Superbowl XLVII Gameday Series : J-3 ~ Présentation des 49ers 2012

By Franck et Septiis

Superbowl XLVII Gameday Series : J-3 ~ Présentation des 49ers 2012

 

LES MATCHS

SAISON REGULIERE

WEEK 1,   Sep 09 2012    49ers 30 Packers 22
WEEK 2,   Sep 16 2012    Lions 19 49ers 27
WEEK 3,   Sep 23 2012    49ers 13 Vikings 24
WEEK 4,   Sep 30 2012    49ers 34 Jets 00
WEEK 5,   Oct 07 2012    Bills 03 49ers 45
WEEK 6,   Oct 14 2012    Giants 26 49ers 03
WEEK 7,   Oct 18 2012    Seahawks 06 49ers 13
WEEK 8,   Oct 29 2012    49ers 24 Cardinals 03
WEEK 9,                             Bye
WEEK 10, Nov 11 2012    Rams 24 49ers 24
WEEK 11, Nov 19 2012    Bears 07 49ers 32
WEEK 12, Nov 25 2012    49ers 31 Saints 21
WEEK 13, Dec 02 2012    49ers 13 Rams 16
WEEK 14, Dec 09 2012    Dolphins 13 49ers 27
WEEK 15, Dec 16 2012    49ers 41 Patriots 34
WEEK 16, Dec 23 2012    49ers 13 Seahawks 42
WEEK 17, Dec 30 2012   Cardinals 13 49ers 27

PLAYOFFS

WILD CARD              –                   Bye
DIVISIONAL              –                   Green Bay Packers 31 49ers 45
CHAMPIONSHIP      –                   49ers 28 Falcons 24
SUPERBOWL            –                   Ravens – 49ers

Comment les Niners sont arrivés au Superbowl

L’équipe des 49ers sortant d’une bonne saison avec un effectif assez jeune et renforcé lors de la draft 2012, on s’attendait à la voir réaliser une grosse saison 2012-2013. Si les résultats ont été au rendez vous, la manière par laquelle ils ont été acquis était finalement bien moins prévisible. L’équipe devait faire face à un calendrier compliqué pour cette saison régulière. En plus de se retrouver dans une NFC West très compétitive, elle se déplaçait notamment aux Packers, Vikings, Saints et Patriots et recevait les Bears.  Cependant, les rouge et or s’en sont bien sortis en récoltant 11 victoires pour 4 défaites et 1 match nul. Ce bilan comptable leur a ainsi permis de s’affranchir du tour de Wild card est d’accéder directement aux demi-finales de la conférence NFC.

La saison de San Francisco avait commencé dans la lignée de celle réalisée l’année dernière, Jim Harbaugh ayant décidé de confier les rennes de son équipe à Alex Smith. Dès la Week 1, les Niners vont surprendre à la surprise générale une équipe des Packers méconnaissable à Lambeau Field. Sur la même base et contrôlant parfaitement Matthew Stafford, ils vaincront les Lions à domicile lors de la Week 2. En ce début de saison, les Niners se reposent plus ou moins sur la même tactique que celle utilisée l’année précédente, à savoir un jeu de passe pas très spectaculaire mais sur (5 interceptions en 11 apparitions pour Smith) notamment vers un Vernon Davis au top de sa forme et un jeu de course imprévisible orchestré par Frank Gore et Kendall Hunter.
Cependant  et peut être à cause d’un complexe de supériorité latent (dès ce moment, les médias en font l’un des favoris pour le Superbowl), les Niners passeront complètement au travers de leur confrontation face aux Vikings lors de la troisième semaine (défaite 13-24), battue au sol par un Adrian Peterson étincelant.  Touché dans leur orgueil, ils répondront par deux victoires écrasantes lors des week 4 et 5, démolissant successivement les deux équipes moribondes que sont les Jets et les Bills (34-00 et 03-45).
Cependant, et comme ce sera le cas par moment pendant la saison après des succès convaincants, ils se font à nouveau piéger par les Giants à domicile. Juste avant la bye week, ils joueront leur deux premiers matchs inter division qui se termineront sur deux succès, dont l’un intervenant après une bataille intense face à une équipe Seahawks dont on sent que l’éclosion est proche.

Après la bye week et lors de leur première confrontation face à une équipe des Rams prometteuses, les Niners bataillent jusqu’au bout de l’OT pour arracher le match nul, le premier depuis plus de 4 ans dans la ligue. Ce match marquera un tournant dans la saison de San Francisco. En effet, Alex Smith se blesse lors de ce match après un tackle brutale de LB Dunbar.

