion.

On peut d’ailleurs dire que les ajouts sont vraiment de bonne augure pour le futur du groupe : ils ont par exemple le fantastique tambourineur Kiko Alonso ou le surprenant choriste Nickell Robey qui ne paye pas de mine. Cela vient renforcer une partie du groupe où on dirait que le bassiste Mario Williams daigne enfin délivrer des partitions digne du contrat qu’il a signé; Jairus Byrd et Kyle Williams continuent leur rôle de leaders de la formation. Le seul souci, c’est que quand il leur arrive d’oublier leurs morceaux, ils n’oublient pas à moitié : j’ai réussi à compter 12 ratés de 40 notes ou plus (vous savez, dans leur jargon « 12 plays de 40 yards ou plus »). Ils doivent minimiser ces gros manques pour espérer faire mieux, surtout avec tant d’incertitudes sur leur chanteur.

Le producteur Doug Marrone est probablement comme pas mal d’autres : il lui manque un vrai leader, et il faudra du temps pour savoir si « Edge » Manuel est celui-là.

Prochaines dates : @Pittsburgh (2-6), Jets (5-4), BYE, Atlanta (2-6), @Tampa Bay (0-8), @Jacksonville (0-8), Miami (4-4), @New England (7-2).

C’est une fin de tournée plutôt soft pour un groupe qui ne lâche jamais rien dans tous ses concerts. Un taux de satisfaction de 50% va être compliqué mais pas impossible.

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T-21. JIMMY HASLETT : They Clearly Can’t Tackle Now

Origine : Washington
Reprise : Jimmy Cliff / I Can See Clearly Now
Satisfaction : 37.5% (3 sur 8)

They can’t tackle clearly now, the guy is gone
I can see all left defenders in his way
Gone are the ballcarriers that beat us bad
It’s gonna be a long (long)
long (long) f*cking long day

Ah toujours le mot pour rire ce sacré Jimmy Haslett. S’il était aussi doué pour l’humour que pour apprendre à ses musiciens à régler leurs problèmes, le groupe de Washington serait plus haut dans les ventes de disques de NFCEast Records. Quoique… non vu les autres groupes du label, ils seraient largement en tête.

Ceci dit, c’est un peu facile de tout mettre sur le dos d’une partie des membres du groupe, parce que les difficultés qu’ils connaissent viennent aussi du producteur, Mike Shanahan, et de sa gestion un peu particulière de l’état de santé de son leader, RGIII. Déjà l’année dernière, ce concert spécial avec un combo de Seattle alors que III avait le genou en vrac, ce n’était pas vraiment cool pour un chanteur qui bouge autant sur scène. Mais le pire c’est que c’est toujours la même setlist, qui demande à III de bouger beaucoup. Est-ce que c’est une volonté de III, du père Shany, ou des deux, allez savoir, mais il faudrait mieux appeler des titres moins frénétiques, mieux adaptés.

Résultat le groupe performe médiocrement, en tout cas la première moitié du concert, le temps de se chauffer. Alfred Morris et Pierre Garçon font ce qu’ils peuvent pour soutenir III, mais ce n’est pas évident. Et puis évidemment, derrière on a le Choeur des Chanteurs Défensifs qui ratent des notes toutes les 3 secondes, avec DeAngelo Hall, le gars qui improvise un rap au milieu d’un slow !!! Le duo Orakpo/Kerrigan continue de faire de la bonne zik’, mais ils sont trop seuls parmi les autres zouaves.

PS : Dites les mecs, ma grand-mère écoutait déjà des solos de London Fletcher. If you know what I mean

Prochaines dates : @Minnesota (1-7), @Philadelphia (4-5), San Francisco (6-2), Giants (2-6), Kansas City (9-0), @Atlanta (2-6), Dallas (5-4), @Giants (2-6).

Ca ne va pas être une partie de plaisir, mais encore une fois vu la tronche de NFCEast Records, tout est encore possible pour le groupe de la capitale. Il faut par contre faire un carton plein dans les villes du label.

