Récap de mi saison : partie 4/4



LatestNFL a la chance, l’honneur, et le privilège de compter dans ses plus fervent analyste le Jean Paul « kuro » Olivier. L’homme n’a pas hésité à retrousser ses manches pour vous pondre une analyse de cette mi-saison 2011. Alors posez vos RTT et sans plus attendre profitez de ce livre en quatre parties.




NFC South : Saints/Falcons encore une fois ?

Cela fait 2 ans que la NFC South nous délivre le même résultat : les Saints fileraient un courant d’air à une porte de prison, les Falcons jouent lentement mais sûrement, et derrière en alternance, les Buccs et les Panthers donnent des espoirs pour finir 8-8 ou sombrent dans les limbes. Cette année, devinez quoi ? Ca va probablement se reproduire, et pour la seconde année de suite il est également très possible que New Orleans et Atlanta aillent en playoffs. Mais cette fois, les espoirs des Buccs sont un peu plus fondés, et les Panthers ne marasment pas complètement, ils ont peut-être même trouvé une belle arme pour les prochaines années.


1. New Orleans Saints (6-3) : Breeeeeeeeeeeees

Je ne sais pas si quelqu’un y a déjà pensé, en tout cas quelqu’un qui parle français, mais Drew Brees porte bien son nom. Brise, comme celle qui suit chacune de ses passes précises dans les mains de ses receveurs… et en plus cette année, celles de Darren Sproles aussi. Et il en profite le petit coureur venu de San Diego.

Brees, conforme à lui-même avec 3004 yards à la passe (1er), est sur les rails pour cette fois battre le record de Marino de yardage pour un QB (il l’avait manqué de 16 minuscules yards en 2009). Il a probablement toujours le release le plus rapide de la NFL, et il s’amuse autant avec son corps de receveurs de haut vol Colston, Moore, Meachem et Henderson. Nah, tout ça c’est du connu et reconnu. Si l’on devait s’interroger sur un chiffre, c’est le nombre d’interceptions (11). Certes Brees lance beaucoup, mais 11 reste un chiffre élevé. Avec une défense qui ne vole pas énormément de ballons, on se retrouve avec un turnover ratio de -6 (et encore heureusement que les Saints sont l’équipe qui fumble le moins en attaque).


Parlons des armes qui sont venues étoffer une attaque qui n’en avait pas besoin. Jimmy Graham est la cible principale de Brees et il est le meilleur TE à la réception cette année (et il n’y a pas photo). Le joueur dans sa 2e année crève l’écran véritablement en 2011, et Brees le cherche très souvent pour convertir un first down (qu’il convertit le bougre). L’autre zébulon à pile atomique, on le connaît un peu plus : Darren Sproles est venu prendre la place de Reggie Bush comme coureur/receveur, et on peut dire que c’est un deal gagnant. Imaginez… Sproles a le plus de réceptions dans l’équipe avec 56 ! Et enfin on a le rookie Mark Ingram dans le jeu au sol qui est malheureusement blessé, mais Pierre Thomas et l’inénarrable Sproles continuent le travail.

Par contre, la défense est retombé de son nuage de 2009, et ce depuis l’année dernière (demandez aux Seahawks). Désormais elle est dans la moyenne NFL, et elle ne vole pas beaucoup de ballons aériens (4 interceptions).

Calendrier à venir : at Atlanta (5-3), BYE, vs Giants (6-2), vs Detroit (6-2), at Tennessee (4-4), at Minnesota (2-6), vs Atlanta (5-3), vs Carolina (2-6)

New Orleans a encore du travail pour sécuriser sa première place, et le mois qui vient va être crucial pour connaître la détermination des hommes de Sean Payton : trois matchs contre des équipes qu’on pourrait retrouver en playoffs. La double confrontation contre Atlanta décidera du champion et du Wild Card.


2. Atlanta Falcons (5-3) : La constance

C’est vraiment le mot qu’on peut trouver à propos des Falcons : la constance. Ils ne vous éblouieront pas avec des tôles 48-7 ou 52-12 pour finir à 7-9 derrière. Ils ne joueront pas de matchs de folie avec 72 turnovers et une reverse/bombe/TD de malade victorieuse. Certaines mauvaises langues vous diront que c’est pour ça que les Falcons sont chiants à voir jouer : c’est prévisible, course/course/passe, sans risque majeur, bref ça ronronne. Vrai ou pas, le résultat est là : ça marche.

