Midseason Review 2012-2013 : The East Divisions

Dr. Kuro vous présente le diagnostic des équipes de la NFL en cette moitié de saison.

Oui, j’ai décidé d’enfiler ma blouse blanche et de mettre mon stéthoscope par ce que je ne sais pas vous mais cette saison a des sévères symptômes de folie que j’espère pas passagère du tout. Soyez sans crainte, j’ai étudié dans la même faculté que Nick Riveira, le Hollywood Upstairs Medical College.

On va commencer notre ronde des patients dans les deux étages East, celui dans l’aile l’AFC puis celui dans l’aile NFC. Demain on fera les étages North, Jeudi les étages South et enfin Vendredi les étages Wes… les étages psychiatriques.

 

 

Chambre : 001

Patient : New England Patriots

Tension : 5/3

Historique : Alors celui-là on le connaît, depuis le temps. On le reçoit toujours pour des petits bobos de rien du tout, en général ça se calme tout seul et tout va bien assez vite. Cependant pour cette fois, les dégâts ont été plus grands que d’habitude : le système de défense immunitaire a salement pris, on a dû opérer en urgence avec une procédure de Jones-Hightower. Ce qui nous a surpris aussi c’est la relative fragilité de la protection autour du coeur. C’était à surveiller pour ne pas qu’il Bradycharde.

Symptômes : Après un démarrage un peu difficile, rien de bien grave pour le patient (comme d’habitude aurait-on tendance à dire). Certes il a 5/3, mais la perte de tension est arrivée à chaque fois de très peu sous la limite donc pas de quoi s’inquiéter. La protection autour du coeur va bien, même s’il arrive qu’elle subisse une baisse de forme ce qui a entraîné quelques petites arythmies cardiaques. Cependant avec le facteur de GronkWelker, le patient ne risque pas vraiment de perdre son rythme cardiaque d’ici peu. Au niveau des défenses, ça s’est amélioré grâce à la procédure de Jones-Hightower, surtout pour la partie Jones, qui a ravivé un secteur bien morne. Derrière lui, le facteur de coagulation de Mayo continue un travail impressionnant. Néanmoins, si les infections de contact sont bien stoppées, les infections aériennes ont toujours tendance à prendre le dessus, et même si ça reste moins fort que l’année dernière, il faudrait que le patient fasse attention s’il veut guérir au plus vite.

Calendrier de traitement : Buffalo (3-5), Indianapolis (5-3), @Jets (3-5), @Miami (4-4), Houston (7-1), San Francisco (6-2), @Jacksonville (1-7), Miami (4-4).

Observations : Le patient a deux gros rendez-vous à venir, mais à part ça, rien qui ne devrait l’empêcher de sortir le premier de l’hôpital dans quelques semaines, du moins à cet étage.

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Chambre : 002

Patient : Miami Dolphins

Tension : 4/4

Historique : On n’a pas reconnu le patient quand il est arrivé au service. Il a eu une bonne rafale d’opérations chirurgicales : implantation d’un Philbin, greffe de Tannehill, Vontaectomie, don d’un Marshall à un autre patient… c’était à se demander si tout cela allait prendre sans que le patient nous fasse une infection généralisée. Visiblement il avait fait un rejet d’Ochocinco, un phénomème plutôt courant et documenté ces derniers temps. Bref, on le monitorait de près parce qu’on ne savait vraiment pas ce que tous ces changements allaient pouvoir donner.

Symptômes : Pour tout vous dire, on n’attendait pas le patient à pareille forme. OK, il ne déborde pas d’énergie, mais on ne le voyait pas comme le 2e meilleur patient de cet étage. Apparemment, les ajouts ont ramené de la qualité, à commencer par l’implantation du Philbin qui a pris son temps mais qui semble être bien intégré dans l’organisme. De plus, la greffe de Tannehill prend bien comparé aux circonstances, et l’organe fait presque oublié son prédécesseur (d’ailleurs c’était quoi ?). Le don de Marshall a été contrebalancé par la résurgence du Hartline et du Fasano qui sont inconstants mais précieux, alors que le taux de Bush dans le sang continue d’être élevé. Mais il ne faut pas se leurrer : si le patient va plutôt bien, c’est parce que le système immunitaire est impressionnant en ce début de séjour, avec notamment la première ligne de défense, les lymphocytes de Wake-Starks, qui font un sacré grabuge dans les cellules infectieuses (d’ailleurs à notre avis on n’en parle pas assez). Attention cependant à ce que ça suive dans les lignes suivantes, surtout la dernière qui semble moins forte que les autres. Le patient ne va sûrement pas courir comme un lapin demain, mais il y a certaines bases intéressantes pour sa guérison.

