Gamedays : Wildcards PlayOff 2012/2013

Cincinnati Bengals – Houston Texans (Giloo)
Reliant Stadium
Samedi 5 Janvier à 19h

Remake !!

Qui dit fin de la Regular Season en NFL dit début des Play-Offs avec les Wild Cards et cette année, ces Wild Cards nous ont offert une petite surprise. Cette petite surprise c’est le remake de l’année dernière entre les Cincinnati Bengals et les Houston Texans d’un an et deux jours près. Le match s’était terminé sur un score de 31 à 10 pour les Texans qui avaient dominé le match dès le tout début éliminant donc les Bengals pour finalement tomber la semaine d’après contre les Baltimore Ravens. Les Bengals d’Andy Dalton auront donc une idée en tête, se venger afin de continuer leur rêve de Superbowl alors que les Texans pensent à réitérer la performance de l’année dernière pour eux aussi atteindre cette finale.

Pour la seconde fois, ce sont les Bengals qui vont se déplacer dans à Houston dans l’antre des Texans. Jouer à l’extérieur en Play-Off c’est frustrant, mais alors jouer contre des favoris au Lombardi Trophy avec le poids de la défaite de l’an dernier, il y a de quoi avoir la pression. Cette pression va se retrouver en majeure partie sur les jeunes épaule d’Andy « Ginger Ninja » Dalton qui réalise une seconde saison moi bonne que sa précédente comme rookie mais tout de même satisfaisante. Lançant moins de touchdowns que l’année dernière mais aussi moins d’interceptions, Dalton va devoir faire attention à un élément adverse qui l’a bien embêté l’année dernière, JJ Watt. En tentant une passe courte, le jeune QB s’est fait intercepté par le Defensive End qui s’est alors dirigé vers la Endzone et cette action fit basculer le match vers une domination des Texans. De plus, Watt a affirmé sa bonne saison rookie avec une nouvelle saison aux grosse statistiques et sera une menace encore plus grosse cette année. Le problème en Offense cette année sera, encore une fois, le jeu à la course. De plus, Benjarvus Green-Ellis s’est blessé et n’est pas sûr de pouvoir assurer le run game ce qui nous laisse avec Brian Leonard et Cedric Peerman, pas de grosses pointures donc. Mais la force du jeu des Bengals se base sur l’entente Dalton-Green et elle plus présente qu’elle ne l’était l’année dernière. AJ Green en quelques statistiques cette année c’est 97 réceptions, 1350 yards et 11 touchdowns donc pas de surprise que le jeune receveur n’aille au Pro Bowl. Green aura donc intérêt d’être au rendez-vous car la défense à la passe est la seule faiblesse des Texans et si Dalton arrive à se connecter avec son receveur, Houston pourrait avoir du mal à défendre. Intraitable durant toute la saison, la défense sera aussi à l’honneur aujourd’hui pour stopper la huitième franchise à la course avec Arian Foster. Le Front Seven, qui fit une excellente saison, pourra continuer à presser le quarterback adverse surtout que depuis quelques semaines, Matt Schaub a vraiment du mal à jouer et perd un peu les pédales. Les défenseurs des Bengals à retenir sont le Defensive Tackle Geno Atkins qui réalise une grosse saison et l’Outside Linebacker Vontaze Burfict qui surprend tout le monde dans son année rookie et auteur d’un gros match la semaine dernière avec 18 plaquages.