Et avec l’arrivée du rookie Julio Jones, vous êtes sûrs de vous ? C’est pour cela que les Falcons ont tradé dans la draft pour monter et aller le chercher : donner un peu de verticalité et de vitesse à un jeu offensif déjà bien établi avec des receveurs top niveaux comme Roddy White et Tony GonzalezMatt Ryan est un peu moins précautionneux avec la balle avec 9 interceptions pour 276 lancers; ça ne semble rien mais c’est un des taux les plus élevés de la ligue (après avoir été le 3e moins intercepté par lancers l’année dernière). Enfin, Michael Turner est la pièce essentielle de l’attaque, ayant marqué 7 TD.

Au niveau défensif, les Falcons ne sont pas mal lotis même si leur défense contre la passe souffre quelque peu (mais dans une division avec les Saints et avec des anciens adversaires comme Green Bay, c’est un peu normal), notez cependant qu’elle a réussi 10 interceptions, un total très respectable. Mais la DL manque de pénétration avec seulement 10 sacks, surprenant pour une ligne dans laquelle on retrouve Johnathan Babineau ou John Abraham. Mais le vrai coeur est la défense contre la course (moins de 100 yards en moyenne). Elle est menée par une ligne de linebackers performante au centre de laquelle Sean Weatherspoon et Curtis Lofton distribuent de la mandale avec joie.

Calendrier à venir : vs New Orleans (6-3), vs Tennessee (4-4), vs Minnesota (2-6), at Houston (6-3), at Carolina (2-6), vs Jacksonville (2-6), at New Orleans (6-3), vs Tampa Bay (4-4)

Le calendrier des Falcons peut paraître plus facile, mais attention : NO a battu Houston, et Atlanta doit encore les affronter, et chez les Texans. C’est ce qui pourrait les départager si les deux rivaux ne parviennent pas à le faire lors de leur double confrontation. Le perdant pourra de toute façon probablement se consoler avec la Wild Card.


3. Tampa Bay Buccaneers (4-4) : Un bon début, mais…

Mais… Tampa Bay a quelques malheurs :
1 – Se trouver dans la NFC South avec NO et Atlanta.
2 – Se prendre dans la face la NFC North, une des plus fortes divisions.
3 – Se prendre l’AFC South, avec des Texans tout fous dans leur tête.
4 – Se prendre des 49ers avec un coach tout fou dans sa tête.

Voilà pourquoi malgré de probantes victoires contre NO et Atlanta, ils sont 1-2 contre la NFC North et ont été étrillés par les 49ers. Dur est la vie de boucanier, moussaillon. Har !

Heureusement, ils peuvent espérer sur le renfort de leur boule de bowling préférée, LeGarret Blount, qui revient de blessure et qui a pris pour habitude de dégommer du défenseur avec délectation. Du côté de l’aérien, Josh Freemanest dans une saison moyenne avec 8 TD pour 10 INT, et sa clique de receveurs n’a pas de très gros chiffres. C’est un peu le problème des Buccaneers en fait : ils n’ont inscrit que 14 TD cette saison, un total qui égale celui d’Indianapolis et de Kansas City… elle vous plaît cette insulte déguisée ? Tampa n’est même pas l’équipe qui arrive le moins en zone rouge, c’est juste celle qui y marque le moins de TD.

A côté de cela, la défense ne performe pas à un niveau suffisant, et la perte récente de Gerald McCoy ne va pas arranger les choses (non non ne me poussez pas à parler d’Haynesworth s’il vous plaît merci). La défense contre la course a eu quelques sursauts cependant, notamment lors des victoires contre NO et Atlanta, fermant la porte aux coureurs adverses pour forcer la passe (Matt Ryan par exemple avait tenté 47 passes). Est-ce que les Buccs peuvent reproduire ces performances avec Foster/Tate, MJD, DeMarco Murray ou le retour de Michael Turner en semaine 17 ?

La question ne se posera même pas si l’attaque n’arrive pas à marquer plus de points.