Calendrier de traitement : Tennessee (3-6), @Buffalo (3-5), Seattle (5-4), New England (5-3), @San Francisco (6-2), Jacksonville (1-7), Buffalo (3-5), @New England (5-3).

Observations : Qui sait ? On a beaucoup de patients dans le même état ou proche de celui-ci dans l’aile AFC, donc il garde ses chances de pouvoir avoir son bon de sortie avant les autres.

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Chambre : 003

Patient : New York Jets

Tension : 3/5

Historique : Vous avez une idée de la pression que ça met sur les docteurs quand vous recevez un patient qui est suivi 24/24 7/7 par les médias ? Qu’est-ce que c’est LOURD… surtout quand on voit l’état du patient. On arrive pas à croire qu’il a réussi à se faire embobiner par un escroc qui lui a vendu une prise de Tebow quotidienne. Y’a des charlatans dans ce monde, je vous le dis. Surtout que prendre du Tebow pour soigner d’une Sanchite aiguë, c’est un peu l’équivalent du mercurochrome sur la jambe de bois. Enfin, au moins les défenses étaient toujours efficaces, malgré un manque d’agression envers les infections (censée être palliée par une dose de Coplesozine).

Symptômes : Par où on commence ? Non sérieusement, par où on commence, parce que là c’est à y perdre la tête. Bon alors commençons par le plus évident : la Sanchite va en s’aggravant, et la prise de Tebow n’a strictement rien amélioré à l’état du patient (quelle surprise !). Le pire c’est que malheureusement la Sanchite ne se guérit pas tout de suite, donc le patient risque d’être malade pendant un moment. Ce ne sont pas les apports de Hill ou les performances moyennes des organes de Holmes ou de Keller qui vont changer grandchose. En plus, le patient continue à infliger à son Greene une charge disproportionnée par rapport à ses attributions et même s’il arrive que le Greene réponde, ça reste trop inconstant. Il est a moitié sauvé par un système immunitaire qui continue à stopper les infections comme il le peut, notamment grâce aux cellules de Wilkerson-Cromartie, mais même là il y a un gros pépin : le patient a perdu son « île de Revis« , un élément vital dans la défense contre les virus et autres bactéries. Bref, le pronostic est plutôt sombre pour ce patient.

Calendrier de traitement : @Seattle (5-4), @St.Louis (3-5), New England (5-3), Arizona (4-5), @Jacksonville (1-7), @Tennessee (3-6), San Diego (4-4), @Buffalo (3-5).

Observations : Il n’y a rien d’effrayant dans ce calendrier, mais vu le niveau de santé actuel du patient… rien n’est perdu, mais ça va demander une sérieuse remise en question.

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Chambre : 004

Patient : Buffalo Bills

Tension : 3/5

Historique : Quelques fois vous voyez arriver des patients et vous ne savez pas trop quoi en attendre. Apparemment celui-ci se portait bien l’année dernière avant de se retrouver malade on ne sait pas vraiment comment, une histoire de Fitzpatrickase des côtes. Quoiqu’il en soit, le patient était allé voir un spécialiste qui lui avait prescrit une thérapie, « canaliser son Mario Williams intérieur ». 100 millions d’euros, ça fait un peu cher la séance je trouve. Cela était censé régler tous les problèmes avec l’acquisition d’une prothèse de Gilmore, alors on était curieux de voir si c’était vrai ou du flan.

Symptômes : Apparemment, le patient s’est fait arnaquer jusque là. Sa super thérapie « canaliser son Mario Williams intérieur » a été tronquée, il manquait des pages. Maintenant qu’il l’a récupérée au complet, on va pouvoir enfin voir si les 100 M€ valait le coup. Il y en a besoin, parce que ça n’a donné aucun résultat jusque là. En attendant, les vraies thérapies qui peuvent changer un homme ont plutôt été « être à l’écoute de son Kyle Williams » ou « découvrir son Jairus Byrd« . Néanmoins ce sont les seules, ce qui explique que ça ne va toujours pas mieux : on a compté un taux de 248 sur l’échelle de Points-Allowed. De l’autre côté, on commence à se demander si la Fitzpatrickase aux côtes ne s’étant pas à tout l’organisme, car le mal semble être un peu plus profond. Il faut dire qu’il n’a aucune aide spécifique pour la guérir, il ne prend que des médicaments de seconde zone (Jonesan, Nelsonizone…). A ce niveau, le patient ne peut pas se passer de sa Spillerine et de son Jacksonal qui sont les seuls remèdes qui lui font un peu de bien… encore faut-il qu’il les prenne régulièrement.

