Analyse : Green Bay Packers – New York Giants (SemperFidelis)
Green Bay Packers 10 – 38 New York Giants
Mannings is Back ?
Une rencontre très attendu entre deux leaders de divisions et deux prétendants au prochain Superbowl qui se sont finalement livré une partie peu inspirée durant laquelle la Défense des Giants a tout fait pour permettre à son équipe de remporter une victoire précieuse qui conforte les Giants en tête de la NFC East.
A New York, l’équipe de Aaron Rodgers se déplaçait avec l’objectif de ne pas laisser les Chicago Bears leur prendre la tête de la Division NFC 
North, un objectif rapidement perdu de vue face à une défense des Giants maitre de la couverture pour museler l’attaque aérienne de Rodgers. Le Running Game des Packers se morfond cette saison dans les bas fond de la ligue et le Running Back titulaire Alex Green n’a rien pu faire pour enrayer ce problème. Avec seulement 10 portées pour 30 yards, Green n’a jamais réellement su perforer le front four des Giants, tandis que son remplaçant James Starks ne pu glaner que quelques yards en fin de rencontre lorsque le score était bel et bien plié. Auteur d’un excellent premier Drive Offensif sur lequel il répondit aux Giants d’une magnifique passe de Touchdown de 61 yards à l’attention de Jordy Nelson, Aaron Rodgers se heurta tout au long de la rencontre face à la très bonne couverture aérienne des formations Dime et Nickel des Giants. En difficulté derrière une ligne offensive qui eut un mal fou à contenir la pression des bien souvent seuls 4 linemen défensifs de New York, il lança une interception sur une belle anticipation du CB Corey Webster avant de regarder impuissant Eli Manning distribuer ses passes dans la End-Zone.
En Défense, l’absence sur blessure des deux Rushers Nick Perry et Clay Matthews se fait terriblement sentir du coté de 
Green Bay. Incapable de mettre Eli Manning sous pression ou de provoquer des Big Plays ou turnovers, l’escouade défensive a permis aux différents Wide-Receivers des Giants de se démarquer à bon escient tout au long de la partie. A la peine sur les tracés de Hakkem Nicks et bien trop profonde lorsque Manning décidait de trouver ses RBs sur des screens, la défense n’a pas su enrayer la machine offensive de New York en encaissant presque 40 points au cours de ce match.
Du coté de New York, les choses furent missent au point des la première possession par l’intermédiaire du Running-Back Ahmad Bradshaw qui après avoir catché le cuir, slaloma à travers la défense des Packe
rs pour remonter la balle sur 59 yards et permettre au second RB André Brown de scorer son 8e TD de la saison avec une course de 2 yards en position de Goal Line. Serein derrière une Ligne Offensive qui lui assura beaucoup de temps pour prendre ses décisions, Eli Manning joua avec ses différents Receveurs et Tight Ends, offrant même au Rookie de LSU Rueben Randle son premier Touchdown en carrière sur une belle passe de 16 yards par dessus son adversaire direct. Bien aidé par un jeu au sol emmené par les deux Bradshaw et Brown, auteur de 122 yards et 2 TD en seulement 23 courses à eux deux, Manning a facilement trouvé la End Zone à trois reprises durant la rencontre. Discret tout au long de la soirée, le Receveur vedette Victor Cruz (3 réceptions pour 36 yards) s’est tout de même permis le luxe de danser son pas de samba dans la End-Zone pour le 8e TD de la saison.
La Défense des Giants a encore une fois démontré tout son talent en stoppant littéralement l’attaque d’habitude si productive des Packers. Avec seulement 16 first downs concédés et 2 turnovers provoqués, les défenseurs de Big Apple ont étouffé tout au long de la partie la menace aérienne grâce à une excellente couverture la plupart du temps mené par 5 défensive backs sur des formations dime ou nickel et une excellente pression sur Aaron Rodgers grâce aux 4 linemen défensif. Chacun auteur d’au moins un sack, Osi Umenyiora, Chris Canty et Mathias Kiwanuka (2 sacks) ont tour à tour grandement perturbé la OLine des Packers pour gêner au maximum les prises de décisions de Rodgers.
La STAT: Avec 0% de réussite en zone rouge (0/2) l’attaque des Packers n’a jamais su réellement trouver la solution pour espérer revenir dans une partie déjà perdu en première mi-temps.