Calendrier à venir : vs Houston (6-3), at Green Bay (8-0), at Tennessee (4-4), vs Carolina (2-6), at Jacksonville (2-6), vs Dallas (4-4), at Carolina (2-6), at Atlanta (5-3)

Tampa Bay est à égalité en tête-à-tête avec New Orleans et possède une victoire sur Atlanta, mais les deux confrontations à venir risquent de plonger la franchise dans le rouge. Cependant, même s’il est difficile d’imaginer les Saints et les Falcons lâcher leurs positions, Tampa peut tenter sa chance. Ils doivent pour cela ne pas perdre de matchs en route et espérer disputer une place en playoffs à Atlanta en Week 17.


4. Carolina Panthers (2-6) : Camrolina

On a tout bouffé, des adorateurs aveugles aux détracteurs hypocrites, des froids calculateurs aux doux rêveurs. On a vu les Panthers faire le choix de le prendre plutôt que d’attendre Luck. Encore plus de questions, de doutes, d’interrogations, de débats enflammés.

Et puis au final, Cam Newton est entré sur le terrain, et il a mis tout le monde d’accord. Fini Carolina, voilà Camrolina !

Cam Newton portait beaucoup d’espoir après le fiasco Jimmy Clausen mais les analystes craignaient son passage dans une attaque NFL. Cam n’a pas tardé à prouver qu’il a les armes pour devenir un vrai QB NFL : précision, bon bras, à l’aise dans la poche, capable de subir la pression pour trouver son receveur, et bien entendu capable également de courir quand il n’a aucune solution. Car c’est autre chose de positif : il ne court pas systématiquement comme pouvait le faire un Michael Vick à ses débuts à Atlanta. Il saisit l’opportunité si elle se présente, mais il reste dans le schéma d’abord.

Bien sûr il doit encore progresser sur beaucoup de choses, mais les débuts sont encourageants. Ils le sont d’autant plus que visiblement il a noué une très bonne relation avec Steve Smith qui est le 2e receveur de la ligue en moyenne de yards (et quand Steve Smith heureux, Steve Smith pas taper sur tout ce qui bouge), et il a de bons appuis avec le recrutement des deux TE Greg Olsen et Jeremy Shockey.

Si Carolina est planté à 2-6 malgré 415 yards en moyenne par match (5e), c’est plus à cause de deux choses : le jeu de course qui peine à retrouver son explosivité, et la défense qui ne parvient pas arrêter les drives adverses. Certes vous allez me dire que les Panthers sont 8e en yards au sol, mais c’est souvent Cam lui-même et non Williams ou Stewart qui fait avancer l’équipe. La défense souffre de la perte de Jon Beason et Thomas Davis et d’un pass-rush faible.

Quand John Fox est arrivé à Carolina en 2001, il a revampé la défense, puis l’attaque, et en 2003 c’était le Superbowl. Avec Cam, Ron Rivera a pas mal revampé son attaque. Il s’attaque à la défense, et en 2013 c’est Superbowl :3 !

Calendrier à venir : vs Tennessee (4-4), at Detroit (6-2), at Indianapolis (0-9), at Tampa Bay (4-4), vs Atlanta (5-3), at Houston (6-3), vs Tampa Bay (4-4), at New Orleans (6-3)

Pas de pression de résultat et de bons gros morceaux qui arrivent. Les Panthers peuvent préparer la saison prochaine en continuant de jauger leur franchise QB dans des environnements difficiles.




NFC West : Tous derrière et eux… devant

La NFC West est une division qui ne cessera jamais de nous étonner : elle trouve toujours des moyens de défrayer la chronique. L’année dernière, elle est la première à envoyer en playoffs un champion de division au record négatif (7-9). Cette année, elle pourrait être torchée dès la Week 12, ce qui doit être un record. Autre stat hallucinante : c’est la seule division où une équipe totalise plus de victoires que l’ensemble des trois autres, et il n’y a même pas photo. L’année prochaine, attendez-vous à une division où, bizarrement, toutes les équipes finiront à un record intradivision de 0-6. Ne me demandez pas comment c’est possible, avec eux, C’EST POSSIBLE.