Calendrier de traitement : @New England (5-3), Miami (4-4), @Indianapolis (5-3), Jacksonville (1-7), St.Louis (3-5), Seattle (5-4), @Miami (4-4), Jets (3-5).

Observations : Encore une fois, rien d’extraordinaire dans ce calendrier, mais l’état du patient ne nous pousse pas à l’optimisme.

 

 

Chambre : 401

Patient : New York Giants

Tension : 6/3

Historique : Que dire sur un patient qui va bien ? On ne peut pas se porter mieux que celui-ci, il nous a même fait un cours de salsa gratuit en arrivant. Ceci dit on est habitué à la fameuse « méthode Coughlin » : « la réussite dans la continuité » (on a le bouquin coécrit avec Mike Tomlin et Mike McCarthy). On a eu la surprise de voir quelques remplacements d’organes par d’autres, dont notamment le départ d’un Manningham aux bras et l’ajout d’un Wilson au niveau des jambes. Mais sinon, on ne se faisait pas trop de soucis pour lui.

Symptômes : Au final on ne se fait toujours pas trop de soucis pour lui. Il aime juste beaucoup à se faire peur, mais vu qu’il a la fameuse « Eli Zone » dans le cerveau, il finit toujours par s’en sortir. La perte du Manningham ne semble pas lui avoir porté un énorme préjudice puisqu’il a toujours ses trois phalanges : le Cruz, le Nicks et le Hixon (on est plus réservé sur le Bennett). L’ajout du Wilson n’a pas forcément été la révélation, mais avec un Bradshaw retrouvé, les jambes carburent de nouveau. Du côté du système immunitaire, il marche peut-être un peu moins bien que prévu étant donné sa ribambelle de cellules tueuses de germes (les Osi, les JPP…) mais il fait quand même le travail. Les lignes arrières par contre ont encore cette tendance à être plus friables contre de vraies infections, ce qui n’est pas rassurant. Mais encore une fois, avec la Eli Zone, le patient se comporte bien en ce début de séjour. Non vraiment, on va attendre Décembre/Janvier pour jauger de son état… comme d’habitude.

Calendrier de traitement : @Cincinnati (3-5), BYE, Green Bay (6-3), @Washington (3-6), New Orleans (3-5), @Atlanta (8-0), @Baltimore (6-2), Philadelphia (3-5).

Observations : YAOUCH. Heureusement que le patient a une petite avance sur les autres à cet étage, parce que le calendrier prévu est bien méchant. Ceci dit, le patient a quand même une certaine robustesse qui doit lui permettre de s’en tirer le premier guéri.

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Chambre : 402

Patient : Philadelphia Eagles

Tension : 3/5

Historique : « Grands dieux, ils ne l’ont toujours pas changé ». C’est la première remarque qu’on a faite quand on a admis ce patient-là. Ce mec a réussi a confié sa vie à un abruti de première qui a transplanté un Castillo à la place d’un Coordinateur de Lymphocytes Défensifs… le genre qui serait capable de remplacer une rate à la place du foie, deux organes complètement différents. Et le pire c’est que le patient survit quand même. Et puis, il faudrait apprendre aux gens que ce n’est pas parce qu’on s’achète le système immunitaire le plus cher qu’il fonctionne le mieux. Si on rajoute le Vick un peu bancal et mal protégé, on risquait la septicémie…

Symptômes : Eh bé, on peut pas dire que ce soit très folichon tout ça. Les organes qui ne marchent pas très bien, ceux qui ne sont pas synchrones, ceux qui sont mal protégés, ceux qui se protègent mal eux-mêmes, ceux qui marchent mais qui ne sont pas utilisés… il n’y a guère que le système immunitaire qui tente de sauver ce qui peut l’être. C’est à se demander comment le patient arrive à (dys)fonctionner. On fait à un test en donnant une balle au patient, et il a eu deux réactions principales : courir et plonger tête la première dans le mur le plus proche, ou alors nous la remettre dans les mains en visant la poubelle. Ceci dit il a des circonstances atténuantes : la fameuse « poche de protection » est inexistante chez lui, ce qui fait qu’on peut le faire tomber en lui soufflant dessus par exemple; du coup ça devient très difficile d’arriver à faire quoi que ce soit dans une situation pareille. Malgré des défenses qui sont présentes, menées par une injection de Demecoryans dont il avait bien besoin, ça ne sert presque à rien de protéger la patient de l’intérieur si le moindre stimulus suffit à l’abattre à l’extérieur. C’est presque criminel de le laisser dans cet état.

Calendrier de traitement : Dallas (3-5), @Washington (3-6), Carolina (2-6), @Dallas (3-5), @Tampa Bay (4-4), Cincinnati (3-5), Washington (3-6), @Giants (6-3).