Ne pas se rater et surtout pas contre les Bengals, voilà ce que se disent les Texans car longtemps considérés comme les favoris, Les Texans paraissent en déclin. Car sur les 4 dernières semaines, la franchise de Houston a perdu 3 matchs sur ses 4 défaites de l’année et on pourra mettre ces mauvaises performances en parallèle avec celle de leur quarterback Matt Schaub qui sur les 4 derniers matchs n’a lancé qu’un touchdown et trois interceptions. Vu le pass rush adverse, si l’Offensive Line (un peu moins performante que l’année dernière) laisse trop de pression sur Schaub, les Texans pourraient passer un très mauvais moment. Mais l’espoir n’est pas perdu, surtout si on donne la balle à Arian Foster qui réalise une nouvelle belle saison avec 1424 yards et 15 touchdowns à la course. Donc personne ne sera étonné de voir l’attaque se pencher au sol, si, bien sûr, la OL arrive à mater la douzième défense à la course. Mais voilà ne soyons pas si pessimiste sur l’attaque aérienne des Texans surtout quand on a un certain Andre Johnson qui revient au Pro Bowl pour sa belle saison à 1598 yards en 112 réceptions et 4 touchdowns. Donc on voit bien que rien qu’avec Johnson, si Schaub se reprend, il a de quoi mener son équipe à la victoire comme l’a fait son remplaçant l’année dernière. Passons donc à la force des Texans, la défense qui sera un peu diminuée pour le match. Déjà orpheline de leur capitaine Brian « Steroïdwhat ? » Cushing et de Darryl Sharpton, la franchise Texane va peut-être devoir se passer d’un autre Inside Linebacker, Tim Dobbins mais sera quand même un peu rassurée par le retour de Brooks Reed. A noter qu’on pourra peut-être voir le retour de Barrett Ruud qui avait fait le bonheur des Tampa Bay Buccaneers. Le milieu de terrain sera donc une zone à renforcer en plus de la profondeur vu la menace que peut être AJ Green mais pour presser Dalton, Houston aura la machine à sack JJ Watt qui réalise une très belle saison avec ses 81 plaquages, 20.5 sacks et ses 18 ( !) passes défendues. Il sera donc à surveiller durant tout le match.

Comme je l’ai dit plus haut, les Texans pourraient avoir de grosses difficultés si le pass rush adverse atteint Schaub et de l’autre côté, si Green-Ellis ne participe pas à la rencontre les Bengals auront du mal à se concentrer exclusivement sur la passe avec un JJ Watt à l’affut. Et vu les derniers matchs des Texans, le match sera équilibré.

Indianapolis Colts at Baltimore Ravens (Patafouin)

Dimanche 6 Janvier à 19h00, M&T Bank Stadium

Welcome home Chuck!

Et oui le HC des Colts, Chuck Pagano revient a Baltimore mais cette fois si dans le camp adverse pour ceux qui ne savaient pas Chuck était chez les Ravens est plus exactement il est arrivé en Février 2008 en tant que Assistant Coordinateur Defensive avant d’être promu Coordinateur Defensive en chef en Janvier 2011 pour être ensuite, 1 an plus tard être Head Coach des Colts en Janvier 2012. Voila ce petit paragraphe d’histoire, mais si j’ajoute a sa le déménagement de la franchise des Colts de Baltimore qui s’en vont a Indianapolis en 1984 l’histoire va durait un peu plus longtemps .

Revenons à cette rencontre qui s’annonce explosive ! Avec d’un côter des Ravens mieux armés que d’habitude grâce au retour de leur LB vedette Ray Lewis qui a annoncer quitter les terrains après cette saison donc sa sera pour lui soit son dernier match ou bien le début d’une belle fin pour se joueur qui pourra peut être aller jusqu’au Superbowl. Ça sera notamment la qu’il faudra surveiller se match avec une attaque des Colts au sol moins efficace que leur jeu de passe cela rendra peut-être le boulot plus facile pour le QB Joe Flacco si c’est la défense qui fait le job. En parlant de se dernier il reviendra sur le terrain suite a son repos contre les Bengals pour éviter toute blessure ou épuisement mais aussi le retour du RB vedette Ray Rice pour les mêmes raisons. C’est deux la pourrait faire mal a la défense des Colts est surtout Rice qui on c’est les Colts ont depuis c’est 6 derniers match se sont pris +100 yards a la course au minimum !

