Gamedays : Divisional PlayOff 2012/2013

Lire le Gameday Texans-Patriots

Lire le Gameday Ravens-Broncos

Lire le Gameday Packers-49ers

Lire le Gameday Seahawks-Falcons

Texans Houston@New England Patriots (Franck)
Gilette Stadium
Foxboro, MA
Dimanche 13 janvier 2013, 22h 30


Take it easy Wes

En sortant vainqueur du match de Wild Card qui les opposaient aux Bengals, les Texans ont gagné un voyage à Foxboro qui ne leur a pas laissé un bon souvenir il y a 5 semaines. Lors du Monday Night du Week 14, les Texans qui dominaient alors la conférence américaine se voyaient proposer un test grandeur nature en affrontant les Patriots. leurs fesses se souviennent encore de la déculottée qu’ils ont reçu ce soir là (défaite 42-14)n. Il n’y eu pas de match, les Texans étaient menés 21-0 après trois possessions des Patriots (3 TD lancés par Tom Brady qui en lancera un de plus avant la fin du match). Cette défaite a initié un mois de décembre catastrophique pour les Texans (3 défaites – 1 victoires) dont les conséquences furent de passer du #1 seed au #3 seed. Les Patriots gagnèrent au passage le #2 seed et l’avantage de recevoir pour ce divisionnal game et le droit de reposer leurs nombreux joueurs blessés (Wes Welker,Rob Gronkowski, Rob Ninkovich, Jerod Mayo, Logan Mankins pour ne citer qu’eux)

Si certaines équipes n’ont pas connu un match de play-offs à domicile depuis de très nombreuses années, les Patriots jouent quant à eux leur 12ème match de play-offs en 9 saisons et affichent un record de 10 victoires pour 2 défaites. Les Texans jouent leur 4ème match de play-offs et leur second à l’extérieur (défaite contre les Ravens l’année dernière).

Les Patriots partent légitimement favoris chez les bookmakers et en voici les raisons.

Pourquoi les Patriots vont à nouveau humilier les Texans

L’attaque des Patriots (classée n° 1 de la ligue) est ce que l’on fait de mieux depuis quelques années. Menée par un Brady qui a de nouveau réalisé une saison énorme (4 827 yards, 63 % de complétions, 34 TD, 8 INT), elle présente trop d’atouts pour n’importe quelle défense NFL même les meilleures. Les 49ers ont pris 28 points en 2 quart-temps. Les Wes Welker (118 réceptions, 1354 yards), Brandon Lloyd, Rob Gronkowski (11 TD en 11 matchs), Aaron Hernandez et Danny Woodhead ont tous au moins 40 passes captées cette saison. Et il y en a toujours un qui sort l’action ou un gros match qui remet l’équipe dans le sens de la marche. Lorsque les Patriots sont dans le rythme et qu’ils jouent en no huddle offense, peu d’équipes peuvent résister, çà va trop vite ou trop loin. Et pour tenir à distance les éventuels blitzs ou laisser 7 défenseurs dans la boîte, ils peuvent compter sur le RB Steven Ridley qui, l’air de rien, a gagné cette saison 1 263 yards (4,4 yards de moyenne) et scoré 12 TD. En effet, les Patriots ont un jeu de course. Ils possèdent la 7ème meilleure attaque au sol, juste devant celle des Texans.

Pourquoi les Patriots ne peuvent pas perdre ce match

L’attaque des Texans présentent une densité de playmakers bien moindre que leurs adversaires du jour. Le QB Matt Schaub a traversé le mois de décembre comme une ombre (1 TD lancés pour 3 INT). Il avait lancé 21 TD lors des 12 matchs précédent. Son match contre les Bengals lors du Wild Card Game ne l’a pas totalement rassuré avec certes un gros pourcentage (76 %, 29/38) , 262 yards et un TD lancé mais pour les Bengals (Interception remonté pour un TD dés le début de match). Ce passage à vide n’a pas affecté le rendement de son receveur préféré Andre Johnson (112 réceptions pour 1598 yards en saison régulière mais seulement 4 TD). Mais face à une bonne défense des Bengals, il n’a capté que 4 passes pour 62 yards la semaine dernière. Arian Foster demeure l’homme à surveiller. Après une saison bien remplie (1 424 yards courus et 15 TD, 40 réceptions et 2 TD), il a était celui qui a permis aux Texans de sortir vainqueur lors du wild card game grace à ses  140 yards en 32 portée (devenant au passage le RB ayant gagné le plus de yards au sol lors de ses 3 premiers matchs de play-offs avec 425 yards). Le TE Owens Daniels a également été précieux cette saison (60 réceptions).