Colin Kaepernick est alors censé remplacer Smith le temps qu’il se remette de sa commotion. Malheureusement pour Smith, c’est le moment que va choisir Kaepernick pour montrer l’étendue de son talent. Lors de la week 11, les Niners balayent une équipe étonnamment faible des Bears grâce notamment à une performance de haut vol du QB remplaçant. Jim Harbaugh va alors prendre la décision la plus dure de sa jeune carrière d’entraineur professionnel : choisir de confier le poste de starter à Kaepernick en lieu et place de Smith. L’attaque de San Francisco va s’en retrouver renforcée. L’apport de Kaepernick va permettre à Harbaugh de proposer un jeu plus équilibré entre passes et courses. Kaepernick va apporter de l’explosivité et  un côté imprévisible à cette attaque. Les Niners vont alors switcher leur bonne vieille tactique pour une Read Option Offense dévastatrice pour leurs opposants (bien souvent distillé en formation Pistol) qui leur permettra d’utiliser au mieux les capacités de Kaepernick. Ils remporteront ainsi des victoires de rang sur la fin de saison régulière, notamment aux Patriots et à domicile face aux Saints. Seuls leurs matchs inter-division leur poseront de gros problèmes : les Rams et les Seahawks les batteront tout deux chez eux, ces derniers offrant aux californiens une véritable leçon de football qui a clairement remis en question leur capacité à remporter le trophée Lombardy (13-42).

Exempté du tour de Wild Card grâce à un meilleur bilan comptable que Green Bay, San Francisco retrouvera les Packers pendant le Divisional Round. Après un match exceptionnel de Kaepernick, les Niners l’emporteront assez largement, les Packers ne pouvant suivre le rythme effréné des californiens en deuxième mi-temps. En finale de conférence, les 49ers se déplaçaient à Atlanta pour affronter l’équipe des Falcons et son attaque explosive. Là encore et après une lutte de tous les instants, les Niners parviendront à renverser un déficit de 17 points pour l’emporter sur le fil et gagner leur billet pour le Superbowl.

L’EFFECTIF

HEAD COACH

Jim Harbaugh,
ancien QB, il fut le premier QB à être sacké par Ray Lewis (13 octobre 1996 contre les Colts).

Offensive Coord : Greg Roman
Defensive Coord : Vic Fangio

OFFENSE

QB : Colin Kaepernick (25 ans), Nevada
Drafté en 2011, 2ème tour, 36ème choix
Titulaire depuis le week 11, la montée en puisssance de Kaepernick en playoffs a concrétisé une  saison très correcte (136/218, 1814 yards, 10 TD et 3 INT). Très mobile, il permet d’ajouter 20 pages au cahier jeu offensif. Il a montré également un gros mental en playoffs en n’étant pas le moins déstabilisé par une interception remonté pour un TD contre les Packers et a mené son équipe à la victoire contre les Falcons malgré un déficit de 17 points en début de match.

RB : Frank Gore (29 ans), The U (Miami)
Drafté en  2005, 3ème tour, 65ème choix
Blessé aux deux genoux lors de sa carrière universitaire, Gore a vu sa côte baissée lors de la draft et été catalogué « injury-prone » En 8 saisons, il n’a raté que 12 matchs, a couru pour 8 839 yards (record de la franchise) et 51 TD.  L’arrivée de Kaepernick aux commandes et sa capacité à garder la ballon lui redonne une nouvelle dynamique. Trés sur, un seul fumble perdu cette saison, Gore est un RB patient qui sait lire à merveille les blocks de ses linenem.

FB : Bruce Miller (25 ans), Central Florida
Drafté en 2011, 7ème tour, 211 choix
Le blu-collar guy par excellence, qui partage le rôle de lead block avec Delanie Walker (TE)

WR : Michael Crabtree (25 ans), Texas Tech
Drafté en 2009, 1er tour, 10ème choix
Il a commencé sa carrière NFL par un hold out et ses trois premières saisons fut au mieux encourageantes. Réussit enfin cette année à exploiter son potentiel avec 85 réceptions, 1 105 yards et 9 TD et réalise une grosse fin de saison notamment contre les Packers avec ses 9 réceptions, 119 yards et 2 TD. N’est pas une menace longue distance (une seule réception de plus de 40 yards et 15 de plus de 20 yards).

WR : Randy Moss (35 ans), Marshall
Drafté en 1998 par les Vikings, 1er tour, 21ème choix
A rejoint les 49ers après avoir annoncé sa retraite, peu ciblé mais toujours dangereux (28 réceptions dont 2 de plus de 40 yards et 7 de plus de 20 yards et 3 TD). A participé au superbowl XLII avec les Patriots (défaite contre les Giants). Détient le record pour le nombre de TD en une saison (23 en 2007). Étrangement calme pendant la saison, il a craqué (à nouveau) à 2 mètres du bol de sangria en s’autoproclamant meilleur WR de tous les temps cette semaine.