Parlons un peu de « Luck & Co » qui se sont très bien débrouillais jusque la en battant même les champions de l’AFC South sur leur dernier match, les Texans. Personnes ne voyaient les Colts arriver en playoffs cette année surtout avec leur saison catastrophique de l’année dernière et remontait d’un coup comme çà, chapeau l’artiste ! Le QB Andrew Luck aura de quoi avoir de la pression a ce match surtout avec une défense comme celle des Ravens si ce n’est pas au sol c’est dans l’air avec le S Ed Reed qui sera très méfiant surtout sur les passes longues ou les receveurs des Colts sont libres comme l’air quelque fois je pense notamment aux WR’s rookies Donnie Avery ou T.Y Hilton étant donner que Reggie Wayne est plus une valeur sur des passe moyennes ou courtes avec une pression omniprésentes dans son dos. La je vais devenir grossier, Si Luck pourra faire des passes il faudra que son OL « se sortent les doigts du … avant que ca cicatrice » si ils veulent que leur QB lance il faut tenir c’est simple, j’exclu en revanche le OT Anthony Castonzo qui réalise une très bonne saison aux détriments de ces coéquipiers qui ont du mal à retenir les diverses défenses adverses car leur copain Luck c’est fait sacké 41 fois tout de même, le 4ème QB le plus sacker. Bienvenue en NFL Andrew . Si ce n’est que sa peut-être que Luck pourra se reposer un peu en donnant c’est ballon au RB Donald Brown qui pourra peut-être sortir un bon match ou bien même le RB rookie Vick Ballard très prometteur dans ça catégorie et dans « son » équipe car sa fait longtemps que les Colts n’ont pas vu un RB élite chez eux.

Pour conclure se match s’annonce très serrer, les Colts partent favoris pour ce match mais de très peu, a en juger les pronostics qui disent que les Colts remporterait le match sur un score de 19 à 17. Mais rien n’est joué pour ma part et pour vous je pense .

Record du « vous vous coucherez moins bêtes ce soir » le K des Colts Adam Vinatieri détient le record de la NFL du « le plus de FG réussis en Playoffs (45) » et aussi un record cette fois-ci pour Luck avec le record de la « Première fois qu’un QB rookie drafter au 1st Pick atteint les Playoffs ».

Minnesota Vikings @ Green Bay Packers (Septiis)
Dimanche 6 janvier 2013, 2h00, Lambeau Field

“On prend les mêmes et on recommence »

Une semaine tout juste après la confrontation épique qu’ils nous ont livrée lors de la semaine 17, les Minnesota Vikings et les Green Bay Packers vont à nouveau se rencontrer. Ces deux équipes évoluant dans la NFC North, ce sera la troisième fois qu’elles croiseront le fer cette saison. Lors de la semaine 13, les Packers avaient vaincu leurs rivaux à Lambeau Field, bien aidé par un match solide du Safety Morgan Burnett alors auteur de 2 interceptions et malgré la « déjà-énorme » performance de Peterson (210 yards, 1TD). La semaine dernière, les Vikings avaient créé la surprise en prenant leur revanche sur le fil du rasoir au Mall of America Field, l’emportant 34-37 au cours d’une partie superbe pendant laquelle Adrian Peterson, encore lui, passa tout prêt (9 petits yards) de détrôner Eric Dickerson et son record de yards gagnés à la course sur une saison régulière. Ainsi, le père Noël nous a gâtés en nous permettant, pour ce tour de Wild Card, d’assister à la belle qui permettra de départager les deux géants de la NFC North. Notons tout de même que les Packers auront un avantage certain en recevant les Vikings dans leur terrible antre de Lambeau Field ou l’on attend des températures entre -5 et -10°C en ce dimanche soir.