L’équation est simple pour la défense des Patriots : stopper Arian Foster (les Texans ont gagné les 8 matchs où il a dépassé les 100 yards cette saison). La défense contre la course des Patriots est classée 9ème de la ligue et ne concèdent que 101 yards par match. L’immense NT Vince Wilfork constitue souvent la première lame qui déstabilise le RB ou ses bloqueurs afin que les secondes lames LB Jerod Mayo (147 placages), Brandon Spikes et le rookie Dont’a Hightower puissent mettre au sol le RB.

Si le match est un shutout offensif , les Patriots prendront le dessus.

Pourquoi les Patriots peuvent perdre ce match

Si la défense aérienne des Patriots a pour le moins paru suspecte cette saison, elle peut se révéler rapace (20 interceptions en saison régulière). Mais pour cela, il faut mettre un minimum de pression sur le QB adverse. Rob Ninkovich et le rookie Chandler Jones (en gros progrès lors des derniers matchs) auront fort à faire face à la ligne offensive des Texans qui n’a pris que 27 sacks en saison et qui compte pas moins de trois pro bowlers (LT Duane Brown, LG Wade Smith et le C Chris Meyers). Aucun CB des Pats ne semble capable de prendre en man to man Andre Johnson, ils devront dès lors le doubler avec le CB Devin McCourty et soit le S Patrick Chung (pour le physique et le jeu court) soit le DB Aqit Talib (pour la vitesse et le jeu long). Mais les erreurs de lecture du début de saison ont été corrigés et ce secteur devrait pouvoir contenir le jeu aérien.

En revanche, la défense des Texans présente quelques atouts à même de perturber le rythme offensif des Patriots. Le premier d’entre eux se dénomme JJ Watt. Et s’il y a un joueur qui a une revanche à prendre, c’est lui. Lors du premier affrontement entre ces deux équipes, il n’avait pas pesé (aucun sack) et il espère bien mettre à l’amende le LT Sebastien Vollner. Ses capacités à mettre la main sur le QB (20,5 sacks en saison) ou de dévier les passes (16 passes déviées en saison) se sont vérifiées contre les Bengals (1 sack, 5 tackles) où il a considérablement, surtout en première mi-temps, nuit au rendement d’Andy Dalton. Or, Tom Brady a, par le passé, montré quelques signes de frustration si son rythme de passe courte était perturbé. En outre, sa ligne offensive si elle demeure une des meilleures (seulement 27 sacks concédés)comprend plusieurs joueurs qui reviennent de blessures (Daniel Connoly et Logan Mankins).

JJ Watt est également le meilleur plaqueur de son équipe, ce qui pour un DE est suffisamment rare pour être noté. Sa rapidité lui permet de revenir sur les receveurs lors des screens.

L’autre défenseur en forme est le CB Jonathan Joseph qui sort d’un match où il a écœuré AJ Green.

Si ces deux joueurs  réussissent un gros match notamment en provoquant des turnovers, les Texans ne seront pas loin. Leur escouade défensive, 6ème meilleure de la ligue pour les yards concédés,  n’acceptent qu’en moyenne que 20,7 points par match. Il est peu probable qu’ils en reprennnte 42 qui plus est lors d’un match de play-offs où ils auront à cœur de laver l’affront subi il y a 5 semaines. Les autres joueurs à suivre à défense sont les DB Glover  Quin et Danieal Manning et les LB Connor Barwin et Brooks Reed.