TE : Vernon Davis (28 ans) , Maryland
Drafté en 2006, 1er tour, 6ème choix
Des statistiques en baisse cette année (41 réception, 548 yards et 5 TD) notamment en raison du changement de QB. En effet, il était la cible prioritaire d’Alex Smith. Mais il a répondu présent contre les Falcons quand son équipe avait besoin de lui (5 réceptions, 106 yards et 1 TD)

Offensive line :
LT : Joe Staley, 28 ans, Central Michigan, drafté en 2007 (1er tour, 28ème choix)
LG: Mike Iupati, 25 ans, Idaho, drafté en 2010 (1er tour, 17ème choix)
C : Jonathan Goodwin, 34 ans, Michigan, Drafté en 2002 par les Jets (5ème tour), il rejoint les 49ers en 2011 après la saison 2009, passée aux Saints et avec lesquels il gagna le superbowl.
RG : Alex Boone, 25 ans, Ohio State, non drafté il signe aux 49ers en 2009 en tant qu’agent libre sans restriction à sa sortie du collège
RT : Anthony Davis, 23 ans, Rutgers, drafté en 2010 (1er tour, 11ème choix)

Cette ligne offensive est presque parfaite, des jeunes encadrés par un centre d’expérience. Elle n’a autorisé que 41 sacks cette saison et est particulièrement forte dans les jeux courses sur la droite.

DEFENSE :

LDT : Ray MacDonald, 28 ans, Florida,
Drafté en 2007, 3ème tour, 97ème choix
Une saison 2011 avec 5,5 sacks et 39 plaquages lui a valu un traitement de faveur cette saison au cours de laquelle il ne signa que 2,5 sacks.

NT : Issac Sopoaga, 31 ans, Hawai
Drafté en 2004, 4ème tour, 104ème choix
1 mètres 88, 150 kilos, le nose takle qui joue de temps en temps en attaque en tant que FB ou OL supplémentaire.

RDT : Justin Smith, 33 ans, Missouri
Drafté en 2001 par les Bengals avec le 4ème choix, il rejoint les 49ers pour 6 ans et 45 millions de dollars. Une saison à 7 sacks, 73 plaquages et une interception en 2008, il continue sur sa lancée et est sélectionné pour les 4 probowls joués depuis 2008. Peut s’aligner en DT sur certains jeux ou les 49ers aligne 4 défensive line. Si ces statistiques ont été moins impressionnantes cette année, sa valeur a été démontrée lors de son absence, criante pour l’efficacité de la défense de 49ers.

OLB : Ahmad Brooks, 28 ans, Virginia
Drafté en 2006 (3ème tour de la draft supplémentaire), il rejoint les 49ers qui les récupère sur la liste des coupés en 2008. Mike Singletary lui a permis d’être titulaire.

ILB : Patrick Willis, 28ans, Mississippi
Drafté en 2007, 1er tour, 11ème choix
6 fois probowleur, 6 fois first team all pro en 6 saisons, il porte le même numéro qu’un certain Ray Lewis et est aussi fort que lui au même age, la discrétion en plus. Très rapide, il a « the nose for the ball ». En plus, il est le leader tactique cette défense.

ILB : Navorro Bowman, 24 ans, Penn State
Drafté en 2010, 3ème tour, 91ème choix
Probowleur pour la première fois cette saison, l’ancien nitanny lion (Penn Syaye est (était) vraiment une usine à linebacker) et un clone de Willis. Déjà un ca fait mal, alors 2.

OLB : Aldon Smith, 23 ans, Missouri
Drafté en 2011, 1er tour, 7ème choix
33,5 sacks en 2 saisons (record NFL).19,5 cette saison récompensée par une sélection au probowl. Enorme.

LCB : Carlos Rodgers, 31 ans, Auburn
Drafté en 2005 par les Redskins avec le 9ème choix.Signé en 2011 par les 49ers qui s’en félicitent encore. 6 interceptions et une sélection au Probowl et un nouveau contrat. Moins constant cette saison (une seule interception)

RCB : Tarrell Brown, 28 ans, Texas
Drafté en 2007, 5ème tour, 148ème choix
2 interceptions cette saison. Plus dangereux que sa notoriété ne le laisse supposer.

FS : Dashon Goldson, 28 ans, Washington
Drafté en 2007, 4ème tour, 126 choix.Signé
Le cogneur du backfield qui sait aussi couvrir avec ses 11 passes défendues et 3 interceptions. Sélectionné aux deux derniers probowls.