Si les Green Bay Packers l’emportent, ils savent d’ores et déjà qu’ils feront le voyage en Californie pour affronter les San Francisco 49ers. Pour que cela soit effectif, la défense doit impérativement (et je pèse mes mots) réussir à museler Adrian Peterson qui leur a fait si mal lors des deux premières confrontations (engrangeant près de 410 yards pour 2TDs). On le sait d’ores et déjà, la ligne offensive des Vikings, Matt Kalil en tête, va dominer la ligne défensive Packers de la tête et des épaules. L’équipe de Mike Mac Carthy devrait donc avoir de sérieux problèmes à mettre la pression sur Christian Ponder. Malgré cela, il faut qu’elle parvienne à trouver des schémas pour colmater les trous béants dans lesquels s’engouffre Peterson à chaque fois qu’il en a l’occasion. Ainsi, il ne m’étonnerait pas que l’un des inside linebackers – A.J Hawk ou Brad jones – le prenne en man-to-man une bonne partie du match. Devant la grande forme du runningback viking, il n’est pas sûr que cela suffise néanmoins. A défaut de pouvoir mettre la pression sur Ponder, il va falloir que la secondary Packers sorte un meilleur match que celui de la semaine dernière en ne négligeant pas de couvrir le TE Kyle Rudolph qui devrait catcher pas mal de passes si l’un des linebacker est trop occupé à prendre Peterson. Du côté de l’attaque, le seul risque pour les Packers est d’encaisser un grand nombre de sacks qui les pénaliserait tout au long de la partie. Jared Allen et Everson Griffen ont déjà sacké Aaron Rodgers 6 fois cette année, autant dire que le danger est réel pour Green bay. S’ils parviennent à limiter les dégâts à ce niveau, les Packers devraient inscrire pas mal de points, leur corps de receveur étant l’un des plus talentueux de la ligue (Greg Jennings, Randall Cobb, James Jones, Jordy Nelson,… ok je ne compte pas Finley).

De l’autre côté, si les Vikings l’emportent, ils iront à Atlanta pour jouer les Falcons dans l’une des deux demi-finales de la NFC. Pour que leur rêve devienne réalité, il faut qu’ils réitèrent leur performance de la semaine dernière. Bien aidé par sa très solide ligne offensive, Adrian Peterson postera à mon avis de grosses stats, les Packers n’ayant pas trouvé le moyen de le stopper cette saison. Christian Ponder devra également réaliser quelques big plays pour essayer d’équilibrer le jeu en attaque entre les courses et les passes. Comme lors du premier match, il se reposera peut être sur le TE Kyle Rudolph qui devrait jouir de quelques libertés ainsi que sur le rookie receveur Jarius Wright, auteur d’un bon match la semaine dernière (90 yards pour 1 TD). Comme on dit, les défenses font gagner des titres en NFL et la défense des Vikings aura également fort à faire dimanche soir en affrontant un Aaron Rodgers qui leur a passé 4 TDs la semaine dernière malgré la pression qu’ils avaient réussi à lui mettre. Cook et Jefferson devront ainsi réussir à couvrir de manière efficace un Greg Jennings qui semble enfin être revenu à son meilleur niveau après sa blessure. Malheureusement, chacun des receveurs Packers est capable de réussir un match à plus de 100 yards, c’est donc la secondary Viking toute entière qui devra jouer son meilleur match de la saison.

En ce dimanche soir, nous devrions assister à un nouveau match serré entre les Green Bay Packers et les Minnesota Vikings. Même si celui-ci sera certainement moins spectaculaire que celui de la semaine dernière, il devrait tenir toutes ses promesses et nous tenir en haleine jusque dans le dernier quart-temps. Même si Peterson va faire mal aux Packers, je vois tout de même les Packers l’emporter (par moins de 10 points) sur le glacial Lambeau Field où il est si dur de l’emporter… surtout à cette période de l’année.

Seattle Seahawks@Washington Redskins (Franck)
FedEx Field
Landover, MD
Dimanche 6 janvier 2013, 22 heures 30

The Rookie Show

Peu d’observateurs auraient misé sur une participation aux play-offs des Washington Redskins (10-6) en début de saison et encore moins en tant que champion de la NFC East. Jouer 2 matchs contre les Giants, champions sortants, les Eagles et les Cowboys semblait trop dur pour cette équipe à qui il fallait laisser du temps. Et puis, Robert Griffin the third est bien sympa mais il est rookie, et un QB rookie, on sait que c’est (problème de lectures des défenses, jeu trop rapide chez les pros, interceptions en pagaille, etc..). Ainsi, la plupart des prévisions les voyait finir 4ème ou 3ème de leur division. La suite c’est 7 victoires de suites, un titre de division obtenu dimanche dernier contre les Cowboys dans ce qui était déjà un match couperet et une sélection pour le Pro Bowl pour RGIII.