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T-21. A PRYOR OF RAIDERS : I Run (A Lot)

Origine : Oakland
Reprise : A Flock Of Seagulls / I Ran
Satisfaction : 37.5% (3 sur 8)

And I run, I run so far away
I just run, I run all game anyway
I always get away (especially when playing the Steelers)

Pour courir il court, le Terrelle Pryor des Raiders. Quelques fois il court tellement sur scène qu’il en oublie de chanter en même temps, à se demander s’il ne s’est pas trompé de carrière. OK son rush sur la scène de Pittsburgh était incroyable, un des plus longs solos qu’on ait jamais vu de la part d’un leader, mais il ne faudrait pas qu’il bouffe toute la performance du groupe. Ceci dit c’était ça ou Matt Flynn donc…

Le moins qu’on puisse dire c’est que de ce fait le groupe est un peu non-conventionnel, mais il a quelques talents à faire valoir comme Darren McFadden (quand il est disponible), ainsi que les apports de Denarius Moore et Rod Streater. Néanmoins c’est plus l’autre moitié qui étonne : elle a connu un turnover impressionnant, qui devrait logiquement mener à une certaine cacophonie, mais elle se débrouille plutôt pas mal avec ces circonstances. Lamarr Houston, Vance Walker, le jeunot Sio Moore ou le retour de l’ancien bassiste Charles Woodson font du bien.

Cependant le groupe possède encore des lacunes : Tyvon Branch ne peut plus jouer, la recrue star D.J. Hayden a du mal à s’imposer, et en général le niveau des compositions est encore un peu faiblard pour espérer mieux; on vient d’en avoir la preuve avec le festival du groupe de Philly dans le coin. En plus le combo doit se dépatouiller dans un AFCWest Records qui croule sous le poids des deux phénomènes à Denver et Kansas City. Les producteurs Mike McKenzie et Dennis Allen ont dû faire le ménage avec les dégâts faits par l’ancien, ça avance petit à petit mais ça prend encore des baffes à décoller les étiquettes.

Prochaines dates : @Giants (2-6), @Houston (2-6), Tennessee (4-4), @Dallas (5-4), @Jets (5-4), Kansas City (9-0), @San Diego (4-4), Denver (7-1).

Ouch. Après les trois prochaines dates ça se complique un peu quand même. Pas sûr que le taux de satisfaction revienne à 50% comme en 2010 et 2011.

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T-21. THE FLACCO-RICES : Our Linemen Must Be Wasted

Origine : Baltimore
Reprise : The Ramones / I Wanna Be Sedated
Satisfaction : 37.5% (3 sur 8)

Ray is making 1-yard run with three guys in his face
Our linemen must be wasted
Joe is throwing every pass looking at his shoelace
Our linemen must be wasted
Just get them to the airport put them on a plane
Hurry hurry before Joe and Ray go insane
They can’t control their fingers they can’t control their brain
Drugs, the only thing that explain that horrid line play

Quel cri du coeur. Quel appel au secours. C’est moitié poignant par la réalité du sujet, moitié hilarant par les paroles et la musique. Bravo donc aux Flacco-Rices pour cette reprise on ne peut plus à propos; d’ailleurs on remarquera que le titre original colle AUSSI au duo de Baltimore qui voudrait sûrement être sédaté jusqu’à la fin de l’année en attendant que ça se passe.

On pourrait écrire un album complet sur le sujet du côté de Baltimore et l’arrivée de Juan Castillo qui a foutu le boxon dans une partie qui fonctionnait bien. Le producteur Ozzie Newsome a pourtant réussi un des ses coups de génie en embauchant Eugene Monroe pour un quignon de pain et en réussissant à se débarrasser de Bryant McKinnie; mais à part Monroe et Marshal Yanda, tout le reste patauge allègrement. Alors évidemment à côté, Joe Flacco et Ray Rice font ce qu’ils peuvent. Flacco doit en plus gérer la perte de son guitariste préféré, Anquan Boldin, ce qui l’appaire avec Torrey Smith et des ptits jeunots (Tandon Doss, Marlon Brown, ce dernier fait d’ailleurs une belle tournée).