SS : Donte Withner, 27 ans, Ohio State
Drafté en 2006 par les Bills (8ème choix), il rejoint la Bay Aera en 2009. Gros cogneur également mais peut passer à travers en voulant frapper et non plaquer.

SPECIAL TEAM :

K : David Akers, 38 ans, Louisville
Après plusieurs années couronnées de succès avec les Eagles, il rejoint les 49ers en 2011. 6 fois probowleurs dont la dernière fois en 2011, cette saison bien commencée par un FG de 63 yards a été plus difficile en terme de régularité (29/42, 69 %)

P : Andy Lee, 30 ans, Pittsburgh
Drafté en 2004, 6ème tour, 188 ème choix
Ce n’est pas Wolverine mais quand même l’un des meilleurs dans sa partie. Meilleur punter de l’histoire de 49ers et détient le record NFL sur une saison avec une moyenne de 44 yards net par punt. (43,2 cette saison)

KR/PR : Ted Ginn Jr, 27 ans,Ohio state
Drafté en 2007 par les Dolphins (9ème choix), il n’a jamais réussi en tant que receveur (on peut appeler cela une gros bust en tant que WR)et a été vite spécialisé return man. Il rejoint les 49ers en 2010 (contre un 5ème tour de draft) mais sans faire des étincelles.

GROS PLAN SUR LES JOUEURS PRINCIPAUX

JOUEURS CLES OFFENSIFS

Colin Kaepernick – QB – La surprise de l’année

Arrivée aux rennes de l’attaque californienne lors de la semaine 10, son ascension a été fulgurante.  Pourtant déjà bien en place avec Alex Smith, l’attaque de San Francisco a depuis progressé dans quasiment tous les compartiments du jeu.
Colin Kaepernick est d’abord une menace aérienne. En 11 matchs démarrés en tant que starter, il a atteint des passer ratings plus qu’honorable : 98.3 de moyenne en saison régulière et 105.9 en play-offs (2 matchs sur 11 à plus de 125.http://img.bleacherreport.net/img/images/photos/002/015/242/uspw_6767332_crop_exact.jpg?w=650&h=440&q=750). Kaepernick a un bras puissant et ses passes sont souvent précises. Bien aidé par le travail remarquable de sa ligne offensive, Kaepernick est l’un des QB le mieux protégé de la ligue et donc l’un de ceux qui prend le plus de temps avant de lancer, d’où son taux de complétion qui est plutôt bon (63% en saison régulière, juste entre P. Manning et R. Wilson). En conséquence de la Read Option Offense qu’affectionnent tout particulièrement les Niners cette année, Kaepernick est également une menace constante au sol. D’une, il résiste incroyablement bien à la pression et parvient souvent à s’extirper lorsque sa poche protectrice explose. De deux, il dispose d’une accélération dévastatrice qui rend difficile la préparation des défenses adverses contre le jeu de courses de SF. Surveillé Kaepernick de près, c’est laisser à Gore et James plus de liberté pour gagner des yards…. et vice versa. Les Packers l’ont bien compris lors du divisional round pendant lequel Kaepernick a glané 180 yards à la course pour 2 TDs.

Frank Gore – HB – L’infatigable travailleur

Même si son rôle a décliné depuis l’accession de Kaepernick au poste de QB, Franhttp://www.antiquitiesca.biz/wp-content/uploads/Frank-Gore-large2-732x1024.jpgk Gore est toujours l’une des pièces maitresses de l’attaque californienne. En plus d’être co meilleur marqueur de l’équipe avec  11 TDs au compteur cette saison, il permet souvent à son équipe de débloquer des situations de 3rd downs & long compliquée. II a réalisé une saison dans la lignée des précédentes, gagnant 1214 yards sur l’ensemble de la saison (sa 6ème saison à plus de 1000 yards sur un total de 8 depuis sa sélection à la draft de 2005). A 29 ans, il continue toujours de progresser, notamment dans ses blocks qui sont désormais bien plus efficace que par le passé.  Elevé au sein d’une équipe Niners qui a longtemps pratiqué le Smash Mouth Football, il va souvent au contact des défenseurs et est difficile à arrêter même après contact. On peut noter que ses bonnes prestations ont également été rendues possibles par l’incroyable travail réalisé par le corps surpuissant de Full Back californien, Bruce Miller et Will Tukuafu en tête.