Cette série leur permet d’accueillir leur premier match de play-offs depuis 1999, trois ans après l’arrivée de Mike Shanahan au poste de Head Coach. En face d’eux une équipe des Seahawks (11-5) qui reste sur 5 victoires de suite et qui font figure d’épouvantail dans ces play-offs après leur démonstration en Week 16 contre les 49ers.

Ces deux équipes présentent des caractéristiques similaires au-delà d’avoir deux rookie QB au commande, quoi de plus normal dans cette « copycat league ». Présentation des forces en présence.

Attaque

C’est de ce coté du ballon que les ressemblances sont frappantes avec notamment deux équipes très très fortes au sol. Les Redskins sont ainsi la meilleure équipe pour les gains au sol (169,3 yards par match). les Seahawks se sont classés troisième dans cette catégorie (161,2 yards par match). Il est donc normal de retrouver les RB n° 2 et 3 de la ligue.

Marshall Lynch vient de réaliser sa meilleure saison avec 1 590 yards et 11 TD dans son style tout en finesse. Le rookie Alfred Morris était moins attendu, drafté au 6ème tour (173 ème choix) à sa sortie de Florida Atlantic. Encore une trouvaille de Shanahan. Et quand Mike Shanahan trouve un RB ca fait mal. Morris a galopé pour 1 617 yards (record de la franchise au passage) et 13 TD. Morris a en outre le bon goût de produire des longs gains. 55 portées pour plus de 10 yards (1/6 à peu prés). Coté perte de balle, 2 fumbles perdus chacun lors de la saison.

Ces deux là poussent la ressemblance à être relativement insignifiant sorti du Backfield (11 réceptions pour Morris et 23 pour Lynch).

Russell Wilson, également novice dans la ligue, a surpris beaucoup de monde dans la ligue en égalisant la semaine dernière le record de 26 TD lancés dans une saison (co-détenu avec Peyton Manning). Si bien qu’il a fait bien plus que de l’ombre au duo Luck–RGIII.

Les statistiques des deux QB protagonistes du match de dimanche sont étrangement proches. 3 200 yards, 65 % de passes complétées, 20 TD, 5 INT et 815 yards et 7 TD courus pour RG III ; 3 118 yards, 64 % de passes complétées, 26 TD, 10 INT et 489 yards et 4 TD à la course pour Wilson. Ce que prouvent ses statistiques c’est qu’ils sont mobiles, surs et précis. Ce que les images prouvent, c’est leur mental et leur leadership.

Pour attraper les ballons, les Seahawks peuvent compter sur Golden Tate (WR) en pleine forme, Sidney Rice qui doit montrer plus que sa seule réception lors de deux derniers matchs et Zach Miller (TE) très régulier (environ 3 réceptions par match).

Pierre Garcon (44 réceptions pour 633 yards), Santana Moss et Josh Morgan n’ont pas des statistiques de folie en raison des choix offensifs des Skins et de la volonté de limiter les jeux risqués. Il est probable que cela soit à nouveau le cas ce dimanche.

Les deux lignes offensives, excellentes dans le jeu de course, n’ont autorisé que 33 sacks dans la saison, mais la ligne des Seahawks (qui en a pris 6 lors du dernier match contre les Rams) semblent meilleure en pass protection avec notamment la présence du Pro Bowler Russell Okung (T).

Les Redskins pourrait être privés de Kory Lichtensteiger (G). S’il ne pouvait tenir sa place le rookie Josh LeRibeus le remplacerait.

Les deux équipes vont donc toutes deux essayer de produire un ball control football et tenter quelques play actions, notamment coté Skins. RGIII est particulièrement dangereux lors de ces jeux. Coté Seahawks, Pete Carroll et le coordonnateur offensif Darrell Bevel sont plus joueurs et peuvent autoriser quelques options surprises ou tenter un long jeu pour étirer les défense.