Enfin, un élément extérieur peut laisser une chance aux Texans. Malgré son immense talent le HC Bill Belichik a ces dernières années été quelque fois overcoaché par ses homologues lors de matchs clés. Et coté Texans, le coordonnateur défensif Wade Phillips peut lui réserver quelques surprises. L’égo de Belichick dans ces situations peut lui jouer des mauvais tours.

Pourquoi les Patriots vont perdre ce match

Les deux dernières défaites en play-offs, hors Super Bowl, des Patriots ont eu lieu à Foxboro lors du divisionnal Game et après un bye en wild card Game. Jamais 2 sans 3.

Tom Brady est un garcon bien élevé qui respecte ses ainés. Ainsi, il n’ a jamais voulu égaliser ou battre le record de Joe Montana (et de Terry Bradshaw) de 4 victoires en Super Bowl. Or, ce dimanche une victoire lui permettrait de battre le record de 16 victoires en play-offs qu’il codétient avec Joe Montana.

Enfin, nous avons tous envie de revoir Gisèle Budchen en gros plan sur nos téléviseurs en train de maudire les receveurs des Pats qui ne savent pas attraper les ballons si délicieusement lancés par son petit Tom.

Comme vous le voyez les raisons de parier sur une victoire des Pats sont plus rationnelles que celles conduisant à miser sur les Texans. Mais parfois la raison….

 

Baltimore Ravens at Denver Broncos (Patafouin)

Sports Authority Field at Mile High

Samedi 12 Janvier à 22h30 (CBS)

Même scénario quand week15 ?

Et oui pourquoi pas ? Les Broncos de Peyton Manning ont obtenu leur « bye week » et ainsi ont pu se reposer afin de mieux préparer ce match qui permettra au vainqueur d’avoir une place pour le match de conférence et ainsi s’opposer au vainqueur du match Texans-Patriots. Quant aux Ravens ils ressortent d’une victoire contre les Colts, accompagnés de leur LB vedette Ray Lewis mais attention l’OL des Broncos n’est pas celle des Colts il sera plus dur pour lui d’atteindre Manning de l’autre côté. Grâce a cette OL en partie, Peyton Manning a pu retrouver son réel niveau avec un rating de 105.8 (meilleur 121.1 en 2004) il a ainsi pu trouver les mains de ses receveurs 400 fois pour 4659 yards lancés et 37 TD’s. Il a fait un bon choix lors de l’off-season en disant qu’il cherchait une équipe « Ready Superbowl ». Voyez le résultat.

La défense des Ravens devra faire le même travail que contre les Colts surtout au niveau des DB’s ou ils réussissent à bloquer les receveurs adverses et ainsi ne jamais trouver la end-zone, je peux citer en exemple le CB Cary Williams auteur d’une interception et de 10 tackles face au Colts. Ils devront rester vigilant aux 2 receveurs vedettes des Broncos également, j’ai nommé Demaryius Thomas et Eric Decker auteurs tous les 2 d’une très bonne saison. Mais ces derniers devraient plutôt prendre exemple sur l’attaque des Ravens avec un receveur en forme suite a son dernier match je veux bien entendu dire, Anquan Boldin qui avait reçu le ballon seulement 5 fois mais qui a parcouru tout de même 145 yards et 1 TD ! Attention à lui si le QB Joseph ou plutôt Joe Flacco se lance directement dans le match et ne fait pas comme à ses débuts de match une « flaccouille »: soit des balles  imprécises des sorties de poches imprévues…etc. Peut être que leur RB pourra dans ce cas ouvrir le match soit Ray Rice mais qui j’espère pour lui évitera de provoquer quelques fumble qui pourraient coûter très cher a l’équipe dans ce genre de match. Je tiens à rappeler que dans l’attaque des Broncos le RB #1 Willie NcGahee ne jouera pas ce match suite a une blessure mais il reviendra sur le terrain si son équipe est amenée à gagner. En attendant ca sera le RB Knowshon Moreno qui le remplacera.

On devrait assister a un match très serré a ce statut de la compétition il n’y pas le droit a l’erreur. Les Broncos partent favoris pour le match mais attention aux Corbeaux qui sont chaud et qui pourraient inverser la tendance du match à tout moment.