Au moins, le groupe de Baltimore a su conserver ses forces depuis plusieurs années : ils ont toujours des percussions de fou furieux, même si leur grand leader Ray Lewis a rangé les tamtams au placard. Ils ont profité de la grosse gaffe du groupe de Denver avec Elvis Dumervil pour le récupérer, une addition bienvenue pour aller avec Terrell Suggs (les deux sont à 14.5 solos, ou « sacks », à eux deux !). Dans les gros cogneurs de devant, Haloti Ngata est toujours aussi précieux, par contre on a déjà connu les légers derrière plus constants dans l’effort; et pourtant ils se sont débarrassés de la plaie Cary Williams. Lardarius Webb & Co doivent augmenter le volume; c’est le genre de problèmes qui ne pardonnent pas.

Prochaines dates : Cincinnati (6-3), @Chicago (5-3), Jets (5-4), Pittsburgh (2-6), Minnesota (1-7), @Detroit (5-3), New England (7-2), @Cincinnati (6-3).

La double date avec le leader de AFCNorth Records va être crucial car le groupe de Baltimore ne peut plus se permettre d’accumuler du retard. La « Wild Card » n’est pas totalement inaccessible encore (mais un concert raté et c’est probablement la fin).

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T-19. DIRE KELLYS : (All This Buzz Around Our) Offense For Nothing

Origine : Philadelphie
Reprise : Dire Straits / Money For Nothing
Satisfaction : 44.4% (4 sur 9)

Now look at them options that’s the way you do it
You play the no-huddle on NBC
That ain’t workin’ that’s the way you do it
Offense for nothin’ and media buzz for free
Now Barkley ain’t workin’ that’s not the way you do it
Lemme tell ya them players are trolls
Maybe get a tear on your Vick hamstring
Maybe get a concussion on your Foles

Le groupe de Philly a décidé de faire quelque chose de toujours osé : changer de style. Ce n’est jamais évident de parvenir à avoir le même succès en suivant les modes de l’époque, et il faut s’appeler David Bowie ou Madonna pour y arriver.

Les Dire Kellys ont essayé, et ils ont eu des problèmes, tout simplement parce qu’encore une fois, quand le leader ne peut pas tenir la cadence, c’est tout bonnement infaisable. Michael Vick a fait ce qu’il a pu, mais il a vite été rattrapé par ses pépins physiques habituels qui l’ont mis sur la touche pendant un moment. Et contrairement à ce que Chip Kelly veut nous faire croire, ce n’est pas la même musique avec Nick Foles devant (et non, péter l’audimat avec 49% dans la banlieue d’Oakland ce n’est pas un gage de qualité). La perte de l’homme-orchestre Jeremy Maclin a également fait mal au groupe, même si Riley Cooper s’en tire plutôt bien, tant qu’il arrête de proférer des insultes en plein concert (ce n’est pas bon pour l’image).

Et puis surtout, si les Kellys ont essayé de changer quelque chose, une bonne moitié des membres n’ont strictement rien changé : ils continuent à être des vraies casseroles qui ratent beaucoup d’accords. Il faut dire que lorsqu’on récupère un spécialiste du pipeau comme Cary Williams, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Si le single « Run Defense » n’est pas trop mal (belles performances de Fletcher Cox, Cedric Thornton ou Trent Cole) son compère « Pass Defense » c’est autre chose. Cela fait déjà un moment que le titre ne passe pas du tout, et il va falloir revoir tout ça pour les Dire Kellys s’ils veulent améliorer leurs ventes.

Prochaines dates : @Green Bay (5-3), Washington (3-5), BYE, Arizona (4-4), Detroit (5-3), @Minnesota (1-7), Chicago (5-3), @Dallas (5-4).

Faisable, mais le groupe de Philly a encore trois dates dans les villes de NFCNorth Records, même si la première pourrait être facilitée.