1. San Francisco 49ers (7-1) : Jim Harbaugh, Coach Extravagant

La dernière fois que SF a démarré 7-1 c’était en 1997. Steve Mariucci était le coach, Steve Young le QB,Garrison Hearst le coureur, deux jeunes receveurs JJ Stokes et Terrell Owens avaient la lourde charge de supplanter un Jerry Rice blessé dès le premier match, et de l’autre côté du ballon, Chris Doleman, Ken Norton, Merton Hanks et Rod Woodson s’amusaient à terroriser les attaques. Cette année-là les 49ers finissaient 13-3 et allaient perdre en finale de conférence contre des bonshommes verts et jaunes champions en titre menés par un #4.

Alors, bis repetita (sauf qu’on verra pas les Broncos au Superbowl, ça je peux le prédire) ? Jim Harbaugh serait probablement élu coach de la décennie, et il en serait fier, sauterait partout, et montrerait son sboub à la NFC entière. Ou quelque chose comme ça.

Les Harbaugh doivent avoir un talent caché, ou alors ils ont un gène particulier qui fait que partout où ils vont, les équipes s’améliorent, et notamment les QB. C’est moins surprenant pour Jim cependant, ancien QB lui-même, porteur des méga-outsiders Colts en 1995 quand ils ont été à une réception près de finir au Superbowl (c’était le Eli des années 1990). En effet, Alex Smith a une seconde (troisième ?) chance avec son nouveau coach, et avec 64% de complétion, 10 TD et seulement 2 INT, il sécurise et fait avancer la balle comme tout bon QB devrait le faire.

Pour le reste, il n’a pas besoin de poster des chiffres astronomiques, Franck Gore le fait pour lui. 5e en yards par match (98) et avec 5 TD, le coureur fait partie des meilleurs de la ligue, et il aide son QB à faire avancer l’attaque. Les receveurs ne finiront pas avec des chiffres mirobolants, mais encore une fois, ce n’est pas nécessaire. Parce que Gore est là… et parce que la défense snipe à vue.

Voilà l’élément décisif cette année encore chez les 49ers, et ça ne sera pas une surprise pour ceux qui suivent la franchise depuis quelques années : la défense. Cela fait maintenant trois ans qu’elle ne cesse de s’améliorer d’année en année. Elle encaisse le plus bas total de points (15), le moins de yards au sol (71 par match), permet un des plus bas % de conversion de 3e tentative (34) et provoque le plus de fumbles (21 dont 12 récupérés). 22 sacks et 10 interceptions viennent compléter un turnover ratio de +12, 2e de la ligue derrière les Lions.

Patrick Willis est un des meilleurs LB de la ligue depuis sa draft, et il est rejoint cette année par le rookie Aldon Smith et ses 6.5 sacks. Justin Smith ancre une ligne défensive solide (4.5 sacks, 2 fumble forcés). Carlos Rogersest un corner efficace, auteur de 3 interceptions, même si la défense contre la passe n’est pas le point fort des 49ers.

Calendrier à venir : vs Giants (6-2), vs Arizona (2-6), at Baltimore (6-2), vs Saint-Louis (1-7), at Arizona (2-6), vs Pittsburgh (6-3), at Seattle (2-6), at Saint-Louis (1-7)

Ne regardez pas dans leur direction, mais les 49ers sont à deux victoires d’achever leur division. Les matchs contre les Giants et le reste de l’AFC North décideront si San Francisco se reposera la première semaine de janvier, ou devra aller batailler contre un de ces épouvantails de Wild Card NFC qui ne lâchent jamais rien.


2. Seattle Seahawks (2-6) : Vos gueules les mouettes

Tarvaris Jackson ! Charlie Whitehurst ! Wash-out QB Extravaganza !

Quand on perd 6-3 contre les Browns avec des FG contrés, c’est mauvais signe sur la santé de votre franchise.Pete Carroll en fait encore des cauchemars, mais voilà ce qui arrive quand votre coach est trop hormonal (ses termes pas les miens). A quand les pilules contre l’andropause ?

Si on inspecte l’escouade des Hawks, il est difficile de savoir réellement si le QB est mauvais à cause des receveurs ou l’inverse, ou le contraire, ou la même chose mais à l’opposée. Seul Marshall Lynch, Doug Baldwin et Sidney Rice semblent surnager dans cette océan de platitude offensive. Les Hawks marquent 13 TD mais en encaissent 19. Ils provoquent 13 sacks mais en encaissent la bagatelle de 29. 8 Interceptions pour eux, 10 pour les adversaires (dont 9 pour Tarvaris).