Michael Crabtree – WR – L’emergence d’un leader

J’ai longtemps hésité avant de choisir un troisième joueur déterminant au sein de cette attaque. J’aurais pu choisir Vernon Davis mais sa baisse de régime depuis la blessure de Smith m’ont obligé à mettre en lumière la fin de saison en boulet de canhttp://img.bleacherreport.net/img/images/photos/002/129/787/hi-res-159792049_crop_exact.jpg?w=650&h=440&q=75on de Michael Crabtree. Sélectionné au premier tour de la draft 2009, celui qui n’a jamais caché son entente moyenne avec Alex Smith a peiné à tenir son statut lors des premières saisons de sa carrière. Mais depuis l’arrivée de Kaepernick, il est quasiment inarrétable, gagnant notamment plus de 100 yards sur 4 de ses 7 derniers matchs. Ses prises de balle sont à compter parmi les meilleures de la ligue et on l’a vu souvent éliminé ses vis-à-vis à l’aide de feintes de grande classe. Il dispose d’une bonne pointe de vitesse et, à l’image d’un Julio Jones, est très difficile à couvrir pour les Corners adverses comme en témoigne ses deux prestations contre Patrick Peterson cette année. Co-meilleur marqueur des Niners avec 11 TDs sur l’ensemble de la saison, il sera certainement l’un des joueurs à surveiller lors du Superbowl.

JOUEURS CLES DEFENSIFS

Patrick Willis/Navorro Bowman – ILB – L’hydre à deux têtes

Lorsque l’on pense aux joueurs clés de la réussite Niners, on pense systématiquement à Patrick Willis. Le talent de Willis est indiscutable puisque il est irréprochable depuis sa sélection à la draft de 2007 (récoltant 6 sélections au Pro Bowl en 6 saisons). Néanmoins, j’ai décidé de l’associer dans cette rubrique à son coéquipier de l’ombre : Navorro Bowman. En seulement 2 ans, la paire Willis/Bowman est devenue la meilleure paire d’Inside Linebacker de la ligue (si on ajoute les OLB Ahmad Brooks et Aldon Smithhttp://www.ballornuthin.com/wp-content/uploads/2012/09/willis_bowman.jpg, on ne doit pas être loin de la meilleure escouade de LB tout court). Archi-complémentaire, ils constituent la base centrale de la solidité défensive affichée par l’équipe californienne depuis deux ans.
Excellents en couverture car ne laissant que très peu de marge au joueur qu’ils marquent, ils possèdent l’une des plus basses moyennes de yards concédés après contact. Ils s’occupent bien souvent de prendre en man-to-man les joueurs clés physiques adverses : Hernandez (Patriots) et Graham (Saints) peuvent en témoigner (Seul Tony Gonzalez les a mis à l’amende cette année). Sur cette saison, Navorro Bowman est même deuxième de la ligue en nombre total de tackles (solo+assisted)  derrière Luke Kuechly.
Tous deux excellent également dans la lecture des jeux offensifs adverses et leurs descentes au niveau de la ligne de scrimmage se soldent souvent par des tackles sur les Running Backs qu’ils surveillent. Ne blitzant finalement que très peu, ils cumulent à eux deux 2.5 sacks sur la saison.

Justin Smith – HB – Le rouleau compresseur

Certain trouveront peut être étonnant de ne pas retrouver Aldon Smith dans cette rubrique mais peu importe, j’assume… car LE joueur déterminant de l’équipe défensive de SF est Justin Smith, sans qui par ailleurs Aldon Smith n’aurait pas réalisé la même saison (19.5 sacks en saison régulière). A bientôt 34 ans, Justin Smith est en constantehttp://2.bp.blogspot.com/-iCbWS6UDOpM/UO5UcYSW7dI/AAAAAAAACeE/SnwmoEbd7SU/s1600/49ers74.jpg progression et sort certainement de sa meilleure saison. Sélectionné à juste titre lors des 4 derniers pro-Bowls, il est une menace constante pour les attaques qu’il rencontre. Expert dans la lecture des jeux de courses, il se déplace facilement sur la ligne de scrimmage pour tackler le Running Back. Résultat : en sa présence, le centre de la ligne est solidement verrouillé comme en témoigne le peu de Running Backs qui ont réussis des gros coups face à SF dans cette zone du terrain. Excellent pass-rusher, il possède un bull rush dévastateur qui oblige systématiquement les équipes adverses à le double-teamer, offrant à Aldon Smith une (trop) grande liberté pour géner les QBs adverses.
Depuis sa blessure survenue en fin de saison régulière, Justin Smith continue à jouer avec une attelle. Néanmoins, sa baisse de régime dans le pass-rush depuis ont eu des conséquences immédiates sur le rendement de la défense californienne : 0 sack pour Aldon Smith depuis la semaine 14.