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T-19. THE WEEDENERS : The Great QB Pretender

Origine : Cleveland
Reprise : The Platters / I’m The Great Pretender
Satisfaction : 44.4% (4 sur 9)

Oh-oh, yes I’m the great QB pretender
Pretending that I’m playing well
My need is such I pretend too much
I’m really bad and everyone can tell

Ah les malheurs qu’on peut connaître quand on tente de ressusciter un groupe par un changement osé et qui semble réussir… tout pour ça que le Destin décide de vous renvoyer à la case départ comme un vulgaire tas de bouse. C’est l’histoire de The Weedeners, qui ont un moment changé de nom pour s’appeler The Hoyers. Le succès semblait être rendez-vous mais PAF, rupture des cordes vocales, retour aux Weedeners. La vie est dure.

Depuis le groupe a essayé The Campbellers, et ça a l’air de marcher gentiment. On a été surpris d’apprendre qu’à peine son arrivée, Trent Richardson était envoyé dans une autre groupe pour pouvoir, qui sait, trouver un vrai leader l’année prochaine. Le producteur pourrait sans doute également offrir un peu d’aide à Josh Gordon, Jordan Cameron, Alex Mack et Joe Thomas qui sont de solides musiciens mais sans vrai talent autour. C’est un peu le cas également autour de Rubin, Sheard, Jackson, Taylor, Haden ou Ward; ça joue plutôt bien, mais il faudrait un meilleur apport de ceux autour pour faire encore mieux.

Il sera intéressant de voir ce que le groupe fera l’année prochaine s’ils arrivent à prendre des artistes intéressants; ils sont au bord de trouver une formule sympathique. Mais pour l’instant, c’est encore un peu court.

Prochaines dates : BYE, @Cincinnati (6-3), Pittsburgh (2-6), Jacksonville (0-8), @New England (7-2), Chicago (5-3), @Jets (5-4), @Pittsburgh (2-6).

Ca fait un bail qu’un groupe de Cleveland n’a pas fait une tournée correcte, et ça sera sans doute compliqué pour celui-là aussi, mais qui sait ? Finir #2 d’AFCNorth Records serait déjà bien.

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T-15. KELLY MUNCHAK : Must Get You Out Of My Team (Kenny Britt)

Origine : Nashville, Tennessee
Reprise : Kylie Minogue / Can’t Get You Out Of My Head
Satisfaction : 50.0% (4 sur 8)

I must really get you out of my team
Boy your crappy playing I can’t think about
I must really get you out of my team
Boy it’s more than I can think about
Please don’t stay, just go away
Leave forever and ever and ever and ever
(Kenny Britt please just leave me alone)

Mike Munchak, Guard Offensif en NFL, multiple ProBowler et AllPro, voté au HOF en 2001, un des meilleurs joueurs de foot de tous les temps… qui se retrouve à reprendre du Kylie Minogue. Si ce n’est pas une preuve que le pauvre n’en peut plus avec Kenny Britt, je ne sais pas ce qu’il vous faut !

Il mène un groupe de Nashville qui ne fait pas de country, ce qui est limite blasphématoire. Néanmoins, le titre a eu du succès rapidement sans qu’on s’y attende, mais depuis le soufflé est retombé; probablement parce que les gens en ont un peu marre de l’entendre se plaindre de Britt au lieu de prendre les décisions qui s’imposent. Tout le monde sait que ça fait depuis quelques temps maintenant que le fantasque musicien n’en fait qu’à sa tête, que ce soit sur scène ou en dehors. C’est dommage parce qu’on a l’impression que le chanteur Jake Locker a enfin trouvé sa voix (ou voie), avec un cordon de sécurité plus efficace que l’année dernière, et une bonne paire de musiciens avec Nate Washington et le jeune Kendall Wright qui monte. Chris Johnson, quant à lui, fait du Chris Johnson : il ne joue bien que s’il le veut (et il ne le veut pas souvent).