Green Bay packers @ San Francisco 49ers (Septiis)
Dimanche 13 janvier à 2h00, Candlestick Park

« L’expérience d’Aaron Rogers contre la fougue de Colin Kaepernick »

Si tout le monde s’accorde à dire que les Broncos et les Patriots sont grands favoris pour rejoindre la finale de conférence AFC, les analystes semblent un peu plus frileux quant aux pronostiques des demi-finales de la National Football Conference. Dans l’un de ces deux matchs, les Green Bay Packers se déplacent du côté de Candlestick Park pour affronter les San Francisco 49ers dans une partie qui s’annonce d’ores et déjà épique et spectaculaire. Ce sera aussi l’occasion d’une revanche, les deux équipes s’étant déjà rencontrées cette année. En week 1, les Niners avaient battu les Packers chez eux à la surprise générale sur un score (30-22) qui ne reflétait pas vraiment la domination totale dont ils avaient fait preuve ce jour là. Néanmoins, les choses ont bien changé depuis… Les Packers se sont redrehttp://static.nfl.com/static/content/public/video/2013/01/10/0ap2000000124468_video_rhr_210.jpgssés après un début de saison en dents de scie, notamment minés par les blessures en défense et par une entame timide de Aaron Rogers et les Niners, quant à eux, ont changé de quarterback en cours d’exercice, remplaçant le sérieux Alex Smith par le complet Colin Kaepernick. Nul doute que cette fois ci, le match devrait tenir toutes ses promesses sur le plan du suspense tant l’issu en est incertaine.

Si les Packers veulent l’emporter, il faudra absolument qu’Aaron Rogers utilise un maximum de l’arsenal offensif à sa disposition. On le sait, le corps de receveurs des Packers est ultra complet : G. Jennings, J. Jones, R. Cobb, J. Finley (une petite réserve pour Nelson et Cobb, diminués par des blessures) ont tout pour déborder la défense adverse… mais attention, au match aller, Carlos Rogers, Dashon Goldson et compagnie avaient pris le dessus sur eux. A chaque position du terrain , on devrait ainsi assister à des duels passionnants et engagés. Pour battre une équipe de Tramaine Brock Tramaine Brock #26 of the San Francisco 49ers celebrates after making a tackle against Randall Cobb #18 of the Green Bay Packers during the game at Lambeau Field on September 9, 2012 in Green Bay, Wisconsin. The 49ers won 30-22.la trempe de SF, les Packers devront également réussir ce qu’il n’ont pas su faire une bonne partie de la saison : progresser au sol. Il faudra donc que le nouvellement connu DeJuan Harris (RB) parvienne à grappiller des  yards au sol pour donner de l’équilibre à cette attaque. Pour que tout cela soit mis en œuvre, il faudra déjà que la ligne offensive des Packers donne à Rogers – l’un des QB qui garde la balle le plus longtemps en général – le temps de pouvoir agir. A ce titre, il faudra surveiller de près le duel entre Aldon Smith et le médiocre tackle Marshall Newhouse qui passera une soirée compliquée.  A. Smith pourra par ailleurs profiter du retour de l’indispensable Justin Smith dont on ne connait l’état physique réel mais qui quoi qu’il arrive donnera tout ce qu’il a. Nouvellement médiatique, je ne doute pas que Mc Carthy ait préparé un plan anti-Justin Smith… Si c’est le cas, c’est le linebacker Ahmad Brooks que la ligne offensive devra surveiller. Si A. Smith parvient trop souvent à atteindre Rogers, il se pourrait que l’attaque des Packers se retrouve en grande difficulté tout au long du match.