On savait déjà l’année dernière que les Hawks sont passés en playoffs à cause de l’indigence notoire de la division, là avec le réveil des 49ers ça devient plus difficile. La défense parvient à se tenir autour la moyenne NFL, mais l’attaque est trop unidimensionnelle pour espérer quoique ce soit.

Calendrier à venir : vs Baltimore (6-2), at Saint-Louis (1-7), vs Washington (3-5), vs Philadelphia (3-5), vs Saint-Louis (1-7), at Chicago (5-3), vs San Francisco (7-1), at Arizona (2-6)

Il faut dire aussi que la NFC West n’as pas eu de chance de tomber contre l’AFC North dans sa rotation des division AFC. Ca casse un peu les espoirs.


3. Arizona Cardinals (2-6) : C’était mieux avant…

Patrick Peterson est un rookie qui veut que vous ne l’oubliez pas dans la discussion des meilleurs rookies de l’année. Il vous le dit parce qu’il joue pour Arizona, donc ce serait facile de le zapper. Pour vous le rappeler, il marque des retour de punts pour des TD victorieux en OT.

La franchise des Cards a légèrement remonté la pente post-Warner malgré le pillage récentes de ses receveurs avec Boldin et Breaston partis voir ailleurs. Le carrousel de QB a finir par s’arrêter sur la nomination du backup préféré de l’année dernière, Kevin Kolb. 57% de complétion, 8 TD/8 INT et un Larry Fitzgerald qui continue de faire son Larry Fitzgerald mais cette fois « presque » tout seul (Early Doucet lui file un coup de main). Le jeu de course marche bien tant que Beanie Wells reste en bonne santé (7 TD) parce que derrière fermez la boutique y’a plus personne.

La défense ne fait pas beaucoup mieux, elle est incapable de sortir l’attaque adverse du terrain, la pire en first downs offerts (24 par match). La défense contre la course se comporte un peu mieux que celle contre la passe qui est dans les 5 dernières quelques soient les catégories.

Mais le pire c’est que malgré tout ça… les Cardinals pourraient être à 4-4 voire 5-3. Ils perdent d’1 point contre les Reds, de 3 contre Seattle et Baltimore et de 4 contre les Giants. Tout un tas de défaites courtes dûes entre autres à cette manie de ne pas arrêter les first downs adverses et ce manque d’armes complémentaires en attaque.

Calendrier à venir : at Philadelphia (3-5), at San Francisco (7-1), at Saint-Louis (1-7), vs Dallas (4-4), vs San Francisco (7-1), vs Cleveland (3-5), at Cincinnati (6-2), vs Seattle (2-6)

Rien de tel qu’une double confrontation à venir avec le mammouth qui écrabouille la division pour voir l’avenir en rose.


4. Saint-Louis Rams (1-7) : Perte et fracas

… attendez c’était pas eux qui ont lutté jusqu’à la dernière semaine pour une place en playoffs avec Seattle ? Ah si c’est bien eux. Spagnuolo a irrité un marabout ou quoi ? Ou alors peut-être un vaudou, étant donné que la seule victoire des Rams est venu contre New Orleans.

12 points et 1 TD, c’est ce que pondent les Rams en moyenne par match. C’est d’autant plus surprenant qu’ils ne sont pas complètement à la ramasse questions first downs, mais les drives finissent par s’arrêter avant la zone rouge (et quand ils atteignent la zone rouge, ça cale). Sam Bradford a été blessé deux fois séparément, ce qui n’aide pas la continuité d’une attaque dont la principale arme est Steven Jackson (5 TD, plus à lui tout seul que tous les receveurs).

La défense est dans le même moule, incapable de stopper les drives adverses, encaissant 26 TD au total et 26 points par match. Ce n’est pas la pire de NFL certes, mais elle n’arrive pas à relever le niveau. Au moins, elle assure dans une catégorie : 20 sacks perpétrés dont 7 par Chris Long, l’ancien pick #2 de la draft 2007.

Calendrier à venir : at Cleveland (3-5), vs Seattle (2-6), vs Arizona (2-6), vs San Francisco (7-1), at Seattle (2-6), vs Cincinnati (6-2), at Pittsburgh (6-3), vs San Francisco (7-1)

Je pourrais répéter ce que j’ai dit pour Arizona, mais je n’aime pas faire redite.

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