Défense

Vous connaissez l’adage « defense win championship ». C’est pour cette raison que les Seahawks sont particulièrement craints dans ces play-offs. Meilleure défense pour ce qui est des points encaissés (15,3 points par match) et 4ème meilleure défense pour le nombre de yards concédés. Les redskins sont moins impressionnants dans ce domaine et prennent bien plus de yards (28ème de la ligue).

Mais au delà des statistiques, les Seahawks sont très physiques en défense. le duo des CB Brandon Browner (3 INT toutes remontées pour des TD) et Richard Sherman (8 INT) sont grands et dominent physiquement les receveurs en les pressant très haut sur la ligne de scrimmage. Les safety Earl Thomas (sélectionné pour le Pro Bowl) et Kam Chancellor complètent le Backfield défensif le plus agressif de la ligue. Il semble difficile à imaginer que Josh Morgan ou Pierre Garcon puissent prendre à défaut cette défense. Si Chris Clemons (DE) est dans un bon jour et harcèle RGIII, on peut même penser que cette défense produira une ou deux interceptions.

Le trio de linebacker, mené par Bobby Wagner (avec K.J Wright et Leroy Hill), devront surtout veiller à boucher le moindre trou pour éviter les percées d’Alfred Morris. Toutefois l’un d’entre eux devrait être en spy sur RGIII sur bon nombre de jeux.

Les Redskins sont moins impressionnants mais leur défense a quand même intercepté à 21 reprises le QB adverse. Leur meilleur sacker Ryan Kerrigan n’a que 8,5 sacks mais les Skins produisent dans ce domaine un effort collectif honnête (31 sacks).
Barry Cofield (DT) et London Fletcher (MLB, leader de cette défense) devront trouver le moyen de provoquer des troisièmes tentatives pour de longs gains. En effet, le backfield ne possède pas les terreurs de l’équipe adverse. De Angelo Hall (CB) a certes discipliné son jeu mais est moins gambler et peut souffre contre un receveur physique comme Sidney Rice.

De ce coté du ballon, les Seahawks ont l’avantage.

Specials Teams

Le Redskins Kai Forbath (K) a remplacé Billy Cundiff en cours de saison et a été une excellente acquisition, ne ratant qu’un seul FG (17/18) mais est à 100 % au-delà des 40 yards (12/12).

Son homologue des Seahawks Steven Hauschka présente également un 100 % dans les 50% yards, ses 3 échecs (24/21) ayant été tentés au delà des 50 yards. Le Seahawk Jon Ryan (P) gagne en moyenne 2 yards de plus par coup de pieds que le redskin Saverrio Rocca.

Pour les retours de coup de pieds, la simple évocation de Leon Washington (8, 6 yards gagnés en moyenne sur retour de punt et 29 yards sur retour de coup de pied avec 1 TD de 98 yards cette année et une sélection au Pro Bowl) suffit à dire que les Seahawks ont un avantage sur les Redskins et Brandon Banks. Mais attention Leon Washington trouvera souvent sur son chemin le special teamer Lorenzo Alexander des Redskins dont les actions lors de ces phases de jeu lui ont valu lui aussi une sélection au Pro Bowl.

Coaching

En terme d’expérience, difficile de rivaliser avec Mike Shanahan, ses 2 bagues de champions et ses 167 victoires en saison régulière. Mike Shanahan prendra part à son 16ème matchs de play-offs. De son côté, Pete Carroll sera sur la ligne pour son 6 matchs (3 avec les Seahawks).

Si Pete Carroll est fortement marqué par son passage en college et peut sortir quelques jeux surprenants (une option reverse puis passe), on peut fait confiance à Mike Shanahan et son fils Kyle (coordonnateur offensif) pour appliquer un jeu de course bien usant tant qu’il pourront le faire.

Les Seahawks sont donnés favoris pour ce match mais ils devront contenir le jeu de course d’Alfred Morris pour forcer RGIII à prendre le jeu à son compte. Coté Redskins, le contrôle du tempo du match sera certainement leur meilleure arme pour espérer se venger de leur deux dernières défaites en play-offs concédés contre les … Seahawks.

Météo prévue : clair, 0° C