De l’autre côté, les Niners devront également sortir un grand match des deux côtés de la balle s’ils veulent l’emporter face à une équipe qui aura à cœur de prendre sa revanche. La pression est d’ores et déjà sur les épaules de Colin Kaepernick qui vivra le premier match de playoffs de sa très jeune carrière. Il faudra qu’il sorte une performance du niveau de celle qu’il a réalisée il y a de ça deux semaines face aux Cardinals, qui ne sont pourtant pas des bleus contre la passe (5ème défense contre la passe.) Dimanche soir, Kap affrontera une secondary de Green bay qui s’est bien repris. Il faudra ainsi une nouvelle fois un grand Michael Crabtree pour prendre le dessus sur les Burnett et surtout Woodson qui revient en forme après sa blessure. Randy Moss devra répondre présent sur le peu de balle qui lui seront adressées. Le TE Delanie Walker devrait également peser sur le corps de linebackers adverse,  Clay Matthews en tête. Enfin, c’est au sol que les Niners devraient passer en majorité. Frank Gore, qui a pu se reposer pendant deux semaines, devrait mettre à mal l’escouade défensive Packers qui est n’est pas très performante contre ce secteur de jeu. Il sera bien aidé par Lamichael James qui donne un peu plus de fougue au jeu de course californien depuis quelques semaines. Pour que cela soit possible, il faudra là aussi un match solide de la ligne offensive rouge et or.  Ils auront la mission de créer des brèches pour leur running back – ce qu’il devrait réussir – mais aussi de protéger Kaepernick des assaults de Matthews, Raji et Woodson – ce qui devrait être bien plus compliqué (au match aller, Smith avait été sacké 4 fois).

L’année dernière, ces deux équipes étaient déjà présentes à ce stade la compétition. Néanmoins, elles y ont connu des fortunes diverses. Grands favoris avec un bilan en saison régulière de 15 victoires pour 1 dDavid Akers David Akers #2 of the San Francisco 49ers kicks a field goal during the NFL season opener against the Green Bay Packers at Lambeau Field on September 9, 2012 in Green Bay, Wisconsin.éfaite, des Packers un poil arrogant s’étaient écroulés à la surprise générale face au futur champion New Yorkais (37-20). Pendant le même temps, San Francisco venait à bout des Saints (36-32) au terme d’un match complètement fou – certainement le plus beau que nous ait offert la saison dernière. Que ce soit les Packers ou les Niners, l’une des deux équipes parviendra à se hisser en finale de conférence au pris d’une lutte de tous les instants. L’écart au score en fin de match devrait être faible. Galvanisée par cette confrontation qui sera à coup sur de très haut niveau, ni l’une ni l’autre ne sera bonne à jouer au tour suivant… ni par les Falcons ni par les Seahawks…

Seattle Seahawks – Atlanta Falcons (Giloo)
Georgia Dome
Dimanche 13 Janvier à 19h

Confirmer

Qui aurait parié sur le fait que les Falcons et les Seahawks allaient réaliser une telle saison ? Pas beaucoup de gens, ou des fans boys, mais à la fin de ce match, il n’en restera qu’un (suivi du générique d’Highlander, pour ceux qui connaissent). On aura peut-être enfin la première victoire des Falcons en Play-Off depuis que Matt Ryan les guides il y a déjà trois ans ou alors la confirmation de cette jeune équipe pleine de talent venu de Seattle.