Il y a d’autres talents bien sûr : Jurrell Casey, Karl Klug ou Mike Martin devant, Akeem Ayers au milieu et surtout les choeurs au fond avec notamment Alterraun Verner, Jason McCourty ou Michael Griffin. L’ajout du vétéran Bernard Pollard apporte une touche d’expérience dans un groupe plutôt jeune en général et qui se débrouille très bien; ils font un tabac sur leur single « Lance si tu l’oses« . C’est quand il s’agit de jouer « Run Stop » que ça devient plus difficile pour le groupe, et c’est là que se trouve leur gros souci cette année. Ce sera difficile pour eux d’arriver à être dans les six premiers du côté des maisons de disques AFC mais qui sait, avec un petit effort…

Prochaines dates : Jacksonville (0-8), Indianapolis (6-2), @Oakland (3-5), @Indianapolis (6-2), @Denver (7-1), Arizona (4-4), @Jacksonville (0-8), Houston (2-6).

Jouable étant donné qu’il reste un maximum de dates dans AFCSouth Records, dont la double contre les #1 annoncés. Mais pour ça il faut retrouver une cohésion derrière Locker et réussir ce foutu « Run Stop« .

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T-15. PR/SDC : Back In (Powder) Blue

Origine : San Diego
Reprise : AC/DC / Back In Black
Satisfaction : 50.0% (4 sur 8)

Back in (powder) blue I throw the bomb
I’m glad to be back coz’ it’s been too long
Yes I am let loose from the noose
Those horrid OLs that kept me hanging about
I keep looking at the sky cause my throw’s so high
You should fear the Bolt cause I’ll never die
I got nine lives cat’s eyes
Using every one of them and throwin’ wild
Coz’ I’m back in (powder) blue

Vous aurez du mal à trouver un groupe aussi schizophrène que PR/SDC (que veulent dire ces mystérieuses initiales, nul ne le sait). C’est à croire que San Diego (heeeeey… SD !) vient de nous ressusciter ses meilleurs groupes des années 80s; vous savez, ceux produits par Don Coryell et menés par Dan Fouts. C’est la mode, le revival des 80s en ce moment.

Le leader du groupe, Philip Rivers (heeeeeeeeeeey… PR !), semble avoir retrouvé son allant cette année après bien des difficultés. Il faut dire que le bougre est capable, mais il n’arrêtait pas de se faire agripper par un fan 3 secondes après le début d’une chanson vu le niveau ZERO de son cordon de sécurité personnel. Cette année le cordon est plus efficace, notamment avec l’arrivée de D.J. Fluker, vrai mammouth protecteur. En plus le cordon n’est pas mal non plus pour ouvrir des chemins de sécurité pour Ryan Mathews et Danny Woodhead, ce dernier étant également une bonne acquisition cette saison. Une autre addition intéressante est celle du ptit nouveau Keenan Allen à la guitare, qui fait le job pour remplacer Malcom Floyd et Danario Alexander blessés pour la tournée; avec Vincent Brown, Antonio Gates et la renaissance d’Eddie Royal, voilà un quatuor de gratteux qui fait plaisir à voir. C’est fun de les voir jouer tous ensemble.

On ne peut pas en dire autant du reste… mon dieu. Comment des membres qui fonctionnaient si bien ensemble peuvent s’être écrabouillés aussi rapidement ? Regardons voir : déjà, contrairement à ceux que j’ai cités ci-dessus, les zikos rajoutés dans les autres sections musicales ont eu zéro impact : Dwight Freeney s’est rapidement blessé, Derek Cox ne vaut pas son contrat et le phénomène Manti Te’o n’a pas encore l’impact souhaité. Pendant ce temps Corey Liuget ou Kendall Reyes luttent pour confirmer. Le groupe peut toujours compter sur le constant Eric Weddle pour essayer de sauver la baraque, et Jarrett Johnson joue une partition intéressante, mais ils sont esseulés sur scène; à tel point qu’on ne les entend presque plus. Il faut vraiment qu’ils se réveillent car ils bazardent tout le (bon) travail fait par Rivers & Co.

Prochaines dates : Denver (7-1), @Miami (4-4), @Kansas City (9-0), Cincinnati (6-3), Giants (2-6), @Denver (7-1), Oakland (3-5), Kansas City (9-0).

Evidemment PR/SDC a « l’honneur » de se retrouver avec les groupes de Denver et Kansas City, ce qui ne facilite pas leur accession à l’étage supérieur. Surtout avec un groupe aussi déséquilibré.

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