Observations : Le patient n’est pas très bien mais il peut encore s’en tirer car le calendrier n’est pas impossible. Par contre ça va lui demander de se réveiller comme il l’a fait l’an dernier.

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Chambre : 403

Patient : Dallas Cowboys

Tension : 3/5

Historique : Tiens, le retour du roi de l’optimisme ! A chaque fois c’est pareil : il arrive en disant qu’il n’a rien de grave, qu’il ne va pas rester longtemps, que c’est qu’un check-up sans grande importance, et dès qu’on lui soumet une batterie de test et qu’on l’ouvre c’est du grand n’importe quoi : son EEG dessine un créneau parfait, il a la rate explosée, les lymphocytes pioncent dans un coin mis à part le Ware et le Lee, et si y’a beaucoup d’air brassé pas grandchose n’en sort. Bon, ok, visiblement le patient avait essayé quelque chose en dernier recours avec un traitement de Carr-Claiborne censé booster les lymphocytes, mais on s’orientait vers un nouveau séjour où de toute façon il repartirait dans le même état qu’à l’arrivée, on a surnommé ça « la maladie de Jerry Jones« .

Symptômes : Et malheureusement, le Lymphocyte Lee n’est plus présent, ce qui affaiblit encore plus le système immunitaire, même si le Carter fait ce qu’il peut pour boucher le trou. Heureusement que le traitement de Carr-Claiborne apporte un peu de réconfort sinon la bataille serait encore pire qu’elle ne l’est. Mais ce n’est pas le pire : on pense vraiment lancer une étude sur ce qu’on a décidé d’appeler « la bipolarité de Romo » , parce que c’est le cas le plus extrême qu’on ait jamais vu de patient bipolaire. Il change constamment et ça commence à sérieusement fatiguer son entourage qui passe son temps à prendre des baffes et des câlins en alternance. Pourtant le patient a ce qu’il faut pour aller mieux : on lui a remis sa prescription de Wittenol et il a de l’Austinal pour aller bien (et du coup sa rate va mieux). On commence à se demander si le patient n’est pas irrécupérable. Un peu plus de Murrayix pourrait l’aider, si on en trouvait.

Calendrier de traitement : @Philadelphia (3-5), Cleveland (2-7), Washington (3-6), Philadelphia (3-5), @Cincinnati (3-5), Pittsburgh (5-3), New Orleans (3-5), @Washington (3-6).

Observations : Contrairement au patient de la 403, celui-ci à un écueil à son calendrier qui pourrait prolonger son séjour parmi nous, mais franchement, il n’y a rien d’absolument insurmontable.

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Chambre : 404

Patient : Washington Redskins

Tension : 3/6

Historique : C’est cool de voir des patients revenir ici un peu moins amochés que la dernière fois. Quelque part notre job est plus facile. Le problème c’est que quelques fois on a quand même notre mot à dire sur les opérations effectuées. Là c’est clair que le patient a subi un lifting intensif : tirage du Garçon, rabotement du Morgan et surtout la très discutée injection de Griffin 3. Mais quelque part on avait peur que ça ne tienne pas complètement, d’où une surveillance accrue. Sinon on ne craignait rien question infection vu la force du système immunitaire menée par les glandes de Fletcher et d’Orakpo.

Symptômes : L’injection de Griffin 3 a plutôt eu des effets bénéfiques, mais non suffisant pour pallier le lifting qui a vraiment fait un carnage. Et après les gens viennent se plaindre que ce n’est pas suffisant, mais on a tous fait la remarque quand on a vu la liste des opérations : malgré toutes ses qualités le Griffin 3 ne fait pas non plus de miracles. Par contre on a été très agréablement surpris de voir que le patient s’était mis au régime de Morris, un régime totalement sain et efficace (pour changer !). C’est la bonne surprise de cette année à l’hôpital je dois l’avouer, certaines infirmières se sont jetés dessus. Par contre les défenses immunitaires ont subi plusieurs coups dur avec la perte de la glande d’Orakpo et des marqueurs de Carriker, laissant le patient vulnérable… surtout avec cette sa***erie de « barrière immunologique » de Hall qui n’arrête rien du tout. Cette année ressemble de plus en plus à une année de convalescence pour le patient.

Calendrier de traitement : BYE, Philadelphia (3-5), @Dallas (3-5), Giants (6-3), Baltimore (6-2), @Cleveland (2-7), @Philadelphia (3-5), Dallas (3-5).

Observations : Il faudra un miracle pour que ce patient sorte de cet étage et encore plus de cette aile en bonne santé. Ce n’est peut-être pas si mal d’attendre un peu.