Honneur aux visiteurs, donc honneur aux Seahawks qui reviennent d’une victoire sur les Redskins de Robert Griffin III après avoir mal commencé le match. Bon il est vrai que le match n’aurait peut-être pas été le même si RG3 n’avait pas aggravé sa blessure sur une pelouse plus que douteuse mais au final la victoire y est et c’est le plus important. Russel Wilson aura la tâche (on va dire la moitié vu qu’il est bien aidé à la course) de mener sa belle équipe vers une finale NFC qui s’avère déjà épique vu qu’il reste plus que les 49ers et les Packers et le rookie a le talent et l’effectif pour. La semaine dernière, Wilson a lancé pour 187 yards et un touchdown et a couru 8 fois pour 67 yards, et bien que cela puisse paraitre moyen, le boulot fut fait sans trop de mauvaises décisions, comme toute sa saison en fait. Mais il est vrai qu’à comparaison avec un Andrew Luck, la pression n’est pas entièrement sur ses épaules car il très bien aidé par son running game et surtout par Marshawn « Beast Mode » Lynch qui réalise encore une grosse saison et un très bon match de Play-Off la semaine dernière avec ses 20 courses pour 132 yards et un touchdown et c’est là que l’on voit la force offensive de Seattle. C’est cette alliance (très similaire aux Redskins) entre un gros jeu au sol très puissant et un jeu à la passe plutôt rapide qui peut se transformer en gain à la course avec le talent « Dual Threat » (comprenez double menace pour les non anglophobes) de Wilson et cela a fait tourner beaucoup de têtes cette saison. N’oublions pas non plus les receveurs Sidney Rice et Golden Tate qui réalisèrent une saison très similaire et catchant respectivement 748 yards et 7 touchdowns et 688 yards et aussi 7 touchdowns. Cela peut paraître très peu quand on voit les statistiques de gros receveurs mais il faut savoir que Wilson ne lance pas autant que certains quarterbacks et qu’il n’a pas eu de receveur favoris (encore une fois comme RG3) lançant a qui est libre de tout défenseur (non, je ne vise pas Stafford, Schaub ou Dalton, pas du tout). Défensivement, les Seahawks régnèrent dans la NFL avec une grosse ligne et un des meilleurs duos de Corner Backs de la ligue. Elle fut l’équipe qui encaissa le moins de points par matchs avec une moyenne de 15 points par matchs et la 4ème meilleure défense n’encaissant que 306 yards par matchs, rien que ça mais elle sera malheureusement privé de son meilleur pass rusher, Chris Clemons, victime d’une méchante blessure au genou sur cette maudite pelouse du FedEx Stadium de Washington. Il sera remplacé par Bruce Irvin qui pourra prouver le bon choix qu’ont fait les Seahawks à la dernière Draft. Mais bien sûr Richard Sherman et Brandon Browner seront  là pour sécuriser le backfield et les menaces que sont Julio Jones et Roddy White.

Les Falcons arrivent avec une petite semaine de repos et auront une tâche assez dure que peu de franchise ont réussi à faire contre les Seahawks cette saison : stopper the God Damn Lynch. Placé 21ème à la course cette saison, le front seven aura donc fort à faire pour stopper ce diable. Mais en attaque, Matt Ryan a toutes les armes pour inquiéter cette grosse défense des Seahawks. La doublette Roddy White et Julio Jones est simplement l’une voir le meilleur duo de receveurs dans la NFL actuellement et si l’on ajoute le playmaker qu’est Tony Gonzalez, on a beau avoir une des meilleures défenses, on ne sera jamais à l’abri. Les deux receveurs ont passés les 1000 yards et accumulent 17 touchowns à eux deux et en plus de ça le Tight End vétéran réussi aussi une autre belle saison avec 930 yards et 8 touchdowns et malheureusement surement sa dernière… Il se pourrait que l’on dise byebye à deux légendes de la NFL si les Falcons et les Ravens perdent. Donc bon quand on voit tout cela, on se demande ce qui n’irait pas chez les Falcons en attaque et c’est le running game. 29ème de la ligue et avec un Michael Turner qui vieillit et de plus en plus de snaps donné à Jacquizz Rodgers, on peut douter sur la fiabilité du jeu au sol. Donc on va s’attendre à voir beaucoup de passes de Ryan, ce qu’il a bien fait durant la saison avec ses 32 touchdowns lancés, ses 14 interceptions et ses 479 yards pour un beau rating de 99.2 mais gaffe aux CB en face, à l’affut de toute étourderie du QB. Mais revenons sur la défense, qui est assez équilibrée, et du coup pas à l’abri de big plays surtout qu’avec Wilson, la double menace peut-être pesante et son aptitude à trouver ses receveurs alors qu’il est en mouvement peut perturber des défenses.

Prédire ce match peut être difficile et la jeunesse et la fougue de Seattle pourrait leur tirer une balle dans le pied, surtout avec la blessure de leur meilleur pass rusher Chris Clemons mais exploiter la faiblesse défensive d’Atlanta tout en cadenassant leur offense et plus précisément leurs receveurs pourrait tout faire basculer. Il faudra donc retenir et surveiller Marshawn Lynch et le duel CB-WR de Seattle contre